✦ Un Inconnu dans la neige ✦

Sujet: ✦ Un Inconnu dans la neige ✦ Mer 8 Mai - 21:02

Le jour se lève, les flocons tombent en suivant le souffle du vent. Le ciel sors de son état nocturne et s'embrase peu à peu tout en accompagnant le lever du soleil. Les environs s'illuminent, le sol est enfouis sous une lourde nappe blanche, la neige recouvre toute la plaine et ce, à perte de vue. Les animaux sortent de leurs abris, on peu même y entendre les sifflotements des rares oiseaux des glaces. Le vent hurle au contact des volets de ma chaumière, on dirais une voie, une personne qui tente de faire savoir son mécontentement. On croirais que le vent nous passe un message, voir qu'il nous livre ses plus lourd secrets.

J'étais au coin du feu à lire un livre sur les mythes et légendes qui parsèmes notre terre. Le peuple à bien tendance à les oublier. Ils ont tort de cela car souvent elles sont la sources de bien des problèmes, car oui les légendes ne sont point fictives, elles existent. J'en suis moi même la proie, le monde crois que je suis un mirage. Hors, la femme à la petite chaumière existe bel et bien, et il s'agit bien de moi, Aedale Bamaleria. Mais bon, il vaut bien mieux que je reste dans la discrétion, je n'aime pas beaucoup voir tout ces gens, cette population dense, ce n'est qu'une source de problème et de malheurs. Je suis bien tranquille ici.

Apres avoir finis de lire mon livre, je me suis mise à sortir de chez moi, afin de me promener un peu. Le baiser de l'air froid sur ma chaire m’apaise peu à peu, c'est comme si je revivais, tel un phœnix renaissant de ses cendres, mon affinités avec le froid me rend dans un état de béatitude des plus totale. Je m'allongeais alors dans la neige bien loin de mon habitat, voyant le ciel gris ainsi que ces flocons, s'étais magnifique comme d'habitude.

Mais cette fois, il avais quelqu'un en ces lieux, un humain, si rare qu'il soit, il avançait dans le froid. S'était un homme, très discret, secret, vêtus de blanc et transportant une flûte ainsi qu'un arc. Il ne m'évoquer aucun dangers, son comportement ne me laisser présager qu'il ne voulais aucun mal. Sa flûte me laisser penser que s'était un troubadour. Mais son arc me fit penser qu'il aurais bien pus s'agir d'un chasseur. Bien qu'il ne sois pas bien offensif, je me suis mise à le suivre afin de voir ce qu'il faisait, je préfère assurer la sécurité de la plaine, nous ne somme jamais sûr de qui nous avons affaire.
J'étais donc là à le suivre en filature en espérant qu'il ne remarque ma présence dans ce blizzard.

~Que fait il ici.. ?

Disouler c'est pas grand choses é____è

J’observais avec intensité l’infinie masse sombre qui, très loin, m’enlaçait de ses bras clairsemés d’étoiles, me sentant insignifiant, mais d’un autre côté, plus tranquille, me disant que ce qui nous régit et nous a créer est bien trop élevé pour nous, simple être éphémère, et qu’il n’est pas de notre ressort d’en comprendre quoi que ce soit. Ainsi, nous pouvons vivre tranquillement, sans avoir à nous soucier de ce qui vient avant ou après notre existence, ce qui est déjà une immense charge en moins, surtout pour quelqu’un pour qui le savoir est la raison de vivre principale, ayant l’obsession de vouloir tout savoir… J’avais maintenant dormi plusieurs heures. Il faisait encore nuit, mais je me sentais avoir assez récupéré pour pouvoir poursuivre ma route, mais je ne partis pas tout de suite, je choisis de rester encore un peu de temps à contempler le ciel étoilé, qui cette nuit était magnifique, sans nuages, véritable image de la perfection. Tout en observant cette œuvre d’art, l’envie me vint de jouer un peu, alors je saisis ma flûte, la portai à mes lèvre, puis commençai à jouer une douce et lente mélopée, inspirée de ce que je voyais, le ciel, les étoiles… Puis je commençai à sentir la magie opérer en moi, il devait y avoir un nœud tellurique pas si loin que ça, car je sentais une quantité d’énergie plutôt correcte déferler en moi. Je choisi de l’utiliser afin d’étendre mes sens autour de moi, et d’entendre la vie qui m’entourait. Des sons parvinrent à mes oreilles, ceux d’oiseaux nocturnes, d’animaux, du vent dans les branches… Afin de profiter au maximum de cette superbe symphonie nocturne, je cessai de jouer. Jouer m’aidait à lancer ma magie, une fois que c’est chose faite, le seul contact avec mon instrument suffit à la maintenir. Alors ce fut un véritable hymne à la nature qui s’offrait à moi, et qui me fit sourire, rien, ni orchestre extraordinaire, ni musicien au talent hors pair et j’en passe, rien de ce que les humains peuvent faire ne pourrait un jour égaler la beauté du chant de la nature.

Après m’être délecté encore un peu des trésors que pouvait m’offrir le monde qui m’entourait, je me mis en route, toujours dans la nuit, même si l’aurore était proche, bientôt le soleil se lèverait. Mon arc était dans mon dos, en espérant ne pas avoir à l’utiliser, ma flûte à la main, afin de percevoir l’énergie circulant sous mes pieds, et je continuai ma marche vers les régions froides, que je ne devrais pas tarder à atteindre au vu de la température qui a bien baissé depuis mon départ. Peu à peu, la terre devint invisible sous la neige qui se faisait de plus en plus épaisse, et les flocons se mirent à tomber. Puis un fabuleux spectacle s’offrit à moi, le soleil se leva. Tout d’abord, je vis un rayon orange se refléter sur la neige, illuminant sur sa trajectoire la neige tombante de mille feux, leur donnant l’aspect d’étincelle tombant du ciel, puis d’autres en faire de même, m’encadrant de traits enflammés, puis enfin loin, très loin, apparut une immense boule de feu, de chaleur et de lumière, le soleil revenait parmi nous pour cette nouvelle journée. Après être resté plusieurs minutes à contempler le lever de notre astre, je repris mon avancé. Pourquoi aller dans ces terres inhospitalières ? Eh bien je passe beaucoup de temps en forêt ou en campagnes, mais jamais je ne suis allé dans les terres glacées, et je suis curieux de voir ce que je peux apprendre en ces contrés dites inhabitables et dont les mythes ont fait le tour de Dena. Pour ma part, si c’est légendes sont vraies, c’est parfait, cela fait des choses en plus à étudier, le tout dans un paysage pur de toute présence humaine intensive, parfait pour moi.

Pour commencer, je me rendis dans une forêt proche, dont des arbres enneigés donnait un sentiment de mélancolie assez peu désagréable finalement, car il se mariait très bien avec le paysage qui m’entourait, tout ici n’était que symbiose… Alors je repris ma flûte, et me remit à jouer, quelque chose de très lent, en accord avec la nature environnante. Cette fois, ce n’était pas vraiment pour lancer un quelconque sort, juste pour faire circuler une énergie bienfaisante autour de moi, pour tous les êtres vivants qui m’entourent, animaux, végétaux, et même humains, s’il y en aurait…
Après avoir pris des notes sur diverses choses, je repris le chemin menant vers ce qui semblait être une sorte de plaine gelée…

Nul ne survis en ces terres, c'est ce que je me suis toujours dites, les humains ne sont pas fait pour cet endroit. Cette homme en blanc, je crains qu'il ne sois guère conscient du danger auquel il fait face. S'il compte traverser la plaine, la morsure du froid l'emportera avant qu'il n'atteigne son but. Cet individus, il marchait paisiblement, il marchait avec une béatitude sans pareille. Était il un mage de givre tout comme moi, ou était il inconscient de ce qu'il faisait? Nombreuse sont les questions que je me posais à son sujet.

