[JKghdjf. Normalement, faut lire le physique avant -fait rien dans l'ordre-]
Svien n'est pas quelqu'un de bien difficile à comprendre, elle est tout simplement quelqu'un d'extrêmement méfiante, elle ne fait pas confiance à grand monde et encore moins aux hommes. Ils sont pour la plupart hautains, hypocrites et opportunistes. C'est ce dernier trait de caractère chez eux qui la pousse par ailleurs, à se travestir et à jouer ce rôle de jeune garçon de l'armée. Ainsi, elle pense qu'elle sera plus tranquille, qu'elle trouvera une certaine forme de paix. D'ailleurs, elle n'assume absolument pas sa féminité, pour deux raisons : dans un premier temps, elle n'a pas eu vraiment de modèle, sa mère à ses yeux n'était qu'une créature touchée par la démence et dans un second temps, on lui a toujours renvoyer cette image qu'une femme, c'était faible. Ce qui la conduit à nier ce qu'elle est et ce jusqu'au bout.

Cependant, il ne faut pas croire que ladite Cloud est totalement asocial, tant que vous vous basez sur les apparences, en toute naïveté, ça passe. Sinon, la situation peut devenir tout autre. Du genre à faire semblant de rire de bon cœur, si vous mettez le nez dans ses affaires, elle peut sortir les griffes. Svien n'est pas du genre particulièrement violente, mais elle sait savoir tout de même en usé lorsqu'il le faut. En parlant de naïveté, elle pense par ailleurs avoir surpasser ce défaut, cependant, cette simple pensée fait qu'elle est encore bien loin du compte.

La jeune femme ne prend pas son rôle de chevalier particulièrement à cœur, si elle est là, c'est par nécessité. Elle a besoin de vivre et préfère garder son totem près d'elle, voilà donc l'excuse parfaite. Tant qu'elle peut vivre comme bon lui semble et qu'on lui cherche pas trop de noises, ça va.

Concernant ses goûts, elle en a aucun en particulier, elle aime de tout et de rien et ce que ce soit vestimentaire ou culinaire. Elle n'est pas particulièrement exigeante la dessus, tant qu'on lui fat pas poster de robes ou de jupes, ça passe. Toutefois, si elle aime quelque chose en particulier, c'est un vieux cerf-volant qu'elle avait fabriqué avec son paternel, ainsi que les livres. C'est une vraie mordue de bouquins en tout genre.

Du genre assez calme et discrète, elle ne montre pas qu'elle est du genre à devenir explosif si la personne en face d'elle devient trop incitante à son égard. Trop de question, trop de curiosité, bien ne bougez plus, vous être désormais dans sa ligne de mire. Avec le temps, elle est devenue vite expressive lorsqu'elle est en colère, cependant, elle n'est pas du genre à pleurer et encore moins à abandonner.

« Que les apparences soient belles car on ne juge que par elles. »

On dit que les apparences sont trompeuses, mais aussi qu'elles peuvent être vraies. Pourtant, c'est toujours sur celles-ci qu'on se base. Svein en dépit de certaines parties de sa vie a hérité d'un physique plutôt avantageux. Il est de toute évidence une personne parmi tant d'autre, il ne cherche pas à se valoriser, les apparences sont une chose en effet, mais nullement l'essentiel, car elle ne sont que trop souvent trompeuse.

Dans un premier temps Svein  n'est par quelqu'un de particulièrement grand, il est même assez petit pour un garçon ce qui donne l'impression qu'il n'a pas encore finit sa croissance. Il possède un corpulence tout à fait correcte en dépit d'être foutu comme Hercule.  Cependant,  la blancheur de son teint est ensorcelante. Il a beau être blanchâtre, il n'est pas pour autant d'un teint maladif, voir cadavérique. Ce teint lui donne un certain côté distant, tout comme l'astre de la nuit. Proche et si loin à la fois.

En parfaite opposition, ledit Hope de son second prénom possède de cheveux noir jais. Une chevelure qui est à peine coiffé. De nombreuses mèches ténébreuses orne le long de son visage et se mêlent, créant un fort contraste au niveau du visage, ainsi que tout le charme du jeune homme.
Sous ses sombres mèches ce cachent de magnifiques pupille d'une teinte saphir. Un bleu profond qui vous transperce au premier regard. Svein possède des yeux bridés, un côté exotique, mais qui renforce le froid de son regard. Si certains ont toujours l'air endormi, lui a toujours l'air de mépriser.

