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| T'as de beaux yeux tu sais ? - Feat Gwenichoutte | |
| Auteur | Message |
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Messages : 30 Date d'inscription : 15/11/2014
Feuille de route Totem/Pouvoir: Croc | Alpha Dominante - Lutèce dégage une espèce d'aura qui attire le regard. La regarder plus d'un vingtaine de secondes dans les yeux vous intimide et vous rend terriblement obéissant. Age du personnage: 45 ans Métier: Policier pour animaux/Chef du Clan de chasse de l'AkhtaiLutèce Syl'Hargash Akhtai | Sujet: T'as de beaux yeux tu sais ? - Feat Gwenichoutte Ven 26 Déc - 22:29 | |
| L‘odeur de la taverne. Vous savez, ce délicat mélange de bière, de sueur et de fumée de feu de bois qui embaume rien que lorsque vous ouvrez la porte de votre établissement préféré et esquivez le Jean Jacques qui sort en courant, la main sur la bouche parce qu’il est plus proche de vous refaire la santé du cuir de vos bottes à coup de suc gastriques que de vous saluer en souriant pour vous inviter à picoler. Et que dire de la magnifique perle qu’on découvre en entrant hein ? Ces grands dadets qui gueulent comme des putois pour une chope de la pire bière du coin, cette charmante demoiselle qui fait un clin d’œil à l’homme qui a le malheur de tenter de la saisir lorsqu’elle passe en roulant des hanches un peu trop près de sa table. En fond, la voix douce du ménestrel et de sa harpe qui tente d’attirer l’attention pour gagner son pain. Ce serait sans doute déjà chose faite s’il n’avait pas cette horrible voix de crécelle et surtout s’il avait la poitrine aussi généreuse que celle de la patronne. Et c’est sans doute pour ça qu’à chaque fin de soirée, il ne doit qu’à la chance de ne pas finir tête la première dans l’une des poubelles du quartier parce que, comprenez-vous, lorsqu’on est pété comme un petit lu, ça a quand même l’air d’une idée du tonnerre de lui faire bouffer des restes de dinde pas fini de digérer par le chien de la mère Bérangère. Ah oui, vraiment, quel bonheur la taverne. C’est l’endroit idéal pour faire toute sorte de rencontre. C’est peut-être ce qui explique que le moindre temps libre de Lutèce à proximité des villes consiste à en faire la tournée. On y trouve plein de chose. Des potes, des histoires un peu loufoques, des infos craignos sur des monstres sortis des livres pour enfant… Mais ce n’est pas vraiment ça que recherche la petite Lutèce. Haute comme trois pommes, elle ce qu’elle veut, c’est s’amuser. C’est comme ça qu’aujourd’hui, quand un nouvel arrivant franchira la porte du « Paradis bleu », il verra une jeune femme aux cheveux bleus debout sur la plus large des tables, son verre à la main.
« Et c’est là, vous m’voyez, que je me jette sur le gros lézard avec mes gars. Il devait bien faire trois ma taille que ce soit de haut ou de large ! - En même temps, c’pas bien difficile, t’es tellement petite la courge... »
Bang. Le verre se casse sur la poire du lourdaud qui venait d’ouvrir son camembert. Insulter une Syl’Hargash, quel malappris celui-ci ! L’eau de vie à la prune que Lutèce avait commandée dégouline dans la margoulette du mec à la tête aplatie pendant qu’elle reprend.
« La ferme, je raconte. » fait-elle sèchement en se laissant tomber en tailleur sur la table en chêne. « Puis tu la ramèneras quand tu seras capable de soutenir son regard Gilles. J’te jure, jamais vu un gars aussi con partir la queue entre les pattes tellement il avait honte de se faire renvoyer chez sa mère par une gamine. - Hé patronne, on manque d’bière ici ! »
La demoiselle fait de grand moulinet avec les bras pour expliquer la partie technique avant de faire la roue pour atterrir sur une table voisine. Passant par-dessus la patronne, elle ébouriffe les cheveux d’un des gars qui l’avait accompagné pour se cuiter. D’un coup, elle le tire et le fait lever. Passant sa main autour de son cou, elle tend celle encore libre et désigne la salle.
« Vous le voyez lui, ce petit blanc bec ? Un jour, ce sera le plus grand des chasseurs. Il ne paie pas de mine mais il a couru un cent mètre avec une autruche aussi rapide que l’éclair. S’il ne l’avait pas plaqué par terre comme un chef, je serais encore dans le désert à manger les pissenlits par la racine en attendant de le ramener à sa majesté, ce maudit piaf. »
La main de Lutèce attrape alors la chope et la lève en l’honneur du « héros », suivie par les autres amateurs de beuverie. S’éclipsant discrètement, elle s’accoude au bar et regarde la petite fête continuer sans elle. Elle trésaille lorsque le bruit sourd d’un autre verre heurte le bois épais à côté d’elle. Elle cligne des yeux en observant la personne puis sourit. L’alcool qui débride la chasseuse ne s’évaporera que dans quelques heures et pour l’instant, elle se sent d’humeur à soulever des montagnes.
