Qui nous sommes pour l'autre?

Hector marchait depuis un moment déjà, il n'était pas fatigué, puis ça l’entraînait à marcher de longue distance ses sandales au pied, les autres chevaliers le trouvait ridicule avec, mais avait du mal à se déplacer sans ses précieuses chaussures été comme hiver, il n'était pas frileux de toute façon. Ce qui l’inquiétait c'est qu'il avait déjà vu cette scène comme si elle était une vision lorsqu'il mettait ses lunettes. Cela lui faisait froid dans le dos. Il remit correctement son bonnet sur sa tête avant de tourner à droite exactement comme dans la vision, il savait qu'il rencontrait une fille, mais il avait pas vu son visage, il avait été à cours de souffle avant. Il rageait son pouvoir marchait comme ça sinon il voyait des choses fausses, il n'aimait pas ces visions-là, elle étaient toutes teinter du sang d'une manière ou d'une autre. Il serrait le poings en continuant son chemin suivant ce que sa vision du futur lui avait indiqué, il sentait que quelque chose allait changer, une chose qui ne comprenait pas encore l'ampleur, une silhouette au loin, une chaleur montait en lui comme si trouvait une partie de lui-même depuis longtemps perdue. Il sourit avant manquer de tomber à cause d'une pierre, il l'avait vu dans sa vision, pourtant il ne l'avait pas éviter parce que cette sensation étrange l'intriguait fortement. Il sentait son cœur se serrer, il en pleurait presque, depuis sa rencontre avec l'autre type ce n'était pas arrivé. Il s'approchait de cette personne, des cheveux bruns comme les siens bien que plus clairs à cause du soleil. Il sourit doucement.

-Bonjour...

Il lui parlait timidement, c'était une étrangère après tout pour lui, il avait juste son âme qui reconnaissait un même de sa fratrie séparée. Il sourit comme un idiot, elle était légèrment plus petites, ses yeux jaunes comme les siens semblait pétiller à la lumière, ses cheveux si longs. Il s'attardait à les observer longuement. Il aimait voir ça. Il continuait à sourire, il était heureux, au bord des larmes. Il n'expliquait pas ses dernières, elles était là, il s'essuyait doucement les yeux. Il avait du mal à reprendre paroles, ses jambes tremblait comme pas possible. Il serrait plus les poings essayant de se reprendre. Il respira à fond tout doucement. Il devait dire autre chose qu'un simple bonjours, se présenter peut-être, il était perdu là. Comme si repères n'existait plus.

-Désolé, mais on s'est déjà vu ? Je suis Hector, apprenti chevalier, vous m'êtes familière. Comme si...

Il n'arrivait pas à finir, il s'appuyait contre le mur pour tenir debout, il était comme happé par cette chose. Qu'étais cette personne quel rôle futur ou passé avait-elle ? Surtout pourquoi maintenant ? C'était vraiment le pire dans tout cela, il n'aimait pas se montrer faible, il savait que parfois il avait besoin d'aide comme lui le faisait pour son plaisir. Il chercha l'origine de tout cela dans sa tête. C'était trop violent. Il s'était habitué à une certaine violence, il voulait être chevalier après tout.

Qui nous sommes pour l'autre?

   Cette journée-là, j'étais partie en ville. Dans les derniers jours de la semaine où je ne travaille pas. Le soleil brillait, c'était un temps radieux. Splendide ! Malorie, ma jeune soeur, avait tout juste treize ans. Je savais que les chaussures que j'avais vues lui iraient à merveille. Qu'elle en serait heureuse. Mais jamais je ne me serais doutée de ce qui allait m'arriver dans mon chemin.

J'ai pris un plan au cas où je me perdrais. Parfois, j'aimerais vraiment avoir un bon sens de l'orientation. Heureusement que j'ai quelques repères... Alors que j'avance sur les pavés de l'allée bondée de monde, je le vois. Lui. Il n'a pas l'air bien vieux. Mon âge, peut-être. Mon sang ne fait qu'un tour. Je me raidis. Et je crois bien que mon chapeau s'envole, à ce moment-là. Mais plus rien n'a d'importance. Le monde cesse de tourner. Je n'entends plus rien. Je ne vois que lui. Ce jeune homme. Mon cerveau est comme déconnecté. Il rougit. Comme moi, sans doute. Il sourit, euphorique. Je réprime un rire en le voyant trébucher contre une pierre. Plus il approche, plus je remarque la couleur de ses cheveux. Bruns. Ses yeux dorés. Sa peau claire. Cette façon qu'il a de bouger. Tout cela m'est si familier. Ce n'est que lorsqu'il m'adresse la parole que mon regard se brouille.

