Don't stop me now, I'm having a fight [PV Narcisse]
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 Don't stop me now, I'm having a fight [PV Narcisse]

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Modo | Citoyenne | Mercenaire
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Date d'inscription : 18/12/2013
Localisation : Soit auprès de ma soeur, soit dans un bar haha
Humeur : A me saouler !~

Feuille de route
Totem/Pouvoir: Plume de phénix / Guérison
Age du personnage: 39 ans
Métier: Garde du corps de sa soeur / Mercenaire à ses heures perdues
Mérida Faithlin
Mérida Faithlin
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MessageSujet: Don't stop me now, I'm having a fight [PV Narcisse]   Don't stop me now, I'm having a fight [PV Narcisse] Icon_minitimeMer 23 Juil - 13:20

L'hospitalité et l'ouverture d'esprit. Ce sont deux choses que Mérida appréciait particulièrement. Elle-même en faisait preuve, encore heureux car cela aurait été le comble qu'elle soit intolérante vu ses manières peu gracieuses et son style vestimentaire très léger – ça aurait été l'hôpital qui se fout de la charité. Il n'y avait qu'envers les religieux que la demoiselle faisait de la discrimination, parce qu'elle ne pouvait décidément pas les piffer, ces illuminés qui se croyaient tout permis. Ah, et les goujats qui la saoulaient avec leur soi-disant domination masculine aussi. Quoi qu'au final ils la faisaient plus rire qu'autre chose, avec leur fierté si facile à piétiner, donc ce n'était pas vraiment comme si elle les rejetait avec dégoût comme elle pouvait le faire avec les religieux. En plus un rien suffisait à les faire taire, ces machos, à croire que ceux qui se vantaient le plus de leur virilité étaient ceux qui en avaient le moins entre les jambes. Ils étaient si ridicules que c'en était risible, alors comment pouvait-elle les haïr ? Impossible, elle pouvait juste rire avec mépris tout d'abord puis avoir pitié d'eux. Bref, à part sur l'appartenance à l'ordre de Kel'chin et la bêtise masculine de ceux qui réfléchissaient avec leurs parties, notre mercenaire ne faisait pas de distinction. Au moins, presque tout le monde était sur un pied d'égalité avec elle, les seuls à être favorisés étaient ses proches.
Mais le respect, c'était tout de même plus appréciable quand c'était à double sens. Alors évidemment, lorsqu'on ne lui rendait pas le sien, cela l'irritait et elle pouvait devenir une peste casse-pieds.

Jusqu'ici, Mérida n'avait pas eu de souci sur Dena. Bon si, elle s'était retrouvée impliquée dans une drôle d'histoire à Carda, en compagnie du duc de la ville. Faire face à un réseau mafieux ça n'arrivait pas tous les jours, même sur Heka où il lui arrivait pourtant de vivre des journées durant lesquelles mieux valait s'accrocher. Mais puisque nous ne parlons pas actuellement des épisodes les plus épiques de sa vie, nous ne nous attarderons pas là-dessus.
Si la rouquine avait connu une aventure digne d'un film d'action (avec des agents secrets qui combattent une organisation criminelle cherchant à s'emparer de la ville et des bombasses (en l’occurrence elle) qui lattent des mafieux en costume dans une super tenue très aguicheuse) dans un pays qui n'était même pas le sien, elle n'avait en revanche jamais eu droit à un manque de respect. On l'ignorait parfois dans la rue, mais ça c'était normal, tout le monde ne regardait pas les autres personnes quand ils marchaient. Ce qui n'était jamais arrivé, en revanche, c'est qu'on la fixe de longues secondes. Plus précisément qu'on la fixe étrangement, comme si elle venait d'une autre planète, qu'elle était cinglée, comme si elle n'était qu'une sauvage qui n'avait pas sa place ici. Parce que sinon cela lui arrivait d'attirer des regards insistants, la différence, c'était qu'en général c'était plus ceux d'hommes séduits par son physique ou de femmes soit jalouses, soit indignées par son audace.

