Ruthel escorté par le commandant des chevaliers...une bonne idée ?
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 Ruthel escorté par le commandant des chevaliers...une bonne idée ?

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James Ruthel
James Ruthel
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MessageSujet: Ruthel escorté par le commandant des chevaliers...une bonne idée ?   Ruthel escorté par le commandant des chevaliers...une bonne idée ? Icon_minitimeSam 14 Sep - 12:27

Univers délaissé du divin. Démon.Enfer. Tout ces mots faisant référence Au monde se trouvant de l'autre côté du portail qui venait d'apparaître. Lohendra était en effervescence. La section encadrée par Summer ne dormait plus et passait le plus claire de son temps à rechercher des informations sur la nouvelle terre et sur les démons qui y habitaientt. De son côté, Alistair croulait sous les responsabilités car les chevaliers étaient responsables de la surveillance du portail mais ils devaient également gérer les personnes comme les érudits voulant le traverser pour étancher leurs soifs de savoir. Lloyd devait également rechercher, avec sa section, si l'utilisation des totems était la même sur Dena que sur la terre délaissée. Et enfin il y avait James. Son bureau n'était plus le seul à être porté disparut, c'était carrément la moitié de son espace personnel qui l'était réellement.En effet, le duc était responsable des Wakanda et le plus gros de ses soucis était les érudits. Voulant à tout pris se rendre dans le nouveau monde ils prenaient de plus en plus de risque et certain n'ayant pas de totem la faute retombait sur notre conseiller préféré qui devait protéger les Wakandas peut importe les circonstances. Pour se faire James devait coopérer avec les chevaliers le plus possible et donc avec Alistair.

Pour apprendre à mieux connaître le nouveaux monde et ses créatures, Lohendra décida d'envoyer une équipe d'érudits renommé. Seulement voilà. L'organisation devait en contrepartie assurer leurs sécurité. Le groupe étant composé de cinquante pourcent de Wakanda la section responsable devait intervenir.

C'est ainsi que James se retrouva à la tête de l'expédition accompagné du groupe d'érudits soutenu par une petite garnison de chevaliers. Vous allez sans doute me dire qu'envoyer un conseiller pour un expédition était un risque énorme pour Lohendra surtout que ce dernier était responsable d'une des principale ville de la nation par delà son titre de noblesse. Mais notre conseiller avait été désigné car il était l'un des rares membres du conseil à s'être aventurer en ces lieux et qu'il en était revenu vivant en ayant combattu un démon. Mais ce n'était pas tout. Si Alistair avait accepté de prêter une garnison de ses chevaliers au conseiller immature qu'était James c'était pour une bonne raison. L’aîné des chevaliers avait demander à son commandant de protéger le conseiller à tout prix. Le jeune conseiller avait bien essayé de négocier pour avoir la paix mais Alistair et le reste du conseil avait tranché. Lui, James Ruthel allait être protégé par le commandant pendant toute la durée de la mission. Le noble avait alors préparé ses affaires et avait embarqué le groupe d’érudits et quelques gardes du corps dans sa navette personnel avant de retrouver le commandant et la garnison au pied du portail. Ce même portail qu'il avait traversé quelques temps plus tôt accompagné d'un jeune blondinet. Il en gardait, d'ailleurs, un souvenir agréable.

Après concertation entre le commandant et le conseiller le groupes traversa le portail avant de s'ébranler en terre inconnue. L'avis de James sur le commandant ? Eh bien, avant de partir, le noble avait fait quelques recherches. Le commandant se nommait Seven Louarn Karvella et était du genre coureur de jupon et ses états de services laissaient paraître quelque zones d'ombres mais globalement s'était un bon combattant et puis James doutait qu'Alistair est choisi un bon à rien pour le seconder.

Cela faisait maintenant trois heures que le groupes avait traversé le portail et il faisait maintenant face à une ruine pouvant s’apparenter à l'entrée d'un temple. C'était à James de jouer. Le conseiller s'avança pour donner les directives à suivre et s'en retourna voir Seven pour parler de la suite des événements.
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Chevalier | Commandant des chevaliers
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Feuille de route
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Seven Louarn Karvella
Seven Louarn Karvella
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MessageSujet: Re: Ruthel escorté par le commandant des chevaliers...une bonne idée ?   Ruthel escorté par le commandant des chevaliers...une bonne idée ? Icon_minitimeVen 20 Sep - 17:16