Alors je le suivais, sans me montrer, encore et encore à travers le froid. La neige recouvrait nos pas, le hurlement du vent dissimulait nos souffles. Le soleil était déjà bien haut dans le ciel. Je le traquais depuis déjà un moment et il n'avais toujours pas remarquer ma présence. Puis j'avais toujours cette question en tête "Pourquoi est il venus ici", elle trottinait dans mes pensées comme une obsession, voir un mystère que je voulais percer. Il sortit sa flûte et joua, cela m'est parût un peu étrange qu'il joues en une zone polaire alors que la givre vous consume. Mes questions ce sont multipliées. Néanmoins, ce son.. oui, celui sortant de sa flûte, il n'est pas ordinaire, cette musique est si apaisante, et se font avec si bien avec l'atmosphère. Étrangement, je n'avais plus de questions à sont sujet, et plus aucunes inquiétudes. C'est comme si j'avais été ensorcelée, où que l'on me donnait un sentiment d'euphorie..

Il continuait sa route tout en jouant de la flûte, Le blizzard commençait à faire rage, je ne pouvais le laisser seul, il allait sans doute y passer, je redoute que les humains puissent survivre en ces lieux. Je devais donc l'en empêcher. Je ne sais pas pourquoi mais je n'avais aucunes envie l'agresser pour le faire fuir.. Je me suis donc approchée en enlevant ma capuche, Etant peu douée dans le social, je n'avais que peu de choix à proposer pour le saluer..

"Que fait tu ici étranger?"

Quelle magnificence, tout ce blanc autour de moi, comme si je m’étais rendu dans un autre monde, un monde de pureté, de blancheur immaculée, insoumis aux êtres humains, mais aussi un endroit impitoyable, où les prédateurs et le froid représentent une menace constante, un lieu parfait, ou la beauté et la richesse valent la dangerosité. En parlant de froid, ce dernier se faisait de plus en plus sentir à mesure que je progressais, mais là-dessus j’ai un avantage, mon totem, car en effet, je peux utiliser l’énergie que j’absorbe pour me réchauffer un peu, et c’est ce que je compte faire. De nouveau la flûte aux lèvres, je jouais de nouvelles notes, et je sentis peu à peu une douce tiédeur m’envahir. Bon certes, cela ne valait pas le soleil de l’été que l’on pouvait sentir en dehors de ces terres gelés, mais cela restait franchement très agréable dans ce froid mordant. En y réfléchissant, cet endroit a beau être l’un des plus dangereux de Dena, sans aucun doute, je ne pouvais le trouver menaçant, mais au contraire, de voir le soleil se refléter dans la neige, illuminer de mille feux les glaciers au loin et donner aux rochers couver de givre la brillance du diamant… Oui, ce lieu était vraiment un paysage onirique. Cependant, la neige ne cessait pas de tomber, avec une densité incroyable, que je n’avais jamais vue dans d’autres lieux auparavant, et rapidement, des nuages couvrirent le soleil, plongeant le lieu dans une sorte de pénombre grisâtre, assez menaçante, mais qui ne réussirait pas à me faire renoncer à mon exploration. Le vent était assez fort, il couvrait presque le son de ma flûte à mes oreilles, mais il faisait vibrer en moi une puissance, je sentais en lui la nature qui s’exprimait, cela pour nous rappeler malgré tout qu’elle est bien plus forte que nous le pensons, et que nous ferions mieux de tenter de vivre en harmonie avec elle plutôt que de la soumettre, c’est du moins mon avis.

Peu de temps après, la neige et le vent se mêlèrent et il en résultait un blizzard glacé, et je peinais à maintenir une température adéquat avec ma magie. Cependant, je ne me sentais pas en danger, j’étais bien couvert et je n’étais pas perdu, car je me repérais par rapport au nœud tellurique de tout à l’heure, ma magie provient toujours du même, sauf que je m’en éloigne, alors en cas de problème, pour rebrousser chemin, je n’ai qu’à m’en rapprocher. Théoriquement, dans un désert de glace, je ne devrais pas croiser d’autres êtres humains, théoriquement, la voix venant de derrière moi me fit comprendre que le contraire était également possible.

-Que fait tu ici étranger ?

Au début, je pensais que le vent me donnait l’impression que quelqu’un me parlait, mais par acquis de conscience, je me retournais pour en avoir le cœur net, et ce que je vis me fit lever un sourcil, interrogateur. Une femme, aux longs cheveux blancs, mais vraiment longs, ils devaient lui arriver dans le bas du dos à peu près, et de jolis yeux bleus, et un beau mentaux à capuche. Au début, à la vue de sa chevelure et de ses yeux, tellement en accord avec le paysage alentour qu’elle se camouflerait sans problème, je cru avoir affaire à une créature magique, mais trois choses me vinrent rapidement à l’esprit, d’une, elle avait le physique d’une humaine, de deux, elle parlait comme une humaine, et de trois, si jamais elle était vraiment un être magique, je trouverai ça formidable en tant qu’Érudit ayant soif de connaissance. En tout cas, sa façon de parler annonçait déjà la couleur, et j’en déduisais aussi qu’elle ne devait pas parler à des gens souvent, vu la rudesse de ses paroles, mais rien d’offensant ou autre, elle ne m’a pas manqué de respect. En tout cas, elle était vraiment belle.

-Tient, je ne pensais pas rencontrer quelqu’un ici. Eh bien, si vous voulez tout savoir, j’essaye d’en savoir plus sur ce magnifique endroit que tant de gens redoutent, je le trouve vraiment fascinant. Et vous ?

Oui, le « et vous » était parfaitement inutile, car vu la tournure de sa phrase, elle doit surement être d’ici, et c’est à elle se poser les questions, mais je pense que cela pourrait être intéressant de savoir un peu ce que peut faire une femme en ces terres magiques et glacées…

La vie, si fragile qu'elle sois, si inoffensive, si douce, si.. Ah, cela me rend un peu euphorique de voir un humain en ces lieux, une vie à mes cotés. Quelqu'un qui possède un corps encore chaud. Quelqu'un qui voyage et qui vois toutes sortent de choses, qui vois des humains tout comme lui, qui as des contacts, des sentiments.. Quelques fois la vie de commune me manque, la solitude n'est forcement ce qu'il m'aurais fallut.. C'est vrais que je vie ici depuis longtemps, jusqu'à aujourd'hui je ne me suis jamais plein de ma vie, je vivais dans la solitude, l'isolement. Cet homme, il me donne envie en moi, il me donne l'envie d'avoir envie, c'est comme si je renaissais et que je voulais tout changer à cette sinistre vie. Une motivation que je n'avais pas eu depuis longtemps..

"Je vis ici. Il est vrais que c'est un endroit magnifique, mais cette beautés va vous emporter si vous ne vous en allez pas.."