Il me dit bonjour. D'un air timide. Le son de sa voix me traverse toute entière. Un long frisson me parcourt. Il sourit encore. Je me rends compte que mon visage me fait mal. J'en étirais un depuis le début sans même me rendre compte ! Non, ce n'est pas un étranger. J'en suis convaincue. Ce n'est pas possible. Jamais personne ne m'avait fait un tel effet. Un coup de foudre? Non... peut-être pas. C'est autre chose. Mais quoi...? Il m'observe. Longuement. Je détaille la courbe de ses cheveux courts et bataillés. Peut-être que je pourrais leur donner un aspect ondulé... oh, comment est-ce que j'ose penser à la coiffure dans un moment pareil?

Ses yeux sont humides. Rougis. J'ai l'impression qu'il va verser quelques larmes. Je porte ma main aux miens. Je sens quelques traces mouillées. Est-ce que je pleure...? Déconcertée, je couvre mes lèvres de mes paumes. J'ai l'impression qu'il tremble. Comme une feuille. Il dit que l'on s'est déjà vus. Qu'il s'appelle Hector, un apprenti chevalier. Que je lui suis familière. Il ne comprend pas. Je n'ose rien dire. Alors que j'essaie d'échapper un son, ma voix tremble. Non, je ne peux pas parler. Il s'adosse contre le mur, ses jambes frissonnent bien trop.

J'approche. Je veux l'aider. Le soutenir. Mais je me rends compte que moi aussi, je tremble. Peut-être plus que lui. Doucement, je pose ma main sur son bras. Comme un geste familier que j'avais toujours fait. A ce jeune homme que je viens à peine de rencontrer. Mais mon coeur, lui, ne l'a jamais oublié.

Qui nous sommes pour l'autre?

Hector sentit sa main sur son bras, un courant électrique le parcourait de part en part. Il ne savait ce qu'elle était, mais ce simple contact le rassurait. C'était un peu comme quand il s'était disputer avec ce type si fort qu'ils avaient finis par se frapper. Ses tremblements étaient toujours là, bien que moins fort par ce simple contact, elle le rassurait comme si elle avait toujours fait. Il la regardait, comment était-ce possible ? L'apprenti chevalier ne savait pas sur quel pied danser. Il continuait à la regarder. Il sourit bêtement à cette dame qu'il ne connaissait pas, du moins sa mémoire corporelle lui disait l'inverse. C'était perturbant, il n'avait aucun repère auquel se fier. Il essaya tant bien que mal de récupérer un peu. Il respira à fond, tout en douceur sans trop la regarder, son cœur semblait s'emballer. C'était arrivé avec ce type, depuis dès qu'ils se voyaient, il était partager entre incompréhension et attachement pour lui. C'était la même chose pour elle. Cette dame lui ressemblait, il savait qu'il avait été adopté, sa mère d'adoption lui a tout avoué et il avait fini par pleurer tout seul en serrant un coussin. C'était étrange, trop pour lui. Son souffle se faisait plus bruyant.

-Je suis navré, je ne devrais pas embêter les gens comme ça. Vous êtes bien gentille avec moi. Je m'excuse encore de vous avoir approché comme cela, je dois protéger les habitant pas leur faire peur. C'est juste que vous me semblez tellement familière comme si autrefois on était lié. Mais je ne sais pas par quel lien, je m'en souviens pas. Cela doit être trop loin dans ma tête et je ne suis pas bien malin.

