Tranquillement installée dans sa chambre, Sywen savourait le calme. Aujourd'hui pas de boulot, seulement un peu de repos et une après-midi qui commençait en douceur. Sa main grattait distraitement l'arrière de l'oreille de son lapin, tandis que ses yeux bleus fixaient l'extérieur.
Au bout d'un moment, elle eut envie d'une petite collation. Du lait, avec des céréales ! Oh oui, ce serait parfait. Alors elle descendit dans sa cuisine, ouvrit le réfrigérateur avec un grand sourire, chercha le lait avec un plaisir anticipé... Qui descendit bien rapidement. Mais où était la bouteille ? Ses épaules s'affaissèrent légèrement quand elle se souvint qu'elle avait été finie le matin même. Et en plus, comme la cheffe de service avait été trop paresseuse pour faire les couses ces derniers jours, elle n'en avait même plus en réserve.
Qu'à cela ne tienne, son casse-croûte était en jeu ! Son ombre eut du mal à la suivre, quand elle retourna dans sa chambre pour remplacer son short et son débardeur à bretelles par un jean et un t-shirt. Elle redescendit mettre des ballerines en vitesse, attrapa son sac au vol, ferma la porte à clé en partant et hop ! La voilà qui mettait le cap vers le supermarché, à peine cinq minutes après sa dépression devant son frigo. Une chance que, ce matin-là, elle avait fait l'effort de se peigner les cheveux et de les coiffer en une natte qui passait par-dessus son épaule gauche.
Les rues étaient bondées à cause de la fête des fleurs, mais Sywen n'avait pas trop de mal à avancer. Cependant, alors qu'elle était presque arrivée à destination, elle se rendit compte qu'il se passait quelque chose d'inhabituel. La foule semblait agitée. Curieuse, elle arrêta la première personne qui lui tombait sous la main pour lui demander s'il se passait quelque chose. La dame fut tout d'abord réticente, mais finit par lui apprendre qu'un phénix avait été vu dans le quartier.
un... Un phénix ?! La jeune Edenhyde eut du mal à en croire ses oreilles. Si c'était vrai, alors...
Avalant un peu de salive, elle inspira profondément. C'était une chance qui ne se représenterait pas, ces oiseaux étaient légendaires. Et autant dire qu'il lui faisait envie. Sans perdre un instant, elle suivit l'exemple de la majorité et se mit à sa recherche...

Le membre 'Sywen Edenhyde' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Phénix' : 3

Le chef de la section Wakanda en avait vraiment marre de cette fête des fleurs. Tous les jours, des milliers de personnes plus ou moins importantes lui courraient après. Il y avait des chercheurs qui voulaient se faire débloquer des fonds pour financer leurs recherches et comme James était l’une des plus grosses fortunes de la nation beaucoup le voulaient comme investisseurs. Enfin, s’il n’y avait qu’eux ! Les journalistes lui couraient après pour en apprendre plus sur Heka et sur son mystérieux Roi qu’il avait rencontré. Venait ensuite le trésorier de l’ordre de Lohendra qui voulait toujours réprimander le Duc pour qu’il fasse attention aux dépenses etc. Il en avait marre. Même les dossiers entassés sur son bureau n’étaient rien face à toutes ses personnes voulant s’entretenir avec lui. En parlant de paperasse il venait d’achever la construction d’un dossier compliqué quand on toqua à sa porte. Il soupira pour la énième fois de la journée et entreprit de prononcer la fameuse phrase permettant l’ouverture de cette fichue porte.

-Entrez.

La porte fut ouverte en une fraction de seconde et l’un de ses hommes apparut avec un air assez difficile à cerner.

-Monsieur Ruthel ! Unphoénixenvilleilfautintervenirc’estgravissimeilpourraitêtredangereuxdelelaiss…

-STOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOP !

Le conseiller soupira une nouvelle fois avant de reprendre.

-Je ne comprends absolument rien ! Articule donc bon sang !

L’homme vira au rouge écarlate. Se faire réprimander par James Ruthel n’avait rien de bon surtout s’il devait rééditer ses ordres.