Aurais-je parut hostile? Je crois bien, oui.. Mon comportement avec les autres humain est devenus totalement ignoble.. Je me dégoûte moi même alors que je réagit du plus naturel de mon être. Ah, comment puis-je être en train de débattre sur mon ego alors qu'un humain est en face de moi à se diriger droit à la mort..

"Pardonnez mon comportement, mais c'est dangereux de vagabonder en ces lieux, le froid finira par vous mordre la chaire à vous laisser inerte, n'allez pas plus loin."

Sans même me présenter, je lui disais de ne pas aller plus loin, d'une manière crue, directe. D'un sens il vaut mieux être directe et franche qu'employer des gants. J'ai toujours penser sa, c'est sur cela n'est guère élégant mais sa fait partis de moi, je suis comme sa. Du moins, je me suis forgée sa aux fur et à mesure des année. Il est vrais que quand j'étais plus jeune, je fus hélas bien trop naïve.

Exclamant ma froideur, j'attendais par la suite la réaction de l'individus, je le voyais regorgeant d’énergie de son attitude reposé, mais je ne pouvais pas le laisser bien longtemps ici, seul, il allais bien finir par tomber avec ce froid glaçant..

C’est étrange, j’ai toujours considéré la Nature comme une entité à part entière, mais depuis que cette femme est venue à moi, je la considère comme une personne qui m’adresse la parole si bien cette dernière se fondait avec le paysage, les cheveux de neiges, les yeux de la couleur du ciel bleu en ces régions, c’est-à-dire pur, foncé, et même les mots de glace, car elle parlait de façon assez brute, sans pour autant être agressive, tout cela me donnait l’impression que c’est l’incarnation même de la nature qui se tenait en face de moi, et je m’en voyais ravi, car je prenais ça comme un grand honneur en tant que simple et insignifiant humain. Enfin, même si son ton était abrupte, elle n’avait pas l’air pour autant énervée de quoi que ce soit, elle donnait même l’air de l’inverse, comme une légère euphorie qui se lisant dans ses yeux, est-ce le fait de voir quelqu’un en ces terres désolées ? Ou alors est-ce moi en particulier qui provoque cela ? Dans tous les cas, la présence de cette femme ne m’est pas du tout désagréable, bien au contraire, il me plairait d’en savoir plus sur elle et sur cet endroit par la même occasion.

-Je vis ici. Il est vrai que c’est un endroit magnifique, mais cette beauté va vous emporter si jamais vous ne vous en allez pas…

Toujours cette façon de parler crue et directe, mais cela me fit sourire, et dégageait en cette femme un certain charme, une fille de caractère qui ne cache pas ses mots et dit ce qu’elle pense. Elle sembla d’ailleurs remarquer elle-même sa façon directe de parler à en entendre sa phrase d’excuses.

-Pardonnez mon comportement, mais c’est dangereux de vagabonder en ces lieux, le froid finira par vous mordre la chaire à vous laisser inerte, n’allez pas plus loin.

Bon eh bien tout cela est bien rassurant, en même temps je sais que je suis dans un endroit hostile depuis que je suis arrivé, mais le risque fait partie de la découverte, et il y a un prix à payer si l’on va trop loin sans y être prêt… Par ailleurs, je ne pouvais me permettre de contredire cette mise en garde, venant de quelqu’un qui à l’inverse de moi, vivait ici et connaissait parfaitement les lieux et les risques, à l’inverse de moi. Cependant, une idée me vint en tête, et elle pourrait nous mettre tous les deux d’accord.

-Une mise en garde guère rassurante, cependant je ne suis pas totalement démunis voyez-vous, cette flûte est mon totem –Je lui montrai ma flûte en même temps – et je me sers de lui pour me réchauffer. Mais vous dites vivre dans ces lieux, alors je ne vais pas prendre votre avertissement à la légère, cependant, cela m’ennuierait de m’en aller alors qu’il y a encore tant à voir, c’est pour cela que je vous propose quelque chose, continuer tous les deux ensembles. Ainsi, je ne risque pas de me perdre avec vous à mes côtés, et à l’inverse de moi, vous connaissez tous les dangers et leurs signe avant-coureurs, ce qui m’assure de revenir de cette expédition, et de votre côté, cela vous permet de faire connaissance avec un homme qui adore la nature, et si vous le souhaitez, de savoir tout ce qui se passe en ce moment au niveau de la capitale, car si j’en crois mon impression, vous n’avez pas dû y aller souvent ces derniers temps… Qu’en pensez-vous ?

Oui, on appelle ça se vendre, mais au final je ne dis que la stricte vérité, et si cela ne tenait qu’à moi nous serions déjà tous deux en route, mais il faut aussi son accord, tout dépend d’elle maintenant…

Rien de ce que j’aurais imaginer ne m'aurais amener à penser que sa flûte le maintenait en vie, dans ce froid, cela me paraissais hors du commun, bien que le monde sois grand et diverse, non, cela me paraissais totalement hors du commun, hors du commun un peu comme moi. Une femme qui vie en de tels lieux n'est pas quelque chose que l'on trouve tout les jours, c'est vrais.. Il allait donc la flûte en mains vers je ne sais où pour arriver à ses fins, et n'était donc plus en danger comme je l'avais prévus, tant mieux. Je craignais qu'il courait à une mort certaine. Mais sa résistance aux froid n'assurais pas sa survie à 100%, d'horrible créatures des glaces rodait, si rares qu'elles sois, elles peuvent anéantir toutes vie en un fragment de seconde. Même moi qui possède une immense affinités avec ces lieux ne peut faire faces à ces bêtes enragées, je ne peut que les fuir et encore..

Obnubilée, par les nombreux dangers qui voguait en ces terres, je ne pouvais refuser de l'accompagner, puis cela fait si longtemps que je n'ais pas apprécier la voix d'un humain, de plus que ce dernier avait l'air charmant et se mentionnait proche de la nature. Cela nous faisais donc un point commun, la nature. Moi qui l'admire seulement de pars ces paysages froids, je ne peut déguster de la diversités de la flore en cette île. En tant qu'alchimiste, je rêvais de concocter de nombreux élixirs à bases de plantes peu communes, des plantes qui ne poussent que dans des climats dont j'ai perdue la valeur. Lui.. Cet homme, il voyage, je le sais, et doit sans aucun doutes voir de temps à autre cette flore exotique. Ah, il me donne tellement envie de changement.. Je n'ais peut être pas perdue mon âme vagabonde apparemment.~

Hors, cela me paraissait impensable de voyager alors que je vie ici depuis presque toujours.. Puis accepterez-t'il que je lui tienne compagnie haut delà de ces terres givrées? Peut être que oui, peut être que non. De toute manière j'allais l'accompagner en tant que guide de ces vastes plaines. J'avais un sentiment étrange qui émaner en moi, voir quelqu'un après tant d'année.. L'homme me disait quelque choses, c'étais comme si je l'avais déjà vus, une vague impression, j'en suis guère sûre. Sa voix, je la reconnais, elle me rappel quelqu'un de lointain.. C'est pas vrais, ça ne peut pas être lui?.. Il lui ressemble tellement. Apres tant d'année passée, c'est impossible..

