May est quelqu’un de gentille et de généreuse. Elle ferait tout pour aider les gens dans le besoins. Bon c’est vrai elle le fait moins quand c’est pour un homme. Depuis que son mec la abandonné, elle se méfie vraiment des garçons. Bon c’est vrai ! Quand il est vraiment canon, du genre plutôt grand avec des muscles, la elle fait une exception. May n’est pas quelqu’un qui se met facilement en colère, elle arrive à rester calme dans des moments les plus critiques pour elle. Depuis qu’elle a vécue tout ce qui lui est arrivé, elle arrive vraiment à se canaliser et à s’énerver que contre les personnes qui en valent vraiment la peine. May déteste surtout quand on parle d’elle derrière son dos, la ok, elle se met en colère. Mais quand dit « colère » c’est colère ! Du genre à montrer le poing et à s’en servir. Vous vous demandez peut être pourquoi elle n’utilise pas son épée ? C’est simple, elle ne l’utilise que contre des mecs. C’est peut être lâche et faible mais au moins elle est sûr de gagner.
May adore écouter de la musique. Elle a toujours son mp3 su elle avec des tonnes de musiques. Sur ça, elle n’est pas difficile. Elle aime toute sorte de musique : du classique jusqu’à l’électro en passant par le hip-hop ou le R’n’B. Elle aime s’abandonner dans un monde où tout va bien. Pas de souci, pas de morts pas de manque.
En parlant de manque, May ne peut pas ne pas fumer au moins deux ou trois cigarettes au minimum par semaine. Depuis son accident, il a fallut qu’elle s’accroche sur quelque chose. Quand elle fume, elle oublie tous ses soucis et évite tous les tracas de la vie.

On va pas se mentir, May a des formes généreuses. Haute d’un mètre soixante-douze, May à les cheveux blonds mi-long (plus long que mi) et des yeux couleurs marron. Oui elle les a toujours voulu bleu, alors ne vous étonnez pas si vous voyez ses yeux changer de couleur d’un jour à l’autre (vive les lentilles !). Au niveau vestimentaire, c’est en fonction de l’humeur du jour de May, mais elle s’habille la plupart du temps avec des vêtements simples (de couleurs blanc, bleu et rose), pas trop chargé. May porte aussi des boucles d’oreilles en formes de cœurs grises et a un piercing sur le haut de l’oreille. Pour le maquillage, May n’est pas difficile : un coud de mascara et de eyeliner et le tour et joué ! Pas besoins de plus. Sur sa cheville droite, May c’est fait tatouer une petite tortue noire lui rappelant son animal de compagnie.

 



-Papa ! Maman !

C’était un matin d’été, Juillet plus exactement. Je m’étais réveillée tard et personne n’était à la maison. A part June bien sûr, mon petit frère âgé de deux ans à l’époque. Lui, il dormait comme un bébé ce matin là. Il ne se souciait de rien comme si tout allait bien. Ah que j’aimerais avoir cet âge encore, la vie y est si simple. Mais moi à ce moment là, je stressais trop. Mais quand je dit trop c’est trop ! Je parcourais toute la maison sans trouver qui que ce soit. Même pas ma grand-mère qui était, normalement toujours devant la télé. Je m’étais arrêté au premier étage de notre maison, juste devant la grande porte noire que papa m’interdisait tout le temps d’aller. Je ne savais pas ce qu’il y avait dedans, il me répétait sans cesse que je n’avais que dix ans et que certaines vérité ne valaient pas la peine d’être découvertes à ce moment là. Je m’avança prudemment vers cette porte et tourna la poignée. * Bizarre, elle est toujours verrouillée normalement ! *. J’entra dans l’immense pièce. C’était une sorte de salle aux trésors, pleins d’objets y étaient exposés, d’autres vieillissaient dans des coffres ouvert. Mon attention se figea sur un objet en particulier : une épée dont le manche en bois étaient sculpté avec pleins d’images dessus. Des guerriers se battant contre un dragon gigantesque. Et la lame ! C’est la plus belle lame que je n’ais jamais vu, elle semblait déjà aiguisé quand je l’aie vu accroché sur ce mur. Je prit un petit tabouret en bois sur trois pieds qui tanguait dès que j’essayais de mettre mes pieds dessus, dès que je les ais eu mis. Je me mis sur la pointe des pieds et tendait mon bras pour la toucher. Je pris le manche dans la main quand soudain le tabouret se cassa emmenant mon petit corps et la fabuleuse épée. Avant de rouvrir les yeux (oui, je les avais fermé ! Et alors ? J’avais peur c’est tout.) je sentie des mains me prendre pour me porter comme une petite enfant. C’était ma grand-mère qui souriait jusqu’aux oreilles.

