Lost in a forest ♫ ~ Feat. Selene ~
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 Lost in a forest ♫ ~ Feat. Selene ~

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Gwendäl Voldacar
Gwendäl Voldacar
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MessageSujet: Lost in a forest ♫ ~ Feat. Selene ~   Lost in a forest ♫ ~ Feat. Selene ~ Icon_minitimeSam 6 Sep - 10:01

Des ordres, des ordres et des ordres. Il n'y avait aucun jour où Gwendäl cessait de se faire ordonner. Fait ceci, fait cela, elle avait presque l'impression d'être restée une esclave. Chasser, marcher et manger étaient ses directives. Chaque matin, elle savait quoi faire, chaque soir, elle savait ce qu'elle ferait le lendemain. Sa vie avait perdu de sa splendeur, tout lui était nostalgique. À force de visiter le monde de par sa tribue, Gwendäl avait finit par connaitre de mieux en mieux les endroits mères d'Heka, son voyage commençait à devenir une éternelle routine. Gwendäl ne pouvait même pas s'occuper grâce à des hobbies quelconques, la civilisation ne lui était pas vraiment recommandé. La jeune femme avait parfaitement le droit de se balader en ville, mais au premier faux pas, toute la civilisation nomade serait découverte au grand jour. Elle essayait de se faire discrète. Elle essayait. Son accoutrement ne lui permettait pas de se fondre dans la masse. Son accoutrement...parlons-en ! Cela faisait quelques semaines qu'elle avait littéralement rompu avec la civilisation, suite à son échappatoire de La'an. Gwendäl avait été contrainte de changer de coutumes vestimentaires, ce qui, au départ, lui avait particulièrement déplu. Si vous l'aviez vu avant, vous ne la reconnaitriez plus. Ce n'était pas seulement ses habits, mais pour la première fois de sa vie, la jeune femme avait également un air féminin. C'est rien, certes, mais pour quelqu'un comme Gwendäl, passant son temps dans une tenue de combat, ça représentait toute sa vie. L'idée avait fini par la séduire, bien qu'elle s'était appuyée sur un changement radical mais forcé ; c'était probable qu'elle soit recherchée. Un meurtre, sur Heka, était quelque chose de simplet. Heureusement pour elle, la Voldacar avait eu une des meilleures idées de sa vie, elle était allée à La'an masquée !

Bref, passons au moment présent. Cette fois, ses directives étaient d'aller vérifier l'état des campements précédents. Il fallait toujours qu'un membre de leur groupuscule se sépare de la petite communauté, scrutant la moindre trace de pas. Ce n'était, bien sûr, pas la seule cause. Parfois, les feux utilisés pour faire cuire la nourriture produisaient infiniment trop de fumées. Elle se propageait, jusqu'à atteindre un niveau assez élevé, devenant visible dans le ciel à plusieurs mètres, s'étendant au-dessus de la forêt. Heureusement, la dernière fois, les nomades avaient réussi à s'échapper à temps, avant que randonneurs et patriotes viennent observer ce phénomène. La vie en pleine nature n'était pas aisée et simpliste, ça demandait énormément de travail. Comme d'habitude, c'était Gwendäl qu'on avait envoyé sur ses pas, vérifiant le campement d'antan. Seulement quelque minutes lui suffirent pour rejoindre le camp, foulant la terre retournée avec un air blasé. La Voldacar savait s'amuser. La Voldacar, par contre, ne savait pas travailler avec le sourire. Travailler, pour elle, c'était juste un passe-temps comme un autre. Être payée pour être nomade ? Vous y aviez cru ?

Gwendäl était finalement arrivée sur son ancienne résidence, donnant quelques coups de pied dans la terre fraiche, faisant gicler cette dernière quelques centimètres plus loin. Observant fixement le sol, la jeune femme ne cherchait pas vraiment à accomplir son devoir, essayant presque de l'oublier. Elle n'approuvait absolument pas ce système. S'il y avait un problème quelconque, elle ferait quoi ? Encore, elle aurait pu détruire le campement. Par contre, s'il s'agissait de présences hostiles, c'était une autre histoire. Gwendäl ne se sentait pas vraiment d'humeur à affronter à elle seules des hordes entières de créatures en tout genre. Elle aurait pu le faire. Néanmoins, la jeune femme, si elle l'avait fait, aurait perdu à coup sûr. Aussi forte soit-elle, certaines prouesses sont irréalisables pour les hommes. C'est ce que Gwendäl pensait, se laissant tomber comme un sac de patate dans une touffe d'herbe, d'un air assez nostalgique. La jeune femme avait mérité ce calme, après tous les derniers évènements qu'elle avait vécus, qui étaient assez... Épuisants. Espérant enfin pouvoir se reposer longuement, la nomade se releva tout aussi vite, se remettant son objectif en tête.

« Tss...J'espère que y'a personne. J'ai pas envie de tuer quelqu'un aujourd'hui... » soupira-elle.

Gwendäl avait accentué sa phrase par un soupir doublé d'un grognement, ayant pour but d'intimider un -possible- adversaire. Au fond d'elle, elle n'y croyait pas vraiment. Les probabilités de croiser quelqu'un était extrêmement basse, aussi, elle se contenta de lancer une pierre dans un buisson, agacée par la situation. Si elle repartait de suite, ses proches croiraient qu'elle n'a strictement rien surveillé. Bref, elle comptait se relaxer. Un soleil brûlant, se reflétant même au delà des feuillages, des troncs taillés sous forme de banc provisoire, personne dans les à alentours. Pourquoi se priver ? Gwendäl avait tout son temps, elle n'allait pas se priver !

C'était ses projets. Des projets qui furent finalement bouleversés, quand le regard de la Voldacar croisa une trace sur le sol ; une empreinte de pas. Un pas qui, d'ailleurs, semblait appartenir à un humain. Après, c'est quasiment sûr. C'est assez rare que les animaux portent des chaussures. De toute manière, il n'y avait pas à réfléchir. Personne ne pouvait tromper la vue de Gwendäl, pour l'instant. Il y avait une personne dans le coin, ou du moins, quelqu'un était passé par là. Au final, elle aurait mieux fait de ne pas baisser sa garde. Pour une fois que quelqu'un trouvait le camp, il fallait que cette personne le fasse au mauvais moment ! Décidément, ce n'était pas le jour de Gwendäl... Comme d'habitude, en fait. Cette dernière avait accouru vers le centre du campement, surveillant l'intérieur des tentes, bien qu'en tremblant légèrement. L'idée de découvrir quelqu'un caché l'effrayait, même si ce n'était pas son genre. Tout le monde à des phobies, pas vrai ? Un sourire, signe que Gwendäl était heureuse de n'avoir rien trouvé, bien que légèrement énervée pour la même raison.