Hector se mit à rire tout seul, c'était une façon pour lui d'oublier son stress. Ce sentiment était vraiment étrange, qu'est ce qui qui arrivait. Il posa sa main sur son front, aucun signe de fière. Il allait bien, il n'était pas malade, alors comment l'expliquer. Il n'arrivait pas à saisir ce fil pourtant il tendait son bras pour l'atteindre, il était trop éloigner, son cerveau était à sa limite. Il la regarda avec un tendre sourire sur le visage. Ses visions étaient une chose étrange, il c'était fait à ce pouvoir de voir son futur et celui des autres, mais ce dernier le perturbait par moment entre son avenir en tant que chevalier et ses personne qui lui semblaient familière, qu'il ne voyait pas, pourtant il se sentait heureux avec, leurs visages étaient si flous. A chaque fois il trouvait à court d'air avant de voir ces visages. Il la regarda toujours. Elle semblait si aimable, pas agressive pour un sou. Au moins il n'avait rien à craindre avec elle. Un chapeau vola sous ses yeux et le saisit d'une main experte. Il ne savait pas à qui il appartenait.

-Ceci est-il à vous ? J'avoue que sans mon bonnet, je me sens un peu nu.

Il l'enlevait assez rarement, il fallait dire qu'il aimait son allure avec.

Qui nous sommes pour l'autre?

Il me dit qu'il est désolé, qu'il ne devrait pas embêter ainsi le monde. Qu'il me trouve agréable avec lui. Qu'il s'excuse encore, de m'avoir approchée, que son rôle est de protéger les civiles et non de les effrayer. Il dit qu'il me trouve habituelle... tellement familière... comme si dans une autre vie nous étions liés. Peut-être âme-soeurs. Je m'attendris en l'écoutant. J'ai cette irrésistible envie de le serrer contre moi. Il dit qu'il ignore quel lien pouvait bien exister entre nous. Il ne s'en souvient pas. Ce doit être, pour lui, trop loin dans ses souvenirs. Et il ajoute qu'il n'est pas très malin. Moi, je ne crois pas. Il se met à rire mais je vois bien qu'il est mal à l'aise. Je déglutis... c'est exactement mon habitude lorsque ma gêne me perd. Oh. Je m'entends... est-ce que je ris avec lui?

Il dépose sa main contre son front. Comme s'il était malade. Non, il n'a pas ces symptômes là. Juste cette... fièvre hallucinante... de notre rencontre. Qu'est-ce que la vie a bien pu me cacher? Il faudra que je touche un mot à mes parents. Si je parviens à me détacher de lui un jour. Je le vois me sourire. Il est tendre. Doux. Affectif. Je mords doucement ma lèvre du bas. J'ai envie... non. Je ne peux pas désirer ce geste-là. Ce serait de la folie ! Il attrape d'une volée mon chapeau de paille. Et m'interroge sur son appartenance. Je hoche la tête. Oui, il est à moi. Il m'avoue que sans son bonnet, il se sent... nu. C'est presque le même sentiment que je ressens sans lui. Je l'ai toujours utilisé pour me cacher, me protéger de quelque chose. Mais depuis que je l'ai vu... je n'ai plus ressenti ce manque. Peut-être est-ce qu'il saura le combler.

Je plonge mon regard dans le sien. Dans ses yeux d'or. Semblables à des pépites. Je m'y noie. J'approche mes bras de lui. Non... je ne peux pas faire ça. Pas à un inconnu. Pourtant, j'en crève d'envie. Je ne peux plus résister à ça. A son expression, à son sourire... je ne peux plus me retenir. Je veux le protéger. Le serrer contre moi. Mes bras encerclent déjà son cou. Je le presse doucement contre moi. Ma tête du côté de son épaule. Il va me repousser... il va me repousser !

Qui nous sommes pour l'autre?

