L'espionnage flegmatique, ça marche ?
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 L'espionnage flegmatique, ça marche ?

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Chevalier | Capitaine de Toki
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Elyas Denym
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MessageSujet: L'espionnage flegmatique, ça marche ?   L'espionnage flegmatique, ça marche ? Icon_minitimeDim 11 Jan - 21:10



Aaaah, Toki, ma ville chérie. Elle n'était certes pas la vile la plus belle du monde, mais ce fut avec émotion que j'y suis revenu en tant que Capitaine. A chaque coin de rue que je traversais, un souvenir revenait se bercer dans ma tête. Les larcins avec ma sœur... Les jeux avec les anciens amis... Le marché dans lequel notre mère faisait les courses... Je pourrais presque en avoir la larme à l'oeil avec tout ceci. Mais je ne pouvais me le permettre. Pas durant ma patrouille, pas devant tout ces gens. Je suis l'ordre et l'autorité ici, que penserait-il si leur "chef" se mettait à chialer au premier souvenir qui s'éprend de lui ?

D'autant qu’aujourd’hui, le "Grand" conseil m'avait envoyé une lettre. A moi, pauvre chevalier de Toki qui n'est en place que depuis quelques semaines. Que pouvais-je donc avoir fait à celui-ci. Je suis peut être juste parano et que cela reste une simple lettre de félicitation et on ne peut plus formelle, sans véritable objectif. Oui, je m'inquiétais de cette lettre, mais qui ne le serais pas ? Après tout, c'était un peu ce qui dirigeais tout le pays. Quoi qu'il souhaite de moi, je n'avais pas énormément d'argument pour les contrer. Bah ! Nous y penserons une fois au Quartier Général, mon tour de la ville n'était pas fini, du moins pas tout à fait... Il ne me restait plus qu'à me rendre au marché sur la côte pour terminer ma marche. Un simple passage de courtoisie pour récupérer mon pot de vin pour la défense de cette ville. Plantant ma lance dans ce fruit rondelet et bien ferme aussi appelé pomme, je lança les petites pièces en plus qui suffiront à payer la vulgarité de mon acte. Après tout, ma lame avait beau être d'un éclat sans commune mesure, il n'en restait que si le marchand avait été moi, je l'aurais très mal pris. Et comme les bonnes manières le précise : Ne jamais faire aux autres ce que l'on ne veut pas que l'on nous fasse.

Retournant donc après cette petite escale à mes bureaux, il était temps d'en finir. Il faut avouer que j'avais fais durer assez de temps depuis que j'avais reçu cette lettre. Trois jours a peu près. Ca commence à faire long, je sais. Arrivant dans mon bureau et faisant face à cette, il était temps de découvrir ce qu'elle cachait.



"Cher Elyas Denym,




Comme vous avez dû en être informé à votre nomination, la découverte d'un nouveau continent au delà des mers répondant au nom de Heka. Nous souhaiterions obtenir plus d'information concernant cet autre monde, et avons décidé de vous assigner à cette mission. Les objectifs sont simples : Nous souhaiterions que vous rejoignez le pays pour obtenir des informations sur celui-ci. Toutes informations seront bénéfiques et nous permettrons d'obtenir des infos supplémentaires concernant la sécurité du pays. Votre champ d'action se passera au sein de la ville de Whalis.Vous devrez me faire votre rapport sous quinze jours. Nous prierons pour la réussite de votre mission.




Alistair Lormëne, Général des Chevalier."

C'est pas écrit exactement comme ceci, mais cela disait ça en gros. La formalité n'est pas vraiment mon fort. J'étais tout aussi agacé que content de cette ordre venait de notre chef d'Alistair, je ne pouvais que m'y plier. Agacé car ce genre de mission n'était clairement pas mon style. Je suis un chevalier, qui plus est lancier. Je suis loin d'être le plus discret et le plus talentueux en termes de discrétion. Rejoignant mes propres appartements pour récupérer mes habits de civils les moins "flashys" disponible. Car oui, j'avais beau être agacé, j'étais bien décidé à y aller le plus vite possible. J'étais bien trop impatient de découvrir ce nouveau pays, cette nouvelle ville. C'était déjà la raison pour laquelle j'avais décidé de ne pas repartir à l'aventure au sein du pays. J'en avais déjà fais le tour. Aucun intérêt, aucune curiosité à y retourner. D'autant qu'un poste de prestige au sein de ma ville natale ne se refusait pas.

Une fois habillé et prêt à partir, je pris le chemin du port afin d'embarquer aussi vite que possible. Réquisitionnant finalement un bateau de pêche au bout de deux heures, ses pensionnaires ayant l'habitude de rejoindre Heka, car impatient de voir à quoi pouvait bien ressembler cette ville, Whalis. La traversé fut longue mais paisible. On étiez que quelques personnes, j'avais peur de devoir la faire avec du monde ce qui ne m'aurait clairement pas plus. Au moins loin là, pas de temps à perdre avec des discussions stériles, je pouvais réfléchir tranquillement à mes méthodes d'actions une fois sur terrain "ennemi".

Malheureusement, ce temps solitaire fut stoppé par un des pêcheurs pour m'apprendre qu'on arrivait mais... Nous étions encore au milieu de l'eau. Je fus un peu déconcerté par la spécificité de la ville... Mais quel émerveillement... Un sourire comme ceux qu'on les enfants quand on leur fait découvrir une fête foraine. Oui, j'étais comme un enfant. Je n'aurais imaginé une telle ville... Mais le pire, enfin mieux, semblait que celle-ci plongeait dans  la mer... Ce n'était donc que la partie émergée de l'iceberg... Descendant du bateau, je n'arrivais pas à quitter des yeux tout ces bâtiments magnifiques. L'arrivée à la frontière se fit sans véritable accro, bien qu'un aventurier sur un bateau de pêcheur n'était pas commode, mais une petite disquette du genre mission de protection et cela passe comme dans du beurre. Ahah.

