Un verre de plus ou de moins, ça change pas grand chose, si ? [PV Iza]
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 Un verre de plus ou de moins, ça change pas grand chose, si ? [PV Iza]

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MessageSujet: Un verre de plus ou de moins, ça change pas grand chose, si ? [PV Iza]   Un verre de plus ou de moins, ça change pas grand chose, si ? [PV Iza] Icon_minitimeLun 20 Mai - 22:29

Il était tard, vraiment tard et ce n’était pas raisonnable, mais Angel n’était plus un enfant alors cela ne posait pas problème. Si le jeune homme avait cours le lendemain, soit, il se serait déjà bien plus inquiété de l’heure, or ce n’était pas le cas présent alors tout allait pour le mieux. De toute façon, il n’avait plus tout à fait toutes ses idées en place en ce moment même alors il n’était pas près de s’en préoccuper. La raison en était toute simple : il passait la soirée avec Izaya, dans un bar qui plus est, et qu’est-ce que l’on fait dans un bar ? On commande des verres et on les boit, quoi de plus logique ? Un rituel qu’ils pratiquaient assez souvent quand ils étaient ensemble en fait. Un verre de temps en temps ne faisait pas de mal, bien sûr, mais lorsque ce n’en était qu’un. Au bout de plusieurs, les effets ne sont évidemment pas les même et Angy n’était pas non plus quelqu’un qui tenait superbement bien l’alcool. Enfin, il était encore lucide quand même, juste que les pensées les plus rationnelles commençaient à doucement flotter au-dessus de la réalité. Quelle importance ? Bon, en temps normal, il dirait que ça a de l’importance, mais comme dit précédemment ce genre de pensée rationnelle n’avait plus lieu d’être, cela n’avait donc actuellement pas d’importance.

Dans cet état, le jeune homme avait plus facile à se détendre et c’est aussi se qui lui permettait de faire tout ce qu’il faisait avec son ami qu’il ne ferait pas forcément en temps normal. S’amuser à aller draguer des filles du coin par exemple. C’est qu’il était tout de même un peu timide notre Angy –ou bien il n’avait tout simplement pas suffisamment confiance en ses capacités, quelles qu’elles soient. Même avec l’alcool, il y avait des moments où il devait bien avoir l’air idiot, sauf que ça on y pense moins quand on est un minimum saoul, alors ce n’est pas gênant. Bref.
Le brun but une nouvelle gorgé et posa sa tête contre le marbre froid du bar tout en regardant, de son nouvel angle de vue, le niveau de sa boisson qui avait bien baissée en peu de temps. Bah, au bout d’un moment, un verre de plus ou de moins, ça changera pas grand-chose même s’il n’en était pas encore à ce niveau là.

-Y’a pas grand monde ce soir. Qu’est-ce qu’on fait ?

L’apprentie érudit n’avait pas de doute qu’ils trouveraient de quoi s’occuper, comme toujours. Généralement il n’avait pas le temps de s’ennuyer quand il était avec Iza et il y avait bien des choses qu’ils faisaient, qu’il n’oserait faire avec quelqu’un d’autre ou seul, même sous l’influence d’alcool –quoi que, on ne sait jamais ce que ça peut nous faire faire cette chose là. Après, les filles avaient été citées précédemment, mais souvent il n’en faisait rien. Il fallait dire qu’à part quelques baisers et autres légers flirts d’adolescent, Angel n’avait jamais eu de réelles aventures avec qui que ce soit –sauf peut-être quand il jouait aux Sims, un peu plus jeune, passons-, à vingt-et-un ans, ce n’était pas un drame. Il connaissait son orientation sexuelle, ce qui était déjà pas mal. Certes, tout le monde, sauf cas très rares ou désespérés, le connaissait une fois l’adolescence passé. Cependant, certains ne se rendaient compte qu’ils étaient attirés par les deux genres plus tard seulement ; alors que lui en ait conscience et qu’il l’accepte était déjà pas mal. Enfin, il y avait beaucoup de chose que l’on pourrait dire de la sexualité de quelqu’un, et tout le monde est différent sur ce point.
Pour l’heure, l’important était : son ami, lui, les boissons et ce qui était à venir.

[Voilà, voilàà. Tu sais où me trouver en cas de besoin, hein ? J'espère que ça te va. ♥]


Dernière édition par Angel Radwod le Sam 29 Juin - 20:20, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un verre de plus ou de moins, ça change pas grand chose, si ? [PV Iza]   Un verre de plus ou de moins, ça change pas grand chose, si ? [PV Iza] Icon_minitimeVen 24 Mai - 23:27




» I wanna be drunk when I wake up. «

En fait, je crois que je suis de vraiment très mauvaise influence. Quand je ne suis pas en fonction, je suis vraiment intenable. Déjà que bon, même en uniforme, je ne suis pas toujours très sérieux. En fait, ça dépend vraiment. Dans tous les cas, quand je ne me présente pas en tant que Capitaine de Carda mais uniquement en tant qu’Izaya Sabaku – même si au fond, même complètement défoncé, si quelque chose se passe sous mes yeux et que je ne réagis pas, je serai blâmé – je me lâche complètement. Mais alors là, carrément.
Et je pense qu’Angel ne sera pas celui que ira me contredire hein.
Ce soir encore, on se retrouvait dans un bar, assis au comptoir sur des chaises hautes. Plutôt stylé comme endroit ; une ambiance calme planait dans l’air, une musique loin d’être assourdissante faisait déhancher plusieurs femmes, une agréable odeur de parfums mêlés ainsi que d’alcool et de cigarette enfumait l’endroit tandis que la drague allait bon train. Ce n’est pas le genre de taverne où le barman est obligé de foutre dehors plusieurs ivrognes à coups de pieds là où je pense, loin de là. La plupart ici se content d’assez de verres pour ne plus entièrement réfléchir mais d’assez quand même pour se souvenir vaguement de cette soirée.

Inconsciemment, bien que je sois plus concentré sur mon ami que sur les autres, mon dos tourné à je ne sais combien de belles créatures, j’entends ce qui se trame dans cette pièce. J’entends parfaitement un homme se faire aborder par une femme, un autre se faisant rejeter par une personne à la voix exagérément aigue ; à chaque fois qu’un breuvage alcoolisé s’écoule dans la bouche et la gorge de l’une des personnes présentes, je tends l’oreille. Au-delà encore, j’entends ce qui se passe dehors, bien que la musique me dérange un peu ; tout est affreusement calme. Mai sil se fait tard, vraiment tard.
Je cligne des yeux en faisant le vide dans mon esprit – pas très difficile vu que je ne suis plus vraiment sobre – et porte mon regard couleur miel sur le verre à demi-vide présent sur le comptoir. Je le saisis et le porte à ma bouche, y trempant mes lèvres avant d’en finir le contenu en une gorgée. Je le pousse vers le barman en esquissant un geste de ma main. L’homme m’examine un instant – c’est quoi son problème au juste, j’suis un grand garçon, je fais ce que je veux d’abord – avant de me le remplir à ras-bord d’un alcool plus fort.
Et puis, je me demande combien de verres ça va faire que je vide. Je ne sais pas. J’ai perdu el compte – pas que je ne l’ai réellement tenu, en fait. Je prends le verre entre mes doigts et j’ai l’intention de le boire avant d’entendre mon ami parler – il avait la tête sur le marbre et était drôle à voir comme ça.
Au fait, je le traine souvent avec moi dans les bars. C’est encore un étudiant et il est plutôt timide. Sauf quand il boit. Du coup, il est nettement plus extraverti comme petit. Et j’aime beaucoup cette facette de sa personnalité.