-Ton père ne t’avait-il pas dit ne pas rentrer ! Mais bon c’est sans importance. Ta mère vient d’accoucher. C’est une petite sœur ! Ils l’ont appelé July.

Elle me reposa sur le sol et m’emmena hors de la grande pièce.  Je me retourna pour revoir l’arme, elle était cassé au niveau du manche et le bout de la lame était fissuré. Je vis aussi une étrange clé en or qui brillait de mille feu. Je fis demi tour en lâchant la main de ma grand-mère et cacha la clé dans ma poche.




Arrivée à l’hôpital où ma mère dormait paisiblement dans sont lit. J’avais toujours en ma possession la clé en or dans ma poche. Malheureusement pour moi, ma grand-mère avait tout raconté à son fils qui me disputa:

-Mais papa attend ! C’est parce que vous étiez pas la. Alors je me suis dit que je pourrais entrer dans la pièce. Et la, j’ai vu une superbe épée !
 
Juste après avoir dit le mot épée, celle-ci apparut dans ma main d’un seul coup. Même le bébé était aussi surpris que nous. Ah non ! Ma grand-mère riait aux éclats !

-Comment as-tu fais ça ? Me demanda mon père en me prenant mon précieux.

-Mais je sais pas ! Je l’avais cassé normalement !

-Pardon ? Tu l’as… ? Bon pour la peine je la donnerais au roi ! Il sera quoi y faire lui !

-AH NON ! C’EST LE MIEN !

L’arme d’acier apparut dans ma main puis disparut comme quand elle était arrivée.

-Comment…

-Elle a trouvé son Totem ! Criait de joie ma grand-mère en berçant July. Mais c’est une magnifique journée aujourd’hui !

Elle partie de la chambre en dansant dans le couloir, le bébé encore en main.

-May ! Vide tes poches ! Cria mon père !

-Mais pourquoi tu es énervé papa ? On a une petite sœur !!

Je sortis de ma poche la petite clé qui resplendissait dans ma main. Une sorte d’énergie entra dans ma main, puis la lumière s’affaissa.

-May ! Je suis content pour toi ! Mais je vais devoir quand même te punir !

-Ca veut dire que je peut utiliser ma magie comme maman et toi ?

-Oui.

Le reste de la semaine passa vite. Ma mère était revenue très vite de l’hôpital mais nous dûmes y retourner car Grand-Mère s’était cassé le pieds en tombant quand elle dansait dans la maison. Moi je faisais apparaître sans cesse l’épée et le tabouret.







Je me reposait avec ma grand-mère dans le jardin quand une carapace de tortue tomba d’un arbre. Je ne savais pas trop ce que c’était. Je fit apparaître mon épée et bougea un peu la boule verte avec le bout de ma lame. Une tête sortie de la coquille.

-C’est une tortue ! Fit Grand-Mère en étant aussi fasciné qu’un gosse devant une glace.

Elle sortie ses pattes puis alla vers le potager pour manger une feuille de salade.

-Dit moi May, c’est pas ton amoureux dont son père tient une clinique vétérinaire ?

(Ah oui, j’ai oublié de vous préciser. Huit ans étaient passé depuis la découverte de mon totem ou plutôt de la naissance de ma sœur. Je m’étais entrainé comme une folle, je pouvais invoquer des armes que j’avais cassé de mon plein gré et m’était battu avec. J’ai eu un petit copain aussi. Et surtout, même si je n’ai pas trop envie d’en parler, une nouvelle qui allait changer ma vie arriva sans crier gare.)

-Oui pourquoi ?
-Car elle est vraiment blessé.

Ni une, ni deux. Nous partîmes en voiture avec la petite tortue à corne. Je l’adorais déjà, je voulais en faire mon animale de compagnie. Et qui c’est ? J’ai bien pu invoquer Nono, mon chien quand j’étais encore fille unique. Mort écrasé par une voiture.