M'enfonçant dans la ville émergée, je cherchais désespérément un moyen de descendre, ce monde à tant de chose à me faire découvrir... Approchant un homme qui me semblait plutôt amical.

- Excuse moi l'ami... Je suis perdu ici, et j'aimerais bien rejoindre la partie immergée de la ville, pourrais tu m'indiquer comment faire ? Tu serais sympa.

Attendant la réponse de l'inconnu, je croisa les bras, toujours ma lance à ma main... Au cas où.



Dernière édition par Elyas Denym le Lun 12 Jan - 22:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'espionnage flegmatique, ça marche ?   L'espionnage flegmatique, ça marche ? Icon_minitimeLun 12 Jan - 22:14

Humeur massacrante, exécrable. Le jeune prêtre à l'air pourtant si avenant et si amusant ne pouvait en ce jour se retenir de grincer des dents. En fait cela faisait déjà plusieurs jours que cela durait. D'abord violemment attaqué par l'une de ces maladies qui vous clouent au lit, le métisse avait été forcé de prendre des congés. Et cela, entre autre, voulait dire que cet homme ne bénéficiait plus de la protection de l'église ni même de la toute bienveillance qu'on accordait aux messages de Kel'Chin. Il était, depuis sa maladie, redevenu un homme lambda. Si sa condition le mettait déjà hors de lui, forcé de prendre des médicaments qu'il ne supportait pas, de mesurer sa température qui ne diminuait pas, les choses s'aggravèrent bien au delà de ses pires cauchemars. À sa première fièvre vint s'ajouter un mal de gorge abominable, doublée d'une étonnante toux ne manquant pas de lui faire cracher quelques filets de sang. Ça n'allait pas. Pas du tout.

Parce qu'il n'était plus qu'un homme aux faiblesses sans cesse grandissantes, les murs de son appartement furent bientôt sa seule maison. Lorsque pourtant il entendit sonner à sa porte, le prêtre se fraya un chemin en titubant faiblement, se tenant à tout ce qui avait le malheur d'effleurer ses mains. Trop malade pour réfléchir, le métisse ouvrit. Ce fut l'une des secondes raisons de sa mauvaise humeur. Deux, non, trois femmes vêtues de leurs plus beaux atours se trouvaient sur le seuil de la porte. Trois belles femmes, à l'évidence, que malgré la maladie son cerveau ne pouvait s'empêcher de reconnaître. Des fidèles qui lui tournaient autour, encore. On ne put dire si son visage pâlit à la vue de ces femmes ou si c'était un tour de passe-passe de son corps pour montrer qu'il lutait contre tel ou tel virus. En tout cas, trop choqué pour parler, se demandant d'une part ce qu'elles faisaient là et d'autre part par qui l'information de son lieu de résidence avait put circuler, le prêtre se montra plus doux que d'ordinaire, laissant le temps aux jeunes femmes de s'enquérir de l'état de santé de leur favori et de pénétrer dans la pièce principale de l'appartement. Lorsque ce premier pas fut franchi, l'homme se rebuta violemment et se maintint tant bien que mal sur ses jambes pour marquer de sa hauteur sa volonté de les voir quitter les lieux. Néanmoins, même s'il les dépassait d'une bonne tête chacune, bien vite sa vue se troubla et le quinquagénaire tomba dans les pommes.

Et autant dire qu'à son réveil, il aurait voulu se rendormir. Ces femmes ne l'avaient pas quittés, lui avait même fait la cuisine, l'avaient installé dans le divan du salon. Un immense frisson parcourut son échine tandis qu'il songea au contact qu'il avait pu avoir avec ces créatures, même inconscient. Il n'aurait décidément pas la paix en restant à la capitale. Trop faible pour répliquer quoique ce soit ou se plaindre de leur présence, il fut forcé de tenir une journée entière avec elles, jusqu'à ce que, enfin, notre homme eut la force de bouger et de les virer sans la moindre gratitude. Après tout, il n'avait rien demandé. Malgré tout, il su dès lors qu'une femme mise au courant en valait bien deux autres, alors trois... Sa première pensée fut de quitter les lieux pour se rendre... autre part. Partout où il ne verrait pas ces demoiselles se trémousser pour lui faire la cour ou espérer pouvoir passer plus de temps avec lui.

Voilà donc pourquoi, en ce jour, le jeune prêtre décida de quitter son lieu de travail à Kahl pour revenir à sa ville de naissance, Whalis. Cela faisait un certain temps qu'il n'avait pas rendu visite pas rendu visite à sa famille, et même si ces derniers ne s'enquerraient que peu de son état de santé ou même de vie, il était certain de ne pas retrouver ces femmes de la capitale dans les bas-fonds de Whalis. S'habillant d'une tenue for peu conventionnelle, qui était pourtant sa tenue classique de sortie aux couleurs pales, blanches et bleues, le prêtre ajusta les chaînes autour de son cou et à son oreille droite avant de se couvrir d'une épaisse écharpe en contraste avec sa tenue plutôt estivale. Sans attendre, il ferma la porte de son appartement tout en portant l'épée à sa ceinture et se fraya un chemin jusqu'à la navette la plus proche en direction de Whalis, accompagné de son fidèle serpent.