Un large sourire prit place sur mes lèvres. Il a raison, il n’y a pas grande monde ce soir. Je pivote sur ma chaise tournante et appuie mes deux coudes sur le marbre derrière moi avant de laisser mon regard se balader sur quelques femmes présentes – la plupart déjà accompagnées. Je soutiens longtemps le regard d’une belle rousse avant de finalement lui sourire discrètement et basculer ma tête en arrière. En tâtant le comptoir, je finis par trouver mon verre dont je bois la moitié rapidement – trop. Je tousse doucement avant de pousser un profond soupire en me tournant juste assez pour désormais faire face à Angel.

« T’sais, ton problème avec les nanas, c’est que tu flirtes encore comme... Comme un ado’. »

Et c’est encore un ado, parce que vingt ans – ou vingt-un, je sais plus – c’est peu. Je soupire doucement avant de lui faire signe de se redresser. Je prends une autre gorgée et plisse les yeux avant de lancer au barman de me donner quelques chose de nettement plus fort ; entre temps, je finis mon verre. Il me tend cette fois une toute petite tasse et je ne doute pas que son contenu pourra me faire un minimum plané. Je tiens assez bien l’alcool, donc il me faut une bonne dose d’alcool faible pour que je commence ne serait-ce qu’à voir flou.
Je laisse la petite tasse de coté en remerciant le barman avant d’approcher légèrement mon visage de celui de mon ami. J’ouvris la bouche en sachant pertinemment que mon haleine empestait ; mais qu’importe, il ne doit pas être mieux, alors il ne remarquera pas. Ou si. Je m’en fiche.

« Tu m’laisses te montrer comment il faut s’y prendre, Angy’ ? »

Je n’attends de toute façon pas sa permission que je pose doucement mes mains sur son visage en allant à son oreille pour lui murmurer un petit « comme ça ». C’est alors que je fais jouer mes doigts sur son visage avant d’aller effleurer ses lèvres des siennes.
Je suis attiré par les hommes aussi, ce n’est pas un secret pour moi. Ni pour beaucoup d’ailleurs. Et Angel alors ? Je ne sais pas, mais commençant à être bourré, croyez-moi, on peut tout aussi bien être bisexuel qu’alcoolosexuel.
Pourtant, j’hésite. Bah au fond, c’est un gosse hein. Et puis, j’ai aucune envie de passer pour un con. Alors je m’éloigne en le relâchant. Je suis sûr de moi avec les hommes autant qu’avec les femmes hein, mais en plus d’être majeures, j’aime bien que ces personnes expriment clairement leurs diverses envies.
Donc, à défaut de lire dans les pensées, je me contente d’attendre la réponse d’Angel. S’il refuse, bah on trouvera autre chose hein !
Je garde un sourire amusé sur les lèvres alors que je jette un regard à coté, sur le comptoir, faisant glisser mon index sur le bord de la tasse, prêt à en goûter le contenu. Mais je ne veux pas être totalement bourré. Pas tout de suite. Et je sais que si je veux ne serait-ce que goûter, je finirai la tasse – il y en a tellement peu en même temps. Tout comme je sais que boire ce qu’il y a là-dedans signera un arrêt de ma lucidité. Et, pour le coup, je me demande si c’est ce que je veux. Parce que tout ce que je ferai après, je l’oublierai. Et la réponse d’Angel, je ne veux surtout pas l’oublier. De nouveau, mon regard braqué sur le sien, souriant comme un gamin – mais mon sourire n’a rien d’innocent – je me demande si je vais pouvoir ne serait-ce qu’apercevoir la partie un peu lubrique d’Angel. Je me le demande vraiment.



Dernière édition par Izaya Sabaku le Lun 1 Juil - 12:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un verre de plus ou de moins, ça change pas grand chose, si ? [PV Iza]   Un verre de plus ou de moins, ça change pas grand chose, si ? [PV Iza] Icon_minitimeDim 30 Juin - 22:52

La soirée était calme, tout comme la musique ambiante. Rajoutez à cela l'heure tardive et l'envie de dormir serait presque au rendez vous. Presque parce que malgré une semaine chargé, ce n'était pas dans l'attention d'Angy de dormir maintenant, loin de là. D'abord, ce n'était ni l'endroit, ni le moment et il savait bien qu'il ne serait pas endormi tôt ce soir ; tôt le matin éventuellement puisque le soir ne saurait tarder à se terminer. Il aurait d'ailleurs pu vérifier l'heure actuelle rien qu'en relevant la tête vers l'horloge du bar, mais il n'avait nullement envie de l'enlever du marbre frais du comptoir. Il devait surement avoir l'air un peu idiot ou d'avoir trop bu, cette seconde proposition était peut-être vrai, le brun n'avait jamais vraiment tenu l'alcool contrairement à son ami. Résultat il buvait beaucoup moins. Du moment qu'il ne voyait pas son verre en double, c'était qu'il était encore suffisamment lucide, donc ça allait. Un jour il devrait faire le compte de la quantité d'alcool qu'il pouvait ingérer avant de ne plus avoir aucune sobriété.
Un énième verre passa devant ses yeux, signe que Izaya en avait de nouveau finit un ; il les descendait depuis le début de la soirée. Pourtant il devait être dans un état semblable au sien pour le moment. Même dans cet état d'ébriété, il lui semblait que le blond ne restait pas bien différent de d'habitude, peut-être aussi que cette impression était du à sa propre ivresse. Dans tous les cas, Izaya restait Izaya, que ce soit en sortie ou pendant son travail.

Le blond lui faisant désormais face, Angel releva les yeux, curieux de savoir ce qu'il allait lui dire, et les paroles ne se firent pas attendre. Ouais, il savait bien ce qu'était le problème en question. Sa timidité lui avait toujours fait plus ou moins défaut, en particulière quand il s'agissait des filles. De plus, quoi qu'on en dise, il était encore un adolescent bien qu'il préférait le terme d'adulte. Cependant, ça restait une question de mentalité puisque certains gamins commençaient plus que tôt leur vie sexuelle. Le jeune homme laissa son regard se porter sur un défaut du marbre, il n'avait rien à répondre à la remarque qui venait d'être faite. Finalement, sans avoir besoin de dire quoi que ce soit, il se redressa lorsqu'on lui indiqua de le faire et observa ensuite l'échange qui se fit entre son ami et le barman. Cette fois sa dose d'alcool serait bien plus forte que les précédentes, il la laissa cependant de coter et reporter son attention sur lui.

