Blue as a bit of paint on your cheek - Lutèce [Achevée]
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Messages : 30 Date d'inscription : 15/11/2014
Feuille de route Totem/Pouvoir: Croc | Alpha Dominante - Lutèce dégage une espèce d'aura qui attire le regard. La regarder plus d'un vingtaine de secondes dans les yeux vous intimide et vous rend terriblement obéissant. Age du personnage: 45 ans Métier: Policier pour animaux/Chef du Clan de chasse de l'AkhtaiLutèce Syl'Hargash Akhtai
Sujet: Blue as a bit of paint on your cheek - Lutèce [Achevée] Dim 16 Nov - 14:22
Lutèce Syl'Hargash
“ It's hot today. A perfect weather for swim in oasis ”
Nom : Syl'Hargash Prénoms : Lutèce Âge : 45 ans Lieu de Naissance : Heka, Salinca Groupe : Akthai Orientation : Hétérosexuelle
Totem : Le Croc | 10 ans plus tôt Pouvoir : Alpha Dominante - Lutèce dégage une espèce d'aura qui attire le regard. La regarder plus d'un vingtaine de secondes dans les yeux vous intimide et vous rend terriblement obéissant (sauf quand il s'agit de vous mettre en danger). L'effet se poursuit jusqu'à ce que le personnage visé ait choisi ou non de respecter l'ordre. L'utilisation prolongée donne de fort maux de tête.
Citation : «Your hopes have become my burden. I will find my own liberation...»
RWBY, Black trailer.
Feat Asada Shinon | Sword Art Online II Source : Safebooru.org
Physique
“ Wild as a girl who never be a princess ”
« Maintenant ! »
Les chasseurs émergent des dunes comme un seul homme. C’est à peine l’aube, les deux scorpions géants et leur petit bougent encore, à la recherche d’un nid pour échapper à la chaleur grandissante du jour. Le dard en l’air, dos tourné à leur assaillant, ils ne font plus attention à autre chose qu’à leur future cachette. Silencieusement, les hommes leur coupent toute voie de retraite, précédée par un éclair bleuté qui tranche bruyamment dans le sable mi-sombre mi-ocre de ce début de matinée. Son visage, encore poupon, remue dans un murmure presque inaudible alors que ses mains esquissent lentement une série de gestes compliqués que les autres semblent comprendre. Elle se lève alors et s’approche à pas de loup de ces cibles, un croc luisant autour du cou. Ses grands yeux bleu, glacés, fixe les trois animaux comme elle l’aurait fait pour ces semblables. Un nouveau pas la rapproche un peu plus des bêtes, qui en oublient de se cacher. Les regards se croisent, les quatre protagonistes s’immobilisent, les deux grands devant cet intrus aux cheveux asymétriques et indisciplinés, le plus petit cherchant à s’enterrer pendant que Papa et Maman le protège. Lentement, les dards s’arment, alerté par cette sensation de danger, émanant de la silhouette d’à peine un mètre soixante qui, en temps normal, les auraient aussitôt fuit. Sauf que rien ne bouge, rien ne produit le moindre son, si ce n’est ce long raclement des griffes du petit scorpion dans le sable consolidé. Le Père s’avance, tourne autour de l’élément étranger avec prudence. Ses yeux se fixent dans ceux de la jeune femme et elle remue les lèvres, brisant le silence.
« Couché. »
La bête hésite quelques secondes puis se prosterne, tremblant de peur alors qu’il comprend qu’elle est peut-être plus forte que lui et qu’il aurait dû fuir. Dans le dos de la jeune femme, la Mère ne sait plus que faire. Derrière elle, son petit a disparu dans la poussière, sans demander son reste. Quand la chasseresse tourne la tête, elle tressaille, recule. Ce n’est qu’en l’entendant grogner qu’elle se résigne à faire demi-tour et suivre le même chemin que son petit. Lentement, elle s’enfonce dans le sable, agrandissant la galerie qui leur servait à fuir. Les chasseurs cachés dans les dunes alentours, couchés et arc bandés, se lèvent brusquement lorsque la jeune femme tend le poing vers le ciel où le soleil apparaît enfin. Alors que l’horizon ondule, il illumine son visage encore enfantin. Ses joues rondes, ses lèvres un peu déchirées par une morsure pleine de nervosité, ses grands yeux de biche luisant de détermination où se reflète la silhouette du scorpion qui terrorise les caravanes de marchand. Elle avance et pose sa paume sur la tête de la créature, sans leur prêter la moindre attention alors qu’ils bandent leurs arcs après un bref cri du chef de chasse. Recroquevillée près de la tête du scorpion, elle murmure sans relâche alors que les flèches le frappent de toute part. Et quand, enfin, la dernière atteint le cœur de la bête, elle se tait et lui adresse un regard navré avant de se relever. Ses dents chatouillent sa lèvre avant de la laisser en paix. Son sang se déverse lentement, teintant son palais du même goût amer qu'a dû connaitre sa proie, avant de se faire happer par le néant. Elle marche lentement, laissant derrière elle de petites traces sur lesquels elle saupoudre un peu de pelage. Élancée, elle donne presque l’impression de danser en marquant le territoire pour une autre bête, ennemi des fameux scorpions. Quand enfin, elle a fini, le soleil est haut dans le ciel. Chacun des chasseurs, même s’ils la côtoient depuis longtemps, ne peuvent s’empêcher de laisser leurs yeux courir sur son corps de femme mis en valeur par son uniforme. Ils ne l'ont jamais vu maquillée, jamais vu autrement que comme elle est maintenant et ne peuvent que s'essayer à l'imaginer plus féminine. Arrivée en haut de la dune, elle observe le chef de chasse d’un regard mécontent.