Au bout de quelques nombreuses heures, dans une lassitude des plus profondes, les premières tours de Whalis apparurent, îlots immergés semblables à d'immenses nageoires dorsales cachant la grandeur presque effrayante d'un monstre marin de plusieurs dizaines de mètres. De jour, la ville était très impressionnante, mais de nuit c'était une autre histoire. Jhalis se souvenait sans peine de ses nombreuses soirées à marcher sur les toits effleurant la surface de l'eau, donnant cette impression maladive de marcher sur cette dernière. C'était bien entendu une expérience peu recommandable et surtout interdite de nos jours, mais tous les enfants de Whalis s'étaient un jour sentis l'âme à jouer à ce jeu prohibé. Qu'importe, s'il revenait ici, ce n'était guère pour se plonger dans de moroses réminiscences mais bien pour retrouver une paix qui l'avait déserté depuis bien trop longtemps. Tout en songeant à cela, le métisse éternua. Inspirant profondément, il entendit bientôt les premières annonces d'arrivée. Tout en frayant un chemin vers la sortie de l'immense navette, un souffle d'air marin vint bientôt effleurer sa peau, provoquant une série de frémissements agréables. Nostalgie ou non, son corps accueillait avec joie ces vacances improvisées. Son sourire à moitié revenu, le blond platiné suivit la foule pour pénétrer par l'une des entrées de Whalis. Si la bonne majorité se pressa pour prendre les escaliers et ascenseurs permettant de se rendre dans les étages inférieurs, quelques rares personnes tel que notre homme s'autorisèrent un moment de détente sur la partie supérieure. Bien loin de l'impressionnante ville sous marine, la « terrasse » comme s'accordaient à l'appeler les habitants de Whalis dégageait un charme particulier, sauvage et indomptable. En ces temps, il n'y avait guère de visiteurs à la surface. Ou bien étaient-ce seulement des voyageurs ou des hommes d'affaires ayant trouvé plus rapide le passage en surface comparé aux agglutinements en profondeur. Qu'importe, chaque étage offrait une nouvelle dimension à cette ville, et Jhalis pouvait aisément en faire une visite complète à quiconque le lui demandait. Mais voilà, un nouvel éternuement ne tarda pas à entraîner un reniflement suivit d'une main dans la poche pour en sortir un mouchoir. Cette satané maladie.

Après quelques minutes passées à la surface, Jhalis se décida à prendre le premier ascenseur qui descendait. C'est à ce moment qu'il entendit une voix dans son dos. Une voix plutôt avenante, inconnue, et surtout une voix d'homme. Cela suffit à le faire s'arrêter pour se retourner. L'« ami » ? Cet homme ne craignait décidément rien. Toussant légèrement, il sentit l'énorme serpent albinos dans son dos, fixant le nouveau venu d'un air sauvage. Non, même si le python n'aimait pas particulièrement son maître, même s'il se plaisait à le mordre sans que ce dernier ne bronche, il n'en restait pas moins prudent lorsque le métisse n'était pas en très bonne forme. Aussi, il collait les basques de son propriétaire comme jamais. Enfin...

-Ça dépend où tu veux te rendre. * Kof kof * Je comptais descendre dans les étages les plus profonds, mais si tu veux aller dans le centre-ville, il va falloir prendre l'ascenseur de ce bâtiment-là. Il indiqua l'une des plus hautes bâtisses, la plus visible de toutes et la mieux décorée. Tu dois...

Un éternuement stoppa net sa phrase malgré son élan. Satanée maladie. Il mit son écharpe devant sa bouche et secoua la tête pour terminer son petit monologue.

-Tu dois prendre l'ascenseur de droite, car celui de gauche t'emporteras dans le quartier des affaires. Bah, beaucoup de monde le prennent sans vraiment savoir et arrivent à se repérer, mais tu risques de passer plus de temps à marcher. * kof kof * À toi de voir.

Et sur ces mots, il salua ce drôle d'étranger ignorant comment se rendre à Whalis et fit volte face pour se diriger vers un plus petit bâtiment, bien loin de la vision impressionnante du début de centre-ville. Les étages les plus bas étaient réservés au bas peuple, la classe pauvre. S'il y avait une faille du système, ils seraient les premiers à y laisser la peau et finir noyés ou écrasés par la pression des fonds marins. Bah, en dix ans, il ne s'était rien passé. Whalis était la ville la plus protégée et la plus résistante, avant même celle de Kahl, la capitale. C'était pour dire. D'ailleurs. À propos de la capitale, même si ça n'avait pas grand rapport, cet homme se baladait tranquillement avec un beau spécimen d'arme. Pas sûr qu'ils le laissent passer s'il ne faisait pas parti du gouvernement, totem ou non. Mais puisqu'il venait ici pour la visiblement première fois, mieux fallait-il le prévenir. Se retournant alors vers l'étranger, il abaissa l'écharpe pour pouvoir être entendu et annonça :

-J'espère que tu as un permis pour ton arme. Whalis est ultra protégée, les gardes ne te laisseront pas entrer si tu ne fais pas parti du gouvernement. Sur ce, bonne continuation.

Bon, l'homme était dans ce cas en droit de se demander pourquoi Jhalis se permettait de lui faire la leçon alors qu'il se baladait lui-même avec une épée doublée d'un python réticulé de plusieurs mètres. D'eux deux, c'est bien lui qui avait l'air le plus dangereux, si on excluait cette sale maladie. Mais bon, il y avait plusieurs différences entre eux deux. D'une, Jhalis était natif d'ici. De deux, il était religieux. Enfin, il se rendait dans les bas fonds, peu protégés. On ne lui en voudrait pas d'éliminer quelques vermines des profondeurs, comme les appelaient la haute bourgeoisie de Whalis. Enfin bon, le jeune homme n'en connaissait pas et se fichait de cela. Actuellement, ici il avait autant de pouvoir que l'un d'eux, et pouvait leur fermer leur clapet instantanément. C'est tout ce qui importait. Sur ce, il se retourna une seconde fois et continua son chemin, suivit de son imposant serpent.
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MessageSujet: Re: L'espionnage flegmatique, ça marche ?   L'espionnage flegmatique, ça marche ? Icon_minitimeLun 19 Jan - 3:58



Décidément, ce type m'en appris beaucoup plus que nécessaire à ma petite question. Quoique, existait-il vraiment des informations en trop lorsque nous sommes en mission d'espionnage ? J'en doute, et quand bien même je ne suis pas quelqu'un de curieux de la vie des gens. Mais il fallait me forcer maintenant et de toute façon, il était trop tard pour reculer. Observant les alentours, je remarquai finalement les ascenseurs dont il me parlait.  Évidemment, ça semble un peu plus censé que l'idée que je me faisais que des monstres marins avaient été domestiqués pour nous y emmener.