Angy ne s'attendait certe pas à ce qui s'en suivit et pourtant, était-ce réellement étonnant ? Enfin, Iza n'avait jamais caché que son attirance pouvait aussi bien se porter sur les femmes que sur les hommes. Il ne devait pas savoir si c'était son cas par contre. En y réfléchissant, il ne lui semblait pas en avoir déjà parlé à quelqu'un ; la question n'avait jamais été posé alors il n'avait pas vu l'utilité de le dire un jour. Eh bien, après ça, ça en fera déjà un qui le saura. En tout cas, aussi léger qu'était le contact, ses joues rosirent légèrement ; il avait vraiment des réactions d'adolescent, effectivement. Néanmoins, aussi gêné qu'il pouvait l'être, il avait confiance en le capitaine de Carda. Ce n'était pas non plus pour rien si la boisson alcoolisée était là pour le décontracter un peu, avec tout cela il allait la lui donner sa réponse.

- Montre moi.

Il n'était pas sûr d'avoir affirmer sa phrase autant qu'il l'aurait voulu, qu'importe, l'important était maintenant ce qui arriverait. Comme pour consolider ses mots, l'apprenti érudit agrippa d'une main la veste de l'autre homme pour rapprocher leurs lèvres de nouveau jusqu'à les lier pour un court instant. Après tout c'était lui qui avait demandé ce qu'il allait faire, puisque qu'il n'y avait pas grand monde et que les présents avaient pour la plupart déjà trouvés un partenaire. L'idée n'était donc pas mauvaise.
S'écartant ensuite, Angel jeta un regard sur le côté. Le barman avait eut la décence de se préoccuper de ses autres clients durant leur échange. Cela n'empêchait pas qu'il y avait quelques personnes dans le bar, bien que leur attention ne soit pas portée sur eux. Ce n'était pas que cela le gênait en quoi que ce soit -ou peut-être un peu-, seulement ils auraient surement besoin de plus d'intimité par la suite, c'est ce que laissait présager le sourire d'Izaya.

- On devrait aller ailleurs, non ?

Il prit son verre pour boire une nouvelle gorgé du liquide qu'il contenait. Il savait déjà qu'il se réveillerait le lendemain avec le mal de crâne presque inévitable des gueules de bois et auquel on ne pouvait décidément pas s'habituer. Si on voulait boire, il fallait bien s'attendre à passer par là ensuite et c'était en parfaite connaissance de cause qu'il le faisait, ce n'était qu'un mauvais moment à passer parmi tant d'autre. Et il en passerait surement un meilleur avant ça pour le coup ; du moins, s'il s'en souvenait encore le lendemain ce qui n'était pas tout à fait sûr. Quoi que, il n'avait pas tant bu que cela, donc il ne devrait pas y avoir de soucis. Cependant, qui peut déduire à l'avance ce que l'alcool peut avoir comme effet.
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MessageSujet: Re: Un verre de plus ou de moins, ça change pas grand chose, si ? [PV Iza]   Un verre de plus ou de moins, ça change pas grand chose, si ? [PV Iza] Icon_minitimeMar 30 Juil - 17:23




» Tell me what you want, I’ll be yours for this night. «
Les gens auront beau dire, il n’y a réellement rien de bien à faire découvrir son lit à grand nombre de personnes.
J’agis pourtant comme tel. Certes, il m’est arrivé de ramener plusieurs fois une même femme chez moi, mais cela n’empêche que je n’ai jamais pris le dangereux mais délicieux risque de m’attacher émotionnellement. Je ne l’ai plus pris.
Mon cœur a un jour appartenu à une femme et depuis sa mort, je suis redevenu son propriétaire. Mais cette sirène destinée à devenir mienne par les liens du mariage m’a fait oublier la façon dont il faut s’y prendre pour faire fonctionner cet organe. Je me souviens comment il bat, comment il accélère et comment il rate des battements, mais je ne me souviens cependant plus comment j’ai fais la première fois pour en faire la propriété de quelqu’un d’autre. Comment continuait-il à battre si je ne le gérais plus ? Simplement qu’en devenant celui de ma belle, il devint à ses ordres.
Je ne suis pas mort car même si mon cœur n’était plus mien à cette époque, celui d’Amy me faisait vivre. Bizarre comme théorie, je vous l’accorde.
Une sorte d’échange de cœurs, des années avant ne serait-ce que la programmation de l’échange des vœux

Je ne sais pas comment Angel va prendre mon air entrepreneur, sérieusement. Parce que certes, nous sommes ce que je qualifierai volontiers comme étant de bons amis, mais jamais jusque à nous n’avions été tactiles. En revanche, avec les femmes, c’est vraiment autre chose. Que ce soient des coups d’un soir, des amies ou des rivales, tant que le physique y est – il m’en faut beaucoup pour trouver m une femme belle au sens propre du mot, mais je les trouve facilement jolies ; Oprah est jolie, Sywen est belle, simple exemple – je deviens volontiers taquin, à la limite - que je franchis parfois - de la perversité.
La nature a établi des lois selon lesquelles les esprits ainsi que les corps masculins et féminins peuvent s’emboiter parfaitement. Du coup, je sais que malgré qu’on puisse me détester, nulle femme n’est indifférente face à moi. Modestie ? Sérieusement, pas besoin : je sais que je suis bel homme et on aura beau philosophe, la beauté extérieure compte énormément.
Si Amy n’avait pas été belle, je ne pense pas que je l’aurai aimée. Je serai passé à coté d’une personne en or mais n’aurais jamais su ce que je ratais. C’est con ; c’est moi ; c’est l’Homme.
Je ne me serai bien sûr pas aventuré bien loin avec mes gestes déplacés si je n’avais pas eu l’assentiment d’Angel. Il me demande certes de lui montrer, avec cette voix innocente et qui me plait tant, mais cependant, il ne semble pas des plus convaincants. Mais que pourrai-je bien le lui dire, sérieusement ? Je ne peux pas lui reprocher de ne pas être des plus décidés. Déjà parce qu’il est timide et parce qu’il n’est pas du genre, je le devine, à dire oui à n’importe qui. Et bon, nous sommes d’accord que je ne suis certainement pas n’importe qui, mais je suis un homme et la logique veut qu’Angel et moi n’ayons pas de relations autres qu’amicales, professionnelles, rivales ou que sais-je qui ne touche aucunement au sexe ou à l’amour.
Pas la peine de précipiter les choses, cela dit, il n’est pas ici question de sexe. Pas encore je dirai, mais chut, c’est un secret.

Oh et puis, il n’est pas encore assez saoul pour commencer à planer. Pas que ça ne saurait tarder, mais il risque de finir un peu ivre sur les bords. Parce que la soirée s’annonce longue et qu’il est en trop bonne compagnie pour s’ennuyer.
Il agrippe ma veste et m’attire brusquement vers lui, venant coller ses lèvres aux miennes dans un baiser qui se voulu peut-être timide au début. Cela dit, je ne le laisse pas tout à fait s’éloigner lorsqu’il décide d’y mettre un terme, allant approfondir le contact en y mêlant ma langue. Mais je donne à peine quelques coups à l’intérieur de la bouche du jeune homme que je m’éloigne, un sourire amusé sur les lèvres. Je le vois regarder toux ceux qui nous entourent et j’en fais de même, les sourcils froncés. Serait-il gêné ? Sans doute. Mais par quoi ? Le fait qu’on le voie avec un homme ou juste le fait qu’on le voie avec quelqu’un ? Je n’en sais rien du tout ; j’ai dépassé ce stade là depuis bien longtemps maintenant. En plus de trente ans de vie et d’expérience, j’ai cru comprendre que l’avis des gens avait, certes, une grande influence sur la plupart des personnes, mais il n’existait sincèrement que pour déstabiliser les autres. Je ne vois pas quel plaisir ils prennent à vous faire du mal, à vous dire que telle ou telle chose est mauvaise, moche, horrible ou dégradante alors que vous dites dès le début que nous aimons pas ce quelque chose, quel qu’il soit.