« On aurait pu ne pas le tuer, vous savez ? - Tu ne pourras pas faire plier tous les prédateurs à ta volonté, diablesse de femme. »
Son supérieur se détourne, n’ayant comme à son habitude, pas pu regarder la jeune femme en face. Elle et son regard cuisant, son visage bien trop lisible, que ce soit dans les traits ou dans l'arc pourpre qui se condense pour refermer sa plaie. Lutèce soupire et ramasse son arc et son carquois. Alors qu’elle regarde ses compagnons s’éloigner, elle sent son épaule la picoter. Le tatouage qui lui sert de talisman sans doute. Elle leur emboîte le pas, mortifiée par la décision de son chef.
« Vous ne pourrez pas tous les tuer, monstre d’homme. »
Caractère
“ Drunken Whaler ? ”
Lutèce. Tout commence et finira sans doute avec ce simple prénom, vous ne croyez pas ? Car oui, en définitive, ce paragraphe ne pourra que commencer ainsi et finir comme ça. En particulier avec cette étrange voix d’enfant qui me demande ce que peut bien faire un chasseur de baleine avec un coup dans le pif. C’est donc comme ça que je vous parlerais de cette bonne femme, en espérant qu’une fois que j’en aurais achevé mon travail, cette fichue gamine fermera son clapet. Oui, Early in the morning si tu veux. Oh juste ciel, pourquoi ai-je eu l’idée d’écouter ça, c’est d’un malsain en plus … Que diable. Je m’égare quelque peu.
La poupette, je la vois comme une femme de caractère. Le genre de femme un peu spéciale qui, de loin, donne l’impression naturelle d’être une battante, de n’avoir peur de rien et de se moquer de ce qui l’entoure. Non, il est vrai que ce n’est pas réellement la vision que j’en ai. Peur de rien, oh ça oui, et sur ce point-là, je pourrais affirmer qu’il n’existe personne de plus fou qu’elle quand il s’agit de prendre des risques pour toucher au but, en particuliers quand il s’agit de risquer sa vie, en sachant parfaitement que le premier qui assurera nos arrières sera responsable de notre triste (et mérité, il faut l’avouer) décès. Oui, c’est ça, une véritable dare-devil cette petite. Un genre de cocktail explosif entre la parfaite méconnaissance de l’avenir qui lui donne sa dose d’adrénaline quotidienne et le calcul un peu trop juste qu’elle peut malgré tout s’en sortir sans aide ni problème. Ce n’est pas humain tant de chance. Croyez-moi, elle doit tricher, forcer le destin, n’importe quoi, sinon ce ne serait pas possible autrement.
Il me semble avoir parlé de battante. Peut-être que le terme est vrai dans sa nature propre. Il n’y a qu’elle, après tout, pour être aussi fougueuse et déterminée à échapper à quelque chose qu’on lui impose. C’est encore plus vrai que nature si on l’imagine tourner autour d’un lion en feulant. Nul ne pourra sans doute jamais la dompter, cette saloperie. En plus d’être ce qu’elle est, elle cumule le pouvoir qui s’y marie bien. Cela doit sans doute trouver toute son origine là-dedans : avec cette sureté supplémentaire, elle pourra toujours s’aménager une alaise confortable sur ses objectifs en vous les faisant changer vous-même. Quoi ? Non en effet, je n’ai pas précisé qu’elle pourrait sans doute essayer de manipuler les évènements à son avantage, comme un voleur opportuniste sauterait sur une bourse dans une riche rue de la capitale. C’est à ce moment-là que je pourrais rectifier mon battante en rapace. Mais qu’y-a-t-il de mal à cela, si c’est pour se protéger soi-même ? A moins que cela serve quelque chose d’autre ? Elle ne le sait pas vraiment elle-même, et c’est légitime. Elle n’a pas encore vécu suffisamment pour être forgée. Balbutiant morceau de métal deviendra tôt ou tard solide épée de platine, pour peu qu’elle fasse un choix, bon ou mauvais, j’en suis persuadée.
Se moquer de ce qui l’entoure. J’ai peut-être un peu exagéré, je l’avoue. Non, elle ne se moque pas, du moins pas dans le sens de l’expression. Elle joue. Elle tire parti de la moindre situation pour en transformer le contexte, pour le condamner à devenir drôle ou porteur de nombreuses mauvaises interprétations. Cela ne la dérangera pas le moins du monde de vous faire miroiter quelque chose qui s’avèrera faux. C’est même tout le contraire : plus vous vous embourberez, plus elle trouvera amusant de continuer, encore et encore. C’est comme ça qu’elle met toutes ses capacités au service de ce vilain travers de sale gosse. Réunir son sens de l’observation et son entrainement à la joute verbale pour vous faire tourner en bourrique, toujours plus fort, toujours plus loin.
Je dois dire que je mens légèrement quand je dis que je ne connais pas son but. Depuis qu’elle a obtenu son totem, elle le sait parfaitement. Un peu comme si la bête qui l’avait réveillé lui avait soufflé qu’elle pourrait devenir la plus grande des dominantes du règne animal. C’est pour ça quelque part, qu’elle est restée au camp de chasse. Non pas pour offrir à sa Majesté une nouvelle descente de lit faite à partir de la peau d’un fauteur de trouble du Nord mais plutôt pour pouvoir vérifier ce balbutiement. Elle veut voir, si toute humaine qu’elle est, elle peut faire plier les animaux qui peuplent les mythes qu’elle lisait, étant enfant. Elle a pris le pari, qu’un jour, elle dresserait une manticore. Elle veut aussi protéger ces amies les bêtes, les réconcilier avec les humains. Pourquoi ? Parce que si elle-même peut les dissuader, les tuer peut s’avérer plus inutile que justifié, non ? Après tout, chaque vie est précieuse, ne croyez-vous pas ? Folie, utopie, ça je vous laisse trancher.