- Effectivement, cela me semble plutôt pratique... Merci de ton renseignement l'ami.

Alors donc il y en avait des spécifiques ? Hmm, il faudrait que je note tout ça quelques part. Mais je suis parti à la va vite, dommage. En espérant que je n'oublie pas les indications de notre ami, je commençai à me diriger vers l'ascenceur du centre ville, alors que ce métisse me rattrapa une nouvelle fois, pour me prévenir de la probabilité d'être recalé à l'entrée des endroits où je souhaitais aller. A cause de ma lance. Arf, quelle poisse. Il était hors de question que je la laisse de coté. J'en avais besoin de toute les manières, si je me fais repérer, attaquer... Sans lame, je suis comme nu. Elle m'a suivit partout jusqu'à aujourd'hui, n'étant jamais hors de portée de ma main. Mais quand je dors, elle est au pied de mon lit. On peut penser que je suis parano, mais qu'importe, j'ai étais aventurier, j'ai dû faire face à des situations totalement invraisemblable. Rien ni personne ne me retirera ma lance des mains.

- Merci du conseil... Mais et toi ? Tu te trimballes bien avec des lames et ce serpent énorme sur toi. Je veux bien que tu sois connu, mais tout de même.

D'ailleurs, c'était sans doute le cas. Peut être était il connu dans le coin. Et si c'est le cas, il serait de bon ton de m'entendre avec lui. Si lui a des passe droits, pourquoi pas moi si nous sommes vus ensemble ? Me rapprochant de lui, j'avais bien remarquer sa maladie qui le faisait tousser. Pourquoi sortir malade ? Qu'elle étrangeté aussi.

- Tu comptes faire quoi si je ne suis pas trop curieux ? Je comptais faire le tour de la ville pour la découvrir, mais je t'avoue qu'avec toute ces originalités, j'ai un peu peur de m'y perdre. Tu ne voudrais pas me faire le tour de la ville ? Je te paye ma tournée si tu veux.

Lui faisant un léger clin d’œil pour paraître plus sympathique, j'avais presque joué franc jeu avec lui. Non, je n'étais pas là pour visiter, mais quitter cette ville sans prendre la peine de le faire, ce serait un crime à mes yeux. Au fond mais intention était bonnes, et sans aucun vice. Étant quelqu'un de très croyant à ma façon, je n'aimais pas trop mentir ou manipuler les gens.

- Si tu es d'accord...  Je vais déjà éviter de te toucher la main, tu sembles malade, ahahah... Puis redevenant un peu plus sérieux. Je te laisse le privilège de  faire notre itinéraire, je suppose que tu connais bien cette ville, donc je me fierais à toi. Si cela ne te dérange pas bien sur.

 A défaut d'être curieux, je suis naïf, ou très prétentieux. Mais dans les deux cas, je n'ai jamais été très frileux à me faire de nouveaux "amis", et quand bien même cette homme pouvait être dangereux, bien que ne sentant aucune animosité de sa part, je ne connais que trop peu de personne plus doué que moi au combat. Hormis ma sœur peut-être... Et encore, je suis sur de l'avoir dépassé.

Spoiler:
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Jhalis Sheł'Thàn
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MessageSujet: Re: L'espionnage flegmatique, ça marche ?   L'espionnage flegmatique, ça marche ? Icon_minitimeDim 25 Jan - 16:56

[HRP=No soucis =D J'espère que ma réponse te va =)]

Bavard. De toute les calamités, de tous les défauts que possédaient Jhalis, c'était bien son débit incessant qui resurgissait souvent. Parce qu'il considérait sans doute que ses paroles avaient peu de valeurs, qu'au final on se fichait de cela. Bien sur, cela le menait souvent aux pires situations, mais jamais au grand jamais il ne considérait son bavardage comme cause de ses maux. Ainsi soit-il. Toujours est-il qu'en croisant ce personnage complètement perdu, le prêtre s'est inconsciemment pris de compassion pour ce dernier – par une quelconque déformation professionnelle. et avait commencé à raconter sa vie de long en large. S'il aimait particulièrement sa ville de naissance ? Pas vraiment. Il possédait simplement quelques souvenirs éparses, disséminé dans les méandres de son cerveau. Il connaissait la ville par cœur à force de l'avoir traversé de long en large, mais au final il ne fallait pas compter sur lui pour offrir quelques anecdotes amusantes. Il riait, riait souvent, mais ses expériences de la vie n'y avaient pas du tout contribué.

Toujours est-il qu'en aidant ce pauvre bonhomme accompagné de sa lance, il s'était visiblement bien fait voir. Ce qui, tâchons de le dire, n'arrivait pas souvent en dehors du boulot. L'homme n'avait pas de comportement étrange, mis à part son ignorance totale de la ville de Whalis au point de ne pas y trouver l'entrée aux étages inférieurs. Il fallait dire que ce genre de questions ne se posait guère. Il suffisait de suivre le flot incessant de personnages lorsqu'une navette arrivait pour trouver réponse à ses questions. Alors, Jhalis trouva juste d'indiquer à ce pauvre homme le chemin à suivre. Et l'autre continuait à l'appeler l'« ami ». Un ami. Le métisse n'était guère naïf sur ce qui pouvait sortir de la bouche d'un inconnu, aussi ne se figurait-il guère de ce qui pouvait être dit. Il ne le jugeait pas, ne le contredisait pas, se contentait de répondre à ses interrogations. C'était bien assez. L'immense python à ses côtés ne cessait de donner des coups de langue de temps à autre, histoire de rappeler à son maître qu'il n'allait pas patienter ici indéfiniment et qu'ils avaient autre chose à faire. Même s'il avait peu de chance de croiser quelqu'un, Jhalis n'était pas exempt d'une rencontre éventuelle avec un collègue ou autre. Whalis était une ville appréciée des vacanciers, après tout.