Hector perturbé comme jamais, vit à peine le hochement positif de la jeune fille en face de lui. Il lui tendait le chapeau, les mains devenues tremblantes par l'émotion qu'il ressentait en ce moment. Il était perdu dans ses sentiments contradictoires entre douleur et bonheur. Il n'arrivait pas à poser le doigt dessus, comme une énigme, il n'était pas capable de défaire ce sac de nœuds qui semblait se former lentement et sûrement dans son estomac. Il serra à nouveau le poing, décidément, la vie avait décidé de lui jouer un mauvais tour. Il rougit furieusement quand il sentit ses bras l'entourer tendrement. Il était incapable de sortir de cette étreinte. C'était étrange, il ne voulait même pas s'en extirper. Il se sentait bien à cet endroit, à ce moment. Il ne lui venait pas l'idée de la repousser, tout ce qu'il arrivait à faire, c'est rougir comme pas possible, il faisait concurrence aux tomates, le jeune chevalier. Il respira son odeur sans vraiment le faire exprès, elle était entêtante, mais il y avait cette vague de nostalgie qu'il n'arrivait pas à savoir où il avait ressenti ce sentiment très étrange. Il essaya de parla, mais à la place des mots, il sortait une suite de syllabes toutes aussi invraisemblable l'une que l'autre. Il perdait pied, il n'arrivait pas se calmer, il tremblait contre cette étrangère, il avait presque envie d'en pleurer. Il n'y arrivait pas, il était si rassurer. Comme un parent le ferai. Il venait à peine de la rencontrer, comment était-ce seulement possible.
Hector resta un moment ainsi, pris entièrement dans ses pensées qui devenaient de plus en plus chaotique. Il essayait d'y mettre un ordre un peu potable, mais comme il n'était pas très ordonné, il n'y arrivait pas à se remettre totalement de cette tempête qui s'était déroulé dans son cerveau. Comme une certitude, il était sûr de l'avoir rencontré avant, mais n'en avait aucun souvenir, comment avait-il oublié une chose si importante, il n'arrivait pas à le savoir, il laissa des larmes sortir de ses yeux, signe que quelque chose le perturbait intérieurement. Il voulait tellement savoir ce qui arrivait en cet instant.

-Je... Je suis désolé, j'ai oublié, Je suis nul. Je suis un incapable, un maladroit, je ne mérite pas cet instant de tendresse.

Hector étant prit dans cette chose qu'il ne contrôlait pas, il n'arrivait pas à trouver ce qui clochait réellement, ce lien du sang que le temps lui avait fait oublier, son corps qui s'en souvenait comme si c'était hier. Son esprit avait enfermé cette partie de lui, il était sûr de l'avoir déjà rencontrée, déjà serrée comme il le fait en cet instant. Il ravala ses sanglots qui lui montait doucement aux yeux. Il essuya ses yeux, il croisa brièvement ceux de la jeune fille, elle avait un près les mêmes que lui. Contrairement à ce type, il ne ressentait aucune haine. Rien, juste de la tendresse. Une infinie tendresse pour cette dame qu'il connaissait pas vraiment. Une inconnue pour lui.

Qui nous sommes pour l'autre?

Il ne bouge pas. Il reste immobile. Je le sens trembler. Mes membres également vacillent. Il va se reculer. Je le sais. Je le sens. Il va me refuser. Je sens mon regard se troubler rien qu'à cette pensée. Il tente de s'exprimer. D'échapper une syllabe. Mais je ne comprends pas. Il est trop confus pour organiser une phrase. Et moi... je serais incapable de parler. Ce sentiment... Ce frisson, cette sensation... elle me fait frémir du plus profond de mon être. Je me sens bien. Si bien. J'ai envie de sangloter. Mais n'est-ce pas des traces humides qui s'échappent de mes yeux? Je le sens hoqueter. M'accompagnerait-il dans mes pleurs?

   Il s'excuse. Il a oublié. Il dit être nul. Quelqu'un d'incapable. Manquant d'adresse. Il dit qu'il ne mérite pas ce moment de tendresse. Sa voix est troublée. Je déglutis. Nos regards se croisent. Je me sens rougir lorsque je rencontre la lueur dorée de ses yeux. Pareille à la mienne. Mes bras délacent son cou. Je le relâche. Mais notre corps reste proche. Il frotte ses paupières. Comme s'il s'empêchait de montrer ses émotions. Je discerne une douceur dans son regard. Une forme d'amour que je n'avais jamais vu auparavant. Je le sais. Je l'ai connu. J'ai l'impression qu'il est une part de moi qu'on m'a arrachée. Pourtant, nous venons de nous rencontrer.

   Cette envie. Cet intense désir. Pourquoi? Non, je ne peux pas faire ça. Peut-être est-ce une erreur. Je me trompe sûrement. Mon coeur tonne contre ma poitrine. Mon visage est chaud. En un instant il a grimpé de température. Et j'oublie tout. Mes pensées. Ce qui nous entoure. L'agitation. Je n'entends plus rien. Il est la seule personne que je vois. Avec qui j'ai envie d'être. Je ne saurai le relâcher. M'enfuir. Non. Je le veux près de moi. Pour toujours.

