Bien que son apparence puisse laisser penser le contraire, Sywen  est loin d'être une femme totalement superficielle. Si elle prend soin de son apparence, cela n'est tout de même pas sa priorité : la jeune kwanita accomplit les tâches qu'on lui confie, en se plaignant régulièrement certes, mais toujours consciencieusement. Après, cela ne veut pas dire que c'est une forcenée du travail, comme on dit les prisonniers du boulot ne font pas de vieux os, donc de son point de vue il ne faut faire que ce qui nous est donné, pas plus ni moins. C'est déjà bien non ? Paresseuse, elle ? Certainement un peu. À ceux qui veulent monter en grade et se retrouver avec encore plus de boulot et des subordonnés à charge les heures supplémentaires. Pendant ce temps, elle rentrera bouquiner. Après tout, les affaires en rapport avec les wakanda sont peut-être une vocation, mais au final son emploi n'est qu'un moyen de subvenir à ses besoins journaliers, donc avoir des responsabilités ne servirait qu'à se fatiguer alors que son salaire actuel est déjà suffisant pour être indépendante – car cela lui tient à cœur, l'indépendance.

La demoiselle n'aime pas non plus s'ennuyer – qui en fait est un synonyme de travail dans son dictionnaire bien personnel -, c'est même tout le contraire. Et en prime elle est pleine d'énergie. Sywen  trouve souvent des choses stupides à faire pour tromper son ennui, par exemple jouer avec l'idée de mourir : se mettre au bord d'une falaise escarpée puis se pencher dangereusement pour observer les vagues déchaînées user la pierre une centaine de mètres plus bas en s'imaginant ce que cela ferait de tomber, c'est amusant non ? L’excitation, votre cœur qui palpite pour faire circuler le sang plus vite, l'impression d'être bien en vie... Vous la pensez certainement folle, disons plutôt qu'elle aime ça. Chacun ses goûts hein. De plus, notre sujet d'étude a dû beaucoup travailler sur sa patience, mais je vous déconseille tout de même de la mettre à l'épreuve, vous risqueriez de vous prendre mobilier à la figure en l'excédant. Oui, sous sa carrure et son apparence toute féminines, elle cache un certain penchant pour la violence, ce qui la rend très masculine par moments.  

Si la jeune femme paraît douce et fait des efforts pour l'être, c'est avant tout une mauvaise langue qui dit souvent ce qui lui passe par le tête. Enfin, pour être plus précis, elle a une sorte de don pour employer la mauvaise tournure de phrase. C'est l'un des points sur lesquels elle tente de s'améliorer,alors n'hésitez pas à le lui faire remarquer quand elle se montre trop acerbe : la membre de Lohendra est très maladroite dans plusieurs domaines, il n'est d'ailleurs pas rare qu'elle vous réponde quelque chose qui est complètement à côté de la plaque pendant une conversation. Et puis, ce n'est pas comme si elle avait mauvais fond, si vous avez besoin d'aide vous pourrez toujours vous tourner vers elle, cela lui fera plaisir de vous donner un coup de main. Sans oublier que la jeune aux cheveux roses aime rencontrer de nouvelles personnes et se faire des amis : elle ne va peut-être pas se montrer très bavarde au début et les chances que vous la rencontriez parce qu'elle veut vous signaler que vous avez bousculé quelqu'un sans vous excuser sont élevées, mais ses proches comptent beaucoup pour l'Edenhyde et elle fait de son mieux pour être présente quand ils en ont besoin.

Sywen est du genre à être facilement exaspérée de tout et de rien : des enfants qui braillent trop à son goût, des gens qui ne savent pas différencier leur gauche de leur droite, de ses collègues bavasses à temps plein, de la météo toujours trop ensoleillée et chaude ou trop froide et nuageuse, de la vie... Dans ces moments, elle a tendance à être très critique et assez méchante parfois. Pour lui faire passer sa crise, il suffit de lui donner un livre ou de lui faire écouter de la musique en accompagnant cela d'un petit gâteau. Mais ne croyez pas que la Lohendra s'exclut de ce penchant, en fait ce n'est pas rare qu'elle s'insulte de tous les noms : elle a beau se voir effectivement plus intelligente que la moyenne, elle reste consciente d'avoir des défauts. Par exemple, quand la jeune femme est concentrée sur quelque chose, n'hésitez pas à la secouer pour attirer son attention. On pourrait presque douter du fait que les femmes sont capables de faire plusieurs choses à la fois en la voyant, alors qu'il suffirait de lui faire faire des choses qui ne sont pas dans la liste de ses passes-temps favoris pour vous rendre compte qu'elle en est capable quand elle veut.