Rapidement informé des petits détails sur les ascenseurs, Jhalis s'apprêta à prendre congé, avant de se retourner en fixant la lance dans les mains de cet homme. Il la fixa intensément, comme l'air de percer les mystères qui l'entouraient. Pourtant sa pensée se voulait bien plus réaliste et directe. Une lance, épée, ou toute autre arme était interdite au sein de Whalis, pour des raisons évidentes de sécurité. Avec la salle de contrôle non loin du centre-ville, mieux fallait-il prévenir que guérir. Quoiqu'il en soit le blond platiné avait ses propres affaires, et même s'il ne donnait pas l'air d'être pressé, il n'avait pas non plus l'intention de s'éterniser en surface. Faisant volte-face une seconde fois en indiquant d'un mouvement de main son départ, Jhalis s'apprêta à retourner à ses affaires. Pourtant, ce ne fut visiblement pas la volonté de son compagnon, ne tardant guère à poser la question évidente de l'injustice régnant entre leurs deux personnes.

Tout d'abord, à l'énonciation du mot « connu », Jhalis s’esclaffa bruyamment. Connu ? Ce n'était pas une star ni même un noble. Il n'avait pas de rang particulièrement notable. Son physique particulier le mettait simplement en avant lors de rencontres, et on se souvenait donc facilement de lui. Parler d'être connu et donc par extension potentiellement apprécié l'amusait au plus haut point. Enfin, toujours fallait-il répondre à la question posée. En se retournant pour faire face au jeune homme, le métisse plissa les yeux d'amusement et croisa les bras, faisant faiblement tinter son épée.

-Les relations font tout en ce monde. Je suis religieux, je vis ici, autant de raisons pour m'octroyer un droit de passage avec l'arme absolue s'il le faut. Ou presque. J'ai la bénédiction de Kel'Chin et le soutien de tout Hekien qui se respecte. Enfin, tu devrais le savoir.

D'un air subitement dédaigneux, Jhalis agita sa main devant son nez, l'air de chasser une mauvaise odeur. Il donnait l'air d'énoncer une vérité générale, mais du coin de l'œil, il observait furtivement la réaction de cet étrange homme. Son ignorance était un peu trop grosse pour passer comme du beurre. Alors, la curiosité prenait le pas sur tout le reste. Venait-il oui ou non de Heka, ou de cette autre île ? C'était dangereux de venir en ces temps. Le roi arrêtait un sacré bon nombre de personnes, quand il ne s'occupait pas de son propre peuple d'une manière bien à lui. À cette pensée, Jhalis afficha un sourire amusé. On ne pouvait pas dire qu'il portait son roi dans son cœur, mais il avait parfois de telles idées qu'il ne pouvait s'empêcher de se prendre de sympathie pour lui de temps à autre. Un éternuement plus tard, il entendit l'homme se lancer dans une nouvelle demande, en se rapprochant de lui. Oh, il voulait qu'on lui fasse la visite ? Vraiment, c'était un drôle de personnage. Surtout après lui avoir annoncé être un religieux. Il semblait s'en ficher magistralement, ou tout du moins ne pas savoir comment réagir à cette annonce. Cette fois-ci, le métisse mit ses mains sur ses hanches et orienta la tête de côté. Ignorant le début de phrase, il se lança dans le vif du sujet :

-Les relations avant tout hein ? Tu espères sans doute que je te fasse rentrer avec ton arme lourde ? Il leva son index à hauteur du menton avant de réagir une nouvelle fois. Mais cher « ami », je ne te connais pas, ni toi ni ton nom et j'ignore ce qui t'amène. Dit-il en énumérant chaque raison sur ses doigts. Je risque gros si tu ne te tiens pas à carreau.

Puis, Jhalis marqua une pause et mit les mains dans ses poches avant de fixer cet homme d'un air neutre. Il ne le détestait pas mais restait prudent malgré tout. Heka n'était pas une île sympathique, et on se risquait aisément à corrompre les autres pour assouvir ses propres désirs. Ainsi était-il. Le métisse n'était guère aussi perfide que ses collègues, mais il ne se laissait pas non plus abuser bêtement. S'il ne risquait pas sa vie, il ne craignait rien à donner des renseignements. Dès lors qu'il était touché, en revanche, il se muait dans une lourde carapace et testait son environnement. L'homme lui fit un clin d'œil avenant, mais cela le laissa de marbre.

-Montre-moi donc ta vraie valeur. Que je peux avoir confiance en toi. Et peut-être te ferais-je rentrer dans Whalis avec ton arme.

Bien sûr, comme dit précédemment, Jhalis n'avait pas l'intention de sacrifier son temps pour tester cet homme. Il avait froid. Et était malade. Alors, il ne tarderait probablement pas à prendre les ascenseurs. S'il prenait le chemin vers les étages les plus profonds, cet homme ne craignait pas la douane. En revanche, il ne promettait rien s'il voulait remonter. Alors, tester sa confiance valait autant pour Jhalis que pour lui. Question de principe.  Aussi, lorsque l'homme eut l'air d'insister pour qu'on lui concocte un parcours dans Whalis, le prêtre haussa un sourcil. Il allait à présent répondre à une des questions précédemment postée :

-Je ne suis pas là pour le travail mais pour prendre des vacances. Je me rends dans le fond de Whalis, dans les quartiers malfamés. J'espère que tu ne crains pas la mauvaise faune qui pourrait y traîner. Il faudrait essayer de ne pas parler pour ne rien dire si l'un d'entre eux te provoque. Si tu as le sang chaud, je te déconseille de poser un pouce dans ce secteur, auquel cas je ne pourrais t'être d'aucune aide, verre offert ou non en prime.