Maintenant que j’y pense, elle est un peu bête sur les bords, à ne pas s’apercevoir de ce que ressentent les autres. Ceux qui la côtoient, qui la voient, qui la commandent… Quelle drôle d’image elle doit projeter. Elle s’adapte à son interlocuteur et, quand bien même elle peut le connaitre, parait bien froide à son égard. Elle préfère le jauger, l’observer pour mieux choisir sa façon de réagir. Elle n’est pas à l’aise avec ces congénères. C’est à peine si elle prend parfois la peine de répondre aux questions autrement que par monosyllabe. Du moins quand elle y répond. Elle ne s’empêche pas pour autant de sourire, ou même de rire, en particuliers quand elle se reprend à jouer avec son affreux vice. Vous savez, celui de vous faire courir. Cependant, cette vérité admet une exception. Si elle a fait preuve de méfiance au premier abord, elle a bien changée au sein du camp de chasse. Lutèce est toujours aussi peu bavarde mais elle fait preuve de chaleur, d’amitié et de compassion. Moins que pour un animal, certes, mais ça reste un bon début.
Malgré l’endroit d’où elle vient, elle éprouve un vif mépris pour les nobles de toute nature. Une sorte de réminiscence de son passé, je pense. Ils restent, pour elle, la preuve de tout ce qu’elle refuse et renie de tout son être. Jamais elle ne pourra embrasser autrui pour obtenir du pouvoir, de même que jamais elle ne pourra jouer un jeu de masque au sein de la cour. Elle est trop franche, trop enfantine, que dis-je, trop pure pour s’y risquer. C’est paradoxal cependant, de dire qu’elle est pure alors que ses mains sentent le sang. Sans doute puis-je supposer que les animaux sont une corruption moins sordide que les meurtres et les mariages de pouvoir ? C’est pour cela que, là où elle fait l’effort de ne croiser que peu ou pas le regard d’autrui tant qu’il ne dépasse pas sa limite, elle ne se gêne pas pour regarder franchement un noble, yeux dans les yeux.
Drôle de fille que cette Lutèce, n’est-ce pas ? Je me plais à la penser comme un ciel de montagne. Impétueux, farceur, imprévisible et surtout… orageux quand on s’y attend le moins. Cela vous est déjà arrivé d’être proche d’un endroit où la foudre vient juste de s’abattre ? Moi oui. Ça m’a filé une de ces chocottes… Tiens, d’ailleurs, cela me rappelle une histoire. Celle d’une petite fille aux cheveux bleu qui défie l’autorité de sa mère. C'est la sienne dont je parle. Celle de Lutèce.
Voulez-vous l’entendre ?
Histoire
“ Honey, It's time to make up your mind ”
La pression. Cette douce caresse qui hérisse ta peau alors que tu entends le rugissement du lion. Comment s’appelle-t-il déjà ? Ah oui. Flame. Un petit jeu entre lui et toi, qui quoi qu’il arrive, n’avait encore jamais tourné en ta défaveur. Tu tournes la tête et vos regards se croisent. Lui dans sa cage, toi sur le sable de la scène, coincée entre un bâton et des anneaux de feu. Vous vous regardez un long moment, sans trop savoir pourquoi, puis vous vous tournez le dos. De toute façon, vous avez répété ça des centaines de fois, encore et toujours jusqu’à ce que vous vous compreniez à la perfection. Lui, il veut t’attraper parce qu’à force de te voir filer comme une gazelle, il pense que tu es plus proche du jouet que de l’horrible mégère qui lui sert de dresseur. Toi, tu veux le défier, allez toujours plus loin dans ce jeu dangereux que tu trouves rafraichissant. Et puis ce soir, le public n’est pas n’importe qui. Non en effet, c’est loin d’être les spectateurs habituels. Un troupeau de noble qui quémandait un divertissement pour une cérémonie de mariage. Mieux encore, tu connais les clients par cœur puisqu’il s’agit de tes parents. Tu te mets à sourire. Non pas ce sourire que tu arbores pour enjôler les gens mais un autre bien réel qui traduit ton amusement. Cette cérémonie, c’est l’ouverture de ton propre mariage. L’occasion pour toi de passer outre cette destinée que tu n’as pas choisie. Mieux encore, l’occasion de chasser les prétendants et l’espoir de tes ainés qui ignorent que tu ne vas plus étudier la musique et la broderie depuis bien longtemps.
Soudain, les voix se font entendre et on libère le lion sur la piste. Un nouveau rugissement secoue le chapiteau qui se remplit, soulevant des cris d’apeurement de demoiselles poudrées et prudes. Tu ne peux t’empêcher d’éclater de rire, alors que tu n’es pas sensée trahir ta présence. De vagues sifflements troublent le brouhaha rangé des conversations de nobliaux. Lorsqu’un plus long fini par faire taire l’assemblée, tu sors de ta cachette, un voile dissimulant ton visage pour l’instant. L’attention de tous se fixe sur toi et tu souris de plus bel, à l’abri sous le tissu. Ta bouche se déforme dans un rugissement mainte fois répété et Flame te regarde à nouveau, droit dans les yeux. Tu poses l’extrémité de ton bâton au sol et fais mine de sauter quand il s’élance, griffe en avant. La chaleur du premier cercle te chatouille la peau alors que le voile s’envole. Et alors que le cri outrée de te mère traverse la tente pour te hérisser le poil, tu échappes au lion, encore et encore. Et petit à petit, tu prends le contrôle de ta vie, à ceux qui te l’avait volé.
*
« Je refuse. »
Assise face à ton chien, tu ne lèves pas le regard vers ta mère. Cela a le don de l’agacer d’ailleurs, puisqu’au fur et à mesure, son ton monte de frustration devant la mal élevée qu’est devenu sa douce pimprenelle. A presque trente ans, elle trouve toujours le moyen de la défier ouvertement et quoi de plus naturel puisqu’elle parle de quelque chose auquel tu refuses de toucher. L’amour.