Seven était particulièrement de mauvaise humeur en ce jour. Et ce, pour divers raisons plutôt longues à expliquer. La plus simple d’entre elle, étant qu’il n’avait pas eu un réveil comme il aurait du en avoir. Certes, sa nuit n’avait pas été mauvaise. Juste un micro réveil vers les deux heures quarante cinq du matin. Mais rien de bien conséquent. Ce qui ne fut aucunement le cas vers neuf heures. Parce qu’il ne travaillait pas. Qu’il adorait dormir. Et l’adéquation des deux, signifiait qu’il voulait faire une grasse matinée. Quand il entendait grasse matinée. Ce n’était pas la petite jusque dix heures et quart. Non, c’est la bonne grosse, jusque treize voire quatorze heures. Histoire de bien se reposer et de reprendre un rythme de travail considérable le lendemain. Ah. Non, ca c’est un mensonge. Parce qu’il trouverait certainement quelque chose à faire entre temps. Ou alors, il partirait de son bureau, sous un faux prétexte. Comme celui d’aller sauver un gentil petit chaton de la noyade certaine, parce qu’il est défenseur des animaux. Du genre, que l’homme fait du bénévolat tous les soirs dans un refuge pour chien. Tout était bon du moment qu’il n’ait pas à recevoir des recrues ou des citoyens qui avaient une protestation à faire. Ah, ils possédaient tout ce qu’il y avait de mieux. Que ce soit en matière technologique ou même avec la protection mise en place. Autrement dit, l’ordre de la chevalerie. Parce que mine de rien, c’en était du travail. Enormément de travail. Certes, ce n’était pas forcément lui qui avait toute la paperasse et encore, ce n’était pas lui qui était forcement en charge des piles de papiers. Mais plutôt Alistair. Ah encore heureux qu’il y ait un Général compétent, sinon, il n’aurait pas donné cher de sa vie sociale. En somme, il n’avait pas eu une bonne sortie des bras de Morphée. Celui-ci l’ayant lâchement lancé d’une falaise. Et un Seven réveillé de force, est un Seven de très mauvaise humeur. Encore plus lorsqu’il s’agit d’une sonnerie agaçante de son téléphone portable. Il ne comprenait toujours pas pourquoi il ne l’avait pas encore lancé contre le mur. Ou tout simplement l’avoir mis sur le mode silencieux. D’habitude il y pensait. Sauf que d’habitude, il n’était pas saoul après une soirée bien arrosée. Plus jamais il n’allait boire autant. Plus jamais. Soupirant, le Commandant s’était alors levé pour se traîner lourdement jusque sa salle de bain. Le pire dans l’histoire, était que c’était juste un petit message d’une femme à qui il n’avait pas adressé la parole depuis des mois. Non mais. Tout le monde était contre lui. Comme par hasard, le jour où il devait dormir comme un ours en hibernation. Se reposer. Flâner devant la télévision si possible et faire une sieste après s’étre fait livré de la nourriture toute faite. Mais non, il eut fallu qu’il oublie de couper son téléphone. Foutue technologie. Le chevalier soupira à cette simple pensée. Bon Dieu, il parlait comme un petit vieux maintenant. C’était bon pour Ali ou bien un autre des membres de Lohendra. Mais pas lui. Certes, il était déjà dans sa quatre vingt cinquième année. Mais tout de même. Ne restait-il pas jeune dans son corps comme dans sa tête. Après tout, si ses souvenirs n’étaient pas trop embrouillés par l’alcool, c’était une jeunette de vingt huit ans qu’il avait mis dans sa poche la veille. C’était un peu le secret de Dena. Pouvoir mentir sur son âge sans pour autant que cela se voit. Ca doit être bien aussi d’obtenir un totem permettait de vivre un peu plus longtemps. Ou de pouvoir rajeunir ou vieillir à sa guise. Quoi que non en fait. Il préférait restait comme il était. Lui qui avait pris tellement de temps à se trouver un style vestimentaire lui allant parfaitement, ainsi qu’une coupe de cheveux. Surtout la coupe de cheveux. Fixant son reflet dans le miroir de sa salle de bain, Louarn de son second prénom inspecta chaque partie de son visage. Même s’il ne savait pas encore ce qu’il allait faire de sa journée. Le brun tenait à être toujours parfait. Dans son style vestimentaire autant que pour le rendu que les autres citoyens pouvaient constater. Bref, l’affaire étant, que sa mauvaise journée commençait à peine. Parce que oui, l’homme faisait partie d’une catégorie de personne croyant sincèrement, qu’une mauvaise journée ne pouvait pas devenir bonne pour le reste de sa continuité. Qu’une mauvaise chose n’arrivait jamais sans une autre et qu’il fallait rester sur ses gardes pour ne pas que cela continue. Ah, tout en jetant ses vêtements sur le sol, il pesta sur ce qui allait lui arriver sans que cela ne se soit passé. Oui,  Seven n’était pas forcément une personne patiente. Pas du tout. Et ce ne serait certainement pas le moment de venir le contre dire.

Surtout pas.