En un instant j'avais le souffle couper, ayant crue que c'étais lui, je le regardais sans arrêts de haut en bas afin de trouver les communs, différents entre l'homme actuel et celui d'une époque bien résolue. J'en perdais les mots car ils étaient identiques, comme des copie, des clones. Leurs voix, gestes, attitudes étaient similaires. Bon sang, serais-ce lui ou bien deux hommes différents? La vie est faite de coïncidences, mais la c'est tout même quelque chose.. A moins que sa sois moi qui perd complètement la tête?.. Je n'est vus que des animaux pendant tout ce temps. Ah.. Je suis totalement perdue..

N'étais t'il pas en train de me parler? Si, il me demandais s'il voulais faire routes avec moi, Je ne peut refuser, cela me permettrais de voir ci c'est lui ou non, c'est donc l'air pensive avec un ton toujours assez crue que je lui répondue:

"Très bien, faisons routes ensembles, je me présente, Aedale, Bamaleria Aedale.."

Un tas de questions se brouillaient dans mes pensées, je ne cessais de le regarder..

Rohen est ce bien toi?..

C’est étrange, étant donné que la femme me parlait, j’ai dû arrêter de jouer de la flûte, alors je ne me réchauffais plus, mais pourtant je n’avais pas froid. Comme la température ne s’était probablement pas réchauffée entre temps, je dû en conclure que c’était elle, cette femme aux cheveux blancs qui me procurait cette sensation de chaleur. Était-ce le fait de rencontrer une humaine en ces terres désolées ? A moins qu’elle ne me faisait quelque chose en moi, je ne savais quoi, mais il est vrai que je sentais une sorte de chaleur venir de cette femme, bien qu’elle soit froide, que ce soit ses couleurs ou sa façon de parler, à moins que cette chaleur ne provienne de moi-même, mais ça resterait elle qui la provoque…
Allait-elle accepter de faire la route avec moi ? Au fond, je l’espérais, j’aimerais vraiment faire plus ample connaissance avec elle, mais je ne voulais cependant pas quitter bon objectif, bien que de rester parler avec cette jolie créature en valait surement la peine, mais une expédition ici était longue à préparer, elle était longue tout court en fait, et je ne sais pas quand est-ce que j’aurais pu la faire de nouveau…

-Très bien, faisons route ensembles, je me présente, Aedale, Bamaleria Aedale..

Je souris, elle avait accepté, je voici rassuré, je pourrais continuer à découvrir ce magnifique endroit tout en faisant connaissance avec cette jolie fille, et elle pourrait même peut être m’en dire d’avantage sur ce lieu. Aedale, un bien joli prénom, bien que je l’entendais pour la première fois, mais en même temps je n’ai jamais croisé d’autres Eden par exemple, alors je ne le ferais pas remarquer.

-Enchanté Aedale, je fais de même, je suis Eden, Eden Trees.

Je ponctuai mon salut d’un petit signe de tête, en restant ainsi sobre et poli, mais au fond de moi j’étais réellement très heureux que mon aventure évolue ainsi, bien plus que je ne le laissais paraître. Je repris alors mon avancé aux côtés de ma nouvelle amie, Aedale, et décidai de commencer à tenter d’en savoir plus sur elle.

-Mais vous dites que vous vivez ici, mais vous êtes seules en ces terres hostiles ? Pourquoi donc ?

Bien évidement ce n’était pas de l’indiscrétion, je cherchai juste à en savoir plus sur celle qui allait être à mes côtés durant les prochaines heures, du moins je l’espérai. Alors je jouai trois notes sur ma flûte afin de relancer ma magie, mais cette fois, utilisai ma magie pour nous deux.

Eden, un bien jolie nom. Un nom peu commun, comme moi. Un si beau garçon, dans des terres si bien cachées. Je ne ressentais plus aucun sentiments égales à mes précédents jours, j'étais comme différente, je n'avais plus cette sensation de haine envers les humains, puis j'avais étonnamment chaud, voir je crois que j'étais toute rouge.. Au fur et à mesure que je le regardais j'étais embarrassée. Suis-je amoureuse ou bien suis-je victime de sa magie, je l'ignore. Mais en tout cas je savais que mon histoire allais prendre un nouveau cour. Depuis combien de temps n'ais-je pas ressentie cette impression agréable sur la peau, la chaleur? J'ai due l'oublier en vivant ici, mon corps s'est adapter à cet endroit. Et à vrais dire, ma magie m'immunise contre le froid.

Puis arriva le moment où il me demanda:

"Mais vous dites que vous vivez ici, mais vous êtes seules en ces terres hostiles ? Pourquoi donc ?"

Je voulus lui répondre franchement, mais je ne savais rien de ces intentions, L'île où je vécus, mon enfance, tout ces morts par ma propre faute, ces sacrifices.. Il aurait eu du mal à me croire de toute façon. Il me rappelait sans arrêt Rohen et je savais que ce n'étais pas lui. J'avais justes pour choix de lui mentir sur mes origines, alors:

"Je.. Je vie dans une petite maison, non loin d'ici. Ma mère vivait ici auparavant. Aujourd'hui elle n'est plus donc je vie toute seule ici.. Et.. Et vous Eden, que faites vous ici?"

Ma mère n'avais jamais posée le pied sur Dena, ce n'étais qu'une invention bien évidemment. Malheureusement, la vérités est bien loin de cela.

La tempête faisait rage et il commençait à être dur d'avancer en ces lieux, je manquais de forces et n'arrivais pas tenir face aux souffles du vent, c'est en basculant légèrement que je me suis accrocher à lui afin de ne pas tomber. Je ne sais pas pourquoi mais le froid n'est pas habituel, je ne suis jamais tomber auparavant ici, et le blizzard n'as jamais été aussi fort..

"Que s'passe t'il?.."

...

Alors que nous marchions tous les deux, nous en apprenions lus l’un sur l’autre, sur de petits détails de nos vies, mais qui étaient la bases à savoir sur une personne lorsque l’on s’entendait bien avec. Pour ma part, je lui expliquais en quoi consistait ma vie d’Érudit, ce que je cherchais en ces terres et en quoi j’espérais que cela me sera utile, mais aussi, je lui expliquais la chose pour laquelle j’avais le plus de fierté, mes principes, ma façon de penser que tant de gens considéraient comme étrange et atypique, ce lien avec la nature que je voulais tant développer et approfondir, la base de mes recherches… De plus, je prenais un réel plaisir à parler de ça avec elle, car ce ne sont pas des choses très conventionnelles, mais elle non plus ne l’était pas, cela se voyait même sans parler, elle ce qu’elle me disait sur elle le confirmait. En tout cas, je trouvais cette fille assez fascinante, de par sa façon de voir les choses, du fait qu’elle ait choisit de vivre à l’écart des autres humains, une décision que je respecte beaucoup car elle implique de lourds sacrifices. Après, je n’en sais pas beaucoup sur cette femme, ni sur son passé, je suppose, et j’espère en fait que j’en découvrirais plus avec le temps.

-Je.. Je vie dans une petite maison, non loin d'ici. Ma mère vivait ici auparavant. Aujourd'hui elle n'est plus donc je vie toute seule ici.. Et.. Et vous Eden, que faites-vous ici ?