Seulement voilà, ici à Blaoria, on ne retrouvait pas les mêmes gens qu'à Kahl. Ici, les habitants étaient bien plus conformistes, beaucoup plus sages et, surtout, plus pudiques. Ici, lorsqu'on se baladait avec un simple soutien-gorge en guise de haut comme Mérida le faisait, c'était limite un crime – il appelaient ça « une atteinte à la pudeur ». Haha, certains haut-gradés avaient peur que leur conjoint ne soit tenté par des corps peu couverts voir luisant de sueur pour voter un truc pareil ou quoi ? Quelle blague. En tout cas, ce n'était certainement pas cela qui allait l'empêcher de s'habiller selon ses envies. Ainsi, la jeune femme était sortie avec sa tenue la plus habituelle dans les rues de la capitale étrangère. Peut-être aurait-elle mis une chemise si elle avait su le genre d'accueil qu'elle allait recevoir, mais la Faithlin était arrivée la veille au soir et était tout de suite allée se poser donc n'avait pas trop eu le temps de voir l'ambiance. Du coup quand elle était sortie ce matin-là d'un pas tonique, bien décidée à visiter cette immense ville, son entrain avait rapidement été refroidi par tous ces habitants coincés. Non mais sérieux, qu'ils arrêtent de la contempler comme une bête de foire, ça devenait lourd à force.
M'enfin, n'étant pas d'une nature à être gênée par un rien, l'épéiste avait continué son tour en levant fièrement le menton. Ce n'était pas comme si elle devait avoir honte de sa morphologie de toute façon.

Après quelques heures passées à aller de droite à gauche puis vice versa sous un soleil radieux (car en plus il faisait beau), Mérida avait fini par s'arrêter devant un bar. L'après-midi laissait place à la soirée, c'était donc presque l'heure de la beuverie et un petit remontant ne lui ferait pas de mal, se dit-elle. Mais alors qu'elle avançait vers l'établissement, deux types arrivèrent en parlant fort et en riant grassement, sans faire attention aux dégâts que pourraient causer leurs larges gestes et les coups de coudes qu'ils se donnaient allègrement – l'idée de boire les réjouissait trop pour cela. D'habitude la sulfureuse rousse se contentait d'ignorer ces signes de joies débordants sauf que, là, ils arrivèrent dans son dos et la bousculèrent en passant sans s'excuser. Pour quelqu'un qui, comme elle, n'aimait pas qu'on lui manque de respect quand elle-même faisait de efforts, ce fut une cause d'énervement immédiat.

-Hé !

Fit-elle sur un ton peu aimable pour les interpeller. Quand ils se retournèrent et la regardèrent l'air de demander « mais qu'est-ce qu'elle nous veut celle-là », Mérida leur demanda gentiment de s'excuser, mais ils se contentèrent de lui servir un sourire signifiant qu'elle était bien drôle avant de répondre qu'elle n'avait qu'à pas rester plantée devant l'entrée. Et comment réagit la garde du corps ? En leur disant que c'était à eux de faire plus attention avec leurs derrières gras de cochons attardés, évidemment, ce qui ne leur plut pas. Rapidement le ton monta et, au final, l'un des deux gugusses commit l'erreur d'essayer de la frapper. Pfeuh, genre ! C'était pas demain la veille que l'un d'entre eux réussirait à lui porter un coup. Seulement le simple fait qu'il essaye n'avait fait qu'ajouter à son agacement, elle ne put donc résister à l'envie de lui décrocher un direct du droit en pleine mâchoire après avoir esquivé. L'étrange sensation qu'elle sentit était certainement celle d'une dent qui se déchaussait, mais cela ne la perturba pas le moins du monde ; au contraire, quand l'homme confirma ses doutes en crachant une molaire, elle se sentit assez satisfaite.
Les deux gars désormais bien remontés – ils avaient tout comme elle perdu toute envie de boire pour l'instant –, la situation ne fit qu'empirer par la suite. Un demi-cercle de curieux se forma naturellement, bloquant l'entrée du bar.

La foule ne fut dissipée que quand les chevaliers intervinrent, sans doute appelés par le directeur de l'établissement qui ne voulait pas d'une bagarre ici. Quand Mérida sentit qu'on la prenait par les aisselles pour l'éloigner de ses deux adversaires, elle eut le réflexe de donner un coup de boule dans le menton de celui qui la tenait, mais cela ne suffit pas à le faire lâcher prise. Alors à la place elle se dévissa le cou pour voir qui était ce chevalier, une lueur de colère dans les yeux.
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