« Qui est là...? »
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Selene O'Donnell
Selene O'Donnell
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MessageSujet: Re: Lost in a forest ♫ ~ Feat. Selene ~   Lost in a forest ♫ ~ Feat. Selene ~ Icon_minitimeLun 15 Sep - 15:56

En général, Selene O’Donnell ne rechignait jamais à travailler et encore moins lorsqu’il s’agissait de chasser quelqu’un. Pour elle, seul le travail et la reconnaissance pouvait lui permettre d’intéresser un tant soi peu le roi et de pouvoir l’approcher. Seul le travail pouvait lui permettre de garder la forme, de ne pas s’ennuyer, mais aussi de pouvoir s’entraîner dans divers situations qu’elle n’avait pas à mettre en scène et ne pouvaient donc lui permettre d’acquérir de l’expérience. Pourtant, parfois, la jeune femme refusait certains contrats pour un nombre de raisons incalculables. Peut-être parce que la personne qui louait ses services n’était pas particulièrement aisée et il fallait l’avouer, les services qu’offrait Selene, n’était pas à la portée de toutes les bourses. Ou alors, dans un autre cas, parce qu’elle n’avait aucune confiance en ses employeurs, et elle ne pouvait risquer de mettre sa vie en danger pour un unique contrat. Voire mettre sa couverture et la nature de son pouvoir ainsi que l’existence de Maikan, bien que ce dernier ne fût plus forcément un secret pour les habitants de Whalis. En règle générale, l’héritière de la famille O’Donnell ne se plaignait pas non plus de devoir travailler. Il fallait bien qu’elle paie le loyer exorbitant de son appartement en plein cœur de la capitale, qu’elle puisse nourrir son jeune loup qui prenait apparemment lui aussi l’habitude d’avoir des goûts de luxe tout comme sa maître. Elle aussi devait se nourrir, mais aussi subvenir à des besoins vitaux comme acheter une nouvelle paire de chaussures, des vêtements tous aussi chers les uns des autres qui mine de rien nécessitaient une rente d’argent non négligeable.  Si bien qu’elle du augmenter ses tarifs pour pouvoir garder son train de rythme héritage de la noblesse mais aussi parce que beaucoup de ses contrats devenaient plus dangereux et nécessitaient en général du matériel de bonne qualité. Donc non, la jolie brune ne refusait pratiquement jamais un contrat ou alors, il fallait comme indiqué plus haut, des causes exceptionnelles bien définies. Pour preuve, le dernier contrat qu’elle avait refusé remontait à ses débuts, parce que la jeune femme avait déduit après avoir étudié les lieux, les enjeux et la situation qu’elle serait perdante. La nature de son pouvoir se devait de rester un secret et elle risquait grandement de le dévoiler en se trouvant dans une foule si immense sans pouvoir prendre du recul. Même si ses prix étaient plus abordables au début, il n’y avait aucune raison qu’elle prenne un tel risque pour être si peu rémunéré. Néanmoins la tueuse se disait que ce ça n’aurait pas été une mauvaise idée de sa part d’étudier plus en profondeur le contrat qu’elle venait de conclure avant d’accepter. Au fond, c’était de sa faute si elle se retrouvait dans une telle situation sans véritablement savoir comment la gérer. Expliquer ce qu’elle faisait dans un endroit perdu comme celui-ci et surtout pourquoi elle était cachée. Dans un sens, la précipitation dont elle avait fait preuve dans l’acceptation avait véritablement été la cause de tant de problème. Etait-elle uniquement fautive ? Depuis son dernier gros emploi, Selene n’avait quasiment pas reçu de proposition et tournait en rond chez elle comme un loup en cage. Deux semaines sans véritablement travailler, certes, c’était plutôt reposant, mais particulièrement ennuyeux pour l’Hekienne. La jeune femme avait pour habitude de bouger en permanence et sans travailler, les seuls moments sportifs restaient les promenades de son animal de compagnie lorsque celui-ci était enclin à vouloir sortir. L’animal devenait de plus en plus fainéant au grand déplaisir de sa maîtresse.

Pour s’occuper l’esprit, la membre de l’Akhtai avait fini par appeler sa femme de ménage pour annuler un rendez-vous et avait fait le ménage seule, entièrement. Chose qu’elle n’avait jamais pris la peine de faire elle-même, que ce soit chez elle ou bien dans le domaine familiale. Si sa mère apprenait cela, elle lui dirait certainement que ce n’est pas digne d’une fille de bonne famille, encore moins d’une potentielle prétendante du roi Lysnk lui-même. Si quelque chose comme cela venait à s’apprendre dans leur cercle très fermé de noble, Selene et surtout sa mère deviendrait le sujet risible de leurs amis. Du moins, ce qu’ils prétendaient être leurs amis. Chacun connait le fait que rares sont les nobles qui considèrent d’autres nobles comme des amis plutôt que comme un raison de connaissances à exploiter dès qu’il est possible de le faire. Que son père ne travaillait pas pour que leur fille se salisse les mains avec des corvées justes bonnes à être réalisées par les serviteurs les moins compétents du domaine O’Donnell. Allons bon, si la jeune femme gardait le silence, personne à par elle et son animal ne serait au courant de cette petite aventure. Bien que pendant cette petite nouveauté pour la jeune femme, Maikan se trouvait un peu trop dans ses jambes, remettant des boules de poils aux endroits où elle venait de passer, s’allongeant de tout son long sur le divan à l’instar d’un chat. Sauf qu’il n’était pas un chat et qu’il avait manqué de peu d’abimer son nouveau bien en cuire noir et blanc. Après quelques ordres et grognements, il s’était étiré, avait tourné le dos à sa maîtresse et avait mis les pattes sur le sol fraîchement lavé avant d’aller dans la chambre de Selene et de s’allonger sur son lit rond. La membre de l’Akhtai l’avait maudit de tout son être, le menaçant de l’échanger contre un louveteau s’il continuait d’en faire qu’à sa tête ou de lui faire construire un chenil sur le grand balcon pour qu’il n’est jamais plus à entrer dans son appartement. Son loup l’avait regardé avec un air autant – certainement copié sur celui de sa maîtresse- avant de lui tourner le dos et de se recoucher comme si elle ne lui avait jamais rien dit.  Sale bête. Après tout une journée de ménage, Selene O’Donnell était épuisée, affalé dans son divan jusqu’à ce que son téléphone professionnel ne vint à sonner. Un homme avait apparemment besoin de ses services pour faire disparaître du paysage un groupe de personne s’approchant un peu trop près de ses affaires professionnelles. La demoiselle aux cheveux couleur chocolat pensa de suite à une histoire de blanchiment d’argent. Théoriquement, en tant que membre de l’Akhtai, elle aurait dû enquêter et arrêter son client si celui-ci allait à l’encontre des ordres du roi. Néanmoins, elle avait aussi son commerce et sa réputation personnelle à entretenir. Lui fournissant une adresse mail, la jeune femme attendit d’avoir les conditions et toutes les données avant de rendre sa réponse. Une demi-heure plus tard, Selene avait parcouru tous les documents et avaient pris sa décision sans véritablement faire le pour et le contre puisqu’elle sa couverture ni son pouvoir n’étaient pas mis à mal. Malheureusement pour elle, peut-être que se plonger un peu plus sur les documents lui aurait évité de se retrouver dans une mauvaise situation.