Elle m’avait posé cette question, mais je n’y répondais pas tout de suite, réfléchissant tout d’abord à sa réponse. Je me demandais bien pourquoi sa mère avait voulu s’isoler alors, et ce qu’était devenu son père, mais patience, je poserai ces questions plus tard quand la conversation sera mieux engagée. En attendant, je devais quand même li répondre.

-Moi ? Eh bien en tant qu’Érudit, mon travail consiste à faire des recherches afin d’améliorer les conditions de vie des Deniens. Seulement, pour mener des recherches, il faut les faire dans un endroit où il n’y en a pas eu beaucoup, et c’est le cas de ces terres, personne n’y va, alors je pense que c’est mon rôle d’y aller, et puis j’aime les paysages naturels tels que celui-là.

J’imagine avoir été assez claire, bien que cette personne ne connaisse peut être pas les différents ordres et leurs rôles, ce n’était néanmoins pas difficile à comprendre.

Autour de nous, le temps s’était dégradé, la tempête de neige était maintenant le climat dominant, et il n’y avait rien d’autre. Le froid se faisait aussi plus sentir, et le vent m’empêchait de jouer de la flûte, afin de nous maintenir au chaud, c’est embêtant, je n’avais pas songé à ce détail… Cependant la situation n’avait rien de dramatique avec Aedale à mes côtés, elle devait savoir où nous nous trouvions, et où il fallait…
Ah ce moment précis, la femme à côté de moi s’affaissa, et dû s’accrocher à moi pour garder l’équilibre.

-Que se passe-t-il ?

Je la regardais, un peu mal à l’aise, si même elle ne le savait pas, je ne risquai pas d’en savoir plus, mais la situation devenait assez mauvaise, il fallait que cela s’arrange.

-Mmmh… Théoriquement vous devriez mieux le savoir que moi. Le froid je suppose, il s’est intensifié.

Je cherchais vainement autour de moi un endroit pour nous abriter, en vain, le blizzard nous aveuglait totalement. Alors je dû risquer de m’arrêter au milieu des rafales de vents, au risque de finir congelé, afin de pouvoir me concentrer un peu. Je pouvais exploiter les énergies de la terre sans forcément jouer de la flûte, mais l’effet était moindre. Cependant, il devrait être suffisant pour ce que je cherchais à faire, enfin je n’avais pas vraiment le choix, soit cela suffirait, soit on pourrait commencer à prier. Rassemblant le flux d’énergie tellurique, je l’utilisai non pas pour me réchauffer cette fois, mais pour annuler le flux d’air devant me bouche, afin de pouvoir utiliser ma flûte. Après un petit instant, cela fonctionnait, et après un rapide moment utilisé afin de stabiliser un maximum le flux, je me mis à jouer de ma flûte. Rapidement, la douce chaleur m’envahit de nouveau, et je la transférais également en Aedale. En parallèle, j’essayais d’utiliser l’énergie comme je le pouvais afin de m’indiquer où je pouvais trouver une caverne ou quelque chose du genre. Sans succès, j’essayai une autre méthode, capter l’énergie vitale d’un être vivant, et le résultat fut concluant, à environ vingt mètres sur la droite, il y avait un signal de vie immobile, espérons que c’était un animal dans une grotte qui attend la fin de la tempête. Encourageant la fille aux cheveux blancs, je me dirigeais en direction de l’écho.

Un homme aimant la nature, plus particulièrement un Érudit qui cherche les moindres mystères de cet endroit où je vis depuis si longtemps. C'est bien la première fois que je vois une telle personne, quelqu'un qui se passionne à la fois de la nature et qui décide d'y consacrer sa vie, tout comme moi. Il est vraiment attaché à l’environnement de pars de sa magie qui se lie à la terre. Cela m’impressionne qu'il puisse encore exister des gens si bons..
Contrairement à l'habitude, le climat était différent. J'ignorais comment cela pouvais s'être produit puis il devenait impossible pour nous deux de mener notre route plus loin. Le blizzard nous frappait de plein fouet et si nous restions sur place Eden aurait finis congelé. A se moment la, Il parvint à jouer de la flûte dans cette tempête et nous dirigea vers ma chaumière. Je ne sais comment il trouva l'endroit où été ma maison. S'étais stupéfiant. J'avais un peu de mal à parler avec le vent mais..

"Nous nous dirigeons vers mon habitat!"

De cette manière j'étais sure qu'il allait être rassurer sur un point. Nous allions pouvoir nous réchauffer au coins du feu. C'est un endroit en sécurités pour lui. Puis, j'avais de nombreux livres sur l'histoire de cet endroit, des mythes et légendes, mais aussi de la rare végétation ou encore de la faune. Ma maison, bien qu'elle soit petite, se divise en trois pièces, La chambre, la cuisine qui est d’ailleurs l'entrée, puis la salle de bain. La structure de mon habitat est fait de roche, mauvais isolent mais forte structure face aux vent.

Nous étions arrivés à destination, enfin en sécurités. Sans la moindre attente, j'étais partie allumé un feu dans la cheminée, et tendre une couverture à Eden, le froid est si dangereux pour les humains, et si doux pour moi.. La tempête allait nous retenir ici pendant un bon bout de temps, et cela pourrais durer des heures, voir des jours. Afin de prendre soin d'Eden, j'étais dans la cuisine à préparer une tisane, à bases de plantes que j'avais cueillies. Je me souvient les avoir ramassée loin des plaines, elles sont rare et très recherchées pour leurs goût souvent utilisé dans la cuisine en temps qu'épice, elle est aussi excellente en temps qu’arôme de tisane, voir la meilleure. Je ne sais pourquoi je l'utilise pour lui, je suis vraiment différente de l'habitude.. Je crois que c'est lui qui me rend toute choses.

"Prenez Eden, une tisane. Cela va vous réchauffer. J'ai aussi des livres la bas si vous voulez, certains parlent de cet endroit, je pense qu'ils peuvent vous intéresser. Faites comme chez vous"

Faites comme chez vous, dis je. Je n'aurais jamais crue pouvoir dire ça un jour. En tout cas, la présence d'une personne à ses cotés donne chaud au cœur, une chaleur que je n'ais sentis depuis bien longtemps.

Disouleeeeeeeeeeeeeer pour l'éternitée que j'ai mis à répondre Dedenou é.è Kuuuuuumeeeenasaïïïï ♥

-Nous nous dirigeons vers mon habitat.

Je pense qu’aujourd’hui, aucune phrase ne me fit autant plaisir, et l’image de me retrouver entre quatre murs ou quoi que ce soir d’autre qui m’abriterait du vent était vraiment agréable. Je m’étais donc trompé, je ne détectais pas l’énergie d’un animal, mais de quelque chose qui provenait de chez Aedale, un feu ou je ne sais quoi, peut-être simplement des bougies, l’énergie dégagée par le feu se confond assez facilement avec celle des êtres vivants, les deux étant chaleur. Erreur de débutant, mais je me pardonne, je suis comme qui dirait en train de me transformer en glaçon humain, alors dans ces circonstances, chaud c’est chaud, peu importe l’origine de la source.