Il me demande si on devrait aller ailleurs et je me contente de hausser les épaules. Parce que sérieusement, je m’en fiche totalement personnellement. Je finis le contenu de mon verre d’un trait et ferme les yeux en appuyant mon index droit contre mon front, me maudissant de ne pas avoir pris plus de temps pour boire cet alcool fort. J’en redemande cependant deux autres verres, plus grands et paye l’addition en sortant quelques billets de ma poche. Ouais parce que ça la fout pas s’il faut que je demande à Angel de faire des calculs pour savoir combien il doit payer exactement. D’autant plus que je veux inviter, simplement. Je me lève et glisse mes doigts dans ses boucles brunes en lui lançant un sourire large, soufflant un « viens » avant de me détourner de lui et de prendre la direction de la porte de derrière. Atteignant sa hauteur, je l’ouvre et invite d’un sourire Angel à sortir, lançant un regard à la rousse de tout à l’heure, lui faisant un clin d’œil avant de me détourner.
Nous voilà dans la ruelle derrière le bar, cinq bons mètres de largeur avant d’avoir un autre mur sans nulle porte. Je referme la porte derrière moi et m’y adosse en croisant les bras sur mon torse, juste après avoir posé les deux verres à même le sol.
Tout est gris, ici. Les quelques néons ne font que clignoter et crépiter alors que j’entends parfaitement, à des dizaines de mètres, le bruit que font les couples. Ça m’énerve.
Je respire longuement en allant poser une main sur le torse d’Angel, le faisant reculer de quelques pas à peine avant d’aller recouvrir sa bouche de la mienne, approfondissant d’un coup sec le baiser, le faisant reculer presque brutalement pour que son dos rencontre le mur derrière lui.
Je suis plus doux, d’habitude. Mais avec les femmes. Avec les hommes, c’est une autre paire de manche ; ils sont plus résistants et moins fleur-bleue.
Mon baiser prit fin au moment même où mes yeux s’enflammèrent.

« Tu as l’habitude avec les hommes ou...? »

Pour savoir si je devrai faire le plus gros. Parce que oui, c’est important.
J’attends sa réponse en reprenant mon souffle. Je me tourne un instant et vais chercher l’un des verres tandis que je reviens vers le jeune homme, versant quelques gouttes sur sa joue après lui avoir fait pencher la tête. Je vais lécher la goutte d’alcool et continue jusqu’à descendre sur son cou que je mordille doucement.
Je me redresse et vais l’embrasser, plus sauvagement cette fois-ci, mordillant sa lèvre inférieure de façon tout bonnement frénétique.

« J’suis brusque, presque violent, tu veux que j’y aille plus doucement ? »

Pas que je pourrai, mais je veux bien essayer.
Je me surpris à lui sourire de façon purement et simplement... Perverse.

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MessageSujet: Re: Un verre de plus ou de moins, ça change pas grand chose, si ? [PV Iza]   Un verre de plus ou de moins, ça change pas grand chose, si ? [PV Iza] Icon_minitimeVen 6 Sep - 17:37

Les hommes et les femmes, physiquement les deux genres se diffèrent, mais pas seulement puisque chaque personnes sont différentes physiquement parlant, qu'elles soient du même genre ou non. L'apparence était-elle importante alors ? La réponse que l'on donne à cette question est généralement non. Tout dépend cependant de la relation que l'on souhaite entretenir avec l'autre personne. Mine de rien, la beauté attire les regards de beaucoup. Ce n'est pas sur ce critère que l'on peut se baser pour une relation amoureuse, c'est par contre celui qui est le plus utile pour des coups d'un soir. Dans des circonstances comme celles où les deux amis se retrouvaient dans un bar pour draguer, c'était le physique que l'on observait en particulier. Angy ne s'en contentait pas cependant, parce qu'il avait besoin de se sentir à l'aise avec les autres, même s'il s'attachait assez facilement. Peut-être trop pour ce genre de chose en fait. Il n'était jamais allé bien loin avec elles après tout ; vraiment pas loin.
Personne, à moins d'éventuel cas spécial, ne s'arrêterait devant un physique désavantageux. Par contre, si la personne concernait devenait une rencontre avec laquelle on établirait un lien d'amitié, des sentiments plus profonds pourraient venir avec le temps sans que l'on ne se préoccupe plus du dit physique. Heureusement, parce que tout le monde ne pouvait pas être beau et même si ce serait un jour le cas, la notion de beauté n'existerait plus.

N'empêche. Si on lui avait annoncé qu'il aurait un jour cette relation avec Izaya, il n'y aurait surement pas cru. Enfin, si, peut-être. C'est plutôt parce que personne ne l'avait dit qu'il n'avait justement jamais imaginé cette probabilité. Après tout, ils étaient de bons amis. Pour autant, ils ne s'étaient jamais vraiment montrés tactiles l'un envers l'autre, mais Angel lui accordait sa confiance sans le moindre problème. Il savait bien qu'il ne risquerait rien avec lui. Malgré tout, ses gestes et ses paroles n'étaient pas aussi assurés qu'il le pourrait et le voudrait. Il s'agissait cependant là d'une histoire de timidité, ou plutôt parce qu'il n'avait pas l'habitude de ces contacts, mais il avait prit sa décision.
Il ne savait pas ce que le blond pouvait bien penser de sa demande de quitter le bar, il avait acquiescé -il pouvait surement considérer son haussement d'épaule tel quel- sans poser de question. Avant de quitter les lieux, il commanda de nouveaux verres pour les emmener avec eux ; le brun s'abstint de dire quoi que ce soit au sujet du payement, mais ne manquerait pas de le lui rappeler après pour lui donner un peu d'argent. Il ne se fit pas attendre pour le suivre jusque la sortie arrière de l'endroit.

La ruelle sur laquelle donnait la porte n'était pas très large, sombre aussi. On pouvait facilement en trouver la cause, à en juger par les rares néons peu fonctionnelles du coin. Ce lieu pouvait aussi bien paraître intime que digne d'une scène de meurtre. En l’occurrence se serait la première solution qui irait pour leur cas, il préférait encore ça -qui ne préférait pas ?
Son attention se capta pendant un instant sur les deux verres déposés à terre. Sûr qu'il n'aurait plus toute sa conscience à la fin de la soirée, peut-être même avant. En attendant que le véritable stade d'ivresse soit atteint, Izaya interrompit sa vision en revenant vers lui et capturant ses lèvres. Celui-ci fut rapidement approfondie, tandis que le dos du plus jeune se colla brusquement au mur. Intense, brutal, bien qu'agréable, tout correspondait au tempérament de son ami finalement. En gardant les yeux mi-clos durant l'échange, il pouvait voir la lueur enflammé dans les prunelles voisines. Mieux que ses propres flammes. Lui pour le moment, il n'avait d'enflammé que ses joues, ce qui le gênait un peu. Beaucoup. La rougeur montrait justement sa gêne, mais il était aussi gêné vis-à-vis d'elle, voilà un bien cruel cercle vicieux. Bah, heureusement qu'il fait sombre finalement.