« Hé, je parie que personne pourra me battre au bras de fer ! » s’écrit-elle en s’attablant à une table vide après avoir sauté de son siège. Son regard balaye la salle et un sourire s’étire sur son visage. « Alors, personne ne se porte volontaire ? » |
| | | Messages : 96 Date d'inscription : 17/08/2014 Localisation : France, devant mon ordinateur. Humeur : Joyeux.
Feuille de route Totem/Pouvoir: Aigle Royal : Obtient les capacités d'un rapace. Age du personnage: 22 ans. Métier: Nomade au chômage.Gwendäl Voldacar Citoyen | Sujet: Re: T'as de beaux yeux tu sais ? - Feat Gwenichoutte Mer 31 Déc - 16:17 | |
| Des pierres chargées d'histoire. Des rues plus vieilles que le temps. Des habitants qui en avaient vu passer, des évènements historiques. Que ce soit le couronnement de la haute-sphère, ou des choses amplement plus banales. Des fêtes propres à cette ville, par exemple ; beaucoup se réunissaient chaque jour, buvant ainsi jusqu'à ce que leur gosier lâche. Une ambiance festive en permanence, masquant paisiblement le côté sombre de la capitale historique. Tout ces criminels, tous ces endroits sombres au détour d'une ruelle, tout ces instants de doute ? Où étaient ils passés ? Envolés du jour au lendemain ? Disparus malencontreusement ? Et pourtant...l'envie d'explorer une nouvelle fois tout ces bâtiments, toutes ces rangées entières de magasins me tressaillait, mais je ne pouvais m'y résoudre. Malgré cette chaleur revigorante et familière, Salinca avait toujours eut le don de me faire frémir. La peur, sans doute. Combien de tortures avais-je enduré dans cet amas ? Bien plus qu'il ne fallait pour effrayer une enfant, celle que j'étais autrefois.
« T'vois Glen', les donzelles et la bière, y'a que ça d'vrai ! »
Un rêve. Un simple rêve. Il faut dire qu'avec le nombre hallucinant de bière que s'enfilait mon accompagnateur, tout du moins ce qu'il prétendait être, s'endormir était une routine. Pas même les quelques airs de piano du maestro, conférant ainsi un air de saloon à l'endroit, n'arrivaient à me sortir de cette dormeur. Pourtant, l'animation était loin de manquer dans cette taverne. Une jeune fille s'amusait depuis quelques heures à trinquer sans limite avec ses camarades de beuverie, sous le regard veilleur du patron qui, comme toujours, se contentait de nettoyer le fond d'un verre. Sans doute de la bière, à en juger par les collations habituelles de l'endroit, ce qui représentait énormément. La taverne avait beau être assez étroite, elle n'en demeurait pas moins célébrissime et de renommée nationale. On dit que le patron produirait lui même l’entièreté des boissons du bar, avec ses deux fils, procurant ainsi un air d’authenticité à son établissement. Beaucoup se bousculaient pour obtenir une place, et heureusement, elles n'étaient pas limités. Nous étions sérieusement entasser ; n'importe qui aurait pu vomir sur le sol boisé de la taverne sans que personne ne s'en rende compte. Ce n'est pas ce stupide mercenaire qui m'avait accompagné qui me contre-dirait ; lui-même, toujours sa chope à la main, avait déjà dégueuler une dizaine de fois, faisant fuir les personnes les plus attentives.
Moi même dégouté, j'avais porté mon attention sur les autres choses, pour la plupart éphémères, de l'endroit. Comme à son habitude, la fille dont j'avais déjà parlé précédemment, jacassait, ventant les mérites de quelqu'un ayant réussi à suivre une autruche, ce qui réussit à me faire soupirer ; les autruches, pour moi, n'étaient que le menu-fretin de la vitesse. Ces volatiles sont connues pour courir le quarante kilomètre heure, hors, pouvant égaler la vitesse d'un aigle royale, je valais bien les cent-vingt. Exaspéré, je murmurais lentement, non sans provoquer un léger rire chez mon camarade, alors qu'il croulait une énième fois sous le prix de sa démence, entouré de dizaines de personnes prêtes à lui voler jusqu'à la moindre pièce dès qu'il craquerait définitivement.
« Tss...Une autruche c'est terriblement lent...»
Sans doute avait-elle entendu ma remarque, lorsque ma cible s'éloigna du tas discrètement, pour s’accommoder de son erreur auprès d'une énième chope de bière, déposé fraichement sur le comptoir du bar. Poussant à mon tour la foule pour arriver aux côtés de la présumé chasseuse, en vue de ses nombreux discours sur la chasse, pour enfin m'assoir sur un des nombreux bancs qui remplissaient l'endroit. Patiemment, je restais comme ça, attendant qu'elle finisse possiblement par me remarquer ; bien que j'étais assez chaudement habillé en ce jour d'hiver, mon accoutrement n'en restait pas moins originale.
« Hé, je parie que personne pourra me battre au bras de fer ! »
Intéressé, je me levais à mon tour, m'approchant de l'enfant pour la contempler quelque temps, tout en posant un pied sur la table où elle se trouvait, l'air triomphante d'avance. Je voyais déjà les clients s'acculer autour de la table, ceux qui tenaient encore debout impatients du bras de fer qui allait suivre. J'allais bien sûr relever le défi, qu'avais-je à perdre dans une histoire où j'allais obligatoirement gagné ?
« Tu bats des autruches, mais peux-tu me battre, moi ? » |
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