En outre, Sywen  déteste paraître faible. Douce oui, polie oui, mais faible ? Hors de question. C'est bien pour cela qu'elle n'aime pas pleurer, même si vous lui balancez des insultes ou des vérités gênantes à la figure elle refusera de se laisser aller et gardera le dos bien droit. Mieux vaut paraître impassible que sans défense, ça évite de se faire marcher sur les pieds. Tiens, en voilà une chose que ce garçon manqué n'aime pas non plus, on peut dire qu'elle est un peu trop fière pour cela, tout comme elle l'est trop pour revenir facilement sur ses mots. Par contre, si vous lui démontrez par a+b qu'elle a tort, la kwanita l'admettra et s'excusera si besoin est. Pour finir, je dirais que c'est quelqu'un de rancunier : même si sa vengeance ne viendra pas forcément dans l'immédiat, n'allez pas croire qu'elle a oublié ce  qu'elle vous doit. On dit que la vengeance est un plat qui se mange froid, non ? Ajoutez à cela que la jeune femme est très têtue, pire qu'une mule, bon courage pour la faire démordre de ses idées ou ses projets.

En ce qui concerne ses goûts, la demoiselle aime presque tous les animaux – avec une petite exception pour les insectes rampants – ainsi que les fleurs, les pâtisseries, voyager, le piano, lire, écouter de la musique, prendre soin d'elle et de sa garde-robe, passer du temps avec ses proches, les sensations fortes et trouver de nouvelles manières de passer le temps. En revanche, elle est très difficile niveau nourriture, n'aime pas la chaleur et a une sainte horreur des araignées.

En résumé Sywen est une femme qui essaye de se comporter comme tel mais est assez franche et maladroite donc mauvaise langue, n'aime pas regarder les secondes passer lentement, aime être indépendante et ne supporte pas de montrer ses faiblesses, est têtue mais finira par admettre ses erreurs si vous les lui démontrez et est revancharde. Pensez-vous pouvoir vous entendre avec elle ?

Que dire sur Sywen ? Eh bien, pour commencer, elle n'est pas petite, ni grande. Un mètre soixante-neuf, c'est une taille moyenne. Mais comme la jeune femme se tient bien droite, elle peut paraître grande. Ensuite, nous dirons que ses formes sont assez pulpeuses : sa poitrine est bien développée, pourtant la Lohendra est dotée d'une taille fine. Cette taille lui donne même un aspect fragile, ce qui est en fait loin d'être le cas.
Au-dessus d'un cou aussi longiligne que le reste de sa silhouette se trouve un petit visage pâle. Ce teint rappelle étrangement celui de sa mère qui avait une santé frêle. La clarté de sa peau est rehaussé par des lèvres rosées et ses grands yeux d'un bleu d'azur, clairs au point d'étinceler, translucides au point de montrer toutes ses émotions, le plus souvent portés sur son interlocuteur lors d'une conversation.
Parlons maintenant de ce qui est le plus flagrant chez notre sujet d'étude : ses cheveux. Chaque matin leur longueur transforme ses coups de brosse en épreuves. Assez volumineux, ils ondulent jusqu'à ses reins, mais quelques mèches plus courtes encadrent son cou et son visage tandis que d'autres encore tombent sur son front en une frange. Leur couleur rose pâle est tout à fait naturelle, je vous l'assure, mais personne ne sait d'où elle lui vient. Cela faisait l'objet de rumeurs chez les enfants de son âge, quand Sywen était plus jeune. À l'époque d'ailleurs, ils étaient beaucoup moins long qu'aujourd'hui. Elle prit la décision de les laisser pousser pendant son adolescence et de les coiffer avec plus de soin, afin de paraître plus féminine – à partir d'un certain âge, être appelée « garçon manqué » n'est plus amusant.
Il faut dire que la petite qu'elle était portait souvent des vêtements masculins qui un jour sur trois étaient tâchés de boue quand elle rentrait à la maison. Désormais, la kwanita porte des robes qui convent tout juste ses genoux, orne sa chevelure rose qu'elle aime beaucoup d'un serre-tête assorti à sa tenue et prend même soin de ses ongles. Mais ne vous laissez pas avoir : quand elle n'a pas à sortir ou pas trop longtemps dans la journée, la presque trentenaire se contente d'un débardeur et d'un short et laisse ses cheveux totalement libres, comme ça elle n'a pas à se triturer les méninges devant sa garde-robe et puis, c'est plus confortable.
On peut donc affirmer que Sywen est belle, mais elle fait des efforts pour cela tout comme elle fait attention à ses tenues.