S'il avait l'habitude avec les hommes ? Non. Pas plus qu'avec les femmes. Il n'avait jamais eut de réel rapport avec qui que ce soit. Est-ce qu'il devrait le lui préciser d'ailleurs ? C'était important, certes, mais l'importance concernait les hommes, pas les femmes. Bref, ce n'était pas la peine de se creuser les méninges trop longtemps avec ça.

« Non, souffla-t-il alors. »

Après être allé chercher l'un des verres, Izaya lui démontra une nouvelle façon de boire. Angy ne pourrait pas dire qu'il n'était pas inventif en tout cas, et pas seulement inventif. Parce qu'à quoi serviraient les inventions si elles n'étaient pas agréables à l'humain ?
Cette question mise à part, s'en est une autre qui fut prononcée, à voix haute cette fois et une fois de plus de la part du blond. Cette fois, elle concernait la brusquerie du concernée, comme il pouvait le remarquer maintenant encore. Angy était de nature plus calme, certes, bien que l'impulsivité puisse parfois faire des dégâts sur ce fait. Cependant, ce tempérament correspondait bien à Izaya et ce dernier sachant surement très bien ce qu'il faisait et ce, malgré la brutalité, il ne l'empêcherait donc pas d'agir de cette façon.

« Je suis capable de m'adapter à ta façon de faire. Tu n'as pas besoin de m'épargner. »

Il se dressa légèrement sur la pointe de ses pieds pour lui prendre un nouveau baiser, léchant un instant les lèvres voisines. C'était un doux contact, oui. Il avait affirmé s'adapter, mais pas d'adopter le même comportement. Il n'était pas même sûr d'y parvenir même en le voulant.
Le sourire de son aîné promettait beaucoup pour la suite ; jusqu'où iraient-ils exactement ? Il ne le savait pas vraiment, mais il pouvait déjà s'en faire une idée.
Sans y réfléchir plus que cela, l'étudiant plongea ses doigts dans le verre pour ensuite les porter à la bouche de son ami. La mode serait semble-t-il de boire autrement que de façon normale. Pour ce soir du moins.

« Et maintenant ? »

Il était là pour apprendre après tout. Enfin, pour une démonstration, mais les deux revenait à peu près à la même chose au final. Dans tout les cas, il était ici, dans cette petite ruelle. À une heure bien avancé de la soirée, voire de la nuit, et avec lui. Quoi qu'il puisse arriver à présent, ce ne changerait normalement pas ces éléments déjà présent.
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MessageSujet: Re: Un verre de plus ou de moins, ça change pas grand chose, si ? [PV Iza]   Un verre de plus ou de moins, ça change pas grand chose, si ? [PV Iza] Icon_minitimeMer 25 Sep - 18:12




» Don’t be shy, be mine. «
La bissexualité sera toujours mal vue par une certaine catégorie de gens. Il fut une époque où ces gens formèrent une majorité. Aujourd’hui, je ne saurai pas trop dire si la population possède toujours un penchant homophobe… Moi, en tout cas, je n’ai vraiment rien contre.
Je pars du principe que le plaisir charnel peut être aussi intense avec une femme qu’avec un homme. Ce ne sont certainement pas les mêmes méthodes utilisées avec les deux sexes, cela va de soi. Personnellement, j’ai une préférence avec les rapports avec les femmes. Disons que c’est plus naturel et que, d’instinct, je sais comment me comporter, où appuyer, que faire et quand. C’est un comportement ancré en moi et j’ai l’impression de l’avoir toujours connu, qu’il était simplement terré sous des couches d’innocence lorsque j’étais gosse. Je ne parle ici pas du fait que je montre délicat ou brusque parce que là, ça ne dépend pas du sexe de la personne mais d’elle-même, simplement. Avec mon ancienne et défunte fiancée, Amy, jamais je n’ai été brusque. Je ne pouvais pas, je ne voulais même pas. Son sourire m’ôtait toute la noirceur de mon âme, toute la colère accumulée, la journée. Je n’avais d’yeux que pour elle, pour sa chevelure soyeuse, pour son regard profond, pour ses lèvres finement tracées, pour son corps voluptueux, pour le tout très charmant, très élégant, très… Juste parfait, au final. Mais le plus succulent lorsque je la contemplais, c’était le commentaire que je me faisais instantanément : cette sublime et majestueuse créature, elle était mienne, je l’aimais et cet amour était étrangement réciproque.
Car, bien entendu, je ne méritais pas pareille femme. Je l’ai prouvé par la suite, lorsque je fus incapable de la protéger, lorsqu’elle mourut si jeune, si injustement. Son regard était éteint, lui qui était si plein de vie quelques heures plus tôt. Son corps qui m’avait procuré tant de plaisir était inerte et j’avais un mal de fou à me dire qu’elle n’allait pas se relever et juste exiger un câlin, riant de son rire léger et mélodieux.
Mais elle était bel et bien morte et plus jamais je ne fus capable d’éprouver un tel amour envers une autre femme, de témoigner de tant de délicatesse et de douceur envers une quelconque autre personne. Il y avait certes bien Sywen que j’aimais beaucoup, mais je me montrais parfois assez brusque.
J’avais changé, franchi le point de non-retour. Je ne redeviendrai pas comme avant. Pas même si Amy revenait ; là, je deviendrai méfiant, totalement invivable. Mais pas besoin de savoir comment je serai si elle revenait, car je ne le sais que trop bien, mon éternelle bien-aimée ne reviendra jamais, ne perturbera plus jamais ma vie.
Avec mes conquêtes d’un soir, je suis spontané, à la limite de la violence brute. Cela semble contagieux car je ne suis pas le seul à infliger quelques douleurs gratuites et inutiles à mes compagnes ; mon dos se retrouve souvent couvert de bleus et de griffures, mais je ne m’en plains pas. Certains ressentent plus de plaisir de la sorte, de toute façon.
Pas moi, cela dit. Mais je m’en fiche.