-Un phœnix est apparu Monsieur ! Dans la principale rue marchande de la capitale ! La foule est trop fascinée pour vouloir évacuer ! Mais ça peut être dangereux un phénix ! Le général des chevaliers est introuvable il faut intervenir !

La situation aurait pu paraître sérieuse pour n’importe quel conseiller digne de ce nom, mais le sérieux et James ça faisait beaucoup mais surtout pas un.

-Un phœnix ! Ah mais c’est excellent ! On va enfin pouvoir s’amuser un peu et sortir de cet infernal GQ !

-Amusant ?! Vous…vous trouvez vraiment la situation amusante ?! Non mais la sécurité des Wakanda..

-..Est notre prioritée absolue ? Merci je sais ! Dois-je te rappeler qui est ton supérieur ?

Le conseiller saisit son manteau rouge qui trainait par-là et plaça ses pistolets à sa ceinture avant de prendre la direction de la sortie.

-Ne restes pas dans mes pattes. Je vais m’occuper de cette créature mythique à MA façon. Fait savoir à Rees que je m’absente pour le reste de la journée.

Il disparut ensuite en utilisant son pouvoir pour quitter le QG rapidement. S’il avait l’attention de tuer le Phœnix ? Oh bien évidement que non ! Il comptait se servir de cet oiseau rare pour se divertir un peu et échapper à la journée de réunion qui l’attendait. Et puis…n’est-ce pas impossible de tuer un phœnix ?

Le membre 'James Ruthel' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Phénix' : 6

Le membre 'Nother Fylearts' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Phénix' : 5

Angy ne s'était jamais plain d'habiter à la capitale, Blaoria. Du moins, pas jusqu'à ce jour.

Fatigué par ces derniers jours de cours et de révisions, le jeune homme s'était endormi la veille à même le bureau dans sa chambre, la tête sur le livre qu'il lisait au moment où le sommeil l'avait rattrapé. A croire qu'il prenait l'habitude de s'endormir sur des livres -habitude, qu'il devrait songer à stopper de suite. Que le lieu de sa nuit ait été prémédité ou non, il avait espéré pouvoir se lever à l'heure qu'il souhaitait, avec toute les heures de son sommeil rattrapées, profitant autant que possible de cette journée de repos. C'était sans compter sur la fête des fleurs et le brouhaha incessant de la foule se trouvant actuellement dans les rues.

Laissant échapper un bâillement, l'apprentie érudit avait résigné à l'idée de se rendormir et s'était alors levé de mauvaise foie. Décidant finalement de se joindre à l'ambiance qui régnait au dehors, il avait décidé de sortir.

La fête battait son plein, plus encore que d'habitude ce qui fit s'interroger Angel sur les raisons de l'excitation actuelle du peuple. Certes, la fête des fleurs était toujours un moment joyeux et très appréciait des habitants de Dena, mais il y avait quelque chose de différent. Il suffisait d'écouter les conversations, le même mot semblait être inlassablement répété par chaque personne. Mmh... quel mot, au fait ?
Phénix.

Intrigué, le curieux écouta plus attentivement, essayant de comprendre pourquoi tout ce remue-ménage était lié à cet animal. Selon ce qui se disait, un phénix aurait été aperçu dans la ville par de nombreux témoins. Impossible donc que ce ne soit qu'une hallucination -à moins d'être collective.
Le jeune garçon n'avait pas pensé que la créature puisse exister, ne voyant en elle qu'un mythe, pourtant elle était bien réelle et se trouvait ici-même...

Voilà qui lui donnait envie de partir à sa recherche !