Selene O’Donnell gardait toujours son calme dans la mesure du possible et faisait bonne figure. Toujours bien vêtue même pour son travail, elle imposait le respect de part sa façon de parler mais aussi son physique. Néanmoins, il y avait des limites à beaucoup de chose et sa patience se trouvait malmenée. Le matin du jour J pour quelques disparitions maîtrisées, la demoiselle en vue de la chaleur, avait opté pour un corset en haut, un pantalon rose pâle retroussé aux jambes et des chaussures plates légèrement montantes et sa ceinture autours de la taille ainsi que sa paire de gants habituels. Il avait fallu que l’héritière prenne sa voiture pour pouvoir se déplacer jusqu’au lieu où se trouvait ses cibles. Maikan avait fait sa forte tête et elle était donc parti en retard pour son rendez vous. Et là, elle était dans des lieux que la noble n’avait jamais fréquentés auparavant. Les terres aux alentours des nombreuses villes d’Heka. Une nature indomptable, un peu trop méconnu, de nombreux endroits où se cacher pour des fuyards et surtout pas énormément de bruit. Comment un groupe d’individus vivant dans la capitale avait pu se retrouver dans un tel endroit. Remontant sa ceinture autours de sa taille, la brune du se rendre à l’évidence, si elle avait étudié plus profondément le dossier, elle ne serait pas dans une telle situation. Ca sentait le piège à vu de nez et elle était tombée en plein dedans. Allons dont, c’était elle la cible apparemment et cela ne l’enchantait guère. Sur le côté, Maikan releva la tête, les oreilles dressées et les sens en alerte. Dans un ordre, elle lui demanda de partir et de se cacher. Son champ d’action sera plus grand si son animal ne reste pas trop près d’elle. La jeune femme commença alors à marcher lorsque son animal fut hors de son champ de vision. Personne, il n’y avait personne aux alentours. Peut-être que le Totem avait simplement confondu un humain avec un animal voire un monstre de petite taille. Mais ça, la tueuse n’y croyait pas du tout. Maikan ne se trompait jamais, le loup blanc était impossible à duper. L’instinct sauvage certainement.

Dix minutes à errer seule avant que Selene ne décide à retourner auprès de sa voiture. Un homme l’attendait à côté, l’air visiblement perdu. A d’autre.  Elle s’approcha tout en enlevant un de ses gants pour le placer dans la poche arrière de son pantalon. La jeune femme de vingt huit ans pu alors détailler l’homme, grand , brun aux cheveux bouclés et de beaux yeux bleus. Allons dont, c’était vraiment dommage de vouloir l’assassiner, mais il ne lui inspirait pas véritablement confiance. Lorsqu’elle fut à sa hauteur, elle fit mine de se demander qui il était – ce qui n’était pas entièrement un mensonge- en lui demandant s’il avait besoin d’aide pour quelque chose. Celui-ci lui tendit naturellement la main pour se présenter dans un doux sourire qui aurait donné des remords à n’importe qui n’étant pas la jeune O’Donnell. Celle-ci la serra en lui rendant son sourire. Un sourire dont elle avait le secret. Lentement sur le front de l’inconnu se dessina une cible ainsi que son torse au niveau du cœur. Voilà qui allait certainement le calmer rapidement. Pour résumé la situation, son contrat était en fait un piège dans lequel elle a sauté pieds joints. Pas de groupe à tuer, mais certainement un unique tueur qui allait la prendre pour cible. Le jeune homme commença à expliquer la raison de sa venue, du moins une excuse avant d’être coupé par la brune. Celle-ci tout en gardant un air impassible lui demanda de ne pas lui mentir. De lui dire de suite ce qu’il voulait vraiment. Ce dernier perdit son sourire en le menaçant avant de se rendre compte du loup blanc qui se dirigeait vers lui. Les crocs tout dehors, les yeux or luisants dangereusement. Selene sorti de son sac un miroir pour le dresser devant le visage de l’inconnu qui pu remarquer la cible rouge sur son front, constatant le fait que prendre un coup à cet endroit allait certainement le tuer sans détours. Plaçant la main dans l’une des pochettes de sa ceinture, le brune en sorti une aiguille pendant que Maikan détournait l’intention de l’homme. Reculant de quelques pas, elle la lança avec un minimum de force. Cette dernière traversa la peau, le crane et alla se loger directement dans le cerveau de l’homme qui tomba sans un bruit sur le sol.

«  Qu’est ce que c’est fatiguant comme travail. »

Son pouvoir se désactiva pendant que Maikan attrapait le mort par le col de son vêtement pour le traîner dans un endroit que seul lui ne connaissait avant de revenir suite au sifflement de sa maîtresse. Selene était plutôt fière d’elle. L’héritière avait certes désormais une cicatrice sur tout l’avant bras qu’elle cachait le mieux qu’elle ne pouvait avec du maquillage, mais le loup blanc et elle ont désormais une relation fusionnelle et il la comprenait sans qu’elle n’ait besoin de véritablement vouloir se faire comprendre. Le totem fit de nouveau son apparition pendant que la jeune femme ouvrait le coffre de la voiture pour qu’il puisse y monter. Jusqu’à ce qu’un oiseau ne fasse son apparition. Le loup se releva de toute sa hauteur, sens de nouveau en ébullition et sans que la jeune femme n’ait le temps de dire quelque chose, il cambra tous ses membres et se mit à courir après l’animal volant. Selene soupira tout en criant à son animal de revenir, ce qu’il ne fit pas bien évidemment. Foutu animal sauvage avec ses foutus instincts indomptables. Passant sa main dans sa cascade de cheveux couleur chocolat, la demoiselle se mit à courir en direction de son animal sur une bonne distance avant de ralentir le pas face à ce qui lui semblait être un campement abandonné. Du moins, c’est ce qu’elle crut à première vue. Le feu avait d’avoir été éteint il y avait peu.

Lentement, la brune fit le tour du campement se demandant comment des individus à leur époque pouvaient encore vivre dans des tentes, se chauffer dans un feu de bois autre que la cheminée des appartements. Faire cuire la nourriture certainement chassée par leurs soins sur le même feu. Dormir à même le sol et elle ne se posait même pas la question de savoir comment ils s’occupaient de leur hygiène. Une telle question pourrait lui procurer de longs frissons le long de la colonne vertébrale c’était sûr et certain. Se penchant vers l’une des tentes, elle regarda ce qu’il y avait à l’intérieur. Rien de bien transcendant, intéressant, certainement un campement de gens du voyage. Des pauvres. Oui c’était ça, un clan de pauvres d’Heka s’étant réuni ensembles. Apparemment la pauvreté devait être plus facile à vivre en groupe semblerait-il. Soupirant pour la deuxième fois tout en se relevant, un bruit attira son attention. Ses yeux fixèrent l’horizon tout en cherchant si son animal de compagnie était enfin de retour. La jeune femme commença à maudire le fait de ne pas avoir le réflexe de garder ses lunettes de vue sur elle en sachant qu’elle allait utiliser son propre pouvoir. Une silhouette commença à se dessiner lentement. Une silhouette à deux jambes semblerait-il. Selene marcha alors sur le pointe des pieds avant d’aller se cacher derrière une rangée d’arbre, de rocher et de végétation non identifiée pour pouvoir observer et agir en conséquence tout en évitant d’être blessée.

