Saleté d'araignée. Un jour, elle lui fera la peau. Pourquoi fallait-il que ce machin velu à huit pattes tisse toujours sa toile au même endroit - très près de son lit en plus ? Ce n'était vraiment pas agréable de voir au réveil que le logement filamenteux dont on s'était débarrassée la veille était revenue dans la nuit. Et en plus l'araignée ne se montrait jamais, or tant que Sywen ne lui sera pas tombée dessus armée d'un balai ou d'une sandale, cette casse-cou continuera à faire comme chez elle. Non mais franchement, si encore elle payait un loyer.... Quoi que non, on trouvait mieux comme colocataire, donc ça reviendrait au même. Mais au moins, elle serait pardonnée pour cette tendance à récidiver. Certainement.
Cela dit et après avoir lâché un soupir matinal, la propriétaire de l'habitation dans laquelle la petite coquine avait élu domicile se décida à arrêter de contempler la toile tout en maudissant la tisseuse pour dégainer l'aspirateur. Allez ouste le filet et ne reviens jamais, parce que voilà cinq jours d'affilé qu'elle te faisait la guerre tous les matins avec pour superbe armure sa nuisette. Belle manière de commencer la journée, non ? Surtout quand on sait que la kwanita aux cheveux roses a horreur des bestioles à huit pattes donc n'apprécie pas forcément de savoir que l'une d'entre elles se balade librement dans sa maison sans jamais se montrer. Saleté. M'enfin.

Une fois sa petite vengeance contre la bestiole qui hantait sa maison accomplie, Sywen prit une expression satisfaite et fit quelques pas pour ouvrir les rideaux de sa chambre. Un petit bain de soleil matinal pour faire le plein d'énergie et de vitamine D et la voilà prête à prendre une douche. L'étape suivante fut se s'habiller et, après avoir passé une poignée de minutes devant son armoire ouverte, elle décida de faire simple aujourd'hui : un jean confortable et léger ainsi un chemisier sans manches, histoire de ne pas mourir de chaud en cette magnifique journée d'été. Un temps un peu trop clément à son goût, trop de chaleur tue la chaleur comme on dit et en plus, le gros problème de la saison estivale et de sa météo, c'étaient ces bêtes velues qui venaient squatter les maisons. Non la période chaude n'était pas sa favorite, mais en même temps la Lohendra était capable de trouver à redire sur tous les climats - et sur beaucoup d'autres sujets. Une vraie râleuse celle-là, la satisfaire est difficile, mais au moins elle sait ce qu'elle veut. Et ce jour-là, c'était profiter du soleil et de sa journée de repos. Alors une fois son petit déjeuner avalé et sa longue chevelure à la couleur particulière attachée en une queue de cheval haute, elle sortit sans oublier d'emporter son entrain, direction... Où, d'ailleurs ? Bonne question. Voilà qui était embêtant : notre Edenhyde n'avait décidé de rien concernant son emploi du temps. Ce sera du freestyle, donc. Qu'à cela ne tienne, ce n'était pas la première fois qu'elle sortait sans raison particulière et, à chaque fois, elle finissait bien. par trouver quelque chose - ne serait-ce que parce que les boutiques étaient ouvertes une bonne partie de l'année. C'est que mine de rien, elle faisait attention à sa garde-robe.

Sywen se mit donc à vagabonder dans les rues de la Capitale, le regard fureteur et le pas rapide mais tranquille. Elle découvrit une sympathique boutique de meubles dans laquelle elle passa beaucoup de temps, une adresse à retenir. Vers midi et demi son estomac lui rappela qu'il faut se nourrir, la forçant à s'arrêter pour manger quelque chose, puis la demoiselle poursuivit sa promenade en direction du centre-ville.
Elle n'y était précisément mais ne se trouvait plus très loin, quand un amas de gens droit devant elle attisa sa curiosité. Eh bien en voilà une occupation : se rapprocher pour demander à la première personne qui lui tombait sous la main ce qui se passait ici.