Les cris d'un nourrisson sont un glas, ils sonnent le début d'une nouvelle vie. Il paraît que les siens étaient tellement vigoureux qu'une des sages-femmes s'était écriée « qu'on la fasse taire, cette petite ! », mais comme il n'existe personne au monde capable de se souvenir des premiers instants de sa propre vie, Sywen  ne savait pas si c'était vrai. C'était son père qui lui avait raconté cette anecdote, or son père aimait exagérer les faits, surtout ceux qui touchait sa fille, mais ça c'était parce qu'il l'aimait énormément. Il faut dire qu'en plus d'être son seul et unique enfant, ses cris marquant le début de son existence avaient aussi marqué la fin de celle de sa mère. Mary était une femme de constitution fragile et savait très bien que mettre au monde sans en mourir serait difficile, mais elle voulait absolument essayer. À ce qu'on lui a dit, comme Mary savait son espérance de vie très courte, elle voulait absolument donner un enfant à l'homme qu'elle aimait, Zeno. Ce dernier avait été un bon père, aimant et qui faisait de son mieux pour être présent malgré son travail très prenant. On peut dire que la petite fille avait eu une enfance calme, même si on la considérait un peu comme un garçon manqué puisqu'elle portait des tenues plutôt masculines, ses cheveux étaient plus court qu'aujourd'hui et elle avait plus de garçons que de filles dans ses amis...




-Il paraît que ton ancêtre a utilisé la magie pour changer la couleur de ses cheveux et que, depuis, certains membres de votre famille naissent avec les cheveux roses. C'est vrai ?

Tournant la tête vers le garçon qui venait de poser cette question, Sywen  le fixa un instant avant de soupirer, comme si elle était déjà adulte du haut de ses neuf ans. Combien de fois lui avait-on posé cette question ? Beaucoup, beaucoup de fois. Et avant ça, la théorie était que ses parents avaient renversé un pot de peinture sur leur fille peu après sa naissance. Ne jamais sous-estimer l'imagination des gosses, elle se montre souvent effrayante de vastité. Il faut dire qu'elle attirait l'attention, la teinte de ses cheveux. Du rose, ce n'était pas courant du tout. Mais la fillette l'aimait bien, cette jolie couleur, même si tous les enfants la regardaient avec curiosité à cause de ça.

-Il paraît oui, je ne sais pas si c'est vrai. Dit-elle, quelque peu blasée, avant de continuer avec une moue vexée. J'ai l'air d'être assez vieille pour savoir ce qu'ont fait mes ancêtres ?

Son camarade de classe se contenta de répondre non de la tête, faisant rire la petite avec bonne humeur puis lui tapoter le dos, avant de se pencher pour replier le bas de son pantalon et agiter son haut en se relevant – c'est qu'il faisait chaud. N'empêche, elle aussi se demandait bien d'où lui venait cette chevelure. L'enfant était même allée chercher des photos de sa mère pour savoir, mais Mary était châtain clair.




S'il y avait bien une personne que Sywen  considérait comme faisant partie de la famille sans partager de lien de sang avec, c'était Fen. Il habitait juste en face de chez eux et quand son père avait une journée chargée en perspective, il la déposait toujours chez lui. Fen était un peu comme un oncle, voir un grand-père pour la petite, il lui apprenait beaucoup de choses, faisait de très bons gâteaux et était très gentil. L'homme était très apprécié, tout le monde l'aimait bien et passait de temps à autre parler avec lui pour rompre un peu sa solitude de célibataire. Lui se riait de ce statut, il lui avait même sorti – en riant - qu'elle pouvait l'épouser, si elle voulait qu'il ait de la compagnie, quand l'enfant lui avait demandé pourquoi il restait seul.