Trouvant une place où elle pouvait voir sans se faire remarquer, la jeune femme vit une demoiselle apparaître. Apparemment, le danger pourrait être moindre bien que la O’Donnell balaya cette idée de son esprit. Elle était aussi une femme et pourtant, elle était véritablement dangereuse. L’inconnue était blonde, certainement plus petite qu’elle avec des yeux rouges. Un visage qui ne lui disait rien du tout, donc qu’elle n’avait certainement jamais croisé auparavant. D’où venait-elle, avait-elle vu sa voiture un peu plus loin ? Observant son comportement, la brune décida que non. Elle devait vivre dans le campement, pour aussi bien le connaître. Certainement pour vérifier qu’il n’y avait personne pour leur voler des affaires, des fouineurs ou peut-être des membres du gouvernement Hekien. Un peu de poussière fut soulevée, mais rien d’important. Jusqu’à ce que l’inconnu ne parle. Indiquant qu’elle n’avait pas envie de tuer quelqu’un actuellement. Un sourire se dessina sur les lèvres de la noble. C’était plutôt risible comme situation. Avait-elle envie de faire peur à de potentiels attaquants ? Oh, certainement. Sauf que ça ne fonctionnait pas pour l’originaire de Whalis. Encore moins juste après qu’elle se soit débarrassé de sang froid d’un individu. Un caillou passa près de son visage, manquant de l’égratigner. Ce n’était véritablement pas son jour semblerait-il et cette situation ne lui plaisait pas beaucoup. Pour autant, la personne semblait croire qu’il n’y avait personne autours d’elle, qu’elle avait dû rêver d’une présence. Du moins c’est ce que croyait la noble jusqu’à ce que de nouvelles paroles se fassent entendre. L’inconnue demandait qui était là sans grande conviction. Elle ne pouvait donc pas être vraiment dangereuse avec si peu de confiance en elle dans la voix. Néanmoins, Selene ne pouvait pas rester dans une position aussi douloureuse et dangereuse. Si la blonde venait à fouiller les alentours, elle ne saurait expliquer sa présence à moitié accroupie derrière de grosses pierres.

Et le miracle se fit en l’espèce de Maikan, loup blanc et totem de profession qui passa à côté d’elle rapidement, poursuivant toujours ce foutu oiseau sans faire attention à sa maîtresse. Maîtresse qui en vit une occasion en or. Se levant rapidement, elle fit mine de courir après son loup tout en lui ordonnant de revenir à ses pieds et d’enfin l’écouter. S’arrêtant non loin de la jeune femme, elle remit son gant manquant tout en passant la main dans ses cheveux, un sourire amical sur les lèvres. L’air gêné comme faciès. Peut-être aurait-elle dû devenir actrice plutôt qu’assassin soit dit en passant. Ses yeux bleus fixèrent alors ceux de la jeune demoiselle.

« Je suis désolée de déranger votre «  campement », Maikan n’en fait qu’à sa tête ces dernières jours. Et cet oiseau est sa nouvelle cible. »

Selene n’avait plus l’habitude d’être particulièrement gentille et cette soudaine situation sociale lui donnait du fil à retordre, surtout qu’elle devait s’excuser pour quelque chose qu’elle n’avait pas fait et montrer son totem à une inconnue. Certes, elle n’avait pas dit qu’il s’agissait de la source de ses pouvoirs, mais une personne avec un peu de jugeote sait très bien qu’un animal de compagnie normal n’est pas un loup non loin de sa taille adulte capable de manger son propriétaire. Bien qu’à Heka, il fallait s’attendre à tout, le pire comme le meilleur. Surtout le pire. Sifflant une nouvelle fois, la demoiselle dû se rendre à l’évidence. Du moment que l’oiseau ne serait pas mort à terre, limite entre les crocs du loup, Maikan ne l’écouterait pas du tout. Repoussant une mèche de cheveux derrière son oreille droite, elle avança d’un pas tout en tendant sa main nouvellement gantée vers la blonde aux yeux rouges, un nouveau sourire peint sur son visage.

« Je m’appelle Selene, je n’ai pas eu le temps de vérifier si mon animal avait abimé quelque chose en passant sur le campement. Si c’est le cas, je me ferai un plaisir de rembourser les dégâts. »

Rembourser des choses qui devaient certainement sortir d’une fouille dans les poubelles d’elle ne savait quel quartier, quelle aberration sincèrement. En même temps, elle maudissait Maikan de ne pas l’écouter dès qu’il voyait un autre animal à chasser. Quelque chose à changer chez lui certainement. La brune se tenant droite, de toute sa hauteur face à la blonde et attendait une réponse. Avec de la chance, elle aurait juste à sourire, s’excuser, payer pour les potentiels dégâts et s’en aller sans avoir à justifier sa présence dans des lieux aussi reculés, n’allait véritablement pas avec l’allure noble de la jeune O’Donnell.


Dernière édition par Selene O'Donnell le Sam 17 Jan - 15:00, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Lost in a forest ♫ ~ Feat. Selene ~   Lost in a forest ♫ ~ Feat. Selene ~ Icon_minitimeJeu 18 Sep - 17:03

Gwendäl s'apprêtait à rentrer chez elle, enfin, dans son nouveau campement. Elle ne vivait pas dans une maison fixe, la nature était sa demeure, Heka était son jardin. Elle voyageait de par le monde, sans se soucier d'un quelconque foyer. Chaque jour était le même que le précédent, chaque heure, la même que celle d'avant. Rien ne différait dans le son comportement, ses objectifs. Les allures qu'elle se donnait pouvaient paraitre désespérantes, mais la petiote n'était pas à blâmer. Gwendäl le ferait, ce jour-là ainsi que les suivants. Au final, sa vie n'était qu'un mensonge. L'être humain persiste pour connaitre de nouveaux sentiments, faire de nouvelles rencontres. La Voldacar, elle, ne vivait rien de tout ça. Elle avait élevée en tant qu'esclave, puis en tant que nomade. Il n'était plus question d'éducation à ce stade, seul le moment présent pouvait lui importait. Pourtant, la blonde aurait adoré changer. Vous n'imaginez même pas la lassitude que procure des évènements continus. Il n'y a plus de sensations à ce stade, plus de vies, simplement de la survie. L'existence même de Gwendäl s'écrivait, se décrivait comme une notion de la survie. Chasser chaque jour dans l'espoir de se nourrir, sans savoir l'ampleur de son bulletin. Elle peut tant ramener des victuailles par dizaines que se contenter d'un simple pigeon mort, ramassé sur le chemin du retour. Un chemin qui lui paraissait, de plus en plus long, malgré que la jeune femme le traversait chaque jour. Elle savait pertinemment ce qui l'attendait au bout de sa route, mais elle ne pouvait absolument pas s'empêcher d'espérer une lueur ; une chose différente de ses habitudes qui lui permettrait ainsi de changer de vie, de revivre. Les allures qu'elle se donnait pouvaient paraitre désespérante, mais la petiote n'était pas à blâmée. C'était elle qui avait choisi cette voix, qui s'était embarquer dans l'enfer qu'est le vagabondage sans savoir ce que cela impliquait. Chaque heure, Gwendäl y repensait ; que ce serait-il passé si ce jour-là, ce jour fatidique dans son historie, que s'y serait-il passé si elle n'avait pas lâchement fugué, fuit ses responsabilités ? Sans doute ce serait-elle faite fouetter, un énième coup. La blonde aurait pu se rebeller, elle aurait dû. Frapper quelqu'un, se défouler, ça lui aurait sans doute servi. Hélas, il était trop tard pour se lamenter. Ce qui était fait était fait.

