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| Where the light attracts all kind of insects, and sometimes some pretty butterflies | |
| Auteur | Message |
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Messages : 35 Date d'inscription : 26/08/2014
Feuille de route Totem/Pouvoir: Or/Manipulation d'objets via sa dimension: Stockage => "Golden Lock" et Tir => "Golden Strike" Age du personnage: CFR age du profil Métier: Capitaine de Kahl Enkidu Ereshkigal Akhtai | Capitaine de Kahl | Sujet: Where the light attracts all kind of insects, and sometimes some pretty butterflies Jeu 11 Déc - 20:24 | |
| Un garde frappa à la porte. Je poussa un soupir, conscient de ce qu'il allait me dire. Les premiers invités étaient finalement arrivés. Assis dans mon fauteuil confortable, dans mon bureau, baigné de la lueur du soleil descendant, je passais une main dans mes cheveux d'or. C'était les contraintes inhérentes à mon grade. Quand tu es à la tête de toutes les forces armées de la capitale, nombre de nobles devenaient soudainement intéressés par toi. Pour éviter un défilé constant de noble plus ou moins content ou bien qui avaient maintes requêtes à me soumettre, je me forçait d'organiser de temps à autres un bal dans mon manoir. Heureusement, celui-ci était assez vaste et la salle de bal plutôt imposante. Néanmoins, parfois, il arrivait que je croise des personnes un peu plus intéressantes que ces noblions. Rien que leurs gardes du corps ou domestiques avaient plus d'intérêt à mes yeux. En effet, ceux-ci, même sans le vouloir étaient une source d'informations sur leur mètre et leur goût. Et de temps en temps, il arrivait qu'une personne, parmi ces nobles, ne vienne pas pour ramper devant moi dans l'espoir de me demander une faveur. Généralement, ça débouchait sur une rencontre intéressante, ou au mieux, une personne avec qui je passerais une bonne soirée, voir un compagnon que je pourrais revoir après.
Je me leva donc avec lenteur de mon siège. D'un geste, je remplaçais ma tenue habituelle par ma flamboyante armure d'or, qui me servait autant en combat que d'armure de pseudo-parade. J'arrangeais vite fait mes cheveux pour avoir ma coupe de "combat". Ouvrant la porte, je suivit le garde qui avait entre-temps annoncer la venue prévue du premier invité. Je marchais dans les couloirs, les odeurs de la cuisine qui préparait de quoi permettre aux invités d'oublier leur faim. Après avoir traverser quelques pièces et corridors, j'arrivais finalement à l'entrée. Les deux gardes en faction à la porte s'empressèrent de l'ouvrir. Les grandes portes s'ouvrirent peu à peu, laissant la lumière de l'intérieur du manoir éclairer les marches, baignées dans le sombre manteau du crépuscule. Les premiers lèche-bottes virent d'ors-et-déjà s'agglutiner autour de moi, s'enquérant d'une voix mielleuse de ma santé et des soucis de la ville. Comme si ça les intéressait un tant soi peu ! Soupirant intérieurement, je leur répondit en leur dispensant un sourire tout aussi faux que leur inquiétude.
Le temps passa, les gens défilèrent dans mon indifférence. Malgré tout, dans la foule je remarqua une jeune femme qui attira mon œil. C'était une jolie femme. Ni trop grande ni trop moche, ses cheveux flottant derrière elle. Son regard, pour ce qu'il en avait vu, brillait d'un éclat intéressant. Elle ne l'avait pas encore abordé et il espérait qu'elle ne serait pas comme cet essaim de dame qui ressemblait à des vampires assoiffés de sang. Il allât à sa rencontre et tendit une main.