Mais la vérité était tout autre : Fen ne voulait pas être en couple. Parce qu'à 50 ans passé il n'avait toujours pas trouvé de totem et que la folie l'envahissait un peu plus chaque jour, affaiblissant sa volonté petit à petit alors qu'il faisait de son mieux pour rester sain d'esprit. Personne ne se doutait que le wakanda était mal en point, il était très doué pour se cacher derrière un sourire et des blagues idiotes mais drôles. Seulement voilà, les années passant il resta incapable de trouver son totem, bien qu'il l'ait cherché ardemment. Un jour, des rumeurs de disparition commencèrent à courir. Sywen  était alors une étudiante âgée de vingt ans et n'avait donc plus besoin d'être gardée, mais cela ne l'empêchait pas de passer souvent chez Fen pour parler et déguster ses pâtisseries. Les nombreuses heures passées chez lui la rendaient incapable de s'imaginer qu'il était le coupable.  

Malheureusement, il n'y a pas de fumée sans feu. Un beau soir, la jeune femme vit Fen au loin en se promenant. Couvert de sang. Cette vue l'horrifia. Bien déterminée à savoir ce qui se passait, elle le suivit à bonne distance... Jusqu'à chez lui. Hésitant quelques minutes, Sywen  décida de rentrer en se faisant la réflexion qu'il n'avait allumé aucune lumière en passant dans les couloirs et les salles. Elle le cherchait en appelant son nom à voix basse, terrifiée par l'atmosphère lourde et son pressentiment qui l'était tout autant, quand ses pas la menèrent jusqu'à la chambre de l'homme dont la porte était à moitié ouverte. Prenant bien garde de se cacher, la demoiselle jeta un regard dans la pièce et y vit une silhouette : celle de Fen, qui était suspendu au plafond par une corde passée autour de son cou.

Le wakanda de 68 ans s'était suicidé.




-C'est dans l'ordre des choses, chérie. Il ne pouvait pas en être autrement.

Zeno tenait doucement mais fermement sa fille en larmes et essayait de la consoler. La mort peut être une douleur pour ceux qui la croisent, mais pour ceux qui perdent un être cher c'est une torture. C'est dans ces moments qu'on se rend compte de notre impuissance face à la dure loi de la vie. « L'ordre des choses », comme son père le disait si bien, était parfois bien cruel.




Comme à son habitude le temps avança impitoyablement, sans se soucier des sentiments humains, refermant plus ou moins efficacement les plaies. Sywen avait désormais 25 ans et s'apprêtait à quitter le nid familial. Mais son père avait posé une condition à cela : qu'elle trouve son totem avant. Le pauvre homme s'inquiétait qu'il ne lui arrive la même chose qu'à leur voisin quelques années auparavant et n'écoutait pas sa fille quand elle disait être encore jeune et avoir tout le temps. Enfin c'était ce qu'elle disait : la vérité, c'est que presque tous ceux de son âge avaient déjà trouvé ce à quoi ils étaient liés et que la jeune aux cheveux roses aussi se sentait nerveuse en pensant à ce qui était arrivé à Fen. Alors autant accepter le marché de son paternel.

Elle se mit à tenter de rentrer en contact avec le plus d'objets, de plantes et d'animaux possibles parmi tous ceux qui existaient sur Dena. C'est ainsi que Sywen se retrouva dans la forêt, à crapahuter entre les racines qui menaçaient de la faire tomber et les branches basses qu'elle devait pousser pour progresser. Sa marche la mena au bout d'un bon moment à une clairière traversée par un petit courant d'eau. Épuisée, la wakanda s'assit et entreprit de manger ce qu'elle s'était rapporté. Être seul au beau milieu d'un endroit qu'on ne connaît pas, c'est une situation parfaite pour se perdre dans ses pensées. Et c'est ce qui se produit. Tout à coup, le corps suspendu dans le vide de Fen lui revint en mémoire et un mélange de tristesse et de peur lui saisit les entrailles. Allait-elle finir comme lui ? Bien évidemment qu'on lui avait appris ce que devenaient ceux qui ne trouvaient pas leur totem, mais entre en entendre parler et le voir par soi-même il y a une grande différence, un gouffre. Se recroquevillant sur elle-même comme pour se protéger, la demoiselle se rendit compte que sa terreur était celle que vivaient tous les wakanda à partir d'un certain âge...