-Un accès vers des catacombes vient de s'ouvrir.

Lui répondit vaguement l'homme qu'elle avait interrogé. Il ne devait savoir de l'affaire que ce qu'on disait dans la foule agglutinée. La jeune femme le remercia, puis entreprit de se rapprocher du centre d'attention pour découvrir qu'une ouverture s'était effectivement créée dans le mur, le ciment reliant les pierres qui jonchaient le sol devait dater. Ce pan de mur effondré libérait l'accès vers des escaliers descendants qui se perdaient dans l'obscurité, ce qui ne donnait pas vraiment envie de les emprunter... Et pourtant, malgré l'angoisse que produisait chez toute personne normale la vue d'un puits de ténèbres, Sywen se dit qu'une petite exploration pourrait être amusante. Surtout que la foule était en train de se disperser pour vaquer à ses occupations, il lui suffirait donc d'attendre encore un peu pour que personne ne la voie descendre – en supposant qu'entre-temps, les autorités ne seront pas venues pour sécuriser les lieux.
Elle se tâtait quand une personne vint se poster à côté d'elle, la faisant tourner le regard. Quand notre chef du service des renseignements de la section Wakanda reconnut cette personne qui venait d'arriver, un sourire étira ses lèvres.

-Hé, Luna ! Tu vas bien ?

Ensuite, elle porta de nouveau ses yeux bleus sur les marches. Argh, quelle hésitation ! Mais... Puisque Luna était là, pourquoi pas... ? Tiens, ça valait le coup de lancer l'idée. Si cela se trouvait l'infirmière avait un côté aventurière elle aussi, dans ce cas ce serait plus sympathique de tenter l'aventure à deux. Sywen reprit donc la parole sur un ton intéressé.

-Tu n'es pas curieuse de savoir ce qu'il y a, là-dessous ?

[HRp : voilà voilà ! Désolée du retard et de la qualité du post ;_; s'il y a quoi que ce soit qui te dérange, n'hésites pas à m'envoyer un Mp ♥ Et si besoin est, ma couleur est lightpink]

Parmi la multitude d’individus qui peuplaient Dena, certains avaient sans doute tendance à voir des signes de malchance partout : dans le marc de café, dans le vol du pigeon qui passe au dessus de votre tête à l’instant X, dans la flaque d’eau qui vient se mettre juste sous votre chaussure en toile, et autres joyeusetés.  A l’inverse, d’autres personnes étaient complètement aveugles aux signes annonçant une journée pourrie, placée sous le signe des emmerdes. Elles étaient donc dans l’incapacité de prendre la décision qui s’imposait dans ces circonstances, à savoir rester bien au chaud dans son lit en priant pour que le plafond ne s’écroule pas.

Notre infirmière faisait sans conteste partie de cette seconde catégorie d’individus. Sa bonne humeur l’empêchait de rester souvent déprimée et quand elle n’était pas dans un de ses mauvais jours,  elle était plutôt du style à chercher une solution à un problème plutôt que du genre à râler et à  pleurnicher sur son sort. Du coup, lorsqu’elle se leva de son lit, posa son pied gauche par terre et se prit le pied droit dans le tapis, elle  n’y vit aucun avertissement du destin : elle arriva simplement à la conclusion qu’elle n’était pas bien réveillée.

En sortant de son antre, encore toute pétrie de sommeil malgré la chute, Luna croisa son colocataire qu’elle salua brièvement. Il était déjà plongé dans ses livres et ce n’était donc pas la peine d’entamer une quelconque forme de discussion.  L’infirmière passa donc son chemin en direction de la cuisine, où elle prit son petit déjeuner habituel : deux grandes tasses de thé noir, un grand bol de salade de fruit et un demi-paquet de biscuit pur beurre, histoire de bien beurrer ses artères.  Une fois que son estomac lui demanda grâce, elle prit la direction de la salle d’eau.  Luna ne passait jamais beaucoup de temps à l’intérieur de celle-ci , et une demi-heure plus tard, elle était installée dans son hamac fétiche sur la terrasse. Il faisait beau, aussi la demoiselle portait un pantalon en lin noir ainsi qu’un bustier rouge avec des motifs de dragon noir. Sa tenue, bien que prêt du corps, mettait en valeur sa silhouette sportive et elle était suffisamment  fluide pour lui laisser sa liberté de mouvement.