En fait, tout aurait pu bien se passer par la suite. Sauf que non. Puisque dans un second temps, il n’eut miraculeusement – ou pas- d’eau chaude. Rien de tel pour le faire crier sous la douche avant de sortir. Juger l’animal. Et y retourner très rapidement. Saloperie. N’avait-il pas appelé le plombier il y avait plus d’une semaine pour ce problème. Ce dernier ne lui avait-il pas répondu que théoriquement, tout devrait être en ordre ? Si.  Alors pourquoi. Pourquoi, cela ne fonctionnait-il pas ? Bon Dieu, fallait-il qu’il tue cet homme. Le toucher pour le faire revivre de nouveau pour que le travail soit bien fait ? Ah, ca l’énervait. S’enroulant alors dans une serviette, il grelota quelques secondes avant de se jeter sur son armoire pour se vêtir. Son uniforme de Chevalier resta de côté. Après tout, il ne devait théoriquement pas travailler. Théoriquement. Son dévolu se jeta alors sur un simple pantalon noir, accordé à une chemise blanche ouverte sur le torse ainsi que sur le bas du ventre et une paire de bottes marron. Au moins, avec ça, il passerait inaperçu et n’aurait pas à subir les assauts des citoyens quelqu’ils soient. Soupirant, il se dirigea de nouveau vers un miroire pour se coiffer. Ce qui prit à Seven, environs une bonne vingtaine de minutes. Ils commençaient à être trop longs désormais et les coiffer prenait un temps considérable. Sauf que non, il ne pouvait décidemment pas sortir non coiffé. Vérifiant une dernière fois que sa tenue était présentable, il descendit les quelques marches qui séparaient sa chambre de sa cuisine ainsi que de son salon pour se jeter sur la cafetière. Le besoin de café, que ce soit le matin ou en pleine journée pendant le travail, ne pouvait aucunement être éteint. C’était une habitude que l’homme possédait depuis bien des années. Et comme disait l’adage, les habitudes ont véritablement la dent dure. Le passage de la préparation ne fut pas un souci en lui-même. Contrairement à d’habitude, il arriva même à ne mettre aucun grain de café sur le sol. Ni d’eau partout. C’était une première, surtout dans un mauvais jour comme celui-ci.  Sortant son mug, il se posa quelques secondes sur le divan. Pas question de petit déjeuner sur la table de cuisine aujourd’hui. C’était jour de repos après tout.

Bien évidemment, il fallait qu’un second malheur arrive au Commandant de la Chevalerie. Le second homme le plus important de l’organisation tout de même.  Et, il n’avait pu rien y faire. Rien du tout même. Se rendant seulement compte de sa bêtise, lorsque son bras tapa la tasse sur le bord du plan de travail. Et que dans un réflexe humain certes, mais complètement débile, il se rapprocha du bord pour tenter d’attraper le récipient et de minimiser la casse. Sauf que c’était chaud. Particulièrement chaud. Lui arrachant un cri à peine étouffé. Merde, ca faisait réellement mal. Trop mal. Rapidement, Seven enlevant sa chemise – désormais tâchée- pour découvrir une brulure vive sur sa peau mate.  Bon Dieu ce que ca faisait mal. Remontant une nouvelle fois les escaliers, l’homme se dirigea vers son meuble à pharmacie. Pour découvrir qu’il n’avait aucune lotion lui permettant de minimiser la brûlure. Aucune. Nada. Serrant les poings, le chevalier passa de l’eau dessus ainsi que sur son visage pour ne pas exploser tout de suite. Lui. Habituellement calme et souriant, possédait autant de pression dans ses veines qu’une cocotte minute. Jetant un regard malheureux à sa pauvre chemise, il ouvrit de nouveau son armoire pour en prendre une propre. Constatant par conséquent, qu’il devait impérativement faire une lessive. Ah, il aurait bien besoin d’une femme finalement.  Rien que pour les tâches de la vie quotidienne qu’il n’avait pas véritablement le courage de faire après son retour du bâtiment accueillant les chevaliers. Comme la vaisselle. Le ménage. Bon, les femmes n’étaient pas forcément bonnes qu’à ça. Mais c’était un très bon commencement. Après, elles peuvent faire ce qu’elles veulent. Que ce soit vendre des petits pains à la boulangerie ou tenter de devenir chevaliers. Il n’en avait que faire. Ah si en fait. Parce que ces derniers, avaient la mauvaise tendance à être plus sensibles que les hommes. A toujours vouloir aider la veuve et l’orphelin. Oui, elles étaient plus douées avec leurs totems en général. Parce que plus patientes et réfléchies. Mais tout de même.  A un moment ou un autre, il fallait être ferme et punir ceux qui devaient l’être. Rien de plus. Rien de moins non plus.

Seven décida alors qu’il n’avait plus rien à faire dans son appartement. Autant en profiter un peu pour sortir. Avec un peu de chance, il éviterait certainement une seconde brûlure au café. Foutue boisson chaude. Enfilant une veste en cuir noire. Mais surtout neuve, son regard roula jusqu’au coin du mur près de sa porte, vérifiant que son épée se trouvait bien à sa place habituelle. Sinon, le commandant serait obligé de la chercher, mais surtout de remonter dans sa chambre pour réussir à la trouver. Sauf qu’elle était bien là. Propre et rangée dans son fourreau. L’attrapant au passage pour la mettre à sa ceinture, il vérifia une dernière fois qu’il avait bien son Totem autours du poignet. Au cas où. Ou, voire tout simplement par habitude au final. Puis, le dernier d’une grande fratrie fermant la porte de son chez lui, pour dévaler une nouvelles paires d’escaliers. Puisque oui, il habitait au dernier étage de l’immeuble. Comme ça, il n’avait personne au dessus de lui pour bouger des meubles en pleine nuit ou faire grincer le lit. A contrario, lui, pouvait faire tout ce qu’il voulait. De par son statut de commandant. Ca, c’était clairement un avantage. Bref, il se lança alors dans la rue. Le soleil ne fut pas agressif. C’était déjà ça de pris. D’un pas décidé, Louarn se dirigea alors vers la boulangerie la plus proche. Oui il avait faim. Non ce n’était plus l’heure de manger quelque chose. Mais il s’en fichait éperdument. De toute façon, il faisait allégrement assez de sport pour ne pas prendre du poids inconsciemment. Un frisson parcouru soudainement son échine. Alistair lui ferait remarqué si ca devait être le cas. Après tout, un soldat devait garder une bonne forme. Histoire de ne pas ralentir les autres pendant une mission.