Il serait éventuellement possible de parler des autres parties du visage du dénommé Cloud, mais c'est de toute évidence sans grand intérêt, Un nez absolument pas digne de Cyrano de Bergerac, ce n'est ni un pic, ni un roc. Le jeune homme possède des lèvres d'une couleur assez fade et un menton ayant tout ce qu'il y a de plus normal.
Il n'y a pas non plus de quoi faire un tabac sur la tenue vestimentaire du jeune homme, un pantalon, un t-shrit, une chemise, bref tout ce qu'il y a de plus banal, cependant il à cette habitude d'ajouté souvent une petite (ou grande) touche de rouge. Pourquoi ? Allez savoir, peut être en référence à son totem, mais le mystère reste total.

Svein  est de tout évidence quelqu'un de droit. Souvent la tête haute, les yeux fixant un point au loin. Le jeune homme se donne de véritables airs d'un leadeur, mais garde un certain côté décontracté . Généralement les mains dans ses poches, car il est évident qu'il juste désagréable de se balader le dos droit, la tête haute, balançant ses bras d'un rythme régulier. Après tout personne n'est parfait. Cependant, ce n'est qu'une allure qu'il se donne, marcher la tête baissé ça donne un air faible et ça il n'en veut pas.

«Jouer un rôle», c'est un peu ce que fait ledit Svein  en étant le personne soit-disait parfait. Après tout, les apparences sont trompeuse. S'il est ainsi, c'est seulement parce la vie d’obéie qu'à une règle : la loi du plus fort. On repaires les faibles très vite et on leurs fait pas toujours des cadeaux. La vie est une pochette surprise, s'il on est naïf, on est vite déçu.

Autre détail, le brun se balade souvent avec un cerf-volant en forme de rouge-gorge, un bien dont il ne se sépare que rarement et qu'il affectionne très particulièrement.
Enfin, il faut savoir que toute cette belle narration au masculin (incluant le point de vu évidemment) est tout aussi  trompeuse, car Svein n'est rien d'autre qu'une fille se faisant passer pour un homme.

Préface -
Je pense que je vais vous compter moi-même mon histoire, sinon je ne vois pas l'intérêt que vous l’appreniez. J'aime les histoires subjective et suivant les croyance de l'auteur, ainsi on se trompe avec lui et le suit dans ses erreurs et ses choix. Je vais tenter de passer par le plus essentiel, cependant, il se peut que certains détails m'échappent. Mais, ce n'est pas important, la mémoire est sélective, non ? Ça devrait nous faciliter la tâche.

Je pense que ma naissance n'a rien d’extraordinaire, elle est banale comme toute les autres. Je suis née de toute évidence de l'accouplement d'un homme et d'une femme, point. Cependant, ma venue n'était pas forcément souhaité, du moins aux yeux de ma génitrice. Les enfants : C'est un poids, une plaie, une perte de temps, voilà donc son seul avis sur ce sujet. De plus, ma mère n'était pas forcément marié, elle me garda juste pour faire bonne figure, chez elle, seulement l'apparence comptait. Elle ne vivait qu'au travers du regard des autres, elle en avait une peur bleu, je ne sais pas pourquoi, je l'ai réalisé par moi-même à force de l'observer. Après tout, on ne se parlait pas tant que ça. Mon père lui, vivait partiellement avec nous, il partait et revenait. Cependant, si ma mère était une part d'ombre dans ma vie, lui en était la lumière.