« Il est parfait ma chérie, un très bon parti, de quoi t’entretenir et encore plus important, il t’aime toi à défaut que ce ne soit l’inverse. - Foutaise, Mère. Mon avis ne changera pas. »
Et la dame aux cheveux bleu sombre se mord la lèvre en te fusillant du regard. Elle a toujours été une mère aimante, quelqu’un qui voulait le meilleur pour toi. Elle avait pu accepter qu’on t’enseigne l’art de la guerre et comment tirer à l’arc, malgré son idée de la parfaite épouse. Cependant, elle n’a sans doute jamais compris ton action de ce jour-là, pas plus qu’elle ne comprend le jeu complice que tu fais grandir sous leurs yeux ahuris alors que cela ressemble plus à une mise à mort. En réalité, tu as trouvé cette tradition dans un vieux rouleau que t’as offert le pauvre type qui réclamait ta main. L’art nomade du refus.
*
Les flammes lèchent le bâton alors que tu passes dans un nouveau cerceau, le fauve sur tes talons. A quelques cheveux près, il aurait pu te croquer. C’est peut-être pour ça qu’à chaque fois, la foule pousse des cris horrifiés en réponse aux claquements de ses mâchoires. Une fois, deux fois, trois fois. Tu t’es mise à rire, tu ne t’en aperçois que maintenant, alors que ton pied effleure la crinière de l’animal. Cette vie, suspendue dans le vide au mépris de tout bon sens, te fait palpiter comme jamais. Tu as presque l’impression de croiser à nouveau le fer avec ton précepteur, sous le regard sévère de ton père. Aujourd’hui, il a la même expression, sans que tu puisses savoir ce qu’il pense vraiment de cette histoire.
Cette fois-ci, tu sens l’air le museau de la bête tout proche alors qu’il claque les dents. Raté, encore une fois, mais visiblement plus pour longtemps. Tu t’envole de justesse et disparait dans les rideaux sombres. C’est fini pour aujourd’hui, tu en as assez fait. Ta jambe te gène un peu, bien que l’éraflure des griffes soit peu profonde. Un long sifflement trouble le silence et le lion se couche, endormi. Tu envies cette femme, assise sur la cage, main serrée sur son totem. Le tien est toujours en sommeil, et plus les jours passent, plus tu doutes de son existence. Tu te changes sans un mot avant d’émerger à nouveau de l’ombre des tentures. Tu souris à l’assemblée et t’incline, sans piper le moindre mot. Pas un seul applaudissement ne rompt le silence de plomb. Quand tu relèves enfin la tête pour tous les regarder, tu remarques ton futur époux évanoui dans un coin et ta mère à son chevet. Mais ce qui te perturbe le plus, c’est ton père. Et alors que tu te plonges dans son regard indéchiffrable, il se met à rire et applaudir. Tu sais alors qu’à ce moment, les choses risquent de prendre une tournure drastiquement différente.
*
« Splendide mon enfant. Tout simplement splendide. De mes trois filles tu es de loin celle qui me ressemble le plus. »
L’évènement ne datait que d’hier mais déjà, il avait fait le tour du cercle des nobles locaux. Tu es, certes, fort satisfaite de ton coup mais tu restes prudente. Ton père a annulé tes fiançailles, sans explications, et t’as convoqué le lendemain. Toute cette histoire pourrait lui causer un tort monstrueux mais au lieu de te réprimander, il te félicite depuis près de cinq minutes, sans que tu puisses saisir le but de sa manœuvre.
« Père, je… - Qu’importe, tu as raison. Ce n’est pas pour ça que tu es là. »
Il te tend alors un pli, frappé d’un sceau que tu ne connais pas. Intriguée, tu glisses ton doigt sous la ficelle et tire un coup sec avant de poser les yeux sur la lettre. Lentement, tes yeux s’agrandissent et tu palis. Ton père, bras croisés, finit par combler le silence.
« Je suppose que tu as déjà entendu parler de la petite unité de chasseur de bête qui travaille pour la couronne. - Il me semble Père, mais je n’en conserve que de vague souvenir et…, ta voix se suspend quand il lève sa main pour te signifier de te taire. Un frisson parcourt ton dos quand tu t’aperçois que son ton a changé. - Il s’agit d’une toute petite unité, moins de vingt personnes de l’armée en réalité, qui chasse les monstres responsables de trouble répétitif. La dernière fois que j’en ai entendu parler, ils étaient en train de traquer une meute de loups dans le nord. Une histoire d’attaque répétée de caravane, il me semble. Enfin. »
Tu n’oses plus piper mot. Tu ne sais même plus ce que tu dois faire. Remercier ton père ou prendre tes jambes à ton cou, de peur qu’il en te demande quelque chose de plus… Spécial. L’homme lui se lève et se tourne vers l’armoire où sont rangés ces documents. Tu l’entends fouiner un peu puis il se retourne en reprenant avant d’ouvrir sa main. Libérée de la poigne solide du noble, le croc se met à luire à la lumière du jour. L’un des signes ornant le blason de ta famille.
« En temps normal, ils ne prennent que des gens ayant déjà leur totem mais il faut avouer que nous avons là des circonstances assez… exceptionnelles. Tu vas en devenir la nouvelle chef d’ici quelques années, j’en suis sûre. J’ai bien vu que la vie de demoiselle te convient bien moins qu’à Lucile et Lydia. Alors tâche de ne pas tout gâcher cette fois, tu veux ? - Je… » Tu avales ta salive, les yeux fixés sur le minuscule pendentif monté en collier qu’on te tend. « Je ne vous décevrais pas Père. »
*
« Chef ! »
Lutèce s’élance derrière l’imposant homme qui assure sa progression au sein de la meute de loup. Elle sait parfaitement qu’il n’a pas vu que l’alpha ne se tenait pas dans le groupe allongé près de l’eau. La jeune femme est parfaitement consciente qu’elle compromet toute la journée d’attente qu’ils ont dû avoir mais elle n’a pas le choix, le temps presse. S’il s’aperçoit de son erreur trop tard, il mourra. Alors même que le commandant du camp de chasse réussit à se glisser au centre du cercle formé par les bêtes, un hurlement strident s’élève. La petite bleue se met à jurer en pistant son ainé. Même si elle est à une certaine distance des lieux, elle sait ce qu’il se passe. Son cœur s’accélère et son souffle devient saccadé. Pas deux fois.