-Excellente nouvelle, il commençait à faire frisquet…

Oui je sais, ça n’aurait déjà pas été drôle dans des circonstances normales, mais là, alors que nous étions en danger de mort, ça ne l’était vraiment pas… Mais qu’importe, nous sommes théoriquement sauvés, alors je me suis permis un petit brin d’ironie afin de dédramatiser l’atmosphère.
Après une dizaine de minutes, nous arrivâmes enfin chez Aedale. La maison n’était certes pas luxueuse, mais elle avait cependant tout pour me plaire : sobre, naturelle, pas de superflu non, une maison qui joue son rôle. Les murs de pierres grossiers ne devaient pas vraiment isoler la maison du froid, mais vraiment, passer de dehors, avec le blizzard, la neige et le froid glacial à l’intérieur d’une maison, sans vent et avec une température de pourtant quelques degrés à peine procurait un bien fou, j’avais même l’impression d’avoir chaud, mais je savais que ce n’était pas le cas.
La jeune femme me tendit une couverture pour me réchauffer, et alla allumer un feu dans la cheminer. J’enlevais mes plus gros vêtements comme ma veste, et enfila la couverture qui me procura une vraie chaleur instantanément, tellement agréable… Elle revenu ensuite avec un verre fumant.

-Prenez Eden, une tisane. Cela va vous réchauffer. J'ai aussi des livres la bas si vous voulez, certains parlent de cet endroit, je pense qu'ils peuvent vous intéresser. Faites comme chez vous.

J’acceptai volontiers la tisane en la remerciant chaleureusement, sans vouloir faire de jeu de mot, mais voulais aussi qu’elle se calme un peu.

-Je pense que je vais attendre un peu avant de regarder vos livres, je suis un peu fatigué, je pense que je vais m’asseoir un instant, et vous l’êtes aussi, j’en suis sûr, faites-vous une tisane également et venez me rejoindre, on peut tenir à deux sous cette couverture.

Je ne savais pas si c’était précipité ou non, en fait je ne me suis même pas dis que pour la première fois de ma vie, je me retrouvais bloqué seul dans la maison d’une femme dont j’ignore tout, mais cela ne m’effraya pas, bien au contraire, je voulais d’ailleurs en savoir plus sur elle, mais avant de poser mes questions, j’attendrai qu’elle me rejoigne. Je ne sais pas si c’était précipité de ma part de lui proposer de s’installer ensembles côtes à côtes sous une couverture, mais étrangement, avec elle cela ne me gênait pas, alors qu’en temps normal, la proximité corporelle ne m’attirait pas plus que ça…

Accueillir un étranger chez soit.. Que suis-je en train de faire? Il est vrais qu'Eden est mignon, mais je n'est jamais été aussi clémente envers un étranger, j'ignorais ces intentions. Enfin, Je savais la que s'étais un Érudit et que son but était de traquer le pourquoi du comment et ce jusqu'au plaines givrées. Je suis anormale à mes habitudes, mes jours vont changer, ma routine va casser. Cet homme aura une influence sur ma vie, je le sens, je le sais.

"Je pense que je vais attendre un peu avant de regarder vos livres, je suis un peu fatigué, je pense que je vais m’asseoir un instant, et vous l’êtes aussi, j’en suis sûr, faites-vous une tisane également et venez me rejoindre, on peut tenir à deux sous cette couverture."

Il est vrais que j'étais un peu pressée, à peine nous étions installés que je lui proposais des recherches avancées sur ce qu'il quêtait. Ah, je suis impardonnable, je brusques beaucoup les choses, sa doit être le fait de voir un être humain en ces lieux. Je ressentais un sentiments d’enthousiasme, un peu comme une gamine avec un jouet, mais aussi une envie de me sentir plus faible, un besoin de réconfort.

Je le regardais sans arrets, alors qu'il était la, à coter du feu, sous une chaude couverture. Il me proposait de le rejoindre, en disant que la couverture était assez grande. En veritée, j'avais plusieurs autres couvertures, mais je n'avais aucune envie de les sortir. Puis je l'avais rejoins, sous cette couverture. Nous étions tellement proches, presque coller. Je sentais mon coeur battre de plus en plus, j'ai bien crue que j'allais m'évanouir. J'en suis sure désormais, je suis amoureuse d'Eden. J'avais atteinte une énorme timiditée, et n'osais plus parler. Je crois même que j'étais toute rouge. Je regardais alors le feu en attendant qu'il dise quelque chose

Pour comprendre le bonheur que peuvent provoquer quatre murs et une couverture quand dehors il fait une température mortellement glaciale, il faut le vivre, et par les dieux, qu’ils existent ou non, c’est tellement agréable que je serais prêt à le vivre tous les jours… Cependant, le souvenir de dehors et du froid me… refroidit quelques peu, c’est le cas de le dire, je me passerais finalement bien de se traitement quotidien…
Depuis que nous sommes rentrés chez elle, Aedale paraissait un peu tendu, elle bougeait dans tous les sens, avait visiblement du mal à retrouver ses repères, voulait absolument que je fasse telle ou telle chose… Elle commençait à réellement me stresser, je ne vois pas ce qui pourrait la mettre dans cet état, et même si elle ne reçoit pas du monde chez elle tous les jours, je ne vois pas en quoi ma présence pourrait la mettre dans cet état… Heureusement, elle a fini par accepter de venir à côté de moi sous la couverture, sans avoir eu l’air d’hésiter en fait… Enfin tant mieux j’ai envie de dire, d’ailleurs, en la voyant venir et s’installer, j’eus une sorte de soulagement, comme si, sans m’en rendre compte, j’avais espéré de toutes mes forces qu’elle vienne. Enfin, même si en faisant ça elle s’était calmée, elle n’en avait pas l’air pour autant moins chamboulée, est-ce le froid ?

-En tout cas votre maison est vraiment une aubaine pour nous, merci de m’accueillir. Si je puis me permettre une question, que pouvez-vous… En fait je propose qu’on se tutoie si vous le voulez, donc, que peux-tu me dire sur cet endroit ? Tu y vis bien qu’il soit très hostile, tu dois forcément bien le connaître non ?

C’est vrai que je suis curieux de savoir ce qui peut pousser quelqu’un à vivre ici, loin de tout et tout le monde, surement une bonne raison. Elle m’a dit que sa mère est morte et que depuis elle vit seule, mais d’une, pourquoi sa mère vivait-elle ici ? Et de deux, pourquoi est-elle restée ici, je ne pense pas que l’on puisse avoir tant de chose qui nous lient à un endroit tel que celui-ci…

Étant donné qu’elle n’avait pas l’air d’avoir totalement récupéré – en fait j’avais même l’impression qu’elle tremblait malgré la chaleur diffusée par le foyer – je commençais à m’inquiéter, avait-elle une montée de fièvre ? Sans vraiment savoir comment aborder la question, je décidai de ne rien dire, juste de poser le dos de ma main sur son front, en prenant garde à sa réaction.

-Mmmmh… Tu ne m’a pas l’air d’avoir de la fièvre, mais pourtant tu trembles, tu as froid ?

Puis sans vraiment savoir ce que je faisais, ni pourquoi je le faisais, je passai une main dans son dos, le frictionna doucement pour tenter de la réchauffer, puis sans réellement savoir si c’est elle qui vint, ou bien moi qui l’attira, elle se retrouva contre moi, et moi avec mes deux bras l’enlacement chaleureusement. Grand silence, là pour le coup c’était allé très vite, et je ne savais plus quoi dire…

- … J’espère que ça ira mieux maintenant.