Une vie morose, une existence dont le fardeau reposait entièrement sur les épaules frétilles de la blondinette. Elle avait l'habitude d'encaisser les blâmes de certains, et ce, depuis son enfance. Gwendäl était un être complexe, subsistant par le bouc émissaire de la liberté. Pourtant, c'était la douleur qui veillait sur elle. Aux yeux de tout le monde, elle était simplement "Glen". Rien de plus, rien de moins. C'était comme si elle n'avait pas le droit d'être quelqu'un, qu'elle devait simplement vivre pour servir les autres. La Voldacar avait toujours eu cette impression. Cette impression d'être blâmée par les autres, que les regards arrogants et méfiants de la population étaient tous pointés sur elle. Qu'elle n'avait pas le droit de vivre pour elle-même, mais pour les autres. Ces préceptes lui avaient été enseignés depuis son plus jeune âge, avant même qu'elle ne sache la simple définition de l'égalité. Gwendäl avait toujours pris ça avec le sourire. C'était son port-salut vers la vie. Si elle ne souriait pas, on la fouettait. Si elle se plaignait, on la fouettait. Si elle devait violente, on la tuait. C'était une vie d'esclave, une vie qu'elle voulait changer à tout jamais. Cette envie constante qui évoluait en elle, celle de partir à jamais loin d'ici. Ce n'était pas la place qui manquait. Il y avait deux îles, Heka et Dena. Chaque instant où ses pieds étaient posés sur son île natale lui paraissait douloureux. Pourtant, la blonde ne pouvait se résigner à quitter son île natale, son lieu de résidence. C'était comme ça. Des chaînes la retenaient, l'emprisonnaient dans ce monde fermé. Pourtant, la blonde ne pouvait se résigner à quitter son île natale, son lieu de résidence.

Gwendäl, contrairement à ce qu'elle aurait voulu, était plongée dans ses pensées. Des pensées lugubres, des mémoires qui l'accompagneraient sans doute durant son trajet. La blonde avait entrepris de rentrer chez elle, dépitée, la tête bombardée par des pensées d'une lointaine vie. Si personne n'avait entreprit de la déranger, la jeune femme serait sans doute rester dans cet état, chamboulée, pendant plusieurs heures. Peut-être aurait-elle pleuré, peut être aurait elle prit une décision majeure, qui sait. Seulement, un être avait décidé d'interrompre ce silence prisant. Une bête à quatre pattes, dépassant à peine la hauteur des jambes de Gwendäl lui avait littéralement sauté dessus. La nomade s'était écrasée sur le sol, frottant rapidement sa tête qui, malgré son épaisse couche de cheveux, la faisait souffrir. La bête sauvagesse en étant entièrement responsable, c'était elle qui avait fait chuter Gwendäl contre le sol dur du campement. La personne en question lançait un regard noir à l'animal, serrant les poings en guise de haine. Le loup, ce qu'elle pensait avoir en face d'elle, n'en semblait pas vraiment intimider pour autant. C'était compréhensible. À en croire l'échelon imposé par les bêtes, les loups demeuraient à un stade beaucoup plus avancé que les aigles royales. Ainsi, la petite s'était rapidement faite à l'idée qu'elle ne pourrait certainement rien contre le canidé, en particulier en vue de sa taille. Une caricature imposante, assez pour impressionner n'importe quel félin d'une taille moyenne. Pourtant, l'animal ne provoquait aucun frisson ni aucune peur chez Gwendäl. Il faut dire qu'avec toutes ces années passées à déambuler dans la nature, les animaux étaient devenus, pour elle, une chose commune et horriblement banale.

« Je suis désolée de déranger votre «  campement », Maikan n’en fait qu’à ses têtes ces dernières jours. Et cet oiseau est sa nouvelle cible. »

Une femme avait poussé les feuillages, s'entrainant ainsi dans une longue conversation qui allait suivre. Elle semblait assez déboussolée, courant sans vraiment se soucier d'autre chose vers le loup. À en voir par sa démarche et sa précipitation, soit-elle était particulièrement idiote ou insouciante, soit-elle jouait la comédie. Un doute était arrivé jusqu'à l'esprit de Gwendäl ; comment une simple humaine comme les autres pouvait dresser un tel animal ? Même des multitudes de coups de fouet ne seraient pas suffisant à son humble avis, de nombreuses hypothèses lui traversaient l'esprit. Il y avait des chances que l'animal soit en réalité le totem de la jeune femme, bien que la logique soit une chose bouleversée et inexitsente à Heka. C'était également probable que ça soit un simple animal de compagnie, possédée depuis son enfance, sa première forme si vous préférez, par la brune. Admettons que le canidé soit ainsi le protecteur de la femme, son totem ; ça ne changeait rien. Gwendäl n'appréciait absolument pas cet animal, le regardant avec dédain et dégout. L'animal chassait sans aucune dédaigne l'aigle royal que possédait la blonde. Ce n'était qu'une simple bestiole cueillie au coin d'une rue et donc, sans vraiment d'importance financière. Néanmoins, le rapace était tout de même un élément majeur de la vie de Gwendäl. Elle l'avait depuis plus de 10 ans, ce qui représentait tout de même un sacré paquet d'années. Gwendäl avait tendu son bras quelques instants, l'aigle ne se faisant pas prier pour se poser sur ce même membre, regardant hautainement l'animal qui l'avait prit en chasse.

« Je te préviens, ton canidé ne tuera pas cet oiseau. »

La jeune nomade fixait la main avec méfiance. Une femme qui débarquait de nul part, sous prétexte qu'elle pourchassait un loup de la taille d'un mastodonte ne pouvait qu'être de mauvais augure. Pourtant, Gwendäl avait fini par accepter, serrant fermement la main de son interlocutrice, ce qu'elle avait dû remarquer facilement.