« Ils sont à environ dix kilomètres au sud de la forêt. »
Tu acquiesces. Ton coéquipier a vraiment un don de pisteur, tu trouves ça fantastique qu’à peine arrivée, on te désigne ce poste-là, qui est de loin la meilleure chose que tu pouvais espérer en te pointant au camp, un mois plus tôt. Le brun devant toi fait la grimace en posant ses yeux sur le ciel et se relève. Son souffle, chaud, crée un petit nuage de buée qui se disperse presque aussitôt, chassée par le mouvement de frottement de ses mains l’une contre l’autre. Les gants de peau ont beau être épais, il n’empêche malgré tout pas l’humidité de la neige de passer. C’est pour cela que, malgré que vous ne soyez parti que depuis une poignée d’heure, vous tremblez déjà dans ce froid traitre, qui vous pénètre jusqu’à l’os.
« Je pense qu’on devrait les suivre encore un peu avant de les contourner pour déterminer leur nombre. Ça devrait nous éviter de finir congeler à force de les attendre. - Je vais le faire, tu peux rentrer si tu as trop froid… - Lutèce. Et non, je ne rentrerais pas avant de savoir comment ils vivent. - Ils sont sauvages, je doute qu’ils aient une quelconque routine, pas s’ils sont affa… - La routine, c’est important pour eux. Sinon ils ne se rendraient pas là-bas, encore plus parce que ça leur faire parcourir une distance énorme par rapport aux troupeaux de Qarcy. - Hum… Avançons pour le moment, je dois réfléchir. »
Tu n’ajoutes rien de plus et reprend ta route, guidée par ton camarade chasseur et les traces fraiches de la meute. Quand enfin, après une longue et fastidieuse avancée, vous parvenez au sommet d’une colline gelée, vous vous jetez à terre. Ils sont là, tranquillement réunis à se partager le bétail volé de ce matin. Aucun d’entre eux ne semble vous remarquer, une chance alors que le vent balaye les steppes glacées. Tu n’en avais jamais vu, des comme ça. Avec un drôle de regard malsain et un pelage glacial comme la neige. Quelque part en toi, tu sens se mêler l’excitation et la curiosité. Tu commences lentement à les dénombrer tandis que le jeune homme qui t’accompagne marque la neige à côté de toi. Deux, six, non, dix. Une croix nait dans la poudreuse. A côté d’elle, une deuxième. Mesure de prudence, disait toujours le chef.
« Si un jour, vous comptez un nombre faible dans un troupeau ou une meute, doublez le. Il vaut mieux s’apprêter pour un grand nombre qu’être dépassé par celui-ci. »
D’un regard entendu, vous rebroussez tout doucement chemin en effaçant vos traces. Intérieurement, tu jubiles. Tu n’avais entendu parler des loups des neiges que dans les encyclopédies, et voilà que tu t’étais trouvée à moins de cent mètre d’eux, aplatie dans la neige. La distance, bien que grande, entre votre découverte et le camp provisoire ne réussirent cependant pas à calmer ton tempérament. Cependant, à mi-chemin, ton compagnon se mit à fouiller frénétiquement dans ses poches. Intriguée, tu t’approches et l’entend jurer.
« J’y retourne, j’ai oublié un truc. - Il ne vaut mieux pas, tu… - J’y retourne. Toi va au camp rapporter les découvertes de ce matin. »
Tu acquiesce et ne dis rien de plus. Il a l’air déterminé, et quand il est ainsi, rien ne semble pouvoir le faire changer d’avis. Ton souffle se déforme alors que tu le regardes partir dans l’autre sens. Sans un mot, tu accélères le mouvement pour rentrer. Tu arrives enfin, seule, à l’heure du déjeuner, on te regarde avec la même chaleur que le temps local.
« Où se trouve Graham ? - Reparti sur les traces, il avait oublié quelqu… »
Un cri violent s’élève dans les steppes, avant de s’éteindre. Tu frissonnes et te retourne en dégainant ton épée. Les loups, ils l’ont attrapé. Tu jettes ta cape au sol et fais mine de t’élancer mais une poigne te retient. Ton regard fixe ton chef avec incrédulité.
« C’est trop tard. Vous autres, on lève le camp. Ce soir nous dormiront en ville et demain… » Sa voix se suspend avant de reprendre, dans un murmure. « Nous chasserons le mal. »
Lutèce sait qu’elle n’a qu’une poignée de minute pour le rejoindre. Quelle folie a-t-il eu en y allant seul, bon sang ? Est-ce que c’est la vengeance qui le motive ? Si c’est le cas, c’est stupide et ça assombrit son jugement. Au fur et à mesure qu’elle progresse, elle fait de nouveau disparaitre sa cape dans son sillage. Etendue sur le sol, elle guidera sans doute les autres, comme un signal de détresse. Le véritable but de la manœuvre étant, pourtant, de s’aménager le plus de mouvement possible, chose impossible avec son équipement actuel. Et c’est quand elle réussit à jeter ses surhausses que Lutèce l’aperçoit enfin. Encerclé, il tourne sur lui-même pour laisser le minimum de trou dans sa vision et se protéger au mieux. Sans réfléchir plus que cela, la jeune femme s’empare de son épée et s’approche à pas feutré avant de s’adresser à la meute.
