Réservé: Il ne dit pas grand chose, c'est le genre d'homme qui ne parle jamais ou presque, il sort de son silence que pour les gens qu'il apprécie vraiment. Rare sont ceux qui peuvent réellement écouter sa voix, car il se sert parfois d'un enregistreur pour répondre aux gens.
Joueur: Il aime jouer et ça depuis bien longtemps, si il y a bien une chose qui peut le faire bouger c'est qu'on le défie. Il ne reculera devant rien pour vous battre, cependant, ne le forcer pas à parler, il trouvera une parade pour éviter de le faire.
Sensible, mais le cache: Aussi surprenant que ça puisse paraître, il est quelqu'un de fragile, il le cache, il garde tout pour lui. Il préfère se donner une réputation de gars froid, dès qu'il est seul, il a du mal à retenir ses larmes.
Capable de tout donner par amour: Il tombe difficilement dans ce piège qu'est l'amour, après la mort de la fille qu'il aimait, il a refermé son cœur. Il a promis de jamais l'oublier. Oubliant de vivre pleinement sa vie.
Flemmard: Il ne bouge pas beaucoup, sauf pour ces jeux, même sa nourriture, il la commende, ne comptez pas sur lui pour faire un repas.
Culpabilise pour rien: Il voit sa vie comme de la merde, il en change pas car il pense qu'il mérite pas d'être mieux, il a laissé sa bien-aimée mourir. N'avoir rien fait pour que sa maladie ne l'emporte pas à rendu ce jeune homme froid.
Préfère passer inaperçu: Il se montre très peu, il préfère passer son temps à jouer, il est très fort à ça, mais il arrive parfois qu'il fait exprès de perdre, se gardant ainsi dans l'ombre, car là est sa place selon lui.
Très bon acteur: Il sait jouer la comédie comme personne, il rentre si bien dans son personnage que même lui, il y croit.

Grand: Il mesure près d'un mètre quatre-vingt-dix, ce qui est pratique pour atteindre des choses en auteur, ou en cacher. Comme des photos, montrant de lui des images où il est heureux.
Pas très expressif: Il ne montre quasi jamais ses sentiments, le cachant sous un masque d'imapassivitée permanente.
Banal Vestimentairement: Les grandes marques, ça ne le connait pas, il s'habille simplement, il se fond dans la foule comme personne. Il n'aime pas être remarqué de toute façon, ça tombe assez bien.
Peau pâle: Il ne sort pas souvent, ce qui fait qu'il pâle comme un linge, il ne bronze jamais de surcroît. Il ne sera jamais comme ces mannequins et il s'en fiche complètement.
Cache son physique: Il se pare de vêtements larges pour le confort, mais aussi pour la cachette qu'ils offre, il se planque tout le temps, personne depuis des années ne l'a vu en maillot de bain. Bien qu'il le ferait pour un défi... Idée à creuser

 Où commencer avec Kalian, son mutisme ne vient pas de son enfance, bien que timide, il se mêlait comme il pouvait aux autres enfants, mais il était bien plus malin que ces jeunes gens. Il est assis là devant sa fenêtre le regard vague, il se demandait si sa vie en valait vraiment la peine. Il était tellement normal, presque invisible aux yeux des autres, mais il trouvait très vite de quoi s'occuper, ses parents lui offraient un jeu. Les yeux du jeune garçon se levèrent et regardèrent les deux adultes avec incompréhension. Il demandait de sa petite voix, celle qu'on tout les enfants qui n'ont pas mués, ce que c'était, les adultes lui disait qu'il n'avait qu'à lire les instructions dans la boite. Il déballait maladroitement le paquet. Un tas de pièces différentes se présentèrent devant lui, une seule question vint à son esprit comment jouer seul aux jeux ? Il prit une pièce et la sera doucement dans sa paume avant de la faire tomber sur le sol, elle se mit à rouler amusant le chat . Il passa un moment à jouer avec cette pièce avec l'animal, puis il entendit un cri, c'était sa mère. Le jeune garçon observa l'adulte droit dans les yeux avec un air presque blasé, celui qu'il à maintenant trop souvent sur le visage. Elle le traîna de force dans le parc, elle avait marre que son enfant s'enferme dans son monde. Il lâcha un petit soupir en prenant la boîte sous le bras. Il allait encore tenter de s'incruster. Il arriva près d'un groupe, un drôle de fille aux cheveux bruns s'amusait avec un étrange objet qui semblait comme l'appeler. Il fixa intensément l'objet, un peu trop, car la jeune femme sourit et posa une main sur son épaule. Lui qui n'était habitué aux contacts, il recula un peu et il vit un regard triste se former sur le visage de cette jeune fille. Il n'aimait pas voir ça. Il tenta de parler, mais ce qui lui sortait de la bouche était une suite de mots incompréhensible. La jeune fille se mit à rire avant de tendre une figurine en métal peinte avec soin, il souleva un sourcil. Il ignorait ce que c'était.