« Je m’appelle Selene, je n’ai pas eu le temps de vérifier si mon animal avait abimé quelque chose en passant sur le campement. Si c’est le cas, je me ferai un plaisir de rembourser les dégâts. »

« Il n'a rien casser. Rassure-moi, tu ne serais pas de l'Akhtai...par hasard ? »

Une question dont elle ne savait bien évidemment pas la réponse. Seulement, Gwendäl avait eu un léger doute il y a quelques instants. Les rares personnes ayant la capacité de payer n'importe qui sont nobles, hors, la plupart des nobles font partie de l'Akhtai. Ça pouvait paraitre complètement étrange, mais c'était nécessaire pour une raison très basique ; si la jeune femme venait du gouvernement, il vaudrait mieux qu'elle ne sache pas la nature véridique du lieu. Les nomades étaient traqués depuis des années par les dirigeants de l'île, c'était connu.
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MessageSujet: Re: Lost in a forest ♫ ~ Feat. Selene ~   Lost in a forest ♫ ~ Feat. Selene ~ Icon_minitimeDim 18 Jan - 19:11

Parfois Selene oubliait que le Monde vivait autour d’elle. Elle oubliait aussi tout particulièrement que le monde ne tournait tout simplement pas autours d’elle. Que les individus qui travaillaient pour sa famille ou qui étaient tout simplement à son service, possédaient une vie après ou avant elle. Même si, elle ne se souvenait pas que sa gouvernante personnelle ait pris un jour de repos pendant bien des années. Cette femme avait toujours été au service de la plus jeune des O’Donnell et encore maintenant, il lui arrivait de devoir s’occuper des affaires dont Selene ne voulait pas. C’était en quelque sorte la seule personne qui n’avait jamais eu de jours de repos, qui n’avait jamais été renvoyé non plus à cause d’un caprice de la jeune femme. En contrepartie bien évidemment, elle été logé, nourri convenablement et avait une paie à faire pâlir n’importe qui. Quant aux autres individus, la tueuse n’en avait jamais eu cure et c’était à ses parents de les gérer comme ils le souhaitaient. Aujourd’hui encore, les personnes travaillant pour elle, que ça aille de sa femme de ménage à la toiletteuse personnelle de Maikhan savait particulièrement bien qu’il ne fallait aucun ratage dans leur mission. Après tout, ils savaient que Selene n’allait rien laisser passer. En même temps, la jeune femme avait les moyens d’être capricieuse et les aurait toujours quoi qu’il arrive, pourquoi dont s’en priver ? Néanmoins, lorsque la jeune femme voulait bien sortir de son mode doré, elle se rendait compte de la vérité du monde. Simple et efficace. Il existait des personnes plus pauvres. Des personnes qui ne vivaient pas comme elle. En général, il n’était pas difficile pour la jeune femme aux cheveux couleurs chocolat de considérer quelqu’un comme plus pauvre qu’elle. Même des cadres de grandes entreprises particulièrement riches pouvaient paraître pauvres à côté d’elle. Certainement parce qu’ils avaient du faire des études pour réussir à faire ça et avaient travaillé durement. Certes, Selene n’était pas non plus une inculte, elle avait même fait des études supérieures pendant un long moment. Mais jamais elle n’avait dû travailler pour gagner sa vie. Son boulot d’assassin n’étant bien évidemment que pour atteindre le roi en s’arrangeant pour que sa paix royale ne soit jamais dérangée et non pour l’argent qu’elle touchait. Même si Lena ne se privait pas de prendre une énorme commission sur chacune de ses missions.

Alors oui, les individus qui devaient travailler pour vivre, survivre ou continuer tout simplement à vivre ne devaient de toute façon être considéré que comme des pauvres. Pour lesquels O’Donnell n’avait aucun sentiment, aucune pitié et aucune envie d’aider non plus. Après tout, s’ils étaient dans une telle situation, cela devait simplement être de leur faute, ou parce que c’était comme cela, ils ne méritaient pas d’être aussi haut placés que sa famille dans la haute sphère hiérarchique. De surcroit, la noble connaissait aussi l’existence des mendiants, de véritables pauvres. Mais de là à tomber sur un camp de véritables pauvres. Ceux qui vivent dans des tentes jours et nuits. Ceux qui n’ont pas de conforts, de douches, de toilettes, de vêtements réguliers.  Qui se réchauffent autours du feu et qui chassent certainement pour pouvoir se nourrir. Certes, Lena savait pertinemment que la chasse avait longtemps été un passe – temps pour les plus grands aristocrates, mais il était hors de question qu’elle se salisse les mains avec ce genre de barbarisme. Puis, autant laisser de la nourriture pour les pauvres comme eux. A défaut d’être propres, autant qu’il puisse manger. Même si au fond, l’héritière n’en avait rien à foutre, du moment qu’ils ne venaient pas faire la manche devant la porte de son appartement ou encore du domaine O’Donnell. Dans le pire des cas, Maikan pourrait quant à lui se mettre à chasser, comme l’animal sauvage qu’il devait être. C’était presque impossible pour la jeune femme de croire qu’il existait encore ce genre de campement désormais et cela jusqu’à ce qu’elle tombe dessus au détour d’une mission banale qui n’avait pris que quelques minutes avant de se terminer. Si elle avait perdu sa journée, c’était uniquement à cause du trajet qui lui avait semblé interminable.

Une simple mission qui certes, s’était avéré être un piège, raté, mais un piège tout de même. Cela voulait dire que Selene se devait de faire désormais attention. Si normalement, personne d’encore vivante ne connaissait son pouvoir mis à part ses proches, cela devait toujours être le cas. Néanmoins, l’identité et la nature de son totem semblait plus connu. En même temps, ce n’était pas comme s’il s’agissait d’un vulgaire pendentif qu’elle voulait aisément porter tout en le cachant aux yeux du reste du monde. Non, il s’agissait d’un loup blanc adulte particulièrement difficile à cacher sous un vêtement ou dans un sac. Mais son identité et son numéro de téléphone personnel, ça, c’était problématique. La jeune femme savait qu’un jour ce genre de désagrément pouvait arriver, mais elle ne s’attendait pas à ce que ce soit aussi rapidement. Et ça, c’était gênant. Une information avait fuité quelque part dans un de ses réseaux d’informations et ça, ça ne lui plaisait pas du tout. Bien au contraire, cela l’énervait même tout particulièrement. Cela lui prendrait certainement du temps pour trouver qui, comment, où et quand, mais lorsqu’elle aurait les informations nécessaires la personne concernée ne resterait pas en vie longtemps. Ainsi que les personnes autours potentiellement au courant d’éléments pouvant mettre sa vie en danger. Bien que ce ne serait pas logique pour cette personne de révéler qu’il connaissait des informations sur la jeune noble, surtout dans ce genre de situation. Alors, il était possible que seulement la personne qui avait  engagé le tueur soit au courant. Coup de chance, juste une petite mission et ce serait la fin pour lui. Comme le tueur engagé n’avait pas fait attention et s’était laissé toucher, l’homme derrière tout cela, ne devait certainement pas connaître son pouvoir. Une bonne chose. La colère était retombée lentement. Hors de question qu’une femme telle qu’elle ne laisse ses émotions prendre le pas sur sa conscience et son comportement. Surtout dans une situation où elle ne connaissait aucunement les lieux dans lesquels elle se trouvait avec un Totem elle ne savait où n’en faisant qu’à sa tête comme toujours. Fallait-il seulement garder son calme pour pouvoir retrouver une situation correcte et régler ses petites affaires dans la plus grande discrétion. Quitte à faire couler le sang et de ses propres mains s’il le fallait de surcroît. Après tout, Selene était une O’Donnell et un membre de la famille O’Donnell ne se laissait jamais marcher sur les pieds.

