« Si on n’a pas de brioches, mangeons des gâteaux » [feat. Anika]
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 « Si on n’a pas de brioches, mangeons des gâteaux » [feat. Anika]

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Chevalier
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Date d'inscription : 07/09/2013
Owen Hugeford
Owen Hugeford
Chevalier
MessageSujet: « Si on n’a pas de brioches, mangeons des gâteaux » [feat. Anika]   « Si on n’a pas de brioches, mangeons des gâteaux » [feat. Anika] Icon_minitimeLun 14 Oct - 19:14





Si on n’a pas de brioches, mangeons des gâteaux
- Ô douces brioches -


Owen se baladait tranquillement dans les rues de la ville, sans direction précise. Aujourd’hui, c’était son jour de repos et, comme souvent dans ces moments-là, il voulait sortir sans se prendre le chou. Il souhaitait simplement flâner çà et là et, qui savait, découvrir quelque nouveauté de la ville – il avait beau y vivre depuis sa plus tendre enfant, Blaoria n’en restait pas moins la capitale, soit un lieu ne cessant d’attirer des individus en tous genres et la faisant plus ou moins évoluer (même si certains semblaient plus la faire régresser…).

Habillé d’une tenue on ne pouvait plus ordinaire, Owen passait inaperçu dans la foule. Il avait beau être Chevalier depuis un certain temps déjà et faire des rondes régulières au sein de la ville, la population ne le reconnaissait jamais – ou presque – sans son uniforme. De plus, il avait tendance à laisser chez lui sa mouette, pendant ses jours de congés ; il était autorisé à la trimballer où bon lui semblait, quand il le souhaitait, mais son entente avec l’animal était toujours… complexe. De fait, mieux valait la laisser cloîtrée dans leur habitacle.

Déambulant dans les diverses allées de la ville et se perdant un instant dans les rues marchandes, le décoloré finit par atterrir dans un petit coin calme et éloigné du centre-ville. Il n’y croisa que quelques individus aimables le saluant, visiblement habitués à l’endroit. Au loin, il perçu le ressac de l’océan ; cela offrit une atmosphère paisible et agréable à la zone. Owen l’observa d’ailleurs de part en part, s’étonnant à ne pas la reconnaître – ses balades improvisées et sans but pendant ses congés n’étaient finalement pas si inutiles que ça !

Soudain, une alléchante odeur parvint aux narines du Chevalier et attira son attention. Faisant rouler son regard, il détailla chaque enseigne jusqu’à localiser celle d’où s’extirpait le doux parfum. Les mains dans les poches et le pas régulier, il s’en approcha et put constater qu’il s’agissait d’une boulangerie. Elle était assez ordinaire et passe-partout, présentant toutefois un étalage de pâtisseries et viennoiseries hautes en couleurs et en formes. Derrière le comptoir, l’homme remarqua une jeune femme s’atteler à la tâche, installant une toute nouvelle fournée de brioches dorées et appétissantes – dont l’odeur avait attiré l’albinos. Ravi de sa trouvaille et poussé par un soupçon de gourmandise, Owen n’hésita pas bien longtemps avant de passer la porte de la boutique.

« - Bonjour, salua-t-il aimablement par-dessus le tintement d’une clochette signalant son entrée dans la boutique. »

Saluer n’était pas tout à fait le mot : chantonner convenait davantage. En effet, le sourire aux lèvres et la joie au ventre de prochainement déguster une bonne brioche, le Chevalier laissa paraître sa bonne humeur jusque dans sa voix. C’était une réaction naturelle chez lui : lorsqu’il était heureux, ses intonations variaient comme des montagnes russes. Cela pouvait surprendre, mais l’on finissait par s’y habituer.

S’approchant avec intérêt du fameux étalage à brioche, Owen y balada son regard de droite à gauche. Toutes ces bonnes viennoiseries, individuellement, lui faisaient de l’œil. Elles avaient tout un tas de différences, aussi infimes fussent-elles, de telle sorte que le décoloré hésita toujours plus devant elles. Il avait envie de toutes les prendre et ainsi ouvertement dévaliser le présentoir, mais il se contenait, car jamais, Ô combien jamais il ne cèderait à la tentation : vade retro, Satana de gourmandise !