-C'est quoi ?
-Un Elfe, tu as parlé comme eux, c'est une bonne faction.
-Faction ?
-C'est une armée, c'est un jeu.
-C'est amusant de jouer à la guerre, dans les livres, ils disent que ça fait pleins de morts.
-Mais le jeu n'a jamais tué, même tes soldats peints reviennent à la vie à la prochaine bataille.
-Ton jeu à l'air compliqué.
-Au début oui, mais dès que tu as le truc, ça va tout seul.
-Je veux bien.

Elle se mit à rire et croisa les bras sur sa poitrine, elle se mit à expliquer les règles avec passion, attentif, il écouta attentivement, la mère voyant cela en profita pour filer, elle avait mieux à faire que surveiller son enfant, toute façon elle savait qu'il débrouillerait bien sans lui. Elle avait des faveurs à gagner pour aller vivre ailleurs, loin de tous. Un monde plus doux où les bagarres ne sont pas monnaie courante. Kalian ne croyait pas en cela, il avait toujours conflit quelque part, elle lui donna un dé des plus étranges. Il sentit un courant électrique lui parcourir tout le corps. Il regarda l'objet, il se sentait proche de lui. Il se mit à rire avant que la jeune fille se mette à le secouer dans tout les sens. Il lança le dé et remarqua qu'il était un « 1 » en noir. Il sourit et se tourna vers la jeune fille. Celle-ci grimaçait un peu. Il papillonna des yeux ne comprenant pas ce qui se passait. Les dents serrées, elle semblait avoir tout le mal du monde à faire bouger sa main. Il pencha la tête. Il ne comprenait pas. Elle se mit à sa hauteur.

-Je n'arrive pas à le croire, ton totem est un dé à dix faces, je n'avais jamais vu de rencontre de Totem, le mien mis à part.
-C'est quoi un totem ?
-Un objet, un animal qui t'est lié et te donne un pouvoir, tes parents n'en ont pas.
-Je ne sais pas, ma mère part tout le temps et mon père est toujours occupé.
-Joue avec moi alors, je serai ton amie. Je t'aiderai. Pour tes pouvoirs et tout ce qu'il a savoir pour le jeu de rôle.
-Cela va un peu vite, on ne se connaît pas.