« Excusez moi mademoiselle, comment vous vous appelez ? Me permettrez vous de vous accompagner le long du chemin ? » |
| | | Messages : 31 Date d'inscription : 19/04/2014
Feuille de route Totem/Pouvoir: Loup Blanc|création cibles Age du personnage: 28 ans Métier: Selene O'Donnell Membre de l'Akhtai | Sujet: Re: Where the light attracts all kind of insects, and sometimes some pretty butterflies Mar 20 Jan - 22:17 | |
| Selene se demandait encore ce qu’elle pouvait bien faire dans cet endroit. Certes, les lieux étaient particulièrement beaux et le mot restait faible. Luxueux semblait être le terme le plus approprié. Des dorures, des objets tous plus chers les uns des autres. La personne vivant en ces lieux était assurément riche et personne ne pouvait douter de cette affirmation. Néanmoins, l’héritière de la famille O’Donnell ne trouvait pas ça forcément merveilleux, bien au contraire. Elle se sentait comme chez n’importe quelle famille noble d’Heka. Comme dans de nombreuses demeures qu’elle avait pu visiter en vingt-huit ans d’existence. Toujours la même chose, de la richesse, de l’or, des tableaux d’artistes aux noms qui lui étaient formellement inconnu, des tapis venant des différents lieux, parfois même des plus reculés. Tout était toujours semblable chez les personnes nobles de toute façon, rien n’était nouveau ou extraordinaire. Il régnait dans les lieux le même besoin incontrôlable que de montrer son argent, la capacité à posséder toujours plus que les autres seigneurs. Le plus grand domaine, la plus belle femme, la plus magnifique des décorations. Ah, ils se combattaient tous dans ce domaine, et Selene trouvait la situation plutôt risible. Oui, il était pourtant vrai que la jeune femme avait en elle ce trait de caractère. Ce besoin incommensurable de se montrer toujours plus. De prouver qu’elle pouvait être la meilleure et ce dans des centaines de situations. Néanmoins et ce malgré elle, la maîtresse d’un loup blanc s’arrangeait toujours pour ne pas avoir à décorer son intérieur comme les autres. Pour preuve, elle avait même fini par prendre un appartement – au cœur de la Capitale quand même – pour le décorer selon ses propres goûts et elle en était plutôt fière même. Personne ne pouvait affirmer au premier abord qu’elle avait véritablement beaucoup de moyens, parce que pour cela, il fallait soit même être un expert. Effectivement, O’Donnell s’arrangeait toujours pour avoir une décoration digne d’une noble, mais dans la plus grande discrétion.
Ces meubles n’étaient pas incrustés de pierres précieuses, mais pourtant chacun d’entre eux vaut une petite fortune à lui seul. Son divan était en cuire, mais l’un des plus rares qu’elle ait plus trouvé. Voilà ce que Selene aimait particulièrement, berner l’individu pour qu’il croit qu’au fond, elle n’est pas plus riche que lui, plus égoïste, plus humble, pour réussir à installer un climat de confiance. En climat qu’elle serait la seule à maîtriser, quitte à dévoiler certains secrets peu à peu et cela quand elle en aurait fait le choix. Ce n’était pas non plus que le pauvre qu’elle se permettait de manipuler ainsi, mais aussi les plus riches. Ceux qui ne sont capables que de voir au travers de l’or uniquement, qui ne jurent que par cela et qui sont potentiellement incapables de voir la beauté même d’une véritable œuvre d’art. Cette situation semblait même paradoxale dans le sens où la jeune femme pouvait très bien par moment étaler aussi sa richesse au grand jour. Suffisait-il de voir tous les caprices qu’elle pouvait formuler à la minute ainsi que la voiture de luxe qui trônait fièrement sur une place de parking, à sa demande, loin de celle des autres, qui pourraient abîmer un bien qu’ils seraient incapables de rembourser même après plusieurs vies de travail. Pour autant, elle répugner tellement à se trouver dans les lieux où la richesse transparaissait partout et cela sans répit. Même au travers de la nourriture. Celui lui procurait toujours un semblant de dégoût. Peut-être avait-elle peur, qu’un jour le petit peuple des rues finissent par en avoir assez et se révolte. Il n’aurait donc aucun de mal à trouver leurs victimes grâce à ces immenses bâtisses qui se voient à des kilomètres à la ronde. Ce jour-là, chiens de garde ou pas, gardes humains sélectionnés pour leurs physiques et leurs pouvoirs monstrueux ou non, cela ne changerait rien. Oh que non, cette population disparate d’Heka serait capable de se regrouper en un groupe de tueurs sanguinaires uniquement pour l’appât du gain. Au moins, peut-être qu’elle réussirait à s’échapper quelques temps, au moins ce qu’il lui faudrait pour monter un plan de défense. Ou alors, vraiment assez pour pouvoir totalement changer d’île et se rendre sur Dena sans trop de soucis. Puissante ou pas, avec un pouvoir méconnu, Selene ne se sentait aucunement prête à risquer sa propre vie tous les deux jours, un point c’était tout.