Sauf que là, elle ne pouvait aucunement gérer cette situation correctement. Dans un premier temps, elle se devait de retrouver Maikan et ce fut ce qu’elle fit. Dans un campement. Non, pas un campement pour ceux qui voulaient se retrouver au plus près de la nature, donc quittaient tout confort pour passer quelques jours à l’extérieur. Non, la jeune femme pouvait voir que les personnes vivaient véritablement dans les tentes pas pour le plaisir. L’odeur n’était pas intenable, mais cela sentait le fauve et elle n’osait imaginer l’odeur dans l’endroit où ils dormaient séparément.  Des individus sales, transpirant, portant les mêmes vêtements jours et nuits sans les laver pendant plusieurs jours. Des cheveux crasseux certainement. Un frisson parcouru l’échine de la noble pendant qu’elle continuait de faire le tour du lieu qui avait accueilli des vivants quelques heures plus tôt. La membre de l’Akhtai passa sa main au dessus du foyer du feu de camp. Il était encore chaud. Ce qui voulait dire que les personnes n’étaient pas parties depuis particulièrement longtemps. Une heure – une heure trente tout au plus. Elle devait alors être prudente parce qu’il était possible que l’un des membres de ce groupe d’hommes des cavernes ne reviennent sur ses pas pour une raison x ou y. Surtout de cacher ses traces au moment de partir. Cette sale bête venait de lui poser des problèmes et il avait intérêt à être proche d’elle pour qu’elle puisse se défendre. Sinon il risquait de terminer comme totem sans foyer fixe. Peut-être même qu’il se retrouverait adopté pour ce groupe d’étrangers et vivrait dehors comme un animal sauvage. Dans un sens, cela lui ferait les pattes à cette tête de mule. Continuant de faire le tour, elle toucha quelques objets de ses mains gantés. Rien de bien intéressant, certainement des objets trouvés dans les poubelles des grandes villes, des habitants plus riches comme elle qui ne se gênaient pas pour jeter des objets encore en très bon état. Les besoins de la consommation ou surconsommation. Surveillant les alentours, la demoiselle siffla une première fois pour appeler son loup blanc. Rien, aucun mouvement de la part de cette bestiole. Il allait entendre parler d’elle s’il continuait à n’en faire qu’à sa tête. Passant l’une de ses mains dans ses cheveux, elle tenta un second sifflement. Rien du tout. C’était un peu le problème de cet animal, il était naturellement sauvage, et donc c’était normal pour lui de chasser, surtout un stupide volatile. Même s’il avait été dressé pour répondre aux ordres et à la voix de sa maîtresse, il y avait souvent des tensions et des problèmes d’autorités.

Une silhouette entra dans son champ de vision. Une vision amoindrie par l’utilisation de son pouvoir, mais une vision de même, qui de surcroît lui montra qu’il s’agissait d’une humaine ou d’un humain, mais rien d’animal. Merde, il fallait s’en douter, quelqu’un revenait. Ses habitudes prirent le dessus et la jeune femme se cacha derrière des arbres, des plantes sauvages, grosses pierres, cailloux tout ce qui pouvait la camoufler le temps que l’étranger ne reparte. Sauf, que si la personne commençait à vérifier les alentours, là, ça deviendrait problématique, véritablement.  Sa respiration se bloqua, devint plus lente. Non, ce n’était pas de la peur bien au contraire.  Mais de la maîtrise. Une réelle maîtrise de ses sens résultat de quelques années d’expérience et du besoin impératif de ne jamais se laisser dépasser par qui que ce soit. Encore moins par une vielle des rues. Les ragots possédaient la vie dure et Selene savait que beaucoup disaient que les gens des rues étaient entraînés à se battre, forgés par la «  vie ». Souvent la demoiselle en riait de bon cœur, parce qu’elle savait pertinemment que la force des rues ne pouvaient défier ceux qui avaient reçu un entraînement. Là où l’abandonné risquait de s’énerver, Lena ne laisserait personne la voir perdre le contrôle d’elle-même. Détaillant la nouvelle venue, l’assassin du roi chercha une faille. Quelque chose qui pourrait l’aider. Physiquement il n’y avait pas l’air d’avoir de faiblesses, mais ça ne voulait pas dire qu’elles n’existaient pas. Suffisait-il seulement de les chercher.

Mais sa présence fut pourtant découverte. Ses muscles se contractèrent légèrement. Il ne fallait pas s’arrêter sur le physique de Selene O’Donnell. Ce n’était pas une faible femme et son corps avait été sculpté pour résister aux assauts des hommes le plus longtemps possible. Elle n’avait pas d’excuses et n’aurait aucun remord à tuer cette jeune femme. Lentement, elle enleva un de ses gants lorsque qu’un caillou passa près de son visage. Son visage se durcit. Ce n’était plus le moment d’être gentille. Ce n’était qu’un caillou, mais l’idée d’être blessée ne plaisait pas à la brune. Au moment où elle allait se lever pour tuer la blonde, son totem apparu. Passant à côté de sa maîtresse sans même s’arrêter. Bon ou mauvais point, Lena ne savait pas, mais cela lui donna une excuse pour se lever, remettre son gant et faire semblant de débarquer de n’importe où en courant après son animal. Celui-ci avait renversé la demoiselle et se tenait sur elle de tout son poids. S’il avait voulu la tuer, ce serait déjà fait, donc il ne sentait pas le danger de la part de la nomade, pauvre ou elle ne savait quoi. La noble s’arrêta et pris la parole pour s’excuser en disant que son animal n’en faisait qu’à sa tête. Ce qui n’était pas du tout un mensonge. D’un sifflement, elle intima l’ordre à Maikan d’approcher. Le loup blanc fixa la jeune femme dans les yeux et à son étonnement bougea légèrement pour s’approcher d’elle alors qu’il n’avait pas encore mangé le rapace qu’il poursuivait.  Il était temps qu’il l’écoute un tant soi peu. D’une posture droite, la membre de l’Akhtai fixa de ses yeux gris la blonde en attendant une réponse. Il y avait un problème dans la posture, l’allure noble et la richesse que montrait Selene par rapport au lieu et la pauvreté qui l’entourait. Dans tous les cas, la jeune héritière savait pertinemment que même avec des vêtements de pauvres, du genre ceux que portait l’autre femme en face d’elle, elle ne pourrait empêcher son côté noble de ressortir. C’était comme cela et pas seulement pour son cas isolé. Tous les nobles, toutes les personnes ayant reçu une éducation semblable à la sienne ne pouvaient aucunement empêcher l’émanation de la richesse venant de leurs corps. Que ce soit dans leurs façons de parler, de se tenir, de serrer une main ou bien dans leurs regards. Il était aussi possible de faire le raisonnement inverse. Les plus pauvres sentaient le manquement d’argent à des kilomètres à la ronde et ce mêmes s’ils portaient des vêtements luxueux. Généralement, cela se retrouvait dans leur façon de parler, généralement très brute, avec un accent prononcé et des mots grignotés. Ce qu’il est physiquement impossible de retrouver dans la bouche d’un noble. Oui, Selene O’Donnell considérait sincèrement qu’il existait un fossé culturel gigantesque entre sa catégorie & celle des autres. Voilà tout.