Après une demi-heure dans un état semi-larvaire, Luna décida qu’il était temps pour elle de sortir de l’appartement. Elle attacha ses cheveux noirs corbeaux avec un foulard rouge sang. Elle adorait ce foulard qui contrastait avec ses cheveux, non pas à cause de sa couleur mais parce que c’était ses frères qui lui avaient offert comme cadeau de départ.  Sa famille lui manquait plus qu’elle ne l’admettait et c’est avec un léger soupir que la jeune femme s’empara de son éternel besace en toile noire et qu’elle quitta les lieux. Luna prévoyait de faire un peu de marche, puis peut-être irait-elle se chercher un nouveau peignoir de bain, parce que le sien commençait à crier «  je suis vieux, pitié accorde moi la retraite ».  

Perdue dans ses pensées – elle s’imaginait son peignoir allé à l’office des pensions pour service rendu à  la nation- , Luna mit quelques secondes avant de s’apercevoir qu’elle venait de percuter un passant. Elle présenta platement ses excuses, prétextant des problèmes familiaux afin d’apitoyer le molosse sur son sort. La jeune femme lui demanda ensuite ce qu’il se passait, et il lui parla d’un accès et de catacombe. Bon, c’était quoi cette histoire ? il y avait des catacombes à Blaoria ? La tête pleine d’interrogation, elle balaya du regard la foule qui se dispersait et aperçut Sywen à proximité du trou.  Luna s’attendait presque à la voir sauter dedans, mais ce n’était apparemment pas pour tout de suite. Elle s’approcha, et la chef du service des renseignements remarqua sa présence :

- Hé, Luna ! Tu vas bien ?
- B’jour Sywen, çà va bien merci. Tu as l’air d’être en forme, comme toujours, lui répondit l’infirmière en lui rendant son sourire.
-Tu n'es pas curieuse de savoir ce qu'il y a, là-dessous ?

Voyons voir, Luna était-elle curieuse de savoir ce qu’il y avait en dessous d’interminables escalier humides, pleins de terre et de bestioles répugnantes ? Avait-elle envie de s’aventurer dans ce boyau sombre alors qu’il faisait si délicieux dehors ? Hum, à première vue, la réponse était non.  Mais la jeune femme aux cheveux sombres n’avait rien à faire de la journée, et elle adorait avoir des histoires à raconter, surtout quand celle-ci risquait de provoquer un regard réprobateur chez son colocataire qui avait parfois un côté papa poule.  Aussi, l’infirmière répondit :

-Oui , j’avoue que j’aimerai bien savoir ce qu’il se cache en bas de ses escaliers lugubres… Si çà se trouve il n’y a rien du tout, juste un autre pan de mur effondré, ou alors il peut y avoir des ruines mystérieuses, ou mieux, un trésor qui me permettrait de payer mon loyer jusqu’à la fin des temps.

Quand à savoir si c’était une bonne idée d’aller vérifier, le cerveau de la jeune femme lui hurlait que non. Son instinct, lui, avait terriblement envie de descendre ses marches ….Et comme elle était d’humeur très positive, Luna fit taire son cerveau et fouilla dans sa besace à la recherche d’une lampe torche. Elle l’attrapa et la sortir discrètement de son sac, qui contenait une foule de trucs inutiles «  pour le cas où ».  Jetant un œil autour d’elles, l’infirmière constata que plus personne ne faisait attention  à elles , aussi elle tendit la torche à Sywen et lui demanda :

- On va vérifier ce qu’il y a en bas ?