De surcroît, la membre de l’Akhtai savait pertinemment que la plupart des nobles, après plusieurs générations à vivre dans une luxure démesurée, ne savent plus reconnaître ce qui est vrai du faux. En effet, ils pensent sincèrement que leurs yeux sont naturellement habitués à reconnaître l’or pur d’une copie parfaite. Or, ils n’avaient pas pris en compte le fait que cela n’était qu’un vulgaire mensonge – comme celui du sang bleu- et qu’ils sont incapables de reconnaître l’or rien qu’en le regardant de loin. Mais de plus, les citoyens sont tellement habitués à faire des copies parfaites, qu’elles en sont devenues tout simplement extraordinaires. Mais au fond, Selene s’en foutait royalement de tous ces nobles incapables de séparer le vrai du faux. Qu’ils restent simplement dans leurs mondes utopiques. La noble aurait pu rire à cette situation, à force de fréquenter des roturiers dans le cadre de certaines missions, elle se surprenait parfois à parler comme eux voire à penser comme eux. Et cela, c’était plutôt problématique. Cela voulait presque dire qu’elle devenait plus douce, plus ouverte aux opinions d’autrui, et elle n’aimait pas cela. Bien au contraire. Que pourrait-il se passer si un jour elle n’aimait plus l’argent ? Plus les habits de hauts couturiers, les autres nobles de son âge, les réceptions, le roi ou la Noblesse tout simplement. Que se passerait-il pour elle si elle venait à s’amouracher d’un noble de seconde zone ou d’un roturier tout simplement ? Que deviendrait sa vie ? Reniée par ses parents, mariés avec un riche, un chien, trois gosses et obligé de travailler pour se nourrir ? L’enfer sous toutes ses formes en gros.
Ce fut comme cela que la tueuse décida enfin à se reprendre en main. A quitter pendant un certain temps son travail, couper son téléphone pour ne plus avoir de mission et se ressourcer un peu au domaine familial. Ainsi, elle embarqua quelques affaires – non pas qu’elle ait vraiment besoin de promener ses vêtements d’un lieu à un autre -, Maikan, son téléphone quand même qu’il soit personnel ou professionnel et prit la route pour Whalis. En y repensant, cela faisait un bout de temps qu’elle n’y était pas retournée et c’était certainement pour cette même raison qu’elle commençait à se radoucir. Un peu de temps avec sa mère allait suffire à lui faire oublier ses pensées impures. Ce qui fut parfaitement le cas pour tout avouer et cela par un bourrage de crâne parfait à base de « quand comptes tu réellement obtenir une audience personnelle avec le roi » ? Ou de « j’espère que tu t’es vraiment mise à prier notre Dieu et à y croire ». Selene en avait soupiré de mécontentement. Sa mère pensait-elle encore réellement qu’un jour la jeune femme aux yeux gris ne vienne à croire en une force que personne n’avait jamais vu ou entendu et qui soit encore en vie pour le raconter ? Selene l’avait toujours dit de toute façon, croire en une divinité supérieure trahissait un mal être sociétal profond et ce n’était que pour les faibles ayant besoin de se rattacher à quelque chose pour aller bien et se donner du courage. Donc oui Lena ne croyait pas en Dieu, mais encore moins en une vie après la mort, donc aucun problème, l’enfer pouvait bien lui ouvrir grand les bras.
La tueuse resta une semaine chez elle, avant qu’elle ne décide de reprendre enfin le « travail ». Après tout, si elle restait trop longtemps, il se pouvait parfaitement que sa clientèle finisse par en avoir marre et ne se tourne vers la concurrence – en l’espèce Elliot Ke’ma- même si la qualité de la chose fait n’étant pas du tout la même. Après tout, la seule chose qui compte réellement pour ces derniers étant que le boulot soit fait même si c’était de manière désordonnée et horriblement sale. Heureusement pour elle, très peu de clients avaient tenté en vain de la contacter et donc la casse était minime. Pour autant, ce fut plutôt énervée que Selenerentra chez elle. Effectivement, au moment de partir, sa mère lui tendit un morceau de papier, avec une adresse et une heure en disant qu’elle avait juste à s’y rendre et que tout était confirmé pour elle. Sa mère, madame je gère encore les relations sociales de ma fille de vingt-huit ans, s’était permise de confirmer sa présence à une soirée mondaine qui devait se dérouler quelques heures plus tard. Le renard, elle avait tout prévu dans son dos. Certes, la noble savait qu’elle pouvait toujours refuser, mais elle n’avait pas reçu une telle éducation, et une promesse était une promesse. Elle se rendrait donc à cette soirée, resterait quelques heures le temps que les autres invités se rende compte de sa présence et prétexterait une urgence pour rentrer chez elle tranquillement. Tout le monde y gagnait donc son compte. Surtout que dans ce genre de soirées, les hôtes se trouvaient rapidement être pris d’assaut par les autres convives et n’avaient donc pas l’occasion de venir saluer tous les convives et de vérifier la présence des uns et des autres.