Sauf que, le tout puissant semblait être contre lui. Parce que toutes les boulangeries, sans exception, se trouvaient être fermées. Mais qu’avait-il dont fait de mal dans une autre vie pour méritait tout cela en ce jour ? Ah oui, il avait vraiment faim. Et il ne pouvait pas manger quelque chose avant le repas, uniquement parce que les boulangers militaient contre il ne savait quoi. En même temps, Seven soupira. Il aurait du le savoir puisqu’il avait vu un papier de ce genre jonchait parmi les autres, son bureau. Pourquoi, ne lisait-il dont jamais ses papiers ? Pourquoi ? Par manque de temps certainement. Ou tout simplement par grande flemme. Oui, c’était obligatoire ça. En attendant, c’était tout de même la troisième chose qui lui arrivait en une seule journée. Alors qu’il n’avait rien de prévu de faire. Il y aurait obligatoirement quelque chose de plus. C’était obligatoire. Ce qui, bien évidemment, ne manqua pas d’arriver. Alors que Seven s’arrêtait devant une petite boutique qui vendait des vêtements comme il aimait particulièrement, un reflet dans la vitre attira son attention. Instinctivement, il déplaça sa main droite, gantée, vers le pommeau de son arme. Tranquillement. Il ne fallait pas non plus se précipiter de trop. Sinon, l’autre prendrait la fuite de suite. En parlant de fuite, que voulait-il cet homme, à rester derrière lui ? Mais surtout, pourquoi était-il encore ici ? Non mais que Seven se savait réellement méchant. Puis son visage était tout de même souriant. Apportant la confiance. Néanmoins, ce dernier possédait une arme et savait très bien s’en servir. Le temps que l’autre réagisse, il se retrouverait déjà avec une lame sous la gorge. A devoir répondre de ses actes. Non mais. Allait-il bouger un jour ou l’autre ? Les yeux émeraude du Comandant suivirent lentement le mouvement du reflet. Alors bon, il fallait retenir que tout était inversé. Histoire de ne pas frapper par mégarde la pauvre petite vielle. S’il pouvait se permettre de dire ça à son âge. Dès le moment où le reflet devint une image bien nette, Seven pivota pour attraper l’inconnu par le col tout en le menaçant de son épée. Bon. Ce n’était pas sous la gorge. Mais c’était un bon début que de le menacer. Sauf qu’il tomba de haut lorsqu’il se rendit compte qu’il connaissait la tête de l’homme qui le suivait depuis un petit moment déjà. Et que, le fait de le connaître, ne voulait rien dire qui vaille.

« Commandant Seven. Je .. Enfin on s’est déjà vu…Je suis venu vous chercher, parce que vous êtes appelés pour faire une mission. Veillez me suivre et me lâcher s’il vous plait. »


Affichant soudainement un sourire plus rassurant, mais aussi drôlement amusé. Seven s’excusa à contre cœur tout en remettant son arme dans son fourreau. Demandant alors ce que lui valait la visite d’un chevalier en plein centre ville. Mais surtout, s’il était véritablement obligé de faire une mission. Parce qu’il n’était pas en service – et ça c’est important- et qu’il n’en avait véritablement pas envie. Qu’un autre combattant irait certainement mieux. L’homme répliqua donc qu’il n’y était pour rien dans le choix de la personne et que le Commandant devrait seulement escorter un certain James Ruthel, membre du conseil de Lohendra. Arrêt sur image. Pourquoi lui. Devrait encore retourner derrière cette mystérieuse porte  pour protéger quelqu’un de si haut placé. Certes, Seven connaissait uniquement cet homme de nom.  Peut être parce qu’Ali avait déjà du lui en parler. Mais cela ne l’intéressait pas plus ça. Mais de là, à ce que l’homme ne puisse pas faire ses déplacements tous seuls comme un grand, ca devenait de pur n’importe quoi. Maudissant intérieurement le Général, Louarn eu soudainement l’idée de le contacter. Faisant signe au chevalier d’avancer tout seul, il composa un numéro sur son téléphone. Quelques sonneries dans le vide plus tard, celui qui pouvait rendre la vie annonça son point de vue et son mécontentement face à se travail. Tentant de négocier. Sauf que non. Apparemment, Alistair avait imposé son droit de Veto , ne lui permettant pas de contester sa parole. Au diable, s’il tenait tant à ce James, qu’il y aille lui-même ! Foutue journée. C’était le comble du comble.