« - Bon sang qu’elles me mettent toutes l’eau à la bouche, commenta-t-il sans s’en apercevoir. »

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MessageSujet: Re: « Si on n’a pas de brioches, mangeons des gâteaux » [feat. Anika]   « Si on n’a pas de brioches, mangeons des gâteaux » [feat. Anika] Icon_minitimeMer 30 Oct - 3:17

Anika huma avec délice l'odeur des gâteaux qu'elle alignait sur le plateau, laissant passer un soupir satisfait entre ses lèvres étirées en un sourire qu'on aurait pu jurer jusqu'aux oreilles. Dans un tournoiement de sa robe crème, le tablier soigneusement noué autour de la taille, elle passa dans la boutique en ne laissant derrière elle que le claquement habitué de ses chaussures sur le sol.
Elle avait beau travailler là depuis plusieurs années et avoir pris l'habitude des efforts qu'exigeait son métier chaque jour, elle s'étonnait toujours du travail produit en entrant dans la pièce. Et quand elle disposait les viennoiseries d'une main habituée qui se professionnalisait avec le temps, elle se félicitait d'en être arrivée là ; on pouvait se moquer, mais en arrivant dans cette boulangerie après son mariage, elle avait enchainé catastrophes sur catastrophes. Ce qu'elle connaissait du monde du travail, c'était un père constamment enfermé dans son bureau et cloitré derrière un comptoir, une pièce qui manquait d'espace et remplie de jouets en tous genres. Un vrai monde de poupées et de faces amusantes ou grimaçantes, en total décalage avec l'odeur qui imprégnait le bois de la boutique de sa belle-famille. Elle avait pourtant été ravie de pouvoir leur donner un coup de main, elle se serait très honnêtement mal vu bailler aux corneilles et faire la grasse matinée tandis qu'ils se levaient tôt pour tout faire fonctionner. L'œil attentif au moindre désordre, la clochette de l'entrée et une voix joyeuse saluèrent ses pensées qui se dissipèrent comme quelques bulles de savon au vent. Anika redressa la tête et sourit au nouvel arrivant, avenante.

L'avantage de la grande ville, hormis le changement impressionnant de paysage, c'était les têtes qui allaient et venaient et dont elle s'amusait à retenir les détails. Dans son petit village, on avait vite fait le tour des habitués et des habitants, et à part les voyageurs qui s'y arrêtaient parfois, Anika avait connu les mêmes personnes tout au long de sa vie. Les mêmes amis, les mêmes connaissances... Et si le mal du pays se faisait parfois sentir (à si peu de distance !), elle rendait assez souvent visite à sa famille pour qu'il ne s'installe jamais durablement. La jeune femme s'était fait une philosophie d'avancer sans se retourner. On ne vivait pas assez longtemps pour se permettre de tout regretter.
Il ne lui semblait pas avoir déjà vu cet homme ; elle préféra penser qu'elle ne se trompait pas, histoire d'éviter de se stresser sur les petits détails. Elle restait silencieuse tandis qu'il parcourait des yeux l'étalage pour ne pas le déranger, soucieuse comme qui dirait de ne pas avoir l'air insistante et envahissante. Elle pensait – et à juste titre, elle espérait – que personne n'aimait se faire assommer de questions et de précisions juste après avoir passé la porte. Elle, en tout cas, ça avait toujours eu le don de l'agacer prodigieusement. Et Anika n'était jamais très tendre quand elle s'agaçait.

Elle savait aussi que se prendre pour modèle n'était sûrement pas pertinent dans tous les cas, mais que voulez-vous ? On ne changeait pas quelqu'un en un claquement de doigts.

« Bon sang qu’elles me mettent toutes l’eau à la bouche. »

Le sourire d'Anika se releva sensiblement. Les mains sur les hanches, ni provocante ni vulgaire, elle fit :

« La maison apprécie le compliment ; rien ne vous fait particulièrement envie ? »

Et chaque compliment lui allait droit au cœur – partagé entre tous ceux qui mettaient leur ardeur au service de la petite boulangerie. Sans qu'on s'en rende compte, faire vivre un commerce était une petite guerre de tous les jours, mais une guerre amicale. Anika aurait bien aimé que tout le monde entre avec un tel sourire sur la figure.

C'était tellement plus beau.

Spoiler:
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