Cette fois-ci, le prêtre ne souriait plus. Ces propos étaient véridiques. Il y avait au fond de sacrés têtes de mule, complètement abrutis et malheureusement assez forts. Jhalis les fréquentait assez rarement, mais ces idiots bénéficiaient d'un peu de jugeote pour ne pas s'attaquer à un religieux. S'attaquer directement à la religion majoritaire du pays. S'il le voulait, le métisse pouvait les achever sans ciller. L'inverse déclencherait probablement bien plus de problèmes, qui se terminerait sans doute dans un bain de sang, étendu bien au-delà d'une seule entité. Le pouvoir et le mérite les éloignait, en somme. Mais cet homme à la lance n'avait visiblement pas de titre. Et Jhalis ne mentirait pas sur son statut. Sa gentillesse avait des limites. Aussi, il se campa sur ses pieds et fixa l'homme, patientant jusqu'à l'obtention de ses nombreuses interrogations.
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MessageSujet: Re: L'espionnage flegmatique, ça marche ?   L'espionnage flegmatique, ça marche ? Icon_minitimeMar 10 Fév - 21:03


Ahlalalala... Sur quel énergumène suis-je donc tombé ? Il semblait bien bavard. Ce n'est pas vraiment pour me déplaire, mais je commençais vraiment mal ma mission, j'avais bien envie de tout foutre en l'air et faire les choses à ma façon, ce sera bien plus rapide, mais c'est vrai que cela frôlerai l'incident diplomatique. M'enfin, sur un point, notre collégue avait bien raison. M'amusant un peu avec ma lance, il fallait faire les choses bien, non ?

- Elyas. Elyas Denym, ce nom doit bien avoir voyagé jusqu'à ce pays. Je suis l'un des plus grands aventuriers de Dena. Pour ton plus grand plaisir mon cher.

Il était pas le seul arrogant ici. J'avais de quoi me permettre ce genre de déclaration comme lui pouvait se le permettre avec sa religion. Je pense qu'il valait mieux pas lui expliquer comment je voyais les choses. Non pas que je croyais pas en dieu, mais je suis pas très intéressé par mettre les genoux à terre pour le vénérer. Mais je pense que le coté cool n'avait pas l'air de passer avec lui. Il allait falloir changer de façon de voir les choses. Me grattant l'arrière de la nuque perdant mon sourire sympa pour un visage un peu plus fermé, je n'aimais pas trop c'est dire. Si je lui propose une chose, c'est que je compte être réglo, qu'il n'ai pas la force suffisante pour se permettre de prendre ce risque, c'était dommage.

- Comme ça là... Hormis ma parole et mon honneur, je n'ai pas grand chose à mettre face à toi. Que souhaites tu en échange ? J'essaierais de te l'offrir comme je le pourrais. Cela te va comme marché ?

Posant ma main sur le cœur, il y avait des choses avec lesquelles je ne rigolais pas, et la chevalerie et l'honneur étaient des choses que je ne me permettais pas de prendre à la légère. En espérant qu'il voit avec ces yeux bien jugeant et, relevant la tête pour lui faire face. Je n'aimais pas rester longtemps la tête baissée face à quelqu'un. Hormis ma sœur quand je perdais nos duels, aucune personne n'a réussi à me faire baisser la tête par volonté. Je m'humiliais avec cette mission complétement idiote. Alistair Lormëne... Il va m'entendre quand je vais le voir celui-là. Supérieur ou non.

Mais passons, il semblait véritablement douter de mes capacités en tant que combattant ou en sociabilité. Hormis les filles et les lâches, je suis quelqu'un de ne pas trop désagréable... Si ? Rân me disait que j'étais trop cynique et sarcastique, mais est ce si mauvais que ça ? Bah, on verra bien. Quand au coté combattant, je trouvais cela tellement insultant, je devrais m'insurger, mais restons en bons termes pour l'instant, il finira par voir de quoi je suis capable un jour.

- Je n'ai peur de rien ni personne. Je suis le plus grand lancier de ce monde, tu penses que ce n'est pas deux trois voyous qui me feront peur. Ne t'inquiète pas pour moi, mais plutôt pour ta maladie. Mais ne t'inquiète pas, je ne compte pas m'ennuyer avec ce genre de personnes. Je ne causerais aucun soucis. Cela te va ainsi ?

J'aimerais éviter de devoir faire marche arrière maintenant que j'avais fais tout ce chemin. Retrouvant l'une des files d'attentes que ce métisse avait pris, je me retourna vers lui afin de pouvoir en finir avec ces tractations... J'espère. J'avais un peu de temps avant que ce soit à moi de passer, si jamais il avait refusé le peu que j'offrais, tant pis, je trouverais un moyen de passer. Ce ne sont pas les façons de frauder qui manque. Surtout que j'ai une certaine expérience, bien qu'elle date, dans ce domaine... Laisseras-tu quelqu'un pêcher ou l'aideras tu à  trouver le droit chemin ?


Dernière édition par Elyas Denym le Mar 21 Avr - 13:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'espionnage flegmatique, ça marche ?   L'espionnage flegmatique, ça marche ? Icon_minitimeJeu 5 Mar - 14:05

[HRP= Héhé, pardon du temps de réponse]

Le vil serpent. Quel vil serpent ? Le seul, l'unique, celui aux pieds de son maître, à tenter par mille et une offensive de signaler à son maître qu'il n'avait guère l'intention de laisser son somptueux corps à même le sol. Ce sol frais extérieur. Pourquoi était-il encore là, à se les peler et discuter au lieu d'aller rejoindre sa chère famille adorée ? C'est à se demander... Mais Jhalis n'aimait pas particulièrement sa famille et cette pensée se devait d'être réciproque. Néanmoins, il y avait quelques gosses des bas-fonds avec qui il s'entendait plutôt bien. D'autres plus âgés aussi, des amis. Ou tout du moins cela s'en approchait-il. Le métisse n'était pas dupe et se doutait bien que cette amitié n'était qu'une façon d'avoir le soutien de l'église. Ce que ces félons ignoraient cependant, c'était le détachement qu'avait Jhalis avec son environnement. Il ne lui suffit pas d'énoncer à haute voix être ami avec untel pour le sauver à chaque fois. Il était bavard pour raconter des idioties. Un peu trop souvent même. Qu'importe. Le prêtre lui avait annoncé sa position hiérarchique en l'observant du coin de l’œil. Visiblement, ça n'avait pas l'effet escompté. Il ne se mit pas à réagir comme les autres, avec cette impression d'avoir affaire à un plus haut noble. Jhalis n'aimait pas cette attitude de rabais et appréciait donc particulièrement le regard de l'homme face à lui. Sans vraiment y faire attention, un sourire se détacha du coin de ses lèvres. Intéressant.