Ses yeux gris observèrent de haut en bas l’autre femme et ne manqua pas de remarquer la façon dont elle avait regardé son Totem avec dédain. La langue de la châtain claqua contre son palais de mécontentement. Comment quelqu’un dans son genre, avec un Totem étant un vulgaire moineau pouvait regarder de la sorte un animal aussi noble que son loup. Que Maikan. La frustration maîtrisée de la tueuse s’accentua de nouveau quand l’autre pris enfin la parole. Quelques mots qui aurait pu vraiment lui faire perdre patience si elle n’était pas une grande habituée de ce genre de situation. « Je te préviens ». Allons bon, elle ne pouvait pas savoir quel est le statut social, ni même l’identité de Selene O’Donnell. Néanmoins, ces simples mots l’énervaient particulièrement. Que pouvait-elle faire dans le cas contraire ? Se mettre à chanter comme un rossignol grâce au pouvoir offert par ce volatile crasseux ? Un seul contact de la part de la riche et ce serait la fin et voilà tout. De toute façon, qui irait pleurer une sans famille ? Pourtant, le faciès de Selene ne changea pas. Elle se contenta d’un petit sourire pour rester poli sans plus d’expression. Un regard vers Maikan qui se léchait une des pattes l’air particulièrement pas concerné du tout par la situation. Quoi que..La jeune femme connaissait son animal de compagnie et ça, ça signifiait le calme avant la tempête, parce qu’il n’abandonnait jamais. Selene pris alors la parole.

« Ce n’est pas à moi qu’il faut dire ça. Maikan est un animal sauvage, il n’écoute que ses instincts. C’est donc naturel pour lui de chasser un simple volatile. »

Oui, l’Hekienne avait fait comprendre ce qu’elle pensait de l’oiseau, un simple volatile qui ne pouvait dans tous les cas ne servir que de repas pour son animal. Une histoire de pouvoirs dans le cercle animal semblerait-il. Puis elle n’avait pas tort, Maikan était un animal sauvage et normalement Selene n’était pas capable, en tant qu’humaine civilisée de dresser un cadeau de la nature. Même s’il convient de rappeler que ce dernier vivait dans un zoo avant qu’elle n’en fasse son totem. Pour autant, O’Donnell se vit tendre la main à l’étrangère et cela pour la saluer. Une main gantée, utiliser son pouvoir deux fois de suite sans avoir ses lunettes sur elle pouvait s’avérer dangereux. Parce qu’elle n’était pas capable d’estimer le temps où elle aurait une vision diminuée. Elle attendit, la main tendue vers l’autre sans bouger.  Bon, il serait judicieux qu’elle commence sincèrement à réagir, et lui serrer la main. La riche annonça même qu’elle pouvait payer pour les réparations. Une fausse bonne foi, parce qu’elle savait pertinemment que des objets retrouvés dans les poubelles et n’avaient aucune valeur, mais c’était pour se donner bonne figure une fois de plus. La main de la brune fut enfin serrée par la blonde qui lui annonça qu’il n’y avait rien de caser. Selene la gratifia d’un sourire en dévoilant ses dents blanches pour montrer qu’elle était rassurée. Pourtant, son sourire s’effaça soudainement quand l’autre lui demanda si elle faisait parti du Gouvernement. Plus précisément de l’Akhtai. C’était quoi cette question soudainement ? Avait-elle trahis malgré elle sa couverture ? Sa véritable identité ? Impossible. Et si cette blonde était la partenaire de l’homme qui avait voulu la tuer quelques minutes plus tôt ? Si elle risquait sa vie en essayant de rester calme. Cette pensée l’énerva, elle ne pouvait aucunement mourir dans un lieu aussi reculé, surtout assassinée par une gamine comme son vis-à-vis. Un regard gentil plus tard et sa main gantée retournée à sa place, Selene se mit à parler en repoussant une de ses mèches bouclées derrière son oreille.

« L’Akhtai serait bien mal parti s’il commençait à prendre dans ses rangs des filles aussi fragile que moi. J’ai bien peur que le pays tombe dans le chaos total si c’était le cas ».

Bon, bien évidemment c’était un mensonge, Lena était la mieux placée pour savoir qu’il ne fallait jamais juger un livre sur sa couverture. Mais quelque chose au fond d’elle la forçait  à penser que la femme en face d’elle n’avait pas au vu des éléments qui les entouraient, eut une éducation lui permettant d’affirmer la même chose. Cela devait être le genre de fille à être un peu naïve et croire en la beauté du monde qui l’entour. Selene agrémenta ses paroles d’un rire léger pour conforter l’autre dans la croyance d’une gentillesse. Contre toute attente, ce fut encore une fois Maikan qui en fit des siennes. Le loup blanc se releva soudainement de toute sa hauteur, tous crocs dehors commençant à grogner contre le volatile. Il commença doucement à plier ses jambes arrières et sauta une nouvelle fois sur la blonde en tentant d’attraper l’oiseau. La fille O’Donnell soupira en se massant l’arête du nez. Ah, il était du genre à n’en faire véritablement qu’à sa tête ce dernier.  S’il avait si faim que cela, il n’avait simplement qu’à attendre de rejoindre la voiture pour obtenir de quoi tenir jusqu’au retour dans la capitale. Non, monsieur préférait la mauvaise nourriture pour elle ne savait quelle raison. Foutue instinct animal. Ne connaissant pas la réaction que pouvait avoir la blonde, la membre de l’Akhtai enleva discrètement l’un de ses gants. Même si Selene ne pouvait être blessée en même temps que son Totem si celui-ci venait à être touché du moment que son pouvoir n’avait pas été activité, mieux valait être prudent. Surtout que l’originaire de Whalis ne supporterait certainement pas que son animal de compagnie attitré, aussi enquiquineurs soit-il puisse être blessé par une vagabonde sans intérêt.

« Je crois sincèrement qu’il considère ton oiseau comme un mets particulièrement délicieux.  Et qu’il doit surtout avoir faim. C’est un loup après tout, il va falloir que tu l’en excuses. »

Un nouveau sourire et Selene fit quelques pas autours de ce qui avait été auparavant un feu pour faire semblant de découvrir les lieux. Ses chaussures laissèrent des traces sur le sol, marquant sa venue, marquant son existence, ce qu’elle fit et qui elle était. Sauf que si la blonde – dont elle ne connaissait toujours pas l’existence- réagissait trop violemment, elles annonceraient aussi la venue d’un tueur, d’une émanation réelle de la Mort. En attendant, Selene ne savait ce que  cette rencontre incongrue allait pouvoir donner. Ni même s’il y aurait au final un cadavre au non, mais ce dont elle était certaine, c’était qu’elle n’aurait jamais la vérité sur son statut en tant que membre de l’Akhtai, ni même son rôle dans cette organisation grandissante de jour en jour.
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