« Hé bande de caniche, laissez le tranquille. - Bordel qu’est-ce que tu… »
La demoiselle l’ignore, trop occupée à soutenir le regard du loup qui vient de lui faire face. Celui-ci plaque ses oreilles contre son crâne en grognant, ses crocs étincelants au grand jour. Lutèce avale sa salive, pleine d’apriori. Ce loup n’est pas Flame mais elle ne peut s’empêcher de le revoir dans cette situation. Instinctivement, elle jette son épée au loin alors que son supérieur la houspille. Elle fixe le loup avec intensité et se met elle-même à grogner. Ils restent un long moment ainsi avant que l’animal ne finisse par reculer. Quand il attaque la jeune femme à la gorge, celle-ci se baisse pour l’éviter. Le chien sauvage retombe sur le sol en couinant, faisant naitre un grognement collectif de la part de la meute. Désintéressée de sa proie initiale, ils encerclent lentement l’ancienne bourgeoise qui ne bouge pas d’un cil et se contente de grogner plus fort, en retour. Inconsciemment, alors qu’ils se mettent à lui tourner autour, elle attrape le pendentif de son père. Et brusquement, un déclic se produit dans son esprit, un peu comme si un verrou sautait. Lentement, son grognement semble convaincre plus facilement la meute, qui recule pour laisser l’alpha entre dans le cercle. Lutèce et lui commence alors à se tourner autour avec une lenteur délibérée. Le jeu de dominance, excessivement chronophage, laisse tout juste le temps au supérieur de la jeune femme de réagir. Main sur son totem, il murmura quelques mots, qui se répercutèrent bientôt dans l’esprit de tous ces hommes. Et alors même que l’alpha se décida à finalement attaquer Lutèce, celle-ci s’élança en premier. La mâchoire de l’animal se referma sur son bras alors que la main lui attrapait l’encolure. Le concert de grognement dura encore quelques secondes avant que le loup ne finisse par céder et détourner le regard. Il lâcha sa proie et se mit à couiner pour qu’enfin, la demoiselle le relâche.
Quand la meute quitte les lieux de l’escarmouche, l’apprentie chasseur tombe à genoux dans la neige, en nage. Son regard se coule vers sa blessure puis vers son chef. Elle a tout juste le temps d’esquisser un vague sourire et de murmurer quelque mot avant de s’effondrer de fatigue.
« C’était moins une, chef… »
*
Le son des pas de l’homme résonne dans le pavillon de chasse. Le bois, grinçant, craque de mécontentement sans pour autant arrêter la précipitation de celui qui le foule, le souffle court. Son cœur bat la chamade, main crispée sur la garde de son arme. L’autre repousse le battant de la porte derrière lui, la faisant claquer dans un bruit sourd. Frénétiquement, l’homme s’approche du bureau qui orne la pièce et commence à en vider petit à petit les tiroirs. Il n’a pas allumé la lumière, refusant de montrer à autrui qu’il est toujours debout et, encore plus, qu’il est affolé. Où est-il, murmure-t-il fébrilement entre les échos d’objets qui heurtent le sol. C’est vrai cela, où est-il donc, cet objet si important ? Il grogne de frustration, à l’idée de ne pas pouvoir le trouver. Il en a besoin, maintenant. Soudain, la lumière s’allume, le faisant sursauter. Lentement, presque surnaturellement, il se retourne vers le mur, le visage défait. Devant lui, se tient la gamine qu’il a recrutée tantôt. Ses cheveux bleus tranchent nettement avec le bois sombre de la bâtisse, tout comme son uniforme un peu trop grand marque le contraste entre son apparence de femme et son âge réel. Son expression est indéchiffrable mais l’homme ne s’y arrête pas.
« C’est ça que vous cherchez, non ? »
Son ton, doux, fait frissonner son interlocuteur. Adossée contre le mur, elle fait sauter une bourse souple dans une de ses mains. Ce qu’il cherchait désespérément. Son pas se fait de nouveau entendre. Il tend une main tremblante vers le petit sac avant d’en saisir les fines cordelettes qui le maintienne clos. Lutèce ne pipe mot. Elle se contente de l’observer se retourner vers le bureau pour en extraire un verre et une bouteille d’alcool de sous la paperasse. Sa main plonge dans le sac puis libère son contenu dans le verre avant de le cacher dans le liquide ambré à l’odeur de fumée. Rapidement, il le porte à ses lèvres et bascule sa tête en arrière, vidant la préparation dans son gosier avant de se laisser glisser à terre. Ses pupilles, dilatées et humides, se fixent sur les bottes de la jeune femme. Il semble vouloir dire quelque chose mais la voix de Lutèce l’en empêche.
« Depuis combien de temps, monsieur ? »
Il la regarde sans comprendre, alors qu’elle s’approche lentement de lui. Il la voit s’accroupir, menton posé sur les mains et il ne peut s’empêcher de penser à sa petite fille. La gamine doit tout juste avoir fêté son quinzième printemps et il n’est pas là pour le voir. Cela lui brise le cœur, quelque part il ne la voit que rarement, quand il se rend à la capitale. Il ne peut pas la voir sourire, vivre et grandir. Pas plus elle que sa compagne. Une main le tire de ses pensées et son regard accroche celui de la demoiselle, dont les traits se confondent peu à peu avec ceux de sa douce Liliana. Peu à peu, malgré lui, il commence à se noyer dans les grands iris glacés de son interlocutrice.
« Répondez à ma question. Depuis combien de temps essayez de cacher que vous êtes malade ? »
L’homme a bien envie de répondre mais, lorsque ses lèvres s’ouvrent, aucun son n’en sort. Sa tête, vrillée par le médicament, peine à aligner les informations et à les transmettre. Devant lui, elle pousse un soupir las mais ne cesse de le fixer. Elle répète lentement la même phrase et attend qu’il finisse par joindre les deux bouts. Il cligne des yeux, mollement et se détache de son regard.
« Six mois ? Un an ? Je ne sais plus. Cela fait juste longtemps. - Qu’est-ce que vous avez exactement ? - Je… »
Sa voix se brise et il se met à tousser violemment. Lutèce ne cille pas lorsque qu’un peu de sang apparait entre deux des doigts de son chef. Elle cherche silencieusement le nom de la maladie mais s’arrête aussitôt, dépassée par les possibilités. Sa main saisit le menton de son supérieur et le force à la fixer dans les yeux. Elle n’apprécie pas réellement ce qu’elle est en train de faire mais elle ne voit pas tellement plus d’autres façons de faire. Cette histoire traine depuis trop longtemps.