Je disais donc qu’avec les femmes, j’agissais instinctivement. Avant, c’était un bon instinct. Désormais, c’est un instinct sauvage et brut. Avec les hommes, je sais ce qui marche, étant moi-même de sexe masculin. Je sais parfaitement comment faire plaisir à l’autre, sais très bien que perdre trop de temps en baises ne rime vraiment à rien pour la plupart.
Mais Angel, c’est autre chose encore. Je ne me montre pas réticent, mais au fond, une hésitation subsiste.
Certes, c’est un homme. Ses plaisirs ne doivent pas être bien différents de ceux des autres hommes. Comme chez les femmes d’ailleurs : elles fondent toutes comme glace au soleil lorsqu’on s’y prend d’une certaine façon, quand bien même elles sont totalement différentes niveau caractère. Il faut savoir faire réagir le corps, non pas l’esprit. Après, chacun ses préférences, mais on ne peut résister à certains touchers. Inexplicable ? Bien sûr que si, par la science sûrement. Mais je ne suis pas un Erudit et ne suis pas là pour vous expliquer cela, de toute façon. Je disais donc qu’il persistait une once de réticence en moi quant au fait d’y aller plus sérieusement avec Angel. Un homme, ouais, il l’était, mais ça restait un adolescent, un gamin quoi. Consentant, je veux bien, mais ça se voit qu’il n’a aucune expérience. Est-ce que je suis un bon coup ? Eh bien, vous vous attendez à un non de la part d’une personne si orgueilleuse que moi ? Bien sûr, je pense être un bon coup mais cela dit, je ne pense sérieusement pas être une première bonne expérience. Peut-être est-ce que je l’étais, avant, mais là, je me trouve vraiment un peu trop brusque alors que l’autre, homme ou femme, s’attend à de la délicatesse. Au moins la première fois.
Et si je me goure totalement et que le petit Angy n’en est pas à sa première expérience ? Peut-être est-il déjà passé à l’acte avec une femme, mais vu comment il rougit alors que tout ce que je fais, c’est l’embrasser, certainement pas avec un homme.
Sa réponse aurait de toute façon achevé de me persuader si je ne l’étais pas déjà. Non, pas d’expérience avec les hommes. Je suis tenté de lui demander avec les femmes, mais pour l’heure, pas que je m’en moque mais je ne juge pas la réponse comme importante. Lorsque je lui apprendrai à séduire – ou draguer, ça dépendra des femmes visées – ce qu’on nomme le sexe « faible » je ne suis pas machiste, non, je suis même fortement en désaccord avec cette appellations stupide – alors je lui poserai la question.

Est-il toujours aussi rouge ? Je me le demande sans pour autant chercher à l’exposer à une quelconque lumière blafarde d’un néon à moitié allumé. J’ai l’impression que oui et si j’ai raison, je ne pense pas que ça le mettrait bien à l’aise de savoir que je le remarque. Et que je le souligne ? Ça achèverait de le mettre plus que mal à l’aise.
Cette fois, je lui demande s’il aimerait que j’y aille plus doucement avec lui. Sa réponse ne se fait pas attendre et elle me satisfait même. Il vient m’embrasser doucement les lèvres avant d’y laisser trainer sa langue. C’est doux et la douceur est en parfaite contraste avec mon habituelle façon de faire. Lorsqu’il se redresse en face de moi, je me permets de me pencher vers lui avec un sourire narquois.

« Je pense que tu vas regretter le fait que je ne t’épargne pas. Trop tard t’façon, tu ne peux plus changer d’avis. »

Je lui agrippe brusquement le menton et de nouveau, le pousse assez brutalement contre le mur.
Désolée Angel.
Mes lèvres trouvent les siennes et ma langue s’engage sans plus attendre dans une danse avec la sienne. Lorsque je m’éloigne après un bref instant, il plonge ses doigts dans le verre d’alcool dont je viens de me servir. Je souris, me demandant ce qu’il va faire.
Il apporte ces mêmes doigts trempés à mes lèvres en me demandant ce qu’il nous attend.
Mon sourire s’étire alors que je lui attrape doucement – bizarre hein ? – le poignet, mes doigts l’encerclant. Je penche ma bouche vers ses doigts.

« D’abord, n’aie aucune gêne, aucune pudeur ; n’hésite pas à sous-entendre ce qui te passe par la tête par des gestes pas trop vulgaires quand même. »

Bah ouais, s’il voulait devenir du genre vulgaire et salasse, il n’avait vraiment pas frappé à la bonne porte.
Je lui donne un coup de lèvre sur les doigts avant de faire rentrer le bout de son index dans ma bouche, puis tout le doigt que j’extirpe rapidement. Suite à quoi, je refais la même chose avec le majeur avant de coller les deux doigts et de le faire très lentement rentrer dans ma bouche, leur attribuant de petits coups de lèvres avant de faire gentiment percer mes langues. Finalement, je… Suçote les deux doigts en les retirant ensuite de ma bouche.
Je reviens l’embrasser alors que je passe une de mes mains sous son haut, la plaquant brusquement contre son torse, le tâtant sans la moindre gêne.
Je m’éloigne, taquin et l’imite :

« Et maintenant ? »

J’ai fais la démonstration du cours, maintenant, c’est l’exercice de pratique.
Mais je dois donner une consigne, oui ? Bah je crois que ouais. Alors, faisant tapoter mes doigts sur son torse, je les glisse vers le bas, les remontant avant même d’attendre le ventre.
Qu’il me provoque sans trop en faire, qu’il fasse quelque chose qui me donnera une idée sur ce qu’il veut mais qu’il ne s’exprimer pas simplement avec des mots. Qu’il soit bon élève pour le coup, même si j’ai un faible pour les vilains.

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MessageSujet: Re: Un verre de plus ou de moins, ça change pas grand chose, si ? [PV Iza]   Un verre de plus ou de moins, ça change pas grand chose, si ? [PV Iza] Icon_minitimeSam 8 Fév - 14:01

Les relations hommes/femmes paraissent, pour beaucoup, être les plus naturels. Ce, pour la simple raison que les Hommes restent sur la théorie de la reproduction. Celle-ci ne peut avoir lieux que pour deux sexes opposés, pour des raisons scientifiques évidentes. Cependant, si la plupart des mammifères ne copulent que dans le but de se reproduire, ce n'est pas le cas des humains. Oh, la reproduction a bien évidemment son importance, cela fait aussi partit de l'espérance de survie de la population, mais avoir un enfant est devenu un désir, l'envie de construire une famille plutôt que d'assurer les prochaines générations. De ce fait, il n'était pas plus étrange d'entretenir un couple hétérosexuelle qu'un couple gay. Et puis, sans aller jusque chercher des explications scientifiques, l'amour pouvait se porter sur n'importe qui, homme ou femme, de n'importe quel âge, de n'importe quel caractère, et cela sans pouvoir être expliqué par la science. De cette façon, quelqu'un pouvait rester toujours fidèles aux même traits caractériels ou physique tandis que d'autres passerait d'une chose à son parfait inverse ; ou quelqu'un pensant détester certains traits viendrait à aimer quelqu'un les possédant.
Les hasards de la vie.

Des aventures, Angel n'en comptait pas des nombreuses, ni des bien sérieuses ou profondes finalement. Il n'en n'avait jamais vraiment recherché non plus. Il était jeune et il avait principalement passé son adolescence à s'amuser, mais autrement que par le sexe au contraire d'une bonne partie des autres adolescents, ou à rester plongé dans ses études pour ne pas perdre la main. Puisqu'il souhaitait devenir un érudit, il lui fallait bien faire cet effort. Ces occupations n'étaient pas de l'avis d'Izaya, il le savait bien, sur ce point ils étaient inversés, ce qui n'empêchait en rien leur entente. On dit que les opposés s'attirent, non ? Ça marche autant en amour qu'en amitié.

