Would You Turn Me On ?
Trinity & Ichigo
Tududud
Tududud
Tududud
J'assomme le réveil en un coup de poing. Bonjour, il est six heures du matin. Ceci est un réveil joyeux d'un jeune homme. Tu parles. Je suis grognon le matin. surtout si tôt. Surtout quand c'est ce maudit réveil qui sonne. Je devrais peut être en changer, prendre quelque chose qui fait de la musique. Prendre quelque chose qui met ma musique. Mais pour ça, il faut aller traîner dans les magasins. Et je n’ai pas du tout envie. Au pire, je demanderais à mon père. Au pire.
Enfin, je me lève, bougon. J'espère juste que le vieux n'aura pas la merveilleuse idée de me parler ce matin. sinon, je lui fous un coup de poing dans le nez. Et ça finira en bagarre, comme d'habitude, c'est vrai. au moins, ça fera un bon spectacle au petite. Ah non, elles dorment toujours à cette heure-ci. Et moi, je vais courir. Quelle plaie.
Dix heures. Je rentre à la maison, tout en sueur. Mais cette fois, je suis bien réveillé au moins. J'ai bien fait mon sport. Course, abdominaux, pompes, flexions, et j'en passe. C'est pour ça que se retrouver sous la douche ça fait beaucoup de bien. Et je peux même manger un petit déjeuner, encore un, oui, mais moins que tout à l'heure, en compagnie de mes petites soeurs. D'ailleurs, elles sont plus passionnées par les dessins animés que par la compagnie de leur frère. C'est pourtant rare qu'on passe un peu de temps ensemble.
Attention, j'accorde une énorme importance à ma famille, c'est juste que je suis bien plus vieux qu'elles, et que je garde beaucoup de secret. Je parle très peu, même avec eux, si ce n'est pour dire des conneries. Mais à cause de mes entraînements, j'arrive souvent tard à la maison... Disons que je dors juste chez moi en fait. Ou presque.
Je les embrasse donc chacune sur le sommet de leur tête avant de repartir. Allons étudier. Je muscle mon cerveau, c'est pas mal, non ? Bref, jean, tee-shirt, veste, épée et je pars en direction de la bibliothèque. Et pas n'importe laquelle ! La bibliothèque royale ! Parce que je suis sûr de trouver tout ce que je veux et au pire, je peux demander aux érudits qui traînent les choses que je ne comprends pas. Très pratique. Enfin, il ne faut qu'ils commencent à s'avancer dans des trucs super compliqué, sinon c'est la merde. Mais, il faut que je leur parle des poubelles qui se déplacent quand on a besoin d'elle.
D'ailleurs, j'espère qu'ils ne me prendront pas mon sabre quand je rentrerais ... Enfin, je ne compte tuer personne, bien évidemment. C'est juste que j'ai l'habitude de l'avoir sur moi en permanence. Et comme ça, si je croise de mauvais bougre, je peux leur faire comprendre qu'il faut dégager. Plus ou moins facilement. D'abord je leur montre le sabre, ensuite je leur fracasse la gueule à main nue, après je sors l'épée et enfin j'utilise la magie.
Je passe les portes de l'immense bâtisse et arrive dans une pièce qui parait encore plus grande. Des tonnes d'étagères contenant des tonnes et des tonnes d'ouvrages. C'est magnifique. Je commence alors à chercher la section que je veux étudier. Alors je me balade dans les rayons et je vois des noms bizarres également, d'autres choses qui elles aussi pourrait être très intéressante à étudier. Mais je ne suis pas sûre d'en avoir les capacités parfois, rien que le nom des sections me fait peur. "Théorie de la motricité des cellules par rapport au taux de vitamine D ingérés durant la journée". Vous imaginez ? Enfin, ça va encore, mais il y en a qui sont tellement plus poussé ! Même si lire ça ne doit pas être très divertissant.
Je fais donc mes courses, prenant des livres par dizaine et bientôt, je ne vois plus devant moi. Je décide donc d'aller chercher une place, regardant sur les côtés de la pile pour éviter les personnes que je serais susceptible de rencontrer, ou même voir le chemin que je dois emprunter pour accéder à une chaise.
Oh, une personne, je me décale donc mais... Mon pied se prend dans le tapis et... Je commence doucement à chuter, vers lui. Mes livres s'envolent et je retombe lourdement sur le sol et les livres arrivent également par terre, avec plusieurs bruits las. Je suis dans une situation assez... Compromettante disons. Je suis, juste au dessus de ce jeune homme. Je rougis devant cette position embarrassante, autant pour lui que pour moi. Et c'est toujours dans ces moments là dans les films où on se dit "Il va prendre cher." Alors j'essaie de vite me dégager en bidouillant des excuses inaudibles.
Je ramasse aussi mes livres qui se sont éparpillées autour de nous deux et je regarde enfin la personne, après avoir fait plusieurs piles de mes exemplaires.
- Excusez moi, c'est mon pied qui s'est pris dans le tapis.
Je me relève enfin, laissant les piles par terre, pour le moment et je tends ma main pour l'aider à se relever.