Entendant alors le bruit que l'herbe produit quand on marche dessus, elle releva la tête et vit un petit lapin blanc. Il semblait venir vers Sywen qui pourtant ne faisait rien pour l'attirer. Quand l'animal l'atteint enfin, il se colla à sa jambe, c'est là qu'elle la sentit : la magie. La nouvelle kwanita se dépêcha de retrouver son père, qui évidemment accueillit la nouvelle avec joie et l'emmena immédiatement chez un fabriquant d'amulette. Durant les mois qui suivirent, elle se concentra sur la maîtrise de son don d'invisibilité. Et pendant ce temps, une idée naquit.




-Tu es prête ?

Pour toute réponse, Sywen opina du chef. Voilà cinq mois qu'elle avait découvert son totem et, maintenant que sa magie était sous contrôle et que sa décision était prise, il était temps de se rendre à la capitale. Zeno ne l'avait pas dit clairement, mais la jeune femme savait qu'il aurait préféré qu'elle reste à Aesus. Malheureusement ce n'était pas dans cette ville qui l'avait vue grandir et qu'elle aimait que se trouvait le siège de Lohendra. Car oui, la jeune aux cheveux roses avait décidé d'intégrer l'organisation qui faisait régner l'ordre sur Dena, plus précisément sa section chargée de veiller sur les wakanda. Qui sait, peut-être pourrait-elle ainsi sauver des Fen potentiels. Pour l'instant, elle disait au revoir à l'homme qui l'avait élevée. La demoiselle le serra fort dans ses bras et parla d'une voix basse pour le taquiner en le sermonnant gentiment, parce qu'il n'aimait pas cela.

-Il ne m'arrivera rien, papa. Et je reviendrais te voir, ce ne sont pas des adieux.

En sentant une goutte tomber sur son crâne, elle comprit qu'il pleurait. Et dire que sa réplique devait alléger un peu l'ambiance... Resserrant encore un peu son étreinte le temps d'une seconde, la fille s'éloigna finalement. Il voulait qu'elle pleure ou quoi ? Eh ben pour la peine, elle allait sourire. Na. Et s'il ne le lui rendait pas, elle bouderait. C'était peut-être un comportement indigne d'une femme de 25 ans, mais nous sommes toujours de petits enfants devant nos parents – et encore plus à leurs yeux. Bref, sa valise l'attendait. L'heure du départ était venue.  




Sa destination était donc Blaoria, pour tenter de rentrer à Lohendra. Sywen réussit l'examen et put intégrer la section chargée de la protection des wakanda. Mais si elle voulait effectivement aider ceux qui n'avaient pas de totem, son objectif n'était pas non plus de crouler sous le travail, alors la nouvelle recrue se contentait et se contente encore de ne faire que le travail qu'on lui donne. Ce serait dommage de ne plus avoir de temps pour elle-même, et puis les postes à hautes responsabilités ce n'est pas son truc.

Pseudo : On m'appelle Bunny~ (pour ceux qui ne me connaissent pas encore, je suis un distributeur de cookies ambulant et mes armes sont des carottes, parfois explosives, parfois autres. -sors-) Age : 19 ans et j'ai perdu une dent la semaine dernière uu (ou pas) Sexe : Je n'ai pas de sacs... Donc je suis une fille ! Ville/Pays : Une petite ville d'Ile-de-France, le jour où le bus passe plus de deux fois en quinze minutes dans le coin je joue au loto -sors- Présence : Aussi souvent que possible ! owo Comment avez vous connu le forum ? Les coupables sont Andy et Ali uou Code du règlement : CHECK by myself (trois siècles plus tard ouioui) (.... °^°) On vous offre un truc à boire ? du thé à la menthe *q* ou à défaut, du Ice Tea owo Un petit mot pour la fin ? :3 LES CHEVEUX ROSES DOMINERONT (n'est-ce pas Feyris ?) -sors- Et sinon, love ? ♥ AH et ne lisez pas l'histoire si vous n'en avez pas besoin, ce serait une perte de temps et comme le temps c'est de l'argent, il faudrait que je sorte le seul et unique billet que j'ai dans mon pauvre porte-monnaie d'étudiante pour vous dédommager uu' -oui, j'aime la porte- (En fait, ne lisez rien ce serait mieux haha)