-Quel est ce lien qui nous attire... qu'es-tu, pour moi?

Je lui murmure ces quelques mots. Mes yeux noyés dans son regard. Je savoure leur douce couleur. Je me perd dans cet océan d'or. Je mords ma lèvre intérieure. J'en ai tant envie. Mais pourrais-je seulement le faire? Risquerais-je de le perdre en manifestant cette volonté? J'en brille. Je le sais. J'ai la conviction qu'il peut lire en moi ce que j'aimerais tant lui faire.

Mon visage s'approche lentement du sien. Jusqu'à ce que notre front se touche. Mais je n'ose poursuivre mon idée. Un long frisson m'envahit. Quel est ce ressenti? J'ai l'impression que mon puzzle se complète peu à peu. Il ne reste plus beaucoup de pièces. Le plan avance. Une douce chaleur flamboie dans ma poitrine. Elle apaise mon coeur. J'arrive presque à ressentir sa respiration. Elle est vive. Aussi rapide que la mienne.

Comment une rencontre peut-elle donner un tel effet?

Qui nous sommes pour l'autre?

Hector sentait ses bras sur ses épaules, il ravala sa salive. Il était définitivement dans un monde où il ne contrôlait plus rien. Il posait un regard sur cette fille, ses yeux dorés, il avait l'impression d'être devant un miroir, il avait plus ou moins les mêmes. Drôle d'histoire tout de même, il n'avait pas prévu que cette rencontre serait aussi perturbante, en même temps comme sa vision était limitée dans le temps, il restait toujours une part d'ombre dans ce rêve, non ce ne l'était pas, c'est la première fois que ça arrive. Il entendait à peine ces mots, qu'avait-elle dit. Il ne savait que faire de cette situation, juste attendre tout s'arrange un peu. Il espérait que cela fonctionne. Il réfléchit un peu sur ce qui arrivait. Il ne voulait pas la laisser, bizarrement. Il ne voulait pas se défaire de cette étreinte, il aimait ce contact. Il se laissait donc faire et il ferma un peu les yeux. Il était bien comme ça, pourquoi bouger.

-Je n'en sais rien, tout ne s'explique pas. C'est un peu impossible tout expliquer, on doit avoir un passé en commun, il y a du avoir des choses qui se sont passé, on a oublié, qui nous sommes, on en sais rien.

Hector était sur le point de pleurer, de bonheur, de malheur. Il n'en savait pas grand chose de ce qui arrivait. Il ne savait pas qu'il n'était pas le seul de sa famille, après avoir eu la révélation de sa mère sur son adoption, il savait qu'il n'était pas son fils, il ignorait juste qu'il lui restait une famille. Ces moments où il se sentait seul était du ce manque qu'il ressentait. Il garderait cet instant en mémoire, cette fois-ci, il oublierait pas, il le croyais aussi dur que le fer. Il pouvait sentir sa douceur, son odeur et son affection. Il frotta son dos avec tendresse, enfin il essayait de l'être, il tenait cette femme, pas trop fort, jute pour ne pas qu'elle parte sans prévenir. Bien qu'il imagine que ça sa première envie sur le moment, elle tremblait aussi, comme si elle se retenait de faire un truc. Il en rougissait un peu. Il passe son temps à se questionner, qu'est qu'il peut faire, ce qu'il devait faire pour elle, pour qu'elle soit plus à l'aise. Il ravala sa salive à nouveau, il était décidément perdu, incapable de se servir de sa langue. Muet par cet échange. Il serrait son poing. Il ne pouvait rien faire pour cette fois. Il était qu'au début de sa vie, il avait des choses à faire pour la rendre plus belle et plus épique. Il respira à fond. Il n'aimait pas rester immobile, il était un homme d'action. Enfin, maintenant plus qu'avant. Il ne laisserait pas les choses le stopper, même si cette rencontre était perturbante. Un peu dérangeante sur le fait. Mais à part changer sa façon d'être, cela passait aussi par son entraînement. Il soupira, il desserra son poing.

-Merci quand même.