La jeune fille se mit à rire et frappa le dos du jeune garçon, et cela dura un moment. Kalian avait très mal au dos suite à ses tapotements trop fort, elle avait une de ses forces. Il se massa un peu, il voulait oublier cette douleur lancinante. Il grogna et s'asseyait en écoutant les mots de la fille qui lui expliquait les règles, bien qu'il était privé de lancé le dé à cause de son pouvoir, il trouvait cela fort peu pratique. Il continua à jouer, car cela lui passait le temps et c'était amusant, se découvrant un talent pour jouer la comédie. C'était ça ou se battre pour la liberté du pays, comme un personnage de son jeu. Il passa des moments avec la jeune et ce chaque jour qui passait, ils apprirent à se connaître grâce aux jeux. Ils se reprochaient de plus en plus d'elle, si bien qu'elle devint sa meilleure amie.
Les années passèrent doucement sans rien de plus,  juste les deux enfants jouant parfois avec d'autres pour que le jeu soit plus étendu, plus il y avait de monde, plus les factions étaient nombreuses. Kalian adorait ses moments passés avec son amie, toujours le sourire aux lèvres. Comme tout adolescent, il tomba amoureux, mais il savait que son amie était bien trop préoccupée pour laisser libre à son amour, seul le jeu a défaisait de son quotidien bien trop mature pour une jeune fille. Elle s'occupait avec un courage sans borne ses pauvres cousins. Il avait vu les gosses une fois, il l'avait fait de son mieux pour l'aider, mais les parents du jeune trouvaient cette idée complètement inutile en plus d'être dépensière. Il fit rouler un dé, il s’arrêta sur trois. Ses parents se retrouvèrent paralysés pendant deux minutes, néanmoins, ça ne les empêchait pas de crier sur le pauvre jeune garçon. Il prit un peu dans les économies de sa mère, toujours à la poursuite de son rêve d'habiter loin des conflits. Elle pesta et insulta son propre enfant, lui interdisant même de revenir, sinon, elle le tuerait. Il fit rouler à nouveau le dé. Il tomba sur sept, les parents déjà presque plus paralysés, le furent, mais plus fort, ils ne pouvaient plus parler, leurs respirations étaient plus lente. Il savait que son pouvoir avait une limite de temps. Le sept lui laissait un quart d'heure. Il prit un sac et enfourna le plus d'habits possible en pleurant, il prit tout l'argent de sa chère mère, tant qu'à faire. Il leur adressa un dernier sourire avant de fermer la porte derrière lui. Il courrait avec un sac assez imposant sur le dos. Il tourna dans la petite rue, il pouvait presque entendre ses parents crier et les soldats virent les aidés, il ne voyait rien, il sentait rien, il avait perdu ses sens, pendant un temps, il avançait au hasard. Il ravala sa salive. Il n'avait pas cru qu'une telle chose pouvait lui arriver. Il essaya de se souvenir où son amie habitait, mais il remarqua une chose, c'est qu'elle lui avait jamais dit. Il pleura de plus belle se mettant sur la bouche sa main, il devait faire aucun bruit, puis il vit le cousin de la jeune fille. Il courut vers lui. Il était chargé comme un âne, sa vitesse n'était pas très grande. Il ne laissait pas distancer, heureusement le gamin avait de petites jambes. Il arriva dans une rue qui puait, il retroussa le nez. Il vit le jeune garçon entrer dans un bâtiment. Il se faufilait bien, il arriva devant sa sœur, cette dernière était dans une tenue affriolante, bien loin de la fille qu'il connaissait. Il se reculait jusqu'à percuter le mur. Il secoua sa tête espérant que c'était un mauvais rêve. Elle s'approcha de lui, avec un léger rougissement sur les joues.

-Kalian, te voilà bien chargé dans un endroit bien mal famé. Pourquoi ?
-Je voulais t'aider, j'ai pris l'argent de ma mère, son rêve de vivre loin de ces conflits est utopique.
-Ta mère est une employée de cet endroit et elle plutôt prisée, on peut dire que grâce à elle, j'ai échappé quelques fois au pire.
-Je les ai paralysés, allons vivre quelque part avec tes cousins.
-Je ne peux pas, je dois l'argent à ces hommes, je dois continuer mon travail.

C'est là que des hommes arrivèrent dans la pièce, il prirent par la hanche la demoiselle dont Kalian était épris. Il fouilla sa poche et fis rouler le dés sur le sol il tomba sur quatre il était que temporairement paralysés. Il prit la main de la jeune fille, mais elle ne bougea pas, ses lèvres tremblaient, elle le regarda avec toute son amitié.

-Je suis désolé Kalian, tellement.

Une dizaine d'hommes virent entourer la jeune fille, il fit rouler à nouveau le dé et tomba sur un joli zéro, il pleura et décida de partir. Il voulait dire encore quelques mots à son amie, mais il rencontra le canon d'un pistolet. Il ravala sa salive, il allait faire rouler son dé quand il entendait un bruit distinctif de l'arme. Il ne pouvait rien faire.

-Petit lâche l'affaire, rentre chez toi et oublie ce que tu as vu.
-Jamais, je ne rentre pas, je vais pour sortir mon amie de ce problème.
-Sais-tu son vrai nom ?

