C'était rare. Tellement rare que ce fut surprenant. Il ne s'y attendait pas. Il n'était qu'un petit érudit, à peine sortit de l'académie. Bien que sa jeunesse à du faire parler de lui, ce n'était pas une raison pour que cela arrive si vite. Il était presque honoré. Mais, cela le dérangeait quand même. Devoir faire tout ce voyage. mais les affaires était les affaires. Il avait reçu un faire part, il devait y répondre. On avait besoin de lui, pourquoi refuserait-il ? Il avait reçu ce matin, une lettre lui expliquant qu'on avait besoin de ses services. Ce n'est pas rare que des personnes veulent avoir recours à un érudit pour profiter de leurs sagesses. Mais en général, les érudits en questions sont connu du monde ou de la ville. Il n'était jamais aller à Aesus, et c'était bien là-bas que son destinataire était. Que devait il faire ? Il avait quelque part, très envie d'y aller. Après tout, c'était une nouvelle ville à découvrir. Une ville dans la montagne. Mais... Il était encore éreinté par son voyage de la dernière fois. Il n'était revenu il n'y a que quelques jours et il voulait avoir des pistes sur la balance de la Déesse du jugement dernier. Un objet perdu. Trinity était en débat intérieur. Devait-il y aller ? On ne devrait pas laisser cette personne en détresse...

C'est ainsi qu'il se décida à partir le lendemain. Après avoir cogité longtemps. Il se dit, que c'était son destin d'y aller. on l'avait demandé, ce serait très impoli de ne pas y aller. Et même s'il ne cherchait pas la gloire, cela lui permettrait de se faire une petite renommée. Il paraît qu'Aesus est une ville très, adaptable. Réussir à construire une si grande ville entre les montagnes relèvent presque du génie. Il arrive très souvent que des accidents arrivent, il peut y avoir des écroulements de roches et pourtant là-bas, la sécurité à l'air très forte. Ils ne prennent pas de risque et utilisent l'espace à son avantage. Tout est optimisé. Mais aussi, Aesus est connu pour être une ville de paix et de calme. Il paraît que la plupart des touristes sont venu à Aesus pour se reposer. Et le paysage aussi n'a rien à envier au reste. L'architecture de cette ville par contre, n'est pas la chose que Trinity apprécie le plus... Il n'aime pas ce style de toit voûtée. préférant l'art de la pierre, des églises aux arcanes et à la bâtisse recherché. Là où il se rendait, cela pouvait être beau, mais ça ne valait pas la variance de style qu'il y a à Blaoria ou même Toki. C'était la seule chose qu'il n'aimait pas vraiment dans cette ville. Après le reste était parfait.

Il s'y rendit en charrette, un marchand faisait la transaction entre les villes et contre quelques pièces il lui avait laisser une place à l'arrière entre la paille. C'était très confortable. Il ne s'était pas plaint. Il avait profité du voyage pour dessiner le paysage. Il s'en rappellerait toute sa vie grâce à sa mémoire, mais il aimait s'entraîner à dessiner. Il avait fait des croquis de l'horizon, du soleil levant et couchant, des arbres, des montagnes. Il avait eut pleins de choses à dessiner pendant l'aller. C'était des paysages très différent à chaque fois. Quand il arriva, il se sentit toute de suite perdu. En général il se laissait entraîner, mais là il devait se rendre à un endroit très précis et il ne connaissait pas la localisation de la ville. C'est après avoir demander au moins 4 fois, qu'il réussit à trouver la maison de son fameux destinataire.

En tout cas, la réputation de la ville ne mentait pas, c'était très calme. On n'entendrait presque les mouches voler. Mais cette ambiance était apaisante. Elle changeait de l'activité de Blaoria. Il se sentait serein. Ici devait se trouvait toute les personnes qui recherchaient cette ambiance si particulière. Quand il entra dans la maison, la lettre à la main. Vêtu de son éternelle cape et de ses deux sacoches. Il se retrouva devant une vieille femme au sourire tendre et aussi apaisant que la ville. Elle semblait l'attendre et lui tendit une tasse de thé en silence. Ce n'est qu'après qu'il sût pourquoi il était là. Cette femme voulait un renseignement. Ou plutôt, un service.