Chapitre 1 -

Une fille, voilà ce que j'étais. Cette créature qui avant toute chose est naïve. Je suis née dans la ville reculée d'Aesus, loin d'un peu tout. C'est mon père qui avait décidé qu'on vivrait en ce lieu. Pourquoi ? Il semblerait que ma mère était une Wakanda, qui n'avait jamais trouvé  son totem et qui commençait d'ores et déjà à sombrer dans la folie. Un lieu serein pour une détraqué, c'était aussi simple que ça. Enfin, ce n'était pas comme si cela l'avait aidé un jour, mais bon, passons. Vivre dans une ville aussi majestueuse que celle là c'était déjà pas mal. On se sentait assez libre entre ces montagnes et toute cette nature, même si c'était à l'époque tout ce que je connaissais du monde extérieur.
Mon histoire doit avoir un début bien ennuyant n'est ce pas ? En réalité, il ne s'est pas passée grand chose jusqu'à l'âge de mes huit ans, j'étais encore bien trop ignorante pour avoir réellement quelque chose à raconter sur cette période là. Et puis, avant ça mes souvenirs son assez flous.
Le plus important, c'est que c'est à cet âge là que je compris que ma mère était légèrement différente et qu'on ne me disait rien. Par "on", je sous-entends mes parents. Mon entourage lui parlait de magie comme si elle était courante, ainsi que de mystérieux totems. A la maison ces deux mots étaient comme tabou. Ma mère réagissait au quart de tour à leurs prononciations et était prise d'une rage folle au point d'en mettre la maison sans dessus-dessous. Mon père lui se contenta de me dire d'oublier tout cela et de ne plus jamais prononcer ces mots, ces quelques syllabes qui avaient apparemment la force de désespérée certaines personnes.  Cette réaction m'intriguait, même étant gamine j'arrivais à comprendre qu'elle n'était pas...Normale.
J'avais souvent quartier libre, mon père travaillant et ma mère ne se préoccupait pas particulièrement de moi, de toute évidence, elle ne m'aimait définitivement pas.
Curieuse, j'avais donc décidé de percer ce mystère par moi-même. N'ayant jamais été très particulièrement sociale, je m'étais retrouvé pour la première fois à ce qui semblait se nommer une bibliothèque.  Je n'avais jamais vu autant livres dans ma misérable vie d'enfant, c'était un moment d'émerveillement, j'avais l'impression pour la première fois d'échapper à la vie étouffante qui m'attendais chaque jour chez moi. Après quelques instant, je revins à mes préoccupation cherchant les ouvrages parlant de Magie ou de Totems. C'était plus fort que moi, je voulais comprendre et savoir de quoi il en retournait. Quelle était donc cette chose qui semblait incroyable chez les autres et si effroyable pour cette femme qui m'avait donnée la vie ? C'est alors que j'appris l’existence de que qui faisait partie intégrante de la vie de certaines personnes, cette chose absolument fantastique que représentaient ces mots qui  m'étaient interdits.
Chaque jours , je retournais en ce lieu, j'avais développée une sorte de soif de connaissance indescriptible, j'avais beau m’abreuver, ça ne suffisait pas. Il m'en fallait encore et toujours, toujours plus.  J'avais fini par connaître chaque rayon, chaque étagère, ainsi que la place de chaque ouvrage. C'était le lieu de la libération lorsque que mon père était absent, car sans lui la vie n' était pas loin d'être insupportable dans cette maison blanche qui était soit-disant mon domicile. C'était drôle, parce que j'avais fini par me sentir plus chez moi  dans un lieu publique que là bas.
Le temps passait encore et encore, il filait et je découvrais toutes les vérités de ce monde dans un coin, feuilletant inlassablement les pages de chaque livre qui me passait entre les mains.
Chapitre 2-

Cela faisait plusieurs années que je fuyais plus ou moins mon domicile. Ma génitrice sombrait de plus en plus dans la folie, j'avais lu quelque part que c'était du au fait qu'elle n'ai jamais trouvé son totem, et que chaque personne ne le trouvant pas finissait le plus souvent de la forte. Cette idée m'effrayait, je ne voulais pas devenir comme ça, comme elle. Elle était complétement folle. Si je jouais cette comédie d'enfant obéissante c'était seulement pour m'éviter de me prendre un quelconque objet en plein visage.  En effet, les crises de cette femme qui se prétendait n'avait jamais été ma mère était de plus en plus courante. Elle commençait doucement par ne plus reconnaître les gens de son entourage et un jour mon tour fût venu. Elle me regarda droit dans les yeux, j'étais pourtant son portrait craché, mais son esprit refusait de faire le lien.  Elle m'envoya la verrerie dessus, s'écriant encore et encore que je n'étais pas sa fille, qu'elle n'avait jamais eu de fille et que j'avais tué son fils. Dans un élan de démence, elle m'attrapa par mes long cheveux noirs de ses mains moites, elle saisit la paires de ciseaux sur la table et les coupa. Ce soir là, j'avais pensé à m'enfuir, mais j'avais réalisé que je n'avais nul part où véritablement aller. Je me suis donc réfugié dans ma chambre, attendant le retour de mon paternel.
Lorsque ce dernier fût de retour, il calma la terreur, et me rejoignit, il soigna mes plaies m'expliquant que j'avais eu un frère mort-né, qu'il ne faillait pas que je lui en veuille, mais qu'il songeait désormais à nous emmener loin tout deux afin de me faire découvrir le monde et la joie. Il laissa une phrase qui m'était curieuse à l'époque en quittant la pièce, une phrase terriblement triste, qui m'a hantée jusqu'à que je comprenne sa signification.