Kalian se mordit les lèvres, il n'avait que le nom qu'elle se donnait dans les rôles dans les jeux auxquels il se prêtait. Il sera les dents, il pouvait rien faire. Il tourna les talons et alla vers la sortie quand un coup de feu retentit. Il se tourna et retrouva son amie par terre, le sang se répandait sur le sol.

-Laé, mon nom était Laé. De toute façon, ma fin est proche, je suis malade Kalian, la mort ne fait plus peur. Occupe-toi des mes cousins, s'il te plaît.
-Je ne pourrai pas, je n'ai pas d'argent.
-Deviens prêtre, je sais que tu peux les joués, je le sais, fais comme dans nos jeux.
-Laé, je m'en occuperai. Ne meurs pas. Par pitié, Laé !

La jeune fille fut conduite à l’hôpital, Kalian l'aidait du mieux qu'il pouvait, il jouait son rôle de messager pour les clercs, mais il ne réussissait pas à tromper les deux cousins de Laé. Le jeune homme était à son chevet, priant dieu, il était trop souvent dans son personnage pour ignorer une telle croyance. Les deux enfants prirent la main de l'amie de leur cousine, ils sourirent. Ils avaient accepté le garçon, il était très attaché à leur cousine.

-Kalian, dis-lui que tu l'aimes.
-Grand frère Kalian, tu devrais avant que la maladie l'emporte.
-Je ne peux pas les gars.
-Hé, je suis une fille grand frère.
-Excuse-moi Kiara. Je ne voulais te vexer.
-Arrête de culpabiliser, tu fais très bien ton boulot.
-Un peu trop bien même.

Il lâcha un soupir, il prit la main de Laé endormie. Cela faisait des mois qu'il travaillait à ramasser les déchets. Elle était étrangement plus froide, il n'avait pas le moyen de s'en occuper. Il était pris au piège, les deux enfants étaient sur lui. Il roula des yeux et s’endormit doucement. Il fut réveillé par la sensation d'un liquide chaud couler sur son torse, c'est avec horreur qu'il découvrit les deux enfants en sang, il regarda autour de lui et vit que son amie ne respirait plus, un homme vêtu de noir s'avança vers lui avec un sourire mauvais qui transparaissait sous la couche de tissus. Il frissonna d'effroi avant de faire rouler son dé il tomba pour la première fois sur un beau huit. L'homme tomba complètement immobile, il respirait plus, on pouvait voir dans ses yeux qu'il suffoquait, mais qu'il ne pouvait rien faire. Kalian prit son sac et se mit à courir en pleurant, il était poursuivi par un groupe d'homme masqué, il n'avait plus qu'une solution : L'église. Il n'était pas vraiment croyant, mais il pouvait être prêtre, Laé lui avait dit. Il ravala sa salive et frappa à la porte de l'édifice. Heureusement, sa bonne mémoire l'aidait, il savait qu'il ne pouvait plus entendre, plus sentir et ses autres sens. Il attendait que son contre-coup passe en se cachant derrière ce qui semblait une statue.

-Asile, je veux devenir un des vôtres. Gloire à notre seigneur.
-Votre Pouvoir ?
-Paralysie.
-Je vois intéressant, je vais vous conduire à votre chambre. Vous serrez soumis à un jeune d'une semaine pour purifier votre organisme.
-Très bien.

Le jeune homme se plia aux règles et suivaient les enseignements des hommes d'église, au moins contrairement à certaines factions de ses jeux, il avait droit d'aimer, mais qui pourrait combler le vide qu'avait laissé Laé, personne, même pas dieu arriverait à lui faire oublier, il s'en voulait tellement, il voulait mettre sous les verrous les meurtriers de cette fille qui avait changé sa vie. Pour cela il devait grimper dans les grades au sein de l'église. Il travailla se détachant petit à petit de ses sentiments, ils étaient morts avec Laé, il ne trouvait rien pour combler ce vide, jouer le prêtre ne faisait que combler son ennui profond. Il devint froid et peu bavard, plus de liens pour lui. Il gardait une sensibilité, il la cachait bien le bougre. Un jour son côté doux reviendra, on ne sait pas quand, mais le jour où cela arrivera, sûrement qu'elle perturbera longuement l'homme d'église qu'il était devenu.