« Quelle maladie, répondez moi. - Em-empoisonnement. »
Ses traits se déforment légèrement et il repousse la jeune fille. Le flottement s’évapore doucement et il ne faut pas être devint pour voir qu’il n’est pas content. Vraiment pas. Lutèce tombe à la renverse sans pour autant exprimer la moindre surprise. Elle sait parfaitement que ce qu’elle a fait n’est pas bien, mais elle n’en tire pas le moindre regret. Longuement, ils se toisent, elle sans murmurer le moindre mot, lui en esquivant l’attrait qu’exerce le totem de la jeune fille.
« Qu’est-ce que tu veux ? »
La chasseresse sourit faiblement en se relevant. Nul besoin d’être médium pour sentir la colère qui émane de son supérieur. Un doux mélange de honte et de ressentiment qu’on peut aisément comprendre. D’une main sûre, Lutèce repousse l’une de ces mèches derrière son oreille et soupir.
« Je veux vous aider. Tout le monde commence à avoir des doutes. Combien de temps cette mascarade durera encore d’après vous ? J’aurais tendance à penser que dans une semaine vous êtes grillé et… - Ca tiendra aussi longtemps qu’il le faut. - … Il reste donc si peu de temps ? - La ferme, Syl’Hargash. Ça ne te regarde pas. »
Un large sourire s’étire sur le visage de la demoiselle. Enfin elle le retrouve. Tout autant qu’elle se retrouve quand elle ignore superbement son ordre de décamper et qu’elle pose ses poings bruyamment sur le bureau. La carte sursaute et ses pions tombent.
« Parce que vous croyez vraiment que j'ignore à quel point votre femme et votre fille vous manque ? Que personne ici n'a eu le moindre doute sur votre santé ? Vraiment, si ça me regarde. Je n'ai pas envie de perdre un autre camarade. Parce qu'on sait tous les deux que les autres vous protégeront. - Laisse-moi crever en paix putain. - Non. Au contraire, j’ai un marché à vous proposer… »
Lentement, les yeux du chef s’agrandirent au fur et à mesure que Lutèce parlait. Plus le temps passait, plus ce qu’elle disait lui paraissait fou. Mais les perspectives s’offraient à lui. Il pourrait revoir sa fille, sa femme et même mieux, trouver tout le temps pour guérir et revenir. Inconsciemment, il se mit à écrire une missive, dictée avec attention par la petite comploteuse. Ce qu’il ignorait, en posant son sceau sur le papier, c’était que l’idée n’émanait pas d’elle mais de ses compagnons. Tous étaient au courant et tous avaient décidé de jouer le jeu et chargeant Lutèce de prendre la suite. Quand la cire fut enfin sèche, Matheus Ar’Graceling se sentit heureux de voir ce poids le quitter. Ils sortirent alors silencieusement du bureau, qu’il referma à clé. La jeune femme rejoint alors lentement sa chambre et se jette sur le lit. Observant le plafond, elle murmura pour elle-même :
« Et voilà ma vieille. Tu es devenue Chef de chasse, à 45 piges, pour sauver quelqu’un. Si je ne te connaissais pas aussi bien, je te dirais que tu es une abrutie finie. »
Behind The Screen
“ Petite phrase seclas ”
Pseudo : Lily Âge : 17 ans. Sexe : ♀ Ville/Pays : France. Présence : Chaotique, les cours tous ça tous ça ... Code du règlement : ~VALIDE PAR LE PRINCE ALI♥~ On vous offre un truc à boire ? : Hum ... Cuba libre vous avez ? Un petit mot pour la fin ? :3 : Je suis la sainte patate, prosternez vous *PAN*
Dernière édition par Lutèce Syl'Hargash le Sam 6 Déc - 18:47, édité 18 fois
Messages : 825 Date d'inscription : 14/04/2013
Feuille de route Totem/Pouvoir: Hibou | Illusionniste Age du personnage: 123 ans Métier: Membre du ConseilAlistair Lormëne Admin | Membre du Conseil | Général des chevaliers
Sujet: Re: Blue as a bit of paint on your cheek - Lutèce [Achevée] Dim 16 Nov - 14:33
Bieeeeenvenue dans nos contrées, jeune demoiselle =DD Même si tu as reconstruit le code de présentation, ça reste bien présenté et ça suit le même ordre de présentation, donc je te laisse continuer comme ça, c'est même très agréable =) J'suis de plus même plutôt contente d'avoir ENFIN un personnage qui dépasse la quarantaine xD
Amuse-toi bien parmi nous ! Et bonne chance pour la fin de ta fiche ! Si tu as des questions, n'hésite pas à mp le staff =) (J'ai également validé ton code de réglement)
Messages : 624 Date d'inscription : 06/05/2013 Localisation : Là où j'ai envie d'être~ ... Enfin ça, c'est quand je ne suis pas au bureau ou en mission. -sors- Humeur : à faire du parapente ! ♫
Feuille de route Totem/Pouvoir: Phénix / Absorption de la chaleur ambiante Age du personnage: 29 ans Métier: Chef du service des renseignements de la section WakandaSywen Edenhyde
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Sujet: Re: Blue as a bit of paint on your cheek - Lutèce [Achevée] Dim 16 Nov - 15:33
Bienvenuuuuue ! Bon courage pour la suite de ta fiche et ta validation, j'espère que tu t'amuseras bien parmi nous =D Une femme de l'Akhtai, il faudra un lien entre ma Elliane et ta Lutèce -vlan- Shinon en base, j'aime ton choix *^*
Messages : 28 Date d'inscription : 07/11/2014
Feuille de route Totem/Pouvoir: Epée / Générer de la peur Age du personnage: 17 ans Métier: Nathanael Starling Citoyen
Sujet: Re: Blue as a bit of paint on your cheek - Lutèce [Achevée] Dim 16 Nov - 15:58
LA SAINTE PATATE -se prosterne- Bienvenue !