En effet, les paroles de ce dénommé Elyas appuyèrent les pensées du quinquagénaire. Dena. Donc il ne venait pas d'ici. Un étranger. Il risquait sa vie, en avait-il conscience ou bien se sentait-il en sécurité ? Jhalis ne plaçait pas cet autre peuple dans son cœur, bien loin de ça. Un séjour court lui avait suffit pour ne plus jamais y reposer les pieds. Néanmoins, à l'entente de sa profession, si l'on pouvait dire, le métisse pouffa doucement. Pas par moquerie, mais juste parce que cela était surprenant. Un voyageur, aventurier qu'importe. C'était un homme qui avait l'habitude de voyager et de se faire des connaissances. Un homme de terrain en somme. Il avait l'âme à ne pas savoir se faire marcher sur les pieds. Jhalis ignorait que ce genre de caractère existait dans cet autre pays. Pour lui, c'était un peu un pays de faiblard un peu trop curieux et bavard. Mais celui-là n'avait pas vraiment ce caractère préfabriqué. Vraiment pas. Alors, sans vraiment monter ou descendre dans son estime, il se contenta d'un 0-0. Balle au centre.

-Un Denien. Tu risques ta vie en venant ici, mon cher. Néanmoins, grand bien me fasse de savoir qu'il y a des hommes avec de la carrure là-bas. Je commençais à me faire du soucis sur la direction de ce pays et ses moyens de défense.

Peut-être qu'une attaque serait moins difficile à gagner si son grand monarque se décidait à passer à l'action. Ça remontait un peu son estime de ce pays, sans vraiment le contrarier. Jhalis vivait pour se surpasser. S'il n'y avait pas de challenge à obtenir, on ne pouvait faire autrement que stagner. Non vraiment, cela lui faisait plaisir. Par la suite, il osa lui demander ce qu'il avait à lui offrir en l'échange de sa présence. Le prêtre n'avait pas de pensée spéciale en tête, mais si Elyas se trouvait en possession d'une chose susceptible de l'intéresser, il ne cracherait pas dessus. Sinon, et de toute évidence la réponse fut un « sinon » Jhalis se retrouverait à court de mots. Son sourire se dégrada avant de prendre un visage plus froid. Il croisa les bras et fixa le ciel un moment. C'était à lui de choisir comment il allait pouvoir l'utiliser ? Non, pas drôle, pas drôle du tout. Il comptait sur son inventivité. Voilà qu'il diminuait encore dans son estime. L'aiguille bougeait beaucoup, ces temps-ci.

-Et moi qui comptait sur ton imagination. Voilà que tu ne m'amuses pas du tout.

Et, sans rien ajouter, il ne tarda pas à se baisser pour tapoter la tête de son reptile. Pour rien, juste comme ça, pour satisfaire une pensée passée par-là. En se relevant, il se rendit compte que la discussion n'allait pas pouvoir s'éterniser. Ils avaient leurs propres desseins à accomplir. Alors, s'occupant du sujet principal, il le prévint des éventuels problèmes à éviter. C'était une simple prévention, pour lui éviter d'avoir le quartier sur son dos et de déclencher une émeute inutilement. Parce qu'il n'était pas connu, principalement. Pourtant, cet Elyas n'eut pas l'air de l'entendre de cette oreille et assura ne pas prendre peur pour quelques voyous. Évidemment, il l'espérait bien. Voyager jusqu'à Heka pour un Denien n'était déjà pas chose facile, il devait posséder de bonnes capacités au combat. En tout cas, mieux fallait-il pour lui. Il n'était pas rare de déclencher des conflits à partir de rien par ici. Il lui fit alors part de sa maladie. Ah, cette satané bêtise. Inutile d'en parler, il tâchait de ne pas s'en soucier tant qu'elle ne le dérangeait pas outre mesure. Enfin, il finit par capituler et confirmer qu'il se tiendrait à carreau. Sage décision. Pourtant, cet homme décida alors de mettre fin à la discussion et s'orienta déjà vers les ascenseurs. Quel homme pressé. Posant les mains sur ses hanches, un sourire moqueur sur le visage en observant l'homme s'en aller, il vit bientôt son serpent prendre la même direction. Ah, ça, il ne s'en serait pas douté. Lui aussi avait perdu patience. Gardant ce sourire sur ces lèvres, il soupira et se dirigea vers les deux êtres un peu plus loin. À hauteur de l'homme, il passa sa main autour de son cou comme il le ferait à un vieil ami avant d'ajouter, amusé :

-Bien, bien, jeune homme. Si tes talents à la lance sont inestimables, tu devrais très bien t'en sortir. Ce serait dommage de t'en séparer. Suis-moi.

Jhalis retira sa main et suivit la direction qu'avait pris son totem. Ce dernier attendait déjà devant l'ascenseur des bas étages. Une fois devant, il parla un instant avec le gardien et indiqua Elyas du doigt. Le gardien acquiesça doucement en observant le Denien. Enfin, en ce tournant vers l'intéressé, Jhalis lui fit grâce d'un grand sourire et indiqua l'entrée de l'ascenseur.

-Après toi, j'espère que ton séjour se passera le mieux possible.