Bon, et bien même si je rentre sans avoir appris grand-chose sur la région, j’aurais appris quelque chose avec les femmes : Elles aiment visiblement les câlins.

Après tant d'année passées seule, j'étais désormais aux cotés d'un parfait inconnu, Eden. Tout deux devant la lueur du feu, tout deux sous une épaisse couverture. Nous nous serrons l'uns contre l'autres pour combattre le froid, combattre mon froid.. Il me remerciait de l’accueillir chez moi, c'étais la moindres des choses que je puisse faire, un homme n'aurais pas survécus longtemps dans ce climat.
Ah, et je lui avais dit que je vivais auparavant ici avec ma mère.. Comment allais-je lui expliquer, comment allais-je inventer une histoire à ce sujets? J’espérais justes qu'il n'en parlerait pas, je ne tenais pas à parler de mon passé, de cette île, tous ces morts..

"-En tout cas votre maison est vraiment une aubaine pour nous, merci de m’accueillir. Si je puis me permettre une question, que pouvez-vous… En fait je propose qu’on se tutoie si vous le voulez, donc, que peux-tu me dire sur cet endroit ? Tu y vis bien qu’il soit très hostile, tu dois forcément bien le connaître non ?"

Il me remerciait de l’accueillir, c'étais la moindre des choses que je pouvais faire, il n'aurais pas survécu face au froid, il m'avait demander aussi à ce qu'on se tutoie puis me demandait ce qu'il y avait, ici, dans les plaines givrés. Je voyais la un rapprochement, il voulait mieux me connaitre, et je trouvais ça agréable, d'avoir quelqu'un qui vous apporte de l'attention. Avoir un être humain, aussi rare qu'il soit ici, qui vous parle. J'ai bien crue que j'étais morte toute ces année dans la solitude. Parfois, Je ne ressentais plus rien, je me contentais de vivre, tout simplement. Puis aujourd'hui, il y avait cet homme, érudit passionné par les mystères de l'irrésolu, qui s'approchait peut à peut de moi. Il avait déjà briser la carapace qui me déliée du monde extérieur. Je ressentais petit à petit la vie à ses cotés.

"Mon totem est le froid, je vis de celui ci. C'est pourquoi la glace, la neige, tout ce qui est glaciale ne m'affecte pas. Ça explique un peu pourquoi je vis ici.. Ah, En parlant de cette plaine, il y avait un village au nord de ma maison, j'y été allée il y a plusieurs années, il y avait quelques humains. Le village est peut être abandonné aujourd'hui.
Si l'on continue plus au nord, il y avait des cavernes. Toutes emplis de monstres. J'ai aussi été la bas un jour pour chercher une plante, j'y avais trouvée des ruines, j'étais restée un peu la bas sans trop explorer, puis il y avait quelques livres d'une langue ancienne, c'est ceux que je v.. t'ais montrée!"

Mon corps tremblait entièrement, la chaleur agissait sur moi. Combien de temps n'avais-je pas allumer de feu? J'avais totalement oubliée que la température idéale à l'être humain était agréable. Moi qui vivait dans la glace jours et nuits. A vrais dire, mon pouvoir me le permettais, sans quoi, je n'aurais pas pus vivre bien longtemps. Et soudain, il mit sa main sur mon front, je n'avais pas réagis. Il croyait sans doute que j'étais malade pour trembler ainsi.

"-Mmmmh… Tu ne m’a pas l’air d’avoir de la fièvre, mais pourtant tu trembles, tu as froid?"

"Froid", je trouvais ça un peu drôle, moi qui ne pouvais avoir froid, je ne ressentais pas le froid comme les autres, c'est un peu comme si s'étais mon air à moi, je vis du danger des autres en fait..
J'en ais esquisser un sourire, de ses mots. M'enfin, si s'étais un sourire, je croyais aussi que j'avais oubliée comment sourire, c'était pourtant quelque chose de banale pour quiconque, même un nouveau né sait sourire. Pour tout dire c'est naturel chez l'être humain, et pourtant chez moi non. J'ai tellement peu souris ces dernière années..

J'avais aperçus sa main glisser le long de mon corps pour arriver à mon dos, et la il se mit à me frictionner le dos, à vrais dire, je tremblais encore plus, non pas à cause du contact, mais à cause de la chaleur que je n'ais pas ressentis depuis des siècles. Mais s'étais agréable. Avoir un tel contact avec un humain, de si prêt en plus. Pour tout dire, on ne peut pas être plus prêt. Nous nous sommes rapprocher par la suite, enfin, je me suis rapprochée et nous nous sommes enlacés. A ce moment la, étrangement, je ne tremblais plus.

"-… J’espère que ça ira mieux maintenant."

"Oui Eden, je sais que désormais j'irais mieux dès que je serais à tes cotés."
Comme dans toute histoire parfaite, comme dans tout début de romances, j'aurais due prononcer ces mots que je pense fortement d’ailleurs, mais je suis l'une de ces filles étranges qui gardent le silence dans de tels moments. Je me contentais d’apprécier sont câlin.
A ce moment précis, j'étais en train de me dire que j'allais vivre beaucoup de choses avec lui. En fait, j'avais en tête que le nouveau but à mon existence serais de donner sa vie à une personne qui comptera plus que tout. Il en va qu'Eden sera celui qui comptera plus que tout. J'avais cette envie de l'aider à tout prix.
Ah.. Eden.. Eden.. tu allais changer ma vie, et pas qu'un peu.

"Oui merci, je vais mieux maintenant"

Mon corps avait enfin retrouvé une température à peu près normal, il s’en est vraiment fallu de pas grand-chose pour éviter l’hypothermie, et cela aurait été… problématique, mais qu’importe, me voici sauvé, et maintenant que mon sang pouvait plus ou moins circuler de nouveau normalement, je pouvais repenser à la raison de ma venue ici. Elle m’avait parlé de livres qui traitaient de cet endroit, voilà qui est intéressant, je pourrais en savoir plus sur ces régions que tant de gens craignent – à juste titre – et les secrets qu’elle renferme, je ne serais pas venu pour rien. Je jetai un rapide coup d’œil à Aedale, toujours contre moi, et me dis que de toutes façons, même si je n’obtiens pas de résultats, cela n’aura pas été une excursion inutile, car j’ai probablement trouvé la femme la plus intrigante que je pouvais rencontrer. Bon, elle n’est certes pas très loquace, et visiblement très mal à l’aise avec quelqu’un, mais étrangement, plus j’étais avec elle, plus elle m’attirait…

- Mon totem est le froid, je vis de celui-ci. C'est pourquoi la glace, la neige, tout ce qui est glaciale ne m'affecte pas. Ça explique un peu pourquoi je vis ici... Ah, En parlant de cette plaine, il y avait un village au nord de ma maison, j'y étais allée il y a plusieurs années, il y avait quelques humains. Le village est peut être abandonné aujourd'hui.
Si l'on continue plus au nord, il y avait des cavernes. Toutes emplies de monstres. J'ai aussi été là-bas un jour pour chercher une plante, j'y avais trouvée des ruines, j'étais restée un peu là-bas sans trop explorer, puis il y avait quelques livres d'une langue ancienne, c'est ceux que je v.. T’ais montré !