En espérant que tu te plaise sur le forum o/ En voyant le pouvoir de Lutèce, je me suis dis que si elle et Nael utiliser mutuellement leur pouvoir l'un sur l'autre, ce serait assez drôle... =')
Amuse toi bien parmi nous !
Messages : 30 Date d'inscription : 15/11/2014
Feuille de route Totem/Pouvoir: Croc | Alpha Dominante - Lutèce dégage une espèce d'aura qui attire le regard. La regarder plus d'un vingtaine de secondes dans les yeux vous intimide et vous rend terriblement obéissant. Age du personnage: 45 ans Métier: Policier pour animaux/Chef du Clan de chasse de l'AkhtaiLutèce Syl'Hargash Akhtai
Sujet: Re: Blue as a bit of paint on your cheek - Lutèce [Achevée] Dim 16 Nov - 17:27
Hey, merci pour votre accueil :)
Merci Alistair, promis tu seras le prochain à avoir un mp plein de question dans ta boite o/ Sywen, j'accepterais avec plaisir, nos deux personnages ont l'air d'être du même acabit (Droguée à l'adrénaline, owi *PAN*) Oh gosh, vrai que la confrontation pourrait être... terriblement drôle *.*
Messages : 688 Date d'inscription : 14/04/2013
Feuille de route Totem/Pouvoir: Ours/Force accrue Age du personnage: 26 ans Métier: ChevalierAndrew Winston Admin | Chevalier | Lieutenant de Blaoria
Sujet: Re: Blue as a bit of paint on your cheek - Lutèce [Achevée] Dim 16 Nov - 19:45
Bienvenue officiellement ! Très joli recodage de la fiche, j'aime beaucoup ^^. Bon courage pour la remplir, et encore une fois n'hésites pas si tu as des questions :).
Messages : 825 Date d'inscription : 14/04/2013
Feuille de route Totem/Pouvoir: Hibou | Illusionniste Age du personnage: 123 ans Métier: Membre du ConseilAlistair Lormëne Admin | Membre du Conseil | Général des chevaliers
Sujet: Re: Blue as a bit of paint on your cheek - Lutèce [Achevée] Jeu 4 Déc - 18:46
Est-ce que la fiche est finie ? Elle m'en a tout l'air, mais merci de l'indiquer si c'est le cas o/
Messages : 30 Date d'inscription : 15/11/2014
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Sujet: Re: Blue as a bit of paint on your cheek - Lutèce [Achevée] Jeu 4 Déc - 20:34
Excuse-moi, j'ai voulu corriger les fautes d'orthographes avant de laisser quiconque lise.
Maintenant oui, elle est belle et bien achevée, en espérant qu'elle vous plaira :)
Messages : 112 Date d'inscription : 18/12/2013 Localisation : Soit auprès de ma soeur, soit dans un bar haha Humeur : A me saouler !~
Feuille de route Totem/Pouvoir: Plume de phénix / Guérison Age du personnage: 39 ans Métier: Garde du corps de sa soeur / Mercenaire à ses heures perduesMérida Faithlin Modo | Citoyenne | Mercenaire
Sujet: Re: Blue as a bit of paint on your cheek - Lutèce [Achevée] Ven 5 Déc - 6:52
Vive la lecture de fiche dans les transports -vlan- Coucou ! Je passe modérer ta fiche :3 Alors globalement, je n'ai rien à dire XD c'est très ingénieux d'avoir pensé à ce groupe de chasseurs, ton style est original et agréable, ton histoire m'a faite sourire. Les seules choses que je peux dire sont : attention à son pouvoir, il ne faut pas en abuser (si tu veux t'en servir contre ton partenaire durant un Rp mieux vaut lui en parler avant)(et le limiter un peu plus serait pas mal non plus je pense), et aussi,j'ai l'impression que ton histoire ne va que jusqu'à sa trentaine alors qu'elle a 45 ans, du coup je me demande si c'est parce que je suis fatiguée ou pas °^° mMais si c'est bel et borne cas, peut-être rajouter quelques lignes pour parler ded dix-quinze dernières années Voilà c'est tout ! Y'a pas grand chose donc =D (pardon pour les fautes et oublis éventuels, je suis sur tel oho)
Messages : 30 Date d'inscription : 15/11/2014
Feuille de route Totem/Pouvoir: Croc | Alpha Dominante - Lutèce dégage une espèce d'aura qui attire le regard. La regarder plus d'un vingtaine de secondes dans les yeux vous intimide et vous rend terriblement obéissant. Age du personnage: 45 ans Métier: Policier pour animaux/Chef du Clan de chasse de l'AkhtaiLutèce Syl'Hargash Akhtai
Sujet: Re: Blue as a bit of paint on your cheek - Lutèce [Achevée] Sam 6 Déc - 18:41
Bonjour/soir,
Merci pour les compliments, je suis heureuse que cela plaise à quelqu'un à défaut que ce soit à moi. J'ai ajouté un petit quelque chose pour le pouvoir (pour les autres joueurs, je leur en parlerais de toute façon au préalable. Ce n'est pas drôle de RP à plusieurs si on s'amuse seul ;w; ). Pour l'histoire j'ai rajouté un paragraphe supplémentaire à la fin. J'espère que ça vous plaira autant que le début :3
Messages : 624 Date d'inscription : 06/05/2013 Localisation : Là où j'ai envie d'être~ ... Enfin ça, c'est quand je ne suis pas au bureau ou en mission. -sors- Humeur : à faire du parapente ! ♫
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Sujet: Re: Blue as a bit of paint on your cheek - Lutèce [Achevée] Sam 6 Déc - 19:06