Parfois, ses phrases étaient à prendre avec des pincettes. Il était cruellement blagueur quand il le voulait. Si cet homme avait bien conscience de ses capacités, il n'hésiterait pas. Tout du moins ne fallait-il pas compter sur l'honnêteté du métisse pour le sortir d'une quelconque situation. Ou presque.
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MessageSujet: Re: L'espionnage flegmatique, ça marche ?   L'espionnage flegmatique, ça marche ? Icon_minitimeSam 25 Avr - 15:52


C'est un bonhomme pour le moins... Original auquel je fais face. Ses déclarations étaient franches. Depuis le début de notre, peut on vraiment appeler ça ainsi, discussion, il tente par tout les moyens de me déstabiliser. Petit coquin va. Essayer de me briser mon égo pour m'avoir à ta botte je parie. Le soucis, n'est pas de briser mon égo, mais bien de trouver où il est. En effet, je suis loin d'être un monstre égocentrique, ou tout du moins, pas sur ce en quoi où je me connais pas doué. Dés l'instant même où je fus affecté à cette mission, je connaissais la très grosse probabilité que je sois découvert était réelle. Dés lors, autant se débarrasser tout de suite des techniques fourbes du mensonge et du vice. D'autant qu'avec un être aussi... directe, nous ne n'avons pas perdu de temps sur ce point. Un petit sourire s'afficha furtivement lorsqu'il me fit remarquer qu'il s'était déjà rendu sur ma terre natale.

- Hé bien, merci de te préoccuper de nous. Mais nos défenses sont bien suffisantes pour l'instant, n'ayons reçu aucune déclaration jusqu'ici. A moins que cela ait changé depuis que j'ai entrepris mon périple ? Je ne m'occupe pas vraiment des histoires politiques de mon pays. Je suis un homme de combat et d'aventure, et rien d'autre.

Reposant les yeux sur le métisse qui semblait d'un coup, beaucoup moins agréable, à la limite du dangereux. Aurait-il déjà décidé de m'abandonner de nouveau ? Ma lance était prête à charger si jamais il était nécessaire de se battre, bien que cela me serait très très défavorable. Le terrain était totalement acquis à la cause de mon ami, dont je ne savais toujours pas le nom. Ou en tout, totalement contre la mienne. Les Deniens ne semblent pas être les bienvenus ici, et si je risque ma vie en étant que simple aventurier, qu'est ce que ce serait si ils apprenaient qui je suis. Pour le moment, ma couverture tient toujours, malgré qu'il semble que mon nom sera définitivement lié à Dena aux yeux de cette homme. Cela allait désormais me forcer à rester silencieux sur mon vrai rôle. Cela m'arrache la gorge, c'est homme, je lui en devrais sans doute une. Mais revenons à l'instant T. Il était déçu du manque de divertissement dont je fais preuve ? Espérons qu'il aime ma répartie.

- Et bien... Désolé mon grand, mais je ne suis pas un artiste de rue, mais un aventurier, je tiens à te le rappeler. Divertir ne fais pas vraiment partie de mes compétences de bases.

Peut être s'était il mis en tête qu'avec mon approche enjoué et bonne enfant, j'étais un rigolo ? Je pris le chemin pour les ascenseurs avant qu'il ne m'arrête dans mon irrésistible avancé vers mon destin. Il avait un autre chemin ? Très bien. Par contre, étions-nous devenus si familier ? Décidément, cet homme passe du coq à l'âne très rapidement. Bah qu'importe, je suis sous son aile pour le moment. Il m’emmène vers un autre ascenseur, sans doute un spécial dédié aux personnes importantes, et m'offre le privilège de passer en premier. Quel charmeur...

- Je vous remercie de votre galanterie, mais je ne suis pas de ce bord, désolé.

J'avance, affichant de nouveau un léger sourire amusé. C'est un religieux, prions donc qu'il ait saisi l'ironie de ma phrase. Son serpent nous suit de près. Il était très imposant, et durant tout le chemin jusqu'à la basse ville de Whalis, le silence restait pesant et je n'arrivais pas à me sortir de la tête la morale que m'aurait fais ma sœur sur le fait de suivre ce type : "Arrête de faire confiance aux inconnus !!". C'est vrai que cette homme ne donnait pas vraiment envie de lui donner le Bon Dieu sans concession, mais je n'ai, une nouvelle fois, pas le choix.

- Et donc, qu'elles sont tes raisons pour descendre dans ce genre d'endroit ? Tu me sembles pas vraiment être le genre de personne qui perd son temps dans les taudis d'une ville.

Il fallait bien combler le silence durant la descente, en espérant qu'il soit assez bavard pour alimenter la discussion alors que je vois que l'on arrive assez rapidement sous l'eau et découvre enfin la beauté de cette ville. Je reste sans voix devant la taille des bâtiments et la ville en elle même. Mes yeux retombent en enfance et s'illuminent devant ce spectacle que je n'aurais jamais imaginé possible. Un "C'est magnifique" s'échappa sans que je le sache de ma bouche alors que j'oublie complétement la présence des deux autres personnes avec moi. Nous arrivons finalement en bas. Les portes s'ouvrent, je sors en premier, pour ne pas perdre de temps, et admirer la beauté de cette ville. Je sais que je ne suis pas là pour ça, mais qu'importe pour l'instant, je profite.

- Quelle dommage que je n'aille pas découvert cette ville plutôt dans ma vie, je pense que ma carrière d'aventurier se serait arrêté là. rigolais-je alors que mon guide fermait le pas toujours accompagné de son serpent massif

Cette ville était magnifique, j'en oubliais presque les raisons de ma venue ici... Qu'importe, pour le moment, je profite, je verrais ça plus tard. Mr Lormëne me pardonnera de faire passer ma fascination en premier... J'espère.

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MessageSujet: Re: L'espionnage flegmatique, ça marche ?   L'espionnage flegmatique, ça marche ? Icon_minitime

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L'espionnage flegmatique, ça marche ?

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