Le membre 'Angel Radwod' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Phénix' : 2

Seven Louarn Karvella était fier. Particulièrement fier du travail qu’il avait accompli aujourd’hui. Son bureau était impeccable. Pas une once de poussière, pas un dossier qui ne soit pas relié avec les autres. Les autres étaient rangés à l’intérieur des pochettes cartonnées tous triés par catégorie et par ordre d’importance. Tous les dossiers a signé furent signé et prêt à être envoyés aux différents capitaines ou destinataires. Ah oui, le Commandant de la chevalerie était fier de ce qu’il avait entrepris en ce jour. Habituellement, son bureau n’était jamais rangé et ne l’avait jamais été depuis qu’il avait pris le rôle de second d’Alistair. Le natif de Carda se demandait si son prédécesseur aimait autant le désordre que lui et si Ali avait eu autant de travail avec lui ou celui qui était avant. Dans tous les cas, à quatre vingt cinq ans, plus personne ne pouvait le changer. Combien de fois sa mère lui avait-elle dit qu’il devait arrêter de mettre le désordre dans les chambres de ses frères et sœurs en plus de la sienne ? Bien un milliard de fois et encore maintenant, lorsqu’il allait prendre le repas chez eux avec les six autres enfants, celle qui lui avait donné la vie lui criait dessus à peine avait-il mis un pied dans la grande maison. En même temps, il y avait de quoi, il ne faisait jamais les choses correctement. Prenant généralement ses aises, il jetait son sac dans un coin, ses chaussures dans un autre et posé son arme sur l’un des divans. Déjà qu’ils étaient tous serrés les uns aux autres avec ses frères et sœurs ainsi que neveux et nièces voire même pour les plus  vieux leurs enfants, si tout le monde se permettait de faire comme lui, ils n’étaient pas sortis de l’auberge. Bien au contraire. Sauf que zut alors, c’était un repas, un jour de congé, il pouvait bien en profiter pour retrouver des mauvaises habitudes. Mauvaises habitudes qu’il n’avait jamais perdu soit dit en passant.

Pourtant, ce foutoir n’était que dans son bureau parce qu’il était trop fainéant pour faire le ménage ou véritablement travailler. Après tout, c’était un homme d’action et non une femme de ménage ou un bureaucrate comme l’avait été son père pendant de nombreuses années. Mais surtout parce qu’il attendait qu’Alistair débloque des fonds pour qu’il puisse enfin avoir sa secrétaire personnelle mais aussi une femme de ménage. Mais aussi un grand bazar chez ses parents. Etrangement, ce n’était pas le cas dans sa petite maison aux alentours du centre ville de Blaoria. Certes, il n’était pas maniaque au point de nettoyer chaque jour chaque mètre carré de son chez lui, mais ce n’était jamais sale, parce qu’il ne supportait pas que des vêtements jonchent le sol, qu’il y ait trop de poussière ou de vaisselle dans l’évier. Alors oui, c’était propre et bien rangé et ce jusqu’à la dernière chemise et son dernier pantalon dans son armoire. En même temps, il s’agissait de ses propres vêtements – assez chers soit dit en passant- alors il en prenait soin. Alors, il avait fini par craquer en voyant l’état de son bureau. Comme cela, sans raison apparente lorsqu’il est arrivé le matin même. Attachant difficilement mais tout de même ses cheveux, le dernier de la famille Karvella attrapa tout le matériel pour nettoyer et ranger avant de s’y mettre. Celui lui avait prit toute la mâtiné, il avait pris une pause repas et l’homme aux cheveux couleur chocolat s’y était remis pour les premières heures de l’après midi. Oui, cela lui avait pris du temps. Oui les chevaliers avaient fait les gros yeux en voyant leur supérieur faire le ménage, mais n’avait rien dit.

Par conséquent, en plein après midi, le haut placé dans la chevalerie avait posé ses mains sur ses hanches d’un air plutôt content et observait autours de lui. Tout était parfait. En s’approchant de la grande baie vitrée qui laissait doucement entrer la lumière dans son bureau, il aperçu ce qu’il avait toujours cru être un mythe. Une histoire pour les enfants. Quelque chose qui lui fit briller les yeux. Un Phœnix. Un magnifique Phoenix qu’il désira soudainement vouloir attraper. Avoir pour lui tout seul.

« Tu es à moi jolie petite bête. »

Faisant demi-tour, le Commandant attrapa sa veste sur le porte manteau et s’élança dans les longs couloirs et les rues de la capitale.