Faisant une nouvelle fois signe à son bourreau du jour, le septième enfant se dirigea vers le bâtiment de l’ordre chevaleresque pour récupérer la garnison qui devait de surcroît les accompagner. Ainsi qu’un sac préparé à l’avance dans son bureau en cas de mission de dernière minute. Comme cette dernière soit dite en passant. Après avoir tenté une énième discussion avec son supérieur, il capitula tout en vérifiant une dernière fois la liste des chevaliers qui devaient l’accompagner. Chargeant son sac au dessus de son épaule, le Commandant donna l’ordre de départ vers le portail qu’il traverserait pour la seconde fois. Apparemment, il devait visiter une sorte de temple. Sérieusement, comme s’il pouvait y avoir quelque chose de dangereux dans un temple. Bon Dieu. Un Temple. Ce n’était pas une grande ville avec des milliers de riverains au mètre carré. Il n’y aurait pratiquement pas de danger. Le chemin se passa alors plus ou moins en silence. Ses subordonnés parlaient entre eux, demandant de temps à autre s’ils allaient tous revenir sur Dena. Au fond, Seven n’en savait rien du tout. Lui aussi serait partant pour revenir en un seul morceau si possible. Et le plus rapidement possible. Sinon, il serait obligé de voler des vêtements propres et neufs de surcroît. Au cas où il rencontrerait une conquête féminine dans un temple en ruine.

Arrivant enfin devant le portail, il remarqua de suite qu’ils seraient beaucoup trop pour une telle mission. Non mais, que passait-il dans la tête du conseil et du général pour envoyer autant de personne de l’autre côté ? Théoriquement, s’ils avaient des grades supérieurs à ceux des autres, ce n’était pas pour rien. Ils se devaient d’être – même à deux- capables de se débrouiller seuls au cas où. Même avec des monstres. Surtout avec des monstres. Ca, c’était amusant. Tendant une de ses mains gantées vers James. Il déclina tout de même son identité. Parce que mine de rien, ses parents, bien qu’ayant eu sept enfants, avaient su les éduquer correctement.

« Je me nomme Seven. Et je pense que cette mission n’est qu’une vaine mascarade. Surtout avec autant d’individus à nos côtés. Mais il semblerait.  Que si nous vous, ni moi, n’avions eu notre mot à dire là-dessus »

Bien éduqué certes. Mais personne n’avait jamais réussi à empêcher Seven Louarn Karvella de dire ce qu’il avait à dire. Et malgré le sourire joyeux qu’il affichait sur son visage, cette mission ne le rendait aucunement heureux. Ainsi, ils continuèrent pendant quelques minutes des modalités bien que le Commandant ne faisait que de montrer sa désapprobation, puis finirent par travailler le portail pour marcher pendant de longues heures. De très longues heures. Pendant lesquels Seven resta légèrement en arrière pour observer la façon d’être de James. Histoire de pouvoir en apprendre le maximum sur lui, de son propre chef. Parce que bon, ce n’était pas grâce à son Général qu’il était très au courant. Voire pas du tout grâce à lui. Rassurant quelque peu ses troupes, il s’arrêta à son tour devant le fameux temple, l’homme repoussa quelques mèches de cheveux de devant ses yeux, avant de rejoindre la tête de file. Avec James en somme. Ecoutant quelques directives. Ce qui n’empêcha pas le commandant de parler. Comme toujours.

« Je vous donne de surcroit le droit d’utiliser vos totems sur tout ce qui pourrait vous paraître suspect sans chercher à nous consulter avant. Néanmoins, je vous interdis de tuer ce qui s’apparente de près ou de loin à un humain. Divisez-vous en autant de groupes équitables, qu’il y a d’érudits, vous avez pour ordre de les protéger. James et moi resterons tous les deux. Bonne chance à vous tous. »

Laissant les groupes se former. L’homme aux cheveux couleur chocolat se retourna de nouveau face à James. Pour voir si ce dernier allait oser contredire ses ordres. Ce que, les autres chevaliers ne feraient clairement pas, en connaissant le caractère du commandant. Réajustant son arme à sa ceinture, il fit signe à tous les groupes de partir explorer les lieux ou les alentours s’ils le désiraient. Leur donnant une heure de retour. Autrement dit, à la tombée de la nuit si possible. Pour ne pas avoir à voyager jusqu’au portail qui leur permettrait de rentrer à Dena, de nuit principalement. Refermant sa veste en cuir, il frissonna légèrement tout en ouvrant la bouche pour dire ce qu’il avait à dire.

« Je vous propose de venir uniquement vous et moi explorer le temple. Je ne pense pas que nous puissions trouver quelque chose Ruthel. Ni même âme qui vive dans ces ruines. Mais après vous mon cher. »

Riant de bon cœur, le combattant engagea finalement la marche en pénétrant dans les quelques ruines, qui ne permettaient pas de voir la lune. Pas de trésors apparemment. Du moins, de ce qu’il pouvait en voir. Déambulant d’un pas décidé dans les allées – principalement parce que l’homme voulait rentrer le plus rapidement chez lui- une soudaine impression le fit se retourner. Un frisson fit se dresser le fin duvet sur ses bras. Parcourant le long de sa colonne vertébrale. L’une de ses impressions qui ne laisse rien présager de bon. Seven chercha alors du regard quelque chose qu’il ne vit pas. Faisant part de ses craintes à son compagnon d’infortune.