De retour dans la Capitale, Selene s’enquit de l’identité du maître de réception. Son nom de but en blanc ne lui permit pas de remettre un visage. Ce n’était qu’en voyant son statut de capitaine qu’un semblant de faciès lui revint en mémoire. A défaut de s’amuser, elle aurait au moins quelque chose d’intéressant à regarder, parce qu’il n’avait pas l’air trop mal dans ses souvenirs. Prenant son temps pour prendre une douche et se préparer, la jeune femme opta alors pour une robe taupe à dos nu. Néanmoins, pour une fois, elle n’attacha pas ses longs cheveux, laissant les boucles tomber en cascade sur ses épaules et le long de son dos. Comme cela, elle pourrait en dévoiler plus que si elle-même en prenait la décision. Au moment de partir, ses yeux bleus-gris fixèrent alors ceux dorés de son animal de compagnie et officiellement totem. Maikan. Que pouvait-elle faire ? Le prendre avec elle et ainsi prendre en même temps le risque qu’il ne se montre à trop de personnes. Ou le laisser chez elle, prendre le risque qu’il massacre son divan qui quant à lui valait une fortune et ne pouvoir se défendre qu’avec la moitié de ses pouvoirs si elle venait à se faire attaquer. Rapidement la demoiselle pris une décision et fit un geste que son animal compris aussitôt. Il allait pouvoir l’accompagner. Un coup d’œil rapide sur l’adresse lui permit de comprendre que le domaine n’était pas très éloigné de l’endroit où se trouvait son appartement & que malgré ses talons hauts, elle était capable de marcher sans soucis. Si quelqu’un venait à croiser l’animal, il y avait de grande chance que soit fait un amalgame entre lui et un gros chien ayant pour mission de protéger une faible femme.
Le loup blanc fut même heureux de pouvoir se dégourdir à nouveau les pattes tout en restant pour une fois – plutôt rare- discipliné. Rapidement la grande bâtisse apparue devant les yeux de la noble. Certes, c’était plus grand que ce qu’elle avait l’habitude de voir dans Kahl, mais ce n’était pas non plus extraordinaire par rapport au reste des maisons de nobles.Arrangeant correctement ses cheveux, Selene O’Donnell donna l’ordre à son totem de partir, mais de rester tout de même dans les alentours avant de franchir les premières grilles et d’entrer pour une ou deux heures tout au plus de folie riche et de noble ayant besoin de soutien militaire certainement. Passant devant les gardes, la jeune femme ne leur accorda pas un regard avant de rentrer enfin dans la bâtisse. Là, elle se demanda vraiment pourquoi elle n’avait pas prétexté quelque chose pour ne pas venir. Pourquoi elle acceptait encore de se déplacer jusqu’à ce genre de soirées si ce n’était que dans son propre intérêt. Certes, la membre de l’Akhtai savait pertinemment que l’organisateur pouvait être influent du fait de son rang dans les affaires de la Capitale et qu’être dans ses bonnes faveurs n’était pas du luxe. Néanmoins, elle n’en avait guère besoin pour le moment et cela était juste une perte monumentale de temps pour le reste du boulot qu’elle devait encore remplir dans des délais plutôt serrés. A moins qu’il ne puisse ralentir le temps, il ne lui était d’aucune aide. Ses yeux gris se promenèrent sur le mobilier pendant un temps pendant qu’elle avançait gracieusement entre les différents convives, ses cheveux flottants derrière elle à chacun de ses pas. Attrapant une coupe d’alcool, l’assassin regarda un attroupement d’individu autour d’un homme qui semblait porter une sorte d’armure. Etrange pour quelqu’un qui organise une petite sauterie. Souriant ironiquement, la jeune O’Donnell se tourna vers un jeune homme qui physiquement avait l’air d’avoir son âge avant d’engager une conversation qu’elle n’avait pas désiré.
Au final, il n’était pas véritablement intéressant comme homme. Fils d’un forgeron qui a réussi au fil des années à se faire un nom, il avait atteint une échelle sociale intéressante mais ce n’était pas encore suffisant pour la belle brune. Pour autant, elle le trouvait particulièrement attirant. Ainsi, elle retint son nom et la ville dans laquelle il vivait. Sait-on jamais, il se pouvait qu’un jour Selene ne vienne à briser la lame de son épée par mégarde et soit obligé d’en faire fabriquer une nouvelle ou la réparer. Ainsi, elle aurait de quoi s’occuper les yeux pendant au moins quelques heures. D’un coup d’œil, elle vérifie si la masse d’individus avait diminué depuis le début de sa conversation. Pas d’une seule personne, dit dont, il était si influent le bougre. Ses longs doigts gantés attrapèrent un peu de nourriture qu’elle porta délicatement jusqu’à ses lèvres. Lena commençait finalement à s’amuser un peu en jouant à un jeu qu’elle connaissait par cœur en attirant lentement les regards sur sa propre personne. Il fallait finalement que l’on s’occupe d’elle, que l’on se rende compte qu’elle n’était pas une petite noble pathétique, mais quelqu’un de véritable important qu’il ne fallait aucunement mélanger avec les quelques faux nobles dans l’assistance.