Le membre 'Seven Louarn Karvella' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Phénix' : 1

Les phénix ? Sywen n'en avait toujours entendu parler que dans les légendes. C'étaient des créatures tellement rares qu'on pouvait douter de leur existence, même si certains vieux documents ou bouquins les mentionnaient - et affirmaient même que certaines personnes avaient eu l'un de ces oiseaux mythiques pour totem. Voilà qui devait nous donner un sentiment étrange, non pas de supériorité, mais d'originalité, de décalage, d'être en quelque sorte unique. Elle ne pensait pas qu'elle se sentirait différente des autres parce qu'elle était liée à ce genre de créature extraordinaire, mai se doutait bien qu'au début, ça devait faire bizarre. Surtout qu'elle était habituée à son petit lapin.
Bref, la jeune femme ne pouvait pas être sûre de ce qu'être liée à un phénix lui ferait et ne pourrait avoir le cœur net qu'en attrapant ledit piaf. Qui sait, peut-être que le capturer ne suffirait pas à faire de lui son totem... Wait, quand on y réfléchissait, on parlait là d'une créature qui se faisait en général si discrètes qu'on pouvait se considérer chanceux si on les apercevait voler au loin ne serait-ce qu'une fois en plus d'un siècle d'existence. Du coup, ce serait plus logique de penser qu'il allait choisir la personne à qui il allait se lier et non que le premier qui l'attraperait ferait de lui son totem. Surtout que ça ne marchait jamais comme ça, on trouvait toujours son totem lorsqu'on ne s'y attendait pas mais certainement pas parce qu'on lui était tombé dessus, en général c'était lui qui venait à nous.
M'enfin, à l'heure actuelle, la jeune Edenhyde ne pensait à rien de cela. Elle était comme une gamine en train de chercher un trésor, un sourire à la fois gai et enthousiaste s'était dessiné sur son visage sans même qu'elle ne s'en rende compte. Au final cette chasse devenait plus une bonne occasion de s'amuser qu'autre chose. Et puis, si jamais elle finissait par voir cet oiseau, ce serait une sacrée expérience que tout le monde n'aurait pas eu la chance de vivre (surtout si ce volatile était aussi beau qu'on le disait). Qui sait, peut-être même pourrait-elle prendre une photo. C'était dans cet état d'esprit bon enfant que la cheffe de service continuait ses recherches, tous les sens en alerte et surtout sa vue, devenue avide du moindre détail. A un moment, elle crût apercevoir sa queue, il ne lui en suffit pas plus pour suivre cette piste sans même être sûre que c'était bien lui. Son intuition était actuellement son seul guide.

Le membre 'Sywen Edenhyde' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Phénix' : 2

malus dé 2 : écrire en déclenchant https://www.youtube.com/watch?v=Ktbhw0v186Q jusqu'au moment où tu posts. Bon courage ♥

Angel était un peu perplexe. La présence de ce phénix était extraordinaire et donnait de quoi rêver, mais il s'agissait d'une créature très rare, peut-être la seule de son espèce. Ne devrait-elle pas être placé sous protection ? Ce serait bien dommage qu'une personne mal intentionnée parvienne à mettre la main dessus... Seulement, pour le moment, l'animal ne semblait pas s'être fait attrapé par qui que ce soit et ce n'était pourtant pas faute que l'envie du peuple n'y soit pas. Au contraire, au vu de toutes les conversations qui se déroulaient autour de lui, beaucoup était séduit à l'idée de capturé l'oiseau. Le totem du phénix en était la principal raison. Quel genre de pouvoir offrirait-il d'ailleurs...?

Décider à être celui qui attraperait le phénix, ne serait-ce que pour le confier à des personnes dignes de confiance, le jeune homme se mit alors à sa poursuite tandis que celui-ci avait désormais prit son envole pour partir se poser ailleurs.
Un totem, lui en avait déjà un après tout, même si en posséder un qui serait lié à un animal mythique devait être bien différent du reste. Enfin, tant qu'il en était à courir après -au sens propre plus qu'au sens figuré- la question ne se posait pas.