« Je ne sais pas vous. Mais il y a quelque chose non loin de nous. J’espère que vous êtes rapide. Parce que ca se déplace très vite. «

Sortant son épée de son fourreau, les yeux de Seven tentèrent de trouver ne serait-ce qu’une ombre pour pouvoir se faire une idée. Pendant que ses oreilles essayaient de capter le moindre bruit. Ca tombe, les chevaliers avaient déjà terminés de faire le tour et jouaient comme des gosses à faire peurs à leurs deux supérieurs hiérarchiques. Sauf que ca, Louarn ne sont second prénom, n’y croyait pas réellement. Serrant la garde de sa lame, il avança un peu. Peut-être que si les deux hommes n’étaient plus à la même hauteur, la chose sortirait de l’ombre. Peut être. Mais dans ces cas là, il faudrait faire preuve de patience. De courage et de rapidité. Parce que la moindre erreur pourrait être fatale. Et malheureusement, le commandant ne savait toujours pas si son don fonctionnait sur lui-même. Au fond, il ne voudrait jamais le savoir. Juste pour le forme.


Dernière édition par Seven Louarn Karvella le Ven 20 Sep - 17:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ruthel escorté par le commandant des chevaliers...une bonne idée ?   Ruthel escorté par le commandant des chevaliers...une bonne idée ? Icon_minitimeVen 20 Sep - 17:16

Le membre 'Seven Louarn Karvella' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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MessageSujet: Re: Ruthel escorté par le commandant des chevaliers...une bonne idée ?   Ruthel escorté par le commandant des chevaliers...une bonne idée ? Icon_minitimeDim 29 Sep - 18:56

Les semaines s'étaient écoulées jusqu'à ce qu'enfin cette cérémonie puisse avoir lieu. En vérité, cette dernière n'était pas des plus impressionnantes. Elle se déroulait la plupart du temps en présence de peu de personnes, pour ne pas directement citer les quatre Archevêques et quelques Grands prêtres de Kahl. Et pour cause, leurs présences n'étaient que pure symbolique. Cette mascarade dûment organisée à l'abri de regards extérieurs n'était produite pour n'atteindre qu'un seul but : prouver le droit divin.

Heka était un monde renommé pour sa religion omniprésente. Avec un roi à sa tête, ce genre de cérémonie n'était pas monnaie courante. Néanmoins elle devait se dérouler, la plupart du temps une fois tous les trois ans, à une date, un horaire et un endroit connu de quelques rares hautes sphères du gouvernement, toujours susceptibles de changer au dernier moment. Il fallait prendre ces précautions, afin d'éviter au roi quelque traquenard ou autre posé par le camp de nomades ou bien par des habitants oppressés par leur style de vie.
En cette nouvelle année, le lieu avait été fixé dans un temple aux alentours de Kahl. Ni trop loin, ni trop près, ce semblant de temple - qui ressemblait davantage à une grotte qu'à autre chose - était plutôt bien caché. Une drôle de lumière verte s'en dégageait, refroidissant plus d'un de ceux qui souhaitaient s'y engager. Mais ce pitoyable rayonnement n'effrayait en aucun cas notre cher Lynsk, s'aventurant sans peine au devant de ce danger avec assurance, bientôt suivi par une petite ribambelle de Grands prêtres et quelques hauts placés de l'armée. Une toute petite troupe afin de ne pas attirer l'attention, peut-être une dizaine. Mais quelle dizaine.

La cérémonie devait avoir lieu en plein cœur de cet endroit. Bien caché et facile d'accès, dans ce temple se trouvait le matériau provoquant cette luminescence émeraude. Il était en fait plutôt joli à observer si on s'arrêtait pour l'observer. Pourtant, sans s'attarder sur des détails inutiles, la fameuse cérémonie débuta. Evidemment, elle se mut rapidement en sacrifice, en chants liturgiques et autres, mais au final, ce qui devait prouver la reconnaissance du roi en tant que tel fut bientôt achevée. Ou presque. Un lieutenant vint interrompre le dernier acte pour faire part d'une bien étonnante nouvelle, au risque d'y laisser sa vie.

Des étrangers. Dans le temple.

À cette simple entente, un silence pesant s'installa. Le roi se détourna de ses obligations et jaugea l'informateur avec grand intérêt. Avaient-ils été débusqués ? Non, il était encore trop tôt pour l'affirmer. Un sourcil levé, Lynsk décida d'interrompre une bonne fois pour toute la cérémonie et s'approcha franchement du garçonnet déjà plus si jeune, lui ordonnant de l'amener à cette découverte intéressante. Ce qui fut fait environ deux minutes plus tard. Et quelle intéressante découverte. Deux hommes donnaient l'air de visiter la grotte comme si c'était une promenade de santé. Certes, personne n'était au courant de la présence du roi en ces lieux, mais une telle tranquillité le laissait perplexe. Légèrement sur leurs gardes, mais certainement pas assez. Beaucoup de rumeurs circulaient sur cet endroit. Des simples monstres aux apparitions, ce temple était l'un des plus effrayants qui soit.

Rester ainsi à fixer les curieux inconnus n'allait pas faire avancer les choses. Les bras croisés, son habit richement décoré caché par une cape de cérémonie en velours bleu, le grand brun fixa les deux hommes de ses prunelles améthyste, son regard aussi hautain et froid que possible, comme toujours.