Alors que ses talons claquaient une nouvelle fois dans un mouvement léger de hanches, Selene s’enfonça un peu plus dans la foule, ses éternels yeux gris détaillant chaque personne de la tête aux pieds, laissant parfois quelques sourires maîtrisés. Pourtant, elle n’avait pas pris en compte l’arrivée d’un nouveau personnage. Celui-ci portait une armure d’or qui aurait pu rendre aveugle n’importe qui et cela en pleine nuit. Le tout s’accordant avec une touffe de cheveux blonds comme les blés et les yeux rouges. Oui, rouges, mais elle les trouvait particulièrement intéressant. Celui-ci prit la parole en lui demandant de décliner son identité tout en lui tendant la main. La jeune femme aux longs cheveux châtains lui offrit un délicat sourire avant de prendre à son tour la parole.
« Je m’appelle Selene O’Donnell et je vous permets de m’accompagner mon cher. »
Ses longs doigts se posèrent alors dans la main qui lui était offerte pendant que ses yeux gris continuèrent de chercher une quelconque signification au port de cette armure dans son propre domaine. Avait-il véritablement peur de se faire attaquer ? Dans un sens, c’était un risque à prendre lorsque l’on ouvre ses portes à n’importe qui et ce malgré le nombre incalculable de gardes à l’entrée. D’un mouvement du menton, l’héritière montra qu’elle comptait bien se rendre à l’extérieur de la grande salle de bal et heureusement pour elle, les trois quart du chemin avaient été réalisé au préalable. Pivotant légèrement, la brune reprit son trajet tout en prenant garde de laisser ses doigts dans la main qui lui avait été précédemment offerte. Quelques minutes furent suffisantes pour arriver jusqu’au lieu qu’elle avait déjà choisi. Son regard se posa une nouvelle fois sur l’homme à ses côtés avant que les mots ne quittent sa gorge.
« Puis-je à mon tour obtenir votre identité ? Lorsque les présentations seront faites, nous pourrons alors avoir une conversation correcte loin de tous ces petits vautours. »
D’un signe de la main, O’Donnell désigna l’immense foule qui continuait d’affluer derrière eux. Certes, normalement, lorsque l’on se rend chez une personne, le minimum fiscal étant de connaître au moins son identité. Selene le savait et elle la connaissait. Mais elle désirait l’entendre de la bouche de cet homme et ainsi pouvoir le juger au travers de la présentation qu’il ferait de lui-même. Au passage, combien de personnes avait-il bien pu inviter ? Faisait-il parti de ces nobles ayant l’éternel besoin d’afficher leur argent devant le plus grand noble d’autres nobles ou de citoyens ? Selene espérait sincèrement que non, sinon elle risquait grandement de s’ennuyer et de couper rapidement court à la conversation, cela était certain. Ce qu’elle espérait sincèrement était que cet homme allait mettre un peu de piment dans cette soirée d’une manière ou d’une autre. Qu’il soit le maître des lieux ou non, bien qu’elle en était certaine à au moins quatre dix pourcents. De surcroît, elle le trouvait plutôt charmant, hors de question qu’elle le laisse partir de suite sans obtenir un peu de ses faveurs. Une nouvelle fois, la jeune femme de vingt huit ans trouva quelque chose à dire tout en remettant correctement le gant cachant sa main droite. Une question d’habitude et cela même si ce n’était pas dans ses plans d’utiliser ses pouvoirs.
« Et peut-être m’expliquer pourquoi dont garder cette armure dans votre propre manoir ? »
Selene O’Donnell membre de l’Akhtai agrémenta ses paroles d’un petit rire qui se voulait pour autant légèrement moqueur. Toute conversation avec l’originaire de Whalis se mérite. Alors pour commencer, elle avait décidé de tester un peu ses réactions et de voir si ses paroles étaient intéressantes. Après tout, du moment qu’elle avait fait le déplacement, Lena comptait trouver un bon divertissement lors de cette soirée et elle pensait l’avoir trouvé en la personne du maître des lieux.
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