(Pour vous évitez les détails ennuyeux de l’attente insurmontable de « l’opération » de ma tortue. Je vous envoie directement à l’annonce de mon petit ami)

-Elle est morte !
-Quoi ?
-Je ne sais même pas comment elle a pu survivre encore tout ce temps. Elle avait une maladie grave qui la rongeait de l’intérieur.

A peine remise de mes émotions, je m’assit par terre en tailleur et m’imaginât la petite tortue sur mes genoux. Mais malheureusement, mon téléphone sonna me gênant dans ma concentration. Pour la première invocation, il me faut environs trois minutes pour pouvoir l’avoir. Ensuite il m’aurait fallu d’une seul fraction de seconde.

« Allo ? May ! C’est Maman ! On ressort de ton analyse. »
-Ah oui à cause de mes vomissements répétés !
« Chérie, nous pensions avoir été clair pour Ethan et toi ? »
-Quoi qu’est-ce qu’il se passe ? Je suis malade ?
« Tu es enceinte ! »







-Dépêche toi mon fils ! C’est pas comme si ma petite fille allait accoucher !

Neuf et deux jours étaient passés. Rien de nouveaux à part que je pouvais invoquer la tortue. J’étais si mal à ce moment que je me demandais ce qui pouvait être pire. Le bas de mon ventre rond se déchirait, mon fils semblait pressé de sortir et ma tête me faisait horriblement mal.

-Putain et ce Ethan là ! Jamais là quand il faut ! S’énerva mon père en dépassant à toute vitesse des voitures.

On devait aller à l’autre hôpital car celui de la ville n’avait sois disant plus de place. On se foutait bien de nous. En tout cas, mon fils, je le trouvais déjà énervant. Pendant neuf mois j’ais du subir la dure loi d’être enceinte : arrêt de mes études, vomissements sans arrêt, des coups de pieds incessant et un petit copain de plus en plus absent.

-Papa je sens que je vais accoucher !
Je me coucha sur la banquette arrière sur le dos. Tout se déchirait en moi, j’avais si mal !
-Ne t’inquiète pas on fais vite !

Je sentais la voiture bouger dans tout les sens. Je n’avais pas compris au début. Mais il était déjà trop tard.








« Un petit mouton. Deux petits moutons. Trois petits moutons.
Pièce blanche. Lumière forte. J’écarquille les yeux. Je suis couchée sur un lit d’hôpital. Je n’ais plus mal. Je me sens bien. Je me sens libre. Je regarde mon ventre. Il est encore un peu rond. Peut être n’ais-je pas accouché. »

-Mademoiselle Five vous m’entendez.

Je tourna les yeux sur ma droite et je vis une jeune infirmière. Elle avait l’air grave, le teint triste. Ses cheveux en chignon semblait vouloir se détacher. Elle avait peur.

-Oui…que s’est-il passé ?
Elle prit ma main. Elle était chaude !
-Vous avez eu un accident de voiture avec votre grand-mère et votre père.
-Et le bébé ?
-On ne sais comment mais vous avez survécu. Par contre…
Elle retint son souffle et me regarda droit dans les yeux.
-Votre père…et…votre grand-mère sont décédé sur le coup. Vous avez accouché dans l’ambulance mais le bébé n’a pas survécu. Vous aviez trop de séquelles.
-« Aviez » ?
-Oui…c’était il y a un mois. On vous a plongé dans un coma artificielle. On vous a beaucoup opéré. Votre famille…
-…ce qu’il en reste.
-Euh…est venue chaque jour pour vous soutenir.







Deux ans ont passé depuis. La maintenant. Je n’aime pas trop parler de ma vie. Mais ce que je sais c’est que je vais la changer. Partir loin de cette ville. Ma mère arrive à s’occuper de June et July. Elle est d’accord. Pour moi, c’était trop dur de rester ici. Ethan s’est barré, je suis resté seule avec ma conscience pendant plusieurs mois. Mais c’est terminée. Pour mon père, mon fils et ma grand-mère, je part loin pour vivre une aventure. Quelque chose qui me changera en une personne heureuse de vivre. Mais ce n’est pas mon seul but. Je compte progresser avec ma magie. Pouvoir invoquer mes animaux de compagnie m’importe maintenant. Je voudrais invoquer ma famille.