Eh bien oui en effet, ceci explique cela. Je n’ai pas rencontré beaucoup de personnes qui utilisaient un totem semblable, les pouvoirs élémentaires sont assez rares, car les totems reflètent souvent notre personnalité, et une personne rattachée à un élément veut donc dire que dans la plupart des cas, sa façon de penser est immuable, et ne change jamais. Ainsi, une personne liée au feu aura plus de tendance à être quelqu’un d’impulsif et incontrôlable par exemple. Aedale possède donc un totem probablement lié à son esprit et sa façon d’être, froide, dure et solide. Seulement, en suivant la logique des choses, la chaleur fait fondre la glace, alors peut être qu’en étant chaleureux avec elle… Je veux dire, je veux aider cette personne, je veux en savoir plus pour elle, et pour cela, je devais la ramener… Sinon, son histoire de ruines m’intéresse assez, j’irais bien y faire un tour… Avec elle si elle accepte, mais je préférerais attendre demain, histoire que la tempête se calme bien.

-Ce totem te va très bien, il correspond à ta personnalité. Le mien… je t’expliquerais plus tard, c’est mieux de le faire avec une démonstration, car il n’est pas simple à appréhender, je peux juste te dire que je suis lié à la Vie. Sinon, pour ce qui est des ruines, je suis intéressé mais je préférerais attendre demain si cela ne te dérange pas, je ne tiens pas à affronter la tempête maintenant… Puis-je rester dormir ici ?

Bien sûr qu’elle me dirait oui, elle ne doit pas recevoir de visite souvent, et visiblement elle n’était pas dérangée par le fait que je sois ici, une bonne chose.

Aedale tremblait cependant encore malgré mes frictions, mais un peu moins, dois-je en conclure que cela est surtout dû au stress d’une situation inconnue pour elle ? J’espère, car au moins ce ne serait pas grave, elle finirait simplement par se détendre et retrouvera toute lucidité. Elle me disait d’ailleurs qu’elle allait mieux, parfait, nous progressons ! Je le serrais légèrement plus contre moi, ne sachant pas vraiment si c’était une bonne idée ou non, je voulais simplement qu’elle se détende un peu plus. En la détaillant un peu plus, elle faisait assez vulnérable physiquement comparé à sa manière d’être lorsque nous nous sommes rencontrés, et où elle m’avait parlé d’un ton autoritaire et sans aucune trace d’hésitation, alors que là elle donnait l’impression d’une fillette perdue, ce qui était assez troublant, je ne sais vraiment pas ce que j’ai pu faire pour lui faire autant perdre ses moyens…

- Simple question, est-ce que je te mets mal à l’aise ? Ton comportement a radicalement changé en le peu de temps que nous avons passé ensembles, comme si tu étais de plus en plus effrayée ou angoissée par quelque chose, qu’est-ce donc ?

J’étais prêt à toutes réponses, cela serait certainement intéressant venant d’une telle personne…

Hum, récapitulons la situation.. J'ai rencontrer un étranger, je pars à sa rencontre pour le faire partir, il refuse, il est en danger, je l’accueille chez moi, prend soin de lui et le serre contre moi. Je n'aurais jamais crue faire tant de choses en une si simple journée. Je me suis tellement habituée à ma petite routine de tout les jours. Entre la redécouverte de mes livres et celle de ma magie, c'est vrais que tout cela en étais laçant à force. Et pourtant c'est ce qui constitué chaque jours de ma vie passée ici.

"Ce totem te va très bien, il correspond à ta personnalité. Le mien… je t’expliquerais plus tard, c’est mieux de le faire avec une démonstration, car il n’est pas simple à appréhender, je peux juste te dire que je suis lié à la Vie. Sinon, pour ce qui est des ruines, je suis intéressé mais je préférerais attendre demain si cela ne te dérange pas, je ne tiens pas à affronter la tempête maintenant… Puis-je rester dormir ici ?"

Mon totem me va bien..? Il est vrais qu'avoir des avis nous permet d'avancer, de prendre du recule sur d'autre point de vue et de pouvoir changer par la suite. La, Eden avait vus et m'avait résumer en une seule phrase: "Ce totem te va très bien, il correspond à ta personnalité." Je suis froide et dure comme la glace. Enfin.. ce jour là, je m'étais rendue compte que je n'étais pas si dure que cela. Eden avait déjà réussie à briser la solidité qui résidait en moi, sans doute grâce à son Totem lié à la vie. En parlant de totem, c'est assez contrasté en nous. Je suis le froid, plutôt liée à la mort et lui à la vie, je ne sais comment il est lié à la vie mais je ressent du vivant quand je passe du temps avec lui, je me sens vivre, comme il y a plusieurs années, quand je vivais dans le doute de la jeunesse..

Il était intéressé par les ruines et voulait dormir ici, comment aurais-je pu lui refuser, à lui, l'homme qui allais changer ma vie si ennuyante. J'avais en tête de voyager, découvrir les habitants, la ville, le monde! Comme on en parle dans les livres. Je n'avais jamais mise les pieds en dehors des terres gelées, et ou je vivais avants, il n'y avait que très peu de gens, il n'y avait pas de commerce, tout le monde vivait dans l'entraide et l'harmonie. Enfin presque.. La bas, j'allais découvrir ce que c'était la vie, celle de tout les jours, celle que les gens normaux se lasse, la vrais vie. Ah, je désirais partir au plus vite et Eden, lui voulait explorer ces ruines dont je lui parlais. Au fond cela ne me gênais pas tellement, j'étais avec lui.

"Bien sûr, je vais préparer de quoi dormir."

Il s'inquiétait, me demandait si j'étais angoissée, voir effrayée. Sa ce voyait tant que ça que je lui cachait la véritable raison à ce pourquoi je vivais ici..? Il avait peut être dit ça car je tremblais?

Je ne tremblais plus, la température de mon corps s'étais réhabituée à celle des humains, j'étais toute frigorifiée avants qu'il me sert dans ses bras. Il avait peut être même sentis que j'étais gelée. Mon corps était habitué au froid, comme un caméléon qui se camoufle avec les couleurs de l'environnement. Moi je m'étais camouflée dans la neige éternelles de ces plaines. Mais désormais, j'allais perdre mon voile qui durait depuis déjà assez longtemps. En tout cas, la ou il fait chaud, je ne peut plus en avoir.

"Ah, c'est rien, je tremblais un peu à cause de la chaleur, je vais bien."

Mais s'il refusait que j'aille plus loin avec lui? Après tout c'est un Érudit, il aime vivre en solitaire, découvrir le monde, ses mystères. D'un sens, moi aussi je voulais découvrir le monde. Mais qu'avec lui.

"Je.. je voudrais te suivre, si ça ne te dérange pas bien sûr. Nous irons dans les ruines si tu veut mais le seul Hic c'est que.. je ne reviendrais pas ici, chez moi, je voudrais voyager avec toi jusqu'au moins la prochaine ville que tu croisera, je n'ai jamais été en ville, A vrais dire, je n'ai jamais été en dehors des plaines givrées.. Alors voila, je.. je"

Je ne savais plus trop quoi dire pour justifier un départ si brusque. J'ai vécue depuis bien longtemps ici et d'un coup de tête je me mettais à vouloir parcourir le monde. Au final, je pensais qu'il le fallait, qu'il fallait que je change d'environnement, que je change, tout simplement.

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✦ Un Inconnu dans la neige ✦

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