Sérieusement, vous avez déjà essayé d'attraper un oiseau, vous ? Quand on est pas doté d'une paire d'aile, ce n'est pas chose facile, bien au contraire. S'il restait en l'air, Angel doutait de n'avoir ne serait-ce qu'une seule chance.

Le membre 'Angel Radwod' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Phénix' : 2

Le commandant avait descendu les escaliers très rapidement. Une vitesse de course qu’il n’avait plus eue depuis très longtemps. Très très longtemps. Habituellement, le brun prenait toujours son temps pour les descendre. Parce qu’il n’était jamais aussi pressé. Sauf qu’actuellement, la plupart des chevaliers qui se trouvaient sur son chemin devaient partir le plus rapidement possible. Non, ce n’était pas possible, Seven ne pouvait pas laisser partir l’oiseau qu’il avait vu au travers de sa fenêtre pendant qu’il admirait encore son travail. Oh, il en avait entendu des légendes sur cette fameuse bête. Mais pour lui, durant toutes ces années, cela n’avait toujours été que de vulgaires légendes. Parce qu’elles avaient toujours le même fond, mais la forme ne se retrouvait pas. Enfant bien évidemment, il croyait sa mère lorsqu’elle en parlait. Louarn pouvait l’écouter pendant des heures et des heures sans savoir pourquoi. Il avait même rêvé de nombreuses nuits qu’un jour peut être, cette légende prendrai forme et deviendrai son totem. Avec un fantastique pouvoir. S’il avait été déçu d’obtenir seulement une attache à cheveux « volée » sur un cadavre ? Non, pas réellement. En même temps, il était déjà plus ou moins âgé lorsqu’il a découvert son pouvoir et tout ce qui allait avec. Les légendes, ce n’était que pour les enfants et Seven n’en était déjà plus un. Bien au contraire. Mais là, aujourd’hui, il avait croisé l’objet de l’un des récits. Enfin, croisé était un bien grand mot, l’oiseau était juste passé devant la fenêtre de son bureau. Même s’il ne savait pas si c’était vraiment un phénix. Si ce n’était pas juste un gros ballon étrangement bien réalisé ou autre, il n’avait pas réfléchi. Et le voici, dévalant les escaliers quatre à quatre. Certes, il aurait été plus intelligent pour le Karvella de prendre l’ascenseur, mais la patience n’avait jamais été son fort. Alors, attendre une ou deux longues minutes que la cabine arrive, ce n’était pas concevable. Même trente secondes, c’était réellement trop. Beaucoup trop. Heureusement pour lui, l’entraînement de chevalier était rude et forgeait autant le caractère que les muscles et la respiration. Encore plus lorsque la personne était un haut gradé. Hors de question que les bleus ne se moquent de lui parce qu’il n’avait aucune endurance et souffle. Alors, le chevalier s’entraînait beaucoup et descendre quatre étages en peu de temps ne lui posait pas trop de problème. Après tout, même à quatre vingt cinq ans, il était loin d’être un vieux grand père et avait de la fougue à revendre.