« - Je vous ai fait venir pour que vous me trouviez quelqu'un...
- Bien. Et pourquoi moi ?
- Un ami m'a parlez de vous.
- Ce service ne sera pas gratuit... Que m'offrez vous en compensation ?
- Il paraît que vous recherchez une relique n'est-ce-pas ? »

Très vite, il fut fasciné. Cette dame avait des informations. Et contre ces informations elle voulait qu'il retrouve sa petite fille qui s'était enfuie. Une fugue apparemment avec son amant. Une histoire vieille comme le monde non ? Cependant, il semblerait que l'homme avec qui elle s'est enfui serait un affreux bandit. Trinity accepta. Cette femme lui avait expliqué que la connaissance pouvait servir à bien des choses. Et le respect des gens pour les érudits rendra sans doute la tâche plus facile. Il espérait. Il sortit de la maison une mission en tête : retrouver cette fille pour la connaissance. Même si l'information serait peut-être bidon. Qui ne tente rien n'a rien ? Il se rendit dans les rues et vagabondait. Il avait tout son temps. Puisqu'il paraissait que la fille se soit enfui vers Carda.

Il vaquait avec insouciance dans la ville. Tellement silencieuse. C'était très reposant. Et presque... Étouffant. Il n'osait pas faire le moindre bruit de peur d'entacher le silence qui régnait en ce lieu. Comme dans les églises. Une paix, qui peut aussi instaurer la peur. Ne dit-on pas "le calme avant la tempête" ? Il était assez silencieux d'habitude, mais a chaque pas qu'il faisait dans une ruelle déserte, il prenait bien soin d'être aussi silencieux qu'une tombe. Petit à petit, un pied devant l'autre. Son comportement aurait fait penser à un voleur ou un blessé dans une ville mouvementé. Mais ici, personne n'était pressé. C'est calme...

Il se promena un long moment avant de tomber sur un quartier un tantinet plus mouvementé. Il entra dans plusieurs boutiques. Il n'avait plus à contrôlé le son qu'il produisait à chaque pas, il se sentait débarrassé de la tension. Trinity avait apprit le long des années, qu'il fallait respecter les personnes, les bâtiments et même les villes. Il se décontracta dans une bibliothèque où seul le bruit des pages qui sont tourné s'entend. Il se sentait dans son élément et y resta une bonne heure au moins. Après avoir inspecté la ville, surtout les bibliothèques et les bâtisse connu pour faire partie du patrimoine, il se mit à marcher vers la sortie de la ville. Après tout, cette fille qu'il devait à tout prix trouver, n'était pas ici. Enfuit dans les bras de son amant vers Carda. D'après la grand-mère, elle était parti il y a plusieurs jours. Il marchait en faisant bien attention de ne pas faire de bruit et atteignait bien vite l'artère de la ville qui menait vers la sortie. Avant de percuter quelque chose.

Ou quelqu'un. Il se sentit vaciller un court instant, retrouvant l'équilibre en moulinant ses bras. Il fit bien attention de ne pas tomber tête en avant. Ce n'est pas très bon d'avoir une commotion cérébrale en un tel moment. Il fallait qu'il fasse plus attention à l'avenir. Une fois son corps, complètement équilibré, il se tourna pour fusillé du regard la chose ou la personne qui lui avait asséné une coup. Il se retrouva devant une femme. Armée... Il recula d'un pas. Armée ? En général on a le droit au port d'arme... Mais elle semblait différente. Peut-être à cause de l'armure qu'elle portait. Une chevalier ? Intéressant. Trinity n'en avait pas beaucoup rencontré dans sa vie. Le nez plongé dans ses livres plutôt que dans l'intervention de la "police" de la ville. Une "police" qu'on voit comme justicier sur un cheval blanc, la cape au vent. Un stéréotype bien ancré. La plupart des civils idolâtre les Lohendra. Mais il s'avère que Trinity n'irait jamais aimer un groupe de personne grâce à son seul statut. Il devait bien y avoir deux ou trois chevaliers détestable.

« - Désolée jeune homme, tout va bien ? »

Il haussa un sourcil. Ma foi, oui. Il avait évité la chute, ce qui était une très bonne chose. Il s'inclina brièvement. Ne doit on pas le respect aux chevaliers ? Pourquoi serait-il grossier ? Les rencontres qu'il faisait été toutes enrichissantes. Il espérait que celle-ci en ferait partie. Peut-être même, cette femme irait vers Carda... Il ne tarda pas à lui demander.

« - Iriez-vous... Par le plus grand des hasards, vers Carda ? »

Désolée du retard :3