La gène est supposé n'être que passagère. En tout cas, Angy l'espérait bien parce que même s'il arrivait à reprendre un tant soit peu son assurance, il avait du mal à ce débarrasser de certaines rougeurs. Encore une fois, il était bien heureux que la luminosité soit faible.
En affirmant qu'il allait regretter d'avoir demandé à ne pas être épargné, il avait presque envie de croire Izaya. Ce qui n'aurait rien eut de rassurant, nous sommes d'accord. Certes, son mouvement pour le plaquer contre le mur réconforter l'idée que ce n'était pas rassurant. Cependant, Iza ne lui ferait pas de mal ou du moins pas vraiment. Pas pour faire mal en tout cas. Enfin, Angel comprend ce que le narrateur tente de dire -ce qui n'est pas réellement une excuse étant donné qu'il est justement joué par le dit narrateur. Bref.

« Tu essaie de me faire peur ? »

Le brun afficha un sourire qu'il voulait provocateur pour montrer qu'il ne l'était pas, effrayé. Peut-être pour se rassurer lui même aussi.
Après avoir porté ses doigts près de la bouche du blond, celui-ci prit son poignée pour les y amener. Il pouvait être doux quand il le voulait en fait. Pas qu'il en ait douté, bien entendu.

Bon, Izaya lui disait de ne pas avoir de gêne, ni de pudeur. Ce qui risquait d'être compliqué puisqu'il commençait déjà bien cette leçon en rougissant pour pas grand chose. La deuxième partie ne lui posait pas de problème par contre : pas trop de vulgarité. Ça ce n'était de toute évidence pas dans sa nature. La sexualité était une chose, la vulgarité en était une autre, l'alliance des deux ne lui disait rien de bon et il n'aurait de toute façon pas l'assurance de l'utiliser, même si on le lui demandait.

Après avoir pensé à reprendre son souffle, ce dernier s'étant stoppé un instant quand la main du chevalier s'était posé sur son torse, Angy réalisa que c'était donc à son tour d'agir. Laissant parler son instinct plutôt que ses pensées, il franchit le pas les séparant pour se coller à lui et rejoindre encore une fois leur bouches, juste quelques instants pour ensuite mener ses lèvres jusqu'à son oreille pour la mordiller légèrement, traînant un peu plus longtemps sur le lobe. Ensuite il les laissa redescendre doucement à son cou pour l'embrasser avant de se reculer pour reprendre sa position initiale.

« Alors ? »

Ce n'était pas grand chose, mais il attendait le verdict maintenant. Ou bien la suite de la leçon, s'il avait réussi cette étape.
C'était plutôt amusant comme apprentissage finalement, plus que ceux auxquels il avait droit dans ses études en tout cas. Mais ça c'était normal, n'importe quel étudiant pourrait affirmer que tout est plus drôle que les cours.


Dernière édition par Angel Radwod le Mer 30 Avr - 22:44, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Un verre de plus ou de moins, ça change pas grand chose, si ? [PV Iza]   Un verre de plus ou de moins, ça change pas grand chose, si ? [PV Iza] Icon_minitimeDim 9 Mar - 18:07

Malgré le nombre d’aventures que j’ai eues, malgré tous ces visages sans nom qui on défilé devant mon esprit embrumé et sous mes yeux ébahis, malgré les formes, malgré les mots doux, malgré toute cette beauté, malgré la volupté, malgré la sensualité, malgré la passion, malgré le désir, cela n’empêche qu’au fond, mon cœur a toujours été pris par Amy. Et ce, bien qu’elle soit morte.
Je ne suis pas totalement stupide quand même, je sais parfaitement que nul espoir ne subsiste pour que je la retrouve dans ce monde – et je doute de l’existence d’un autre monde, sincèrement – mais cela n’empêche que je n’arrive pas à retrouver cette flamme, cette jouissance.
Sauf peut-être avec Sywen. Mais avec elle… C’est bien trop compliqué. Et de toute façon, je n’y pense pas vraiment en cet instant. Car en cet instant, je ne pense qu’au regard pétillant d’Angel. Plus je le vois, plus je me dis que c’est un vrai gamin et plus ça m’amuse. Après tout, ce sera un peu une première fois que je tente de m’amuser avec un garçon nettement plus jeune.
Encore que les femmes plus jeunes, ça s’est produit plus d’une fois, mais des hommes… J’en sais trop rien.

Il me demande si j’essaye de lui faire peur et me tire de cette âpre rêverie dans laquelle je viens de me plonger. Je hausse un sourcil à son égard avec un sourire en coin, haussant les épaules d’un air naïf, l’air de lui dire que pareille idée ne pouvait être le fruit d’un esprit aussi saint et gentil que le mien – absolument pas mal tourné, cela va de soi.
Le fait est qu’Angel ne sera jamais une simple aventure. Car avant tout cela, c’est et ça restera un ami ; un ami sur lequel je compte et qui peut réellement compter sur moi car j’instaure en lui une affection que j’accorde à bien trop peu de personnes. D’ailleurs, là, tout de suite, j’ai l’esprit un peu trop embrumé pour pouvoir citer des noms – pas que j’y pense particulièrement en même temps.
La lumière qui crépitait du lampadaire ne me permettait pas de voir la façon dont réagissait Angel corporellement parlant. Je pensais apercevoir quelques rougeurs mais n’en étais pas réellement certain alors je me focalise plutôt sur ce qu’il entreprend de faire, un peu maladroitement certes, mais je ne le remarque pas, à dire vrai. Les lèvres d’Angel se posent délicatement sur les miennes et je savoure ce doux parfum sucré posé en petits cristaux sur sa bouche légèrement rosée. Rapidement, cette même bouche glisse jusqu’à mon oreille, vers le lobe alors que les dents percent. Rapidement, je sens une nette pression sur mon cou et un sourire étire mes lèvres alors que mes mains glissent jusqu’au cou de l’homme. Il veut s’éloigner, je le retiens contre moi et étouffe son interrogation d’un baiser plus long, plus profond. Une de mes mains glisse jusqu’à la ceinture de l’homme et je m’éloigne avec un sourire provocateur flanqué sur le visage.

« Vous êtes un élève appliqué très cher. »

Je ris doucement en fermant un instant les yeux.
Mon esprit vagabonde vers les tréfonds des abysses du désir. Un instant, malgré tout l’alcool qui coule à flot dans mes veines – tellement que j’ai l’impression qu’il y en a d’avantage que mon sang, très sérieusement en plus – je réussis à noter un temps d’hésitation. Non pas seulement son âge, car après tout, il reste un adulte, seulement, c’est général : ne devrai-je pas arrêter mes conneries, sincèrement ? Après tout, si je pense ressentir quelque chose à l’égard de Sywen, si j’ai cette impression qu’il est possible d’avoir plus qu’une amitié emplie de taquineries, alors peut-être devrai-je mettre un peu de mon mien… Après tout, avec Amy, j’avais simplement à être moi-même. Seulement, depuis sa mort, je ne sais plus trop qui je suis, alors je ne sais réellement pas comment je dois agir.
Suis-je cet homme à femmes ? Ouais. Je crois. Je sais pas.
N’empêche, jamais je n’ai été tellement confrontée à cette question symbolique : qui suis-je ? Et de cette interrogation découle d’autres questions : pourquoi suis-je ici, après tout ? Ai-je un but dans cette vie ? J’ai vengée Amy, mais cela n’a pas su faire taire mes sentiments. Et j’ai bien l’impression que jamais ils ne disparaitront totalement.
Autant vivre avec.