Ce soir-là, nous avions tout deux fabriqué un cerf-volant, mon père les affectionnait tout particulièrement, il lui donna la forme et l'allure d'un rouge-gorge, pourquoi, je ne saurais pas dire, il me disait qu'il les aimait, tout simplement. Une fois le bricolage terminé, nous nous étions rendu dans une des rare clairière de la ville afin de le faire voler le résultat de notre travail. Il flotta dans les ciel tout colle un oiseau aurait battu des ailes afin de survoler la ville d'Aesus. Son rouge brillait dans le ciel nocturne,  tandis que j'admirais l'un de ces rare moment passé avec Elias Cloud, il se retourna vers moi et aborda plus sérieusement :

« Je vais me rendre à la capitale pour le travail, quand je reviendrais, je te prendrais avec moi et nous irons vivre là bas tout les deux. D'accord ?»

J'hochai la tête heureuse de la nouvelle, j'avais tout simplement hâte. Il sourit et répliqua une dernière phrase en riant : « Par contre, t'as l'air d'un garçon comme ça. Hahaha. » lâcha t-il amusé afin de me taquiner. Après quelques chamailleries tout à fait affectives, nous sommes rentrée chez nous, ensemble.

Chapitre 3 -

Mon père était parti, son retour et notre départ ensemble était prévu dans à peine trois semaines. Je comptais les jours impatiemment, je me rendais dès le réveil face au calendrier qui ornait mon mur faisant une croix qui se rapprochait chaque matin du grand jour.  Cette date était la seule chose qui comptait désormais à mes yeux.

Une semaine passa, puis une seconde. Alors que le jour -J- approchait à grand, les choses semblaient vouloir s'empirer. Cette nuit là, l'orage grondait comme jamais. J'entendais les gouttes de pluies s'écraser contre ma fenêtre créant un  boucan infernal. Alors qu'on avait l'impression de ne plus pouvoir rien entendre, un bruit s'est distingué : on frappait à la porte.
Je me suis immédiatement jeté hors de mon lit, il était là, ça ne pouvait être que lui ! Il était enfin venu me chercher.

« Pap.. »  J'ouvris la porte et un visage inconnu m’apparus alors que je m’apprêtais à appeler mon père.  Mon élan venait d'être coupé et mon cœurs brisé par les mots qui ont suivit.

« Je suis désolé... »prononça tristement cette ombre sous la pluie. « Il ne reviendra plus. Il ne pourra pas...Il est... » Il gloussa. Se présenta comme un ami proche et un collègue de mon désormais décédé père.

Mon monde, mon univers venait de s'écouler en même temps que mon corps. Le bruit de la pluie couvrait celui de mes cris et de mes larmes. Derrière moi ma mère avait tout entendu. Elle était comme moi, sauf qu'à la différence, c'était son âme qu'elle venait de perdre. Son mari était la seule chose qui lui permettait d'être encore un minimum lucide et d'être attaché à une certaine forme d'humanité. Il était sa lumière ainsi que la mienne.  A présent nous étions tiré vers le gouffre. Elle allait plonger dans les ténèbres et m’emporter avec elle.  Je ne pouvais plus fuir.

Chapitre 4-

Les jours passèrent, j'avais l'impression de n'être qu'une carcasse vide. La nuit dernière j'ai surpris ma mère, ce qu'elle cherche tant à protéger malgré la folie qui la rogne, ce n'est pas moi, mais plutôt celui qu'elle attend. Je n'avais rien vu, probablement car je ne voulais pas y croire, mais cette femme complètement démente portais en elle la vie.  Je m'étais assise auprès de sa porte et je l'entendais marmonner miles et une choses. Mon feu père n'avait jamais été mis au courant pour l'enfant, elle comptait lui annoncer à son retour. Je frissonnais. J'étais stupide. Pendant un instant j'avais cru qu'elle cherchait à vivre pour nous deux, mais non, c'était pour eux deux. Alors que je m'appétais à quitter mon campement devant la porte elle m'entendit. Sortant de la pièce comme une furieuse elle s'en prit de nouveau à moi, la folie la gagnait de nouveau. C'était inévitable.