Il existait deux types de personnes : celles qui restaient à l'écart du danger - mais qui comprenait les personnes qui l'attiraient sans avoir rien demandé -, et ceux qui donnaient l'impression de le chercher. Les prudents parmi lesquels se trouvaient des malchanceux et les téméraires - ou les curieux, voir les deux. On peut être assez curieux pour risquer sa vie dans le but de se satisfaire, mais tout le monde n'avait pas besoin de cela pour se risquer à approcher d'un beau brasier. Ils cherchaient juste à prendre des risques, en vrais accros à l’adrénaline qu'ils étaient. Allez donc savoir ce qu'ils avaient dans la tête ces suicidaires, à chercher une preuve qu'ils étaient en vie de cette manière. Sywen pourrait très certainement l'expliquer : elle serait capable de se mettre en péril si jamais on attisait assez sa curiosité, mais pour commencer par le début elle aimait les sensations fortes. On pouvait la qualifier de courageuse, de stupide ou de folle, c'était au choix de celui qui la voyait à l’œuvre. Que voulez-vous, elle ne pouvait pas résister à l'appel du grand frisson qui nous parcourt quand on sait qu'un rien pourrait nous faire perdre la vie, de cette sensation grisante de vertige qui nous prenait quand on était suspendu dans le vide, sur une corniche mesurant plusieurs centaines de mètres.

C'était un passe-temps que tout le monde ne partageait pas, après tout la plupart des gens ne sont pas du genre à risquer leur vie tous les trois jours. Cependant la jeune femme semblait avoir trouvé une compère - tout du moins pour cette fois. Luna n'était pas une froussarde, mais elle ne savait pas encore si c'était une téméraire. M'enfin, elle le découvrira bien un jour, en attendant les deux protagonistes s'apprêtaient à partir en exploration : une coïncidence venait de les réunir devant une ouverture dans un des nombreux murs de la ville qui, d'après les dires, menaient vers des catacombes - elles devaient renfermer des ossements datant de la guerre qui avait eu lieu mille ans auparavant. Notre Lohendra avait bien sur commencé par saluer sa cadette, qui lui avait rendu son sourire en lui répondant.

-J'ai bien dormi cette nuit.

Dit-elle pour la taquiner un peu, juste avant d'entrer dans le vif du sujet. L'infirmière fit rapidement jouer son imagination pour faire des suppositions sur ce qu'elles pourraient trouver là-dessous, preuve que l'idée lui plaisait bien - cool, à deux ce sera plus drôle, surtout si sa partenaire montrait de l'enthousiasme. Un très léger rire qui se résumait en une expiration forte échappa à Sywen.

-Ça pourrait être intéressant de trouver un château enfoui... Même si je pense aussi qu'un trésor serait encore mieux ! Mais avant ça, on risque de tomber sur des ossements et des tombes.

Eh oui, c'est joyeux les catacombes. En même temps, il ne fallait pas s'attendre à mieux pour un lieu de sépulture. Mais si la vue ne la ravirait probablement pas - ses goûts n'étaient pas si étranges que cela -, elle était sûre de pouvoir la supporter.
Sur cette bonne pensée, la kwanita aux cheveux roses vit Luna fouiller dans son petit sac et haussa un sourcil étonné quand elle en sortit une lampe tout en lançant qu'il était temps de commencer l'exploration. Sur ce point elles ne pouvaient qu'être d'accord, puisque la foule venait de se dissiper.

-Tu es bien équipée dis donc, dit-elle avec amusement tout en se saisissant de la lampe, avant de se poster sur la première marche. Allons-y ! Mieux vaut ne pas perdre de temps, les autorités vont certainement débarquer d'ici peu. D’ailleurs, ils nous passeront certainement un savon si jamais ils nous voient ressortir par là.

