Me décrire...en voilà une chose peu habituelle. Mhh..je dirais que je suis quelqu'un de plutôt doux et posé, voir même peut être trop posé. On me dit souvent que je ne suis bien trop inactif, fainénant comme les gens préfèrent le dirent. Pour ma défense, je dirais que la vie est déjà assez fatiguante comme elle est alors pourquoi s'embêter à vagabonder sans fin ? *éclaircissement de la voix* Enfin...mis à part ce défaut si je puis le dire, je suis une personne très douce et aimable. Je suis une personne de confiance et je serais toujours prêt à en faire le moins possible, sauf si c'est pour aider un ami. Bon je reconnais que je trainerai les talons mais je suis toujours là quand il le faut ! Malgré mon attitude peu rassurante sur mes qualités, sachez que je suis très malin et fait preuve de beaucoup de courage...quand on m'y force. Tout le monde ne peut pas être parfait ! Bon cessons de me faire des éloges, je vais vous donner un défaut...du moins un autre défaut pour vous faire plaisir. Je suis très distrait, il m'arrive très souvent d'oublier ce que je suis venu faire dans un endroit et même d'oublier mes affaires.

Vous savez je ne suis pas vraiment très magnanime, je préfère porter des vêtements simple dès que je le peux. Pardon ? Mes cheveux ? Ah oui oui c'est tout au naturel, mes cheveux rouges sang tiennent tout seul en l'air par je ne sais quel miracle. Je dois avoir les cheveux à mémoire de forme *rire*. Pour le reste du moins, je pourrais dire que je suis fier de mon corps tout à fait taillé, je pratique l'escrime depuis tout jeune donc avec le temps on finit par garder la ligne. Mes yeux sont aussi assortis à mes cheveux, ce n'est pas tous les jours que l'on voit ça ! *rires*

 *éclaircissement de voix* Mon enfance cette fois-ci ? Alors, pour faire court je viens des quartiers reculés de la ville d'Aesus. Ma famille n'était pas vraiment très riche donc la vie n'était pas aussi confortable que pour certains bourgoies du coeur d'Aesus. Ma mère n'a jamais pu travailler de sa vie du à un soucis de mobilité et mon père quant à lui, vaquait à droite et à gauche pour maintenir l'ordre dans la ville. Et oui, mon père était un chevalier. Quand ce dernier rentrait de mission, on passait nos journées entières à l'arrière de la maison à s'entrainer et à perfectionner mon escrime. Il me disait toujours que je devais savoir me battre afin de défendre ma famille, puisqu'il n'y a pas que ma mère à la maison. A ce jour nous sommes une petite floppé de quatres enfants dont je suis l'aîné, suivies de trois soeurs. La plus vielle d'entre elles a 13 ans, je vous laisse donc imaginer l'âge des autres...L'école ? Non ça n'a jamais été pour moi, je ne pouvais pas laissé ma mère seule donc je passais mes journées à travailler pour les riches du coin en faisant leur sale boulot. Puis lorsque ma première soeur, Aelith, est arrivée, j'ai du travailler deux fois plus pour subvenir à nos besoins. C'est peut être pour ça qu'aujourd'hui je passe le plus clair de mon temps à dormir au pied d'un arbre *rire*. Bon la suite après n'est pas vraiment des plus intéressante donc faisons un saut jusqu'à ma majorité. Le jour de mes 18ans, mon père me confia un fourreau d'une rare beauté : un cuir d'ébène aux lanières d'argent. Je me souviendrais toujours de ce jour. Il me l'a donné et me prévenait que ce fourreau faisait parti de la famille depuis des générations et qu'il devait être porté par tout chevalier de la famille d'Iris. Vous pouvez imaginer à quel point j'étais fier qu'il me remette un tel bien. Mais ce fourreau changea ma vie pour toujours car peu de temps après, j'ai découvert que ce fourreau servait bien plus qu'à contenir une épée. Il est à l'origine même de mon pouvoir ! Au début je ne comprenais pas très bien comment il fonctionnait. Le pouvoir du nihil, ce n'est pas quelque chose que l'on peut faire en n'importe quel lieu et temps. C'était lors de mon premier combat en tant qu'apprentie chevalier que j'ai remarqué que sa magie était bizarrement inéfficace contre moi, comme si je pouvais repousser la magie. Ce chevalier rival, Roderick, devint vite un ami et on passa du temps ensemble à comprendre ce que pouvait être mon don. Jour après jour, nous passâmes de longues heures à se défier et à analyser mon pouvoir. Je lui en serai à jamais redevable et aujourd'hui encore, dès que je peux trouver un moyen pour comprendre toute l'étendue de mon pouvoir, je fonce sans hésiter...si je ne suis pas trop fatigué *rire*. De apprentie je suis devenu chevalier. Je pouvais enfin perpétuer l'héritage de ma famille et protéger la ville et le pays qui m'avait vu naître. Je n'étais pas forcément le meilleur de tous, mais je trouve satisfaisant de dire que je n'étais pas le plus mauvais. Je ne suis resté chevalier que deux ans. Et oui, fort impresionné de mes prouesses, les hautes instances chevaleresque m'ont attribué le titre de capitaine ! *rires* En vérité, le poste de capitaine dans la ville portuaire de Toki était à prendre et personne ne s'y présentait du fait de sa trop grande "tranquillité" donc je me suis proposé à ce poste pour toucher un meilleur salaire et ainsi faire vivre ma famille et envoyer mes soeurs à l'école.