Poussant la grande porte d’entrée, le septième enfant de la famille Karvella poussa presque au sol le garde devant lui. Pas le temps de s’excuser, pas le temps non plus de s’arrêter. Levant les yeux au ciel, l’homme aux cheveux couleur chocolat tenta d’apercevoir encore une fois l’animal mythologique. Rien, il n’avait plus l’air d’être dans les parages. S’enfonçant encore plus dans les longs boyaux que représentaient les rues de la capitale, Seven tenta de le trouver par tous les moyens. Bon Dieu, un animal de cette taille ne passait pourtant pas inaperçu non ? Ses yeux verts se portèrent vers quelques citoyens qui avaient aussi l’air de chercher quelque chose dans le ciel. A moins qu’un gamin ait perdu son ballon de baudruche, il affirma qu’il n’était pas le seul à avoir aperçu le phénix. Donc, par conséquent certainement pas le seul à être en ce moment même à sa recherche. Qui sait, peut être que d’autres chevaliers avaient tout comme lui désertés leurs postes pour partir à la chasse à l’oiseau. Sauf que contrairement au second d’Alistair, ils seraient certainement punis pour cette faute professionnelle. Une question lui vint soudainement à l’esprit. Que ferait-il s’il venait à pouvoir toucher voire attraper la majestueuse bête ? Dans un premier temps, il savait qu’il ne lui ferait aucun mal. Parce que ce n’était pas utile d’être violent et qu’il fallait mieux – si c’était possible- d’instaurer quelques brides de confiance. Forcer les animaux à faire quelque chose n’était jamais bon et pouvait très certainement se retourner contre lui. Mais après ? Si ses souvenirs sur la légende sont vrais, il devrait normalement pouvoir l’obtenir comme totem. Si ses souvenirs ne lui faisaient pas défauts. Mais, était-il véritablement prêt à changer du jour au lendemain de pouvoir et de totem ? Certes, le sien n’était qu’une attache pour les cheveux. Attache qu’il ne pouvait pas porter puisque les siens étaient trop courts, mais attache tout de même et étrangement, cet objet avait une petite valeur sentimentale. Se stoppant soudainement dans sa course et faisant ralentir le flot incessant de foule, il se mit à réfléchir. Théoriquement le débat n’avait pas lieu d’être, mais Seven était parfois un homme bien compliqué et pour continuer, il se devait de trouver une réponse à la question qu’il se posé.

Alors que les personnes râlait autours de lui, le brun leva une deuxième fois ses yeux au ciel en voyant une personne sur sa gauche faire la même chose. Ce fut rapide, derrière les nuages, il cru apercevoir la même forme que précédemment dans le bâtiment de la chevalerie. La question quitta alors soudainement son esprit et ses jambes se remirent en marche. Finalement, c’était une sorte de chasse amicale où il rencontrerait certainement d’autres personnes qui comme lui désire obtenir l’oiseau de légende. C’était plutôt une course à celui qui serait le meilleur. Et étrangement, Seven Louarn Karvella aimait tout particulièrement être le meilleur.

Le membre 'Seven Louarn Karvella' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Phénix' : 4

bonus dé 4 : la longueur d'écriture n'est plus définie

Que se passerait-il, si elle parvenait à approcher le phénix mais qu'il n'était pas destiné à devenir son totem ? Sywen n'en savait rien. Elle savait en revanche que cela avait peu de chances de se produire, mais on a tous le droit de laisser libre recours à notre imagination, non ? M'enfin, quoi qu'il en soit, la jeune femme espérait bien pouvoir croiser cet oiseau de légende. Elle se sentait un peu comme un touriste qui voulait visiter tous les lieux de la ville dans lequel il séjournait, tout en n'ayant pas la même sensation. Quand on visite une cité qui nous était jusque là inconnue, on y admire des constructions façonnées par l'Homme ou la nature qui existaient depuis des années et resteront là pendant encore longtemps. On pouvait les contempler autant de fois qu'on le désirait, il n'y avait pas besoin de se presser ni de courir après. Mais dans le cas de cette chasse au phénix, si les participants voulaient avoir ne serait-ce que la chance de contempler cette créature rarissime de loin, ils étaient bien obligés de faire des efforts. Sinon, une telle occasion ne se représenterait sans doute plus jamais de leur vie.
Alors qu'il lui soit destinée ou pas, Sywen courait sans même prendre le temps de vérifier qu'elle saurait retrouver son chemin par la suite, s'éloignant toujours plus des rues les pus fréquentées par les gens qui profitaient de la fête du printemps et ceux qui, comme la kwanita rosée, cherchaient l'oiseau. C'était de moindre importance et puis, même si elle s'égarait, elle n'aurait qu'à s'aventurer un peu au pif ensuite ; c'était comme ça qu'on découvrait de nouveaux lieux, puis elle finirait bien par trouver une rue qu'elle connaissait. En attendant, sa curiosité lui dictait de tout tenter pour approcher ce phénix, pour pouvoir le contempler. Elle ne savait pas ce qu'il se passerait si elle y parvenait, mais rien que cela suffirait à la satisfaire. Notre cheffe de service était le genre de personne qui aimait voir et apprendre des choses insolites (d'ailleurs on pourrait croire qu'elle avait un espace "mémoire" spécial pour ce genre de choses tellement elle pouvait les retenir facilement) et qui adorait faire plaisir à ses yeux en contemplant de belles choses. Or un volatile pareil ne pointait le bout de son bec qu'une fois tous les 367eme jour de l'année et les légendes ne tarissaient pas d'éloges sur leur magnificence. Ce serait dommage qu'elle ne puisse pas au moins vérifier si ces dires étaient vrais.