Voilà je ne sais combien de temps qu'elle était atteinte de cette maladie dont était atteins ceux qui n'avait jamais trouvé leur totem. Elle n'était plus elle-même, bien que je l'ai jamais réellement connue lorsqu'elle était « elle-même ». A présent elle savait que j'avais tout découvert et sous son caractère paranoïaque, elle m'accusa de vouloir prendre la vie de ce à quoi elle tenait encore. Elle me demanda si prendre la vie de mon frère et de celle de mon père me m'avait pas suffit. Sous la provocation, je répondit que non. Elle se jeta sur moi prêt à m'ôter la vie par strangulation. Je ne pensais plus tenir à la vie, cependant mon corps réagit, il refusa cette idée de mourir et repoussa mon agresseur.  Cherchant à me libérer, je m'agitais désamarrée, je réussissant pas à me défaire de ces mains qui  m'étouffaient. Ma main se posa alors sur son ventre par inadvertance et là, elle se jeta en arrière et se repliant sur elle-même.

« Ne touches pas à  mon enfant, ne touches pas à mon enfant.. » commença t-elle à répéter sans cesse. J'en profita pour fuir.

N'ayant pas remis les pieds à la maison pendant plusieurs jours, je m'étais décidé à affronter mes cauchemars, mes peurs. Sauf, qu'en arrivant sur place, c'était plutôt le démon qui me hantait qui  était mort, suspendu au plafond.
Elle avait cédé, contrairement à la corde.

Chapitre 5-  Escape

Il m'a fallut peu de temps après « le funeste incident » avant de me décidé de quitter cette ville afin de me rendre à la capitale. Désormais plus rien ne me retenait ici.  Avec l'aide de passant et d'habitant du village que je connaissais plus ou moins, j'ai pu rapidement quitter Aesus. Cette ville n'allait plus qu'être un vaste et sombre souvenir.
C'est à peu près à cette période que j'avais finalement trouvé ce qu'on nomme « Totem ». Plus qu'une trouvaille c'était une rencontre. J'étais bloqué dans mon avancé -et essentiellement perdu- et la route le faisait défaut. C'est à ce moment qu'une espèce d'oiseau vivant dans les environs se posa près de moi. Immédiatement, je reconnue la figure du cerf-volant que j'avais fabriqué avec mon père. Ainsi , j'avais trouvé une autre forme de lumière. Je ris, c'était bête d'être aussi superstitieux, mais bon , ne dit-on pas que tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir ? Je vais essayer d'y croire n'y serais-ce qu'un peu.

J'ai pu faire durant mon trajet, connaissance avec le volatile et les pouvoirs qu'il me conférait. Rien que par son apparence, je me sentait comme conforté. Je me demande si c''est dû à son espèce ou à cette fameuse « magie ». Peu importe. Il est parfait ainsi.

Durant mon voyage, je suis passée aux alentours de Toki, et fait une étrange rencontre, qui me rappelait ma propre personne. La jeune fille avec qui j'avais fait connaissance ne connaissait rien de ce monde et des Totems, de la magie et de ce qui le rend aussi beau que laid. J'avais entendu des rumeurs sur ce lui dans lequel elle logeait, je me suis donc dévouée à lui conter ce monde et ses loi. Du moins, ce que j'en savais. Ce fût une bonne rencontre malgré le fait qu'elle m'eût pris pour un homme.

Par ailleurs, pendant mon excursion, j'avais eu le droit à l'inverse des rencontres que j'aurais préféré ne jamais faire et qui m'ont apprise à me méfier de tout et tout le monde.  Un jeune garçon, à peine plus âgé que moi m'avait proposé de m’accompagner en toute innocence. Il était plutôt sympathique, cependant, les apparences sont trompeuses. Il remarqua que j'étais une fille et galant me complimenta. J'étais encore bien trop naïve pour comprendre ce que cela sous-entendait. Je pense, que la suite de l'histoire est facilement devinable :  il me plaqua, je me débattis, il s'amusa à ôter les boutons de ma chemises, je me débattais toujours, puis un bruit sourd l’interpella, j'en profita. Après un débat intense, j'avais réussit à m'échapper avec seulement quelques hématomes, je cherchais à fuir encore.  Son totem avait pour capacité d'annuler celle des autres. Je n'avait donc pour seul force, ma volonté -et mes bras, soit-.

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Finalement, j'avais réussit à atteindre Blaoria, l'un de mes premier réflexe sur place à été de me faire engagé au sein des chevaliers afin d'avoir de quoi vivre. Le patriotisme ne m'intéresse pas, tout ce que je souhaite, c'est vivre en paix, si bien évidement, cette ville me le permet.