-Que venez-vous faire ici ? Qui êtes-vous ?

Son ton de ténor pourtant sec résonnait comme une mélodie. Sans être un instant aimable, il n'en restait pas pour autant moins royal. Sa posture, son visage, ses vêtements et son ton en témoignaient. Il imposait le respect par son maintient. S'il ne déclinait pas son titre ? Allons bon, qui ne le connaissait pas, ici. Probablement personne. De plus, ce n'était pas à lui de le faire. Dès leurs plus jeunes âges, les enfants apprenaient à reconnaître leur souverain. Il en était ainsi. Lynsk restait campé sur ses deux pieds, visiblement seul même si deux ou trois capitaines observaient d'un œil attentif, non loin, le déroulement de la situation.

Alooooors, pas besoin de faire venir de monstre, vous avez le ticket gagnant avec lui.
Je dirais même que c'est un magnifique Jackpot les enfants. Continuez votre rp, on joue le "monstre" hahaha. Bonne chance.
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James Ruthel
James Ruthel
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MessageSujet: Re: Ruthel escorté par le commandant des chevaliers...une bonne idée ?   Ruthel escorté par le commandant des chevaliers...une bonne idée ? Icon_minitimeSam 5 Oct - 19:42

Intérieurement, James avait déjà tué trois fois Alistair pour avoir fait du commandant Louarn son garde du corps pendant son voyage en territoire hostile. Pourquoi ? Parce qu’il ne sait pas rester à sa place voilà tout. La première phrase qu’il avait prononcée lors de leur rencontre ne cessait de la hanter :

-Je me nomme Seven. Et je pense que cette mission n’est qu’une vaine mascarade. Surtout avec autant d’individus à nos côtés. Mais il semblerait.  Que si nous vous, ni moi, n’avions eu notre mot à dire là-dessus.

A la suite de ça le conseiller n’avait rien ajouté tant il était surpris. Ah oui, ça ne lui arrive pas souvent de l’être. Ce « Seven » était direct et franc et on ne pouvait pas le lui reprocher c’était tout à son honneur. Cependant, pour dire ça au noble conseiller il fallait avoir du cran…mais pas trop !

Quand James eu fini de donné les directives à suivre à leur arrivé au temple il en donna d’autre à ses hommes comme si celle du duc ne suffisait pas et ça horripilait notre pauvre James. Et encore ! Ce n’est rien comparé à la suite…

Dans les ordres formulés par le chevalier la dernière phrase fini d’achever les limites en matière de patience de James :

-James et moi resterons tous les deux. Bonne chance à vous tous.

Alors là…il avait commis la boulette du siècle. Cet imbécile avait appelé James par son prénom ce qui était une énorme faute étant donné que James était noble. Il aurait dut mentionner ses titres ou encore ses fonctions dans les hautes sphères se serait passé quand même mais là…là s’en était trop. Mais au plus profond de lui, James s’avait qu’il aurait fait exactement pareil que Seven s’il aurait été à sa place. C’est vrai que James avait été l’un des meilleurs chevaliers de sa promotion mais il avait également été le plus chiant et le plus gamin de tous. D’un côté il était énervé et de l’autre il était amusé. C’est tout James d’avoir un esprit aussi compliqué…Bref passons au moment le plus intéressant de ce récit :

-Je vous propose de venir uniquement vous et moi explorer le temple. Je ne pense pas que nous puissions trouver quelque chose Ruthel. Ni même âme qui vive dans ces ruines. Mais après vous mon cher.

Le conseiller répliqua du tac au tac :

-Ce n’est pas à vous de décider le l'intérêt que je porte à cette mission. Cependant j’accepte volontiers la balade en duo.

Sur ce il s’aventura dans le temple à la suite du chevalier. Et commença ses analyses. L’édifice semblait assez ancien mais des torches étaient allumé sur certain mur ce qui attira son attention. Il ne semblait être utilisé souvent et pourtant des torches y étaient allumées. Par réflexe il porta une main à son totem pour y ressentir la magie. Malgré le fait qu’il l’eu remarqué il ne le mentionna pas à son compère. Ils continuèrent donc leur avancé mais James resta sur ses gardes. Il se passa cinq bonnes minutes jusqu’à ce que le conseiller se sente observer  et ses sens ne le trompaient presque jamais. Donc quelqu’un d’autre que Lohendra avait pris possession des lieux. Il murmura sa phrase fétiche en de telles situations :

-Intéressant…

A sa grande surprise, son compagnon volontaire désigné garde du corps lui fit la remarque suivante :

-Je ne sais pas vous. Mais il y a quelque chose non loin de nous. J’espère que vous êtes rapide. Parce que ça se déplace très vite.

Pour toute réponse James se détendit d’un coup et retira même la main de son totem. Si le chevalier était sur ses gardes pas besoin d’y être aussi. Le seul geste du conseiller fut de lever sa main droite en direction de Seven pour lui intimé de faire silence. A la suite de ça, la situation pris une tournure très agréable pour le conseiller. Un individu richement vêtu fit son apparition devant eux les bras croisé en attendant sans doute une réaction de leur part. Rien. Ni de Ruthel ni de Louarn ne prit la parole mais les pensées de James était en ébullitions. Tout chez cet inconnu démontrait son appartenance à la noblesse et pas de la basse noblesse vous pouvez me croire…Son regard aurait fait fuir une armée à lui seul. C’était impressionnant ! Même James n’en revenait pas ! Fichtre ! Mais que faisait-il ici ?! Il n’avait vraiment pas l’air de venir de Dena en tout cas…

Le noble inconnu prit la parole :

-Que venez-vous faire ici ? Qui êtes-vous ?