[HRp : je poste avec un peu de retard, pardon éè]

Le membre 'Sywen Edenhyde' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Phénix' : 1

A force de faire des petites foulées, Sywen commençait à fatiguer. Quelle idée de sortir en ballerines, sérieux, elle aurait dû mettre des baskets. Mais en même temps elle avait prévu d'aller acheter du lait à la base, certainement pas de partir à la chasse au phénix. Pour parler d'imprévu, là elle était servie. D'ailleurs, si tout était prémédité, ce serait vraiment effrayant : le fait que la jeune femme ait eu la flemme de faire les courses récemment plus celui qu'elle ait envie de lait pile ce jour-là, tout formerait une chaîne aboutissant à son actuelle recherche du piaf légendaire. Le Destin, aussi connu sous le nom de meilleur prévisionniste qui soit. Mais s'il était si doué que ça, il aurait quand même pu se débrouiller pour qu'elle sorte avec des chaussures plus appropriées à un semi-marathon urbain. Ah, à moins que ce soit un petit farceur ! Mesdames et messieurs, son vrai visage était à découvert ! Bref, notre jeune Edenhyde n'était pas du genre à se lancer dans des réflexions sur l'avenir pour tenter de deviner si celui-ci était tout tracé.
Elle courait donc, tandis que son souffle raccourcissait progressivement et que ses muscles chauffaient. De temps à autre la cheffe de service croyait discerner un bout de queue rouge passer au-dessus des toits, il ne lui fallait pas plus que cela et son instinct pour choisir son chemin. Au fur et à mesure qu'elle foulait le sol, elle se rendit compte qu'elle passait par des rues de moins en moins fréquentées, jusqu'à finalement se retrouver dans des ruelles où seuls erraient quelques chats sauvages. La capitale était vraiment un labyrinthe, entre ses grandes rues, ses boyaux étroits et les petites allées intermédiaires comme celles qu'elle parcourait.
Sa petite course avait duré plusieurs dizaines de minutes, quand Sywen s'arrêta enfin sur une sorte de petite place. Elle ne savait pas pourquoi elle avait le sentiment d'être arrivée à destination, mais cela l'avait stoppée. La kwanita aux cheveux roses resta immobile quelques secondes à l'embouchure, le temps de reprendre un peu son souffle, puis se dirigea vers le puits qui était au centre de l'espace circulaire.

C'est alors qu'il vint se poser majestueusement devant ses yeux. Le phénix. Il fit un arc de cercle au-dessus de sa tête, avant d'en faire un autre au-dessus du puits tout en descendant. Après son atterrissage, l'oiseau de feu la regarda en inclinant la tête.
Elle était comme hypnotisé par cette créature. Sans réfléchir Sywen se dirigea vers elle puis, quand elle fut assez proche, tendit lentement la main, hésitante. Est-ce que ce geste n'allait pas le faire fuir ? Malgré tout, elle ne put s'arrêter. Quant au phénix, il se contentait de la regarder, l'air d'attendre quelque chose d'elle.
Finalement, le bout de ses doigts entra en contact avec les plumes rouges et lisses. Elles étaient étrangement ardentes, se dit la demoiselle, juste avant qu'un étrange courant la parcoure ; cette sensation, elle la connaissant. C'était la même que lorsqu'elle avait rencontré son lapin. Ses yeux, toujours rivés sur l'animal de légende, s'agrandirent légèrement.
Il était son totem.


[FIN]