Elle avait ajouté cela en riant, une certaine note d'insouciance dans la voix. Si cela ne la stressait pas - ou pas assez - pour l’empêcher de descendre ? Bah, certainement que convaincre les gardes de les laisser partir serait possible, surtout si elles tombaient nez à nez avec Owen ou Noah - c'étaient de bons amis, même s'ils ne seraient pas contents d'apprendre que la demoiselle s'était encore lancée dans une aventure potentiellement dangereuse sans avoir averti qui que ce soit ils se contenteraient d'une réprimande. Ce serait marrant qu'Izaya fasse une ronde exceptionnelle à Blaoria tiens. Enfin si elles trouvaient une autre sortie ouverte elles ne croiseraient probablement aucun garde, connu ou non - cela restait sans doute le mieux que les deux aventurières pouvaient espérer.

Bref, cela dit Sywen fit un signe de tête à Luna et tourna les talons pour commencer à descendre les marches. La lumière artificielle ne fut pas immédiatement nécessaire, même si le moment de s'en servir vint bien assez vite : les torches espacées régulièrement sur les murs n'avaient pas servi depuis longtemps et, petit à petit, elles furent coupées du monde extérieur et de ses rayons de soleil. les marchés raides s'enfonçaient profondément sous la surface, tant et si bien que la chef du service des renseignements estima qu'elles étaient à 30 ou 40 mètres sous terre quand elles parvinrent enfin au bas des escaliers.
Le couloir qui s'étendait devant les deux jeunes femmes avait été recouvert de dalles lisses et était assez large pour qu'elles puissent marcher côte à côte, bien qu'elles soient à l'étroit. La lampe orienté vers l'avant, les deux Deniennes entamèrent leur progression et découvrirent après une vingtaine de minutes une première salle, grande et dotée d'une sorte de table réservée à un rituel quelconque en son centre. Au-delà de l'autel, juste en face d'elles, une fente dans le mur découvrait un nouveau couloir. Mais ce n'était certainement pas cela qui l'avait le plus intriguée.

-Pourquoi y a-t-il de la lumière ici... ?

Car en effet, dans cette salle brûlait un brasero de la taille d'une petite table basse – qui avait déjà donné un signe de présence en absorbant le cercle de lumière que produisait leur lampe, quelques mètres avant qu'elles n'arrivent ici. Quelqu'un avait élu domicile dans le coin, ou la ville avait-elle embauché une personne pour s'occuper des lieux ? Notre Edenhyde n'avait pour l'instant aucun moyen de le savoir, aussi elle proposa de faire le tour de l'endroit – pour finalement ne pas découvrir grand chose. En tout cas les lieux étaient glauques, et ça n'allait pas s'arranger par la suite.

Sa petite ronde finie, Sywen s'approcha du second corridor et leva des yeux plissés pour lire l'inscription qui avait commencé à s'effacer.
C'est ici l'empire de la mort
Une phrase qui donnait la chair de poule... Elle la fixa encore un instant sans bouger le moindre muscle tandis qu'un étrange pressentiment la gagnait et que son cœur palpitait doucement, avant de baisser le regard et d'allumer de nouveau la lampe torche pour voir ce que le couloir recelait d'intéressant.
Celui-ci n'était pavé que sur environ trois pas, après les dalles laissaient place à la terre. Le plafond était plus bas que dans le précédent, elles devront certainement faire attention à ne pas se prendre de stalactites dans la figure.
Luna la rejoint, et la kwanita porta son attention sur elle.

-Ce n'est certainement pas une bonne idée de continuer.

Son expression se fit alors étrange : elle démontrait qu'elle n'était pas contre en découvrir plus – en restant prudente évidemment, car le mystère du feu allumé à quelques enjambées restait entier.

[HRp : désolée du retaaard ;_; j'espère que le post compense un peu, même si j'en doute. En tout cas, j'espère qu'il t'ira =)]