Cette fois-ci, mes lèvres s’en vont se plaquer sur son cou et mes dents d’ivoire se dévoilent pour s’encrer non sans trop de douceur dans la chair de mon opposant alors que ma main, toujours sur la boucle de sa ceinture, s’immobilise. Je me redresse et pose les yeux sur lui, souriant doucement.

« Et si tu me disais ce que tu veux faire ? Enfin, si tu me montrais plutôt. »

Parce que moi, je ne sais plus trop ce qu’il veut. Je ne sais pas non plus trop ce que je veux. Mais je reste plus assuré dans mes gestes que lui – du moins, pour le moment – alors j’arrive encore à revêtir ce masque digne d’une partie de poker ; je glisse un doigt sur sa ceinture et l’attire à moi avec un sourire malicieux tandis que je la défais lentement, la laissant tomber à nos pieds.
Ma gorge est sèche. Une petite voix me tonne de retourner au bar prendre un petit remontant, mais je me trouve stupide d’avoir pareilles pensées alors qu’un remontant digne de ce nom se dresse sous mes yeux, sous mes mains.
Angel a réussi à allumer une petite flamme au creux de mes reins à peine avais-je croisé son regard et, maintenant il l’alimentait de son souffle chaud, saccadé et réussissait à faire accroitre la luminosité des flammes avec ses gestes – ses doigts malins, ses lèvres doucereuses, suaves.
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MessageSujet: Re: Un verre de plus ou de moins, ça change pas grand chose, si ? [PV Iza]   Un verre de plus ou de moins, ça change pas grand chose, si ? [PV Iza] Icon_minitimeLun 3 Nov - 21:18

Le premier amour. Pour beaucoup, c'est le plus important, le plus beau, celui que l'on ne peut jamais réellement oublier. Malheureusement et pour ces raisons, c'est aussi le plus déchirant et le plus douloureux. Il est bien rare que le premier amour dur éternellement ; c'est pourtant ce que l'on pense lorsqu'on le vit. On a beau être lucide, on a beau avoir entendu et vu des couples se faire et se défaire de façon plus ou moins douloureuse, on a beau avoir été prévenu que l'amour peut ne pas durer, on est tellement épris de l'autre que l'on se perçoit que notre amour et différent et qu'il sera éternel. Jusqu'au jour où l'on se rend compte que les autres avaient raison, que l'on était pas différent, que nous aussi devions passer par la rupture. Et même pour les chanceux qui passeront toute leur vie avec la première personne aimée, cela ne les empêchera pas de connaître des difficultés, de souffrir à des moments, de connaître une désillusion quant au parfait amour. Parce que l'amour n'a rien de parfait. Il l'est au début, quand la passion est à son maximum, que l'on apprend un peu plus chaque jour à connaître notre partenaire et que l'amour grandit chaque jour par l'occasion.
Si le premier amour nous berce d'illusion, la fin n'en est que plus atroce. C'est le retour brutal à la réalité, l'évaporation de tout les futurs projets. C'est la sensation que notre vie s'écoule. Beaucoup mettent bien du temps à s'en remettre, ne croyant plus à l'amour, étant persuadés qu'ils seront à jamais incapable d'aimer quelqu'un d'autre que cette première personne, certains ne l'oublient jamais réellement, même en aimant à nouveau.

Angel ne connaissait pas tout cela. Pas encore. Il n'était jamais tombé amoureux, n'avait jamais vraiment cherché à l'être en fait. Soyons clair, l'amour n'est pas sur commande, il arrive que l'on le veuille ou non ; et ce n'est certainement pas en le cherchant qu'il arrivera pour autant. Seulement, Angy était, bien que sympathique et convivial, un garçon timide et réservé qui ne s'ouvrait que rarement aux autres. Il faisait des rencontres, mais ne les approfondissait pas ; il s'attachait vite, mais pas à ce point. Bien sûr, il avait déjà fricoter un peu, dragué maladroitement aussi, mais principalement sous les conseils et encouragement d'Izaya. Ces histoires n'étaient jamais allé bien loin et n'avait jamais durées. Il ne s'en plaignait pas pour autant, il n'était pas de ces personnes qui cherchaient à se caser à tout prix et préférait laisser le temps lui en faire la surprise.

Son ami prit un air innocent quand il lui demanda s'il cherchait à lui faire peur et cette expression, qui ne lui seyait décidément pas, l'amusa. Il avait tout de même le don de le mettre en confiance, qu'importe la situation, c'est ce qui caractérisait si bien leur amitié. C'était peut-être un peu bête, mais le brun manquait cruellement de confiance en soi, alors avoir celle des autres et pouvoir offrir la sienne lui importait beaucoup. Certes, il s'entichait facilement des autres, mais pour autant il lui était difficile de se laisser réellement aller avec qui que ce soit. En l’occurrence, au vu de la situation, Izaya fait bien partit des personnes avec lesquels il était capable de se laisser aller.

Suite à sa petite démonstration de ce que le cours lui suggérait, le blond l'empêcha de s'éloigner, le ramenant contre lui et joignant encore une fois leurs lèvres avant de finalement le repousser avec un air taquin laissant le brun surpris et légèrement essoufflé, ne s'étant pas attendu à ce retournement de situation.

« Il faut dire que j'ai un bon professeur. »

Angel ne savait pas vraiment où il en était dans l'instant présent. Son esprit était embrumé par l'alcool, l'empêchant de réfléchir correctement à la situation. Pourtant, la situation, il la comprenais bien, c'était ce qui allait suivre qu'il comprenait moins. Lui et Izaya était dans cette ruelle peu éclairée, ils s’adonnaient à un jeu qui n'avaient pas grand chose d'innocent et sa ceinture était en train de lui être retirée pendant que le blond enfonçait ses dents dans la chair de son cou, lui faisant d'autant plus perdre la tête - au sens figuré, heureusement, les dents n'étant pas suffisamment aiguisés pour la lui découper réellement.
Avant de savoir ce qu'il voulait faire, il avait d'abord besoin de savoir jusqu'où il était prêt à aller. Pas seulement lui, mais son ami aussi. Parce qu'après tout ils étaient avant tout amis et n'étaient même pas dans un lieu que l'on pouvait qualifier de décent.

« Avant tout... avons-nous des barrières ? Un stade à ne pas dépasser ? »

En fait, cela aurait peut-être du être la première chose à laquelle ils auraient du réfléchir, mais on n'était pas tellement à même de réfléchir quand on a une bonne dose d'alcool dans le sang. Enfin, comme on disait, mieux vaut tard que jamais et la question aurait surement fini par être abordée directement ou non.
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