James sourit et ne lui répondit pas. Il se contenta de planter son regard dans le sien sans se soucié de Louarn. Il fit un pas dans le silence puis deux avant d’ajouter à son compagnon.

-N’intervient que si tu le juges nécessaire.

Il fit un troisième pas en direction du noble au regard de glace et en fit encore d’autre jusqu’à se planter à un pas de lui. L’autre n’avait pas bougé… Il était vraiment sûr de lui ce qui n’empêcha pas James de lui lancé son propre regard de glace avant d’ajouté.

-Je ne me présente pas aux personnes ne l’ayant pas fait avant. Sur-ce si vous pouviez libérer le passage pour que mon Auguste personne puisse s’y engager je vous en serais fort reconnaissant.

Outch. Direct le vieux Ruthel. Il n’avait sans doute pas supporté que quelqu’un de plus classe que lui apparaisse en ce lieu d’où le fait de le rabaisser instantanément…

Seven ne semblait pas être à ses côtés. Peut-être que qu’il avait profité des dires de James pour se rapprocher mais en ce cas le conseiller ne l’avait pas remarqué.

Qu’allait-il encore se passer lors de cette mission ? Le noble inconnu allait-il intervenir et planter l’arrogant Duc sur place ? Le commandant allait-il intervenir dans le conflit des nobles ?

Seul le Divin possède la réponse…

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MessageSujet: Re: Ruthel escorté par le commandant des chevaliers...une bonne idée ?   Ruthel escorté par le commandant des chevaliers...une bonne idée ? Icon_minitimeMar 29 Oct - 23:30

Les individus pouvaient se ranger dans deux boites différentes. Un peu comme le fait de trier des paires de chaussures. Ceux que l’on compte garder d’un côté, et celles qui finiraient à la poubelle de l’autre. Ou bien pour les donner aux pauvres,  histoire qu’ils aient quelque chose de potable à se mettre aux pieds. Quoi que, pour le donner aux pauvres, il ne fallait aucunement être matérialiste, voire même possessif. Ca, c’était rare. Même très rare. Effectivement, pourquoi donner cette paire de chaussure, alors qu’au fond, elles ont subit l’orage qui a manqué de peur de le tuer. Ou celles que l’on a portées le jour où la rencontre avec l’âme sœur a eu lieu. Au fond, il restera toujours un attachement. Quoi qu’il arrive. Mais, ce n’était pas intéressant pour la classification des humains. Les premiers se rangeaient dans la boite rouge. Celle où il est possible de trouver les humains «  dociles ». Ceux qui se contentent toujours de dire oui dans une conversation. Les souriants. La bonne humeur. Ils restent toujours polis et cela en toute circonstances. Non pas qu’ils soient forcément issus d’une quelconque noblesse de robe ou d’épée, mais simplement qu’ils ne s’énervaient jamais. Ah, ces derniers se trouvaient être particulièrement irritant. Impossible de les faire sortir de leur léthargie souriante. Ils sont toujours d’accord avec tout le monde. Réfléchisse avant de parler. De faire quelque chose, pour que jamais cela ne froisse la partie en face. Certes, parfois, pour l’autre clan, les secouer un bon coup ce serait bien. Puis, c’est particulièrement frustrant de ressentir qu’une personne en face de soi, ne suive les ordres, sans même oser dire quelque chose en retour.  Ah, se pouvait-il seulement qu’ils cachent leurs véritables intentions ? Ils sont fourbes. C’est sûr et certain. A un moment ou un autre, ce sont eux, principalement, qui finiront par donner le coup final. Derrière leur sourire trop propre. Trop beau. Trop tout. Leurs cheveux si bien coiffés. Leurs vies rangées. Le diable en personne. Ce n’est aucunement possible d’être aussi parfaits. De toute façon, ils sont en minorités face à l’autre groupe. Ce dernier possédait au moins quatre dix pourcents du reste de la société évolutive actuelle. Effectivement, ce sont les gens, normaux. Ceux qui parlent pour ne rien dire. Qui n’hésitent aucunement à donner leurs directives. Désobéir aux ordres. Faire des erreurs. Ne pas vouloir d’enfants, parce que les enfants, ca pleurent tout le temps. Ca sent mauvais.  Puis ca finit inévitablement par devenir des adultes ingrats qui finiront par les oublier avec le temps. Mais avant, ils finiront par passer dans l’adolescence. Le pire moment, boutonneux en plus d’être bêtes. Le pire dans l’histoire, c’est que sur Dena, ca pouvait durer beaucoup plus longtemps que n’importe où. C’était un peu le contrecoup de vivre jusque 150 ans. On pouvait rester plus bête qu’autre chose pendant longtemps, très, très longtemps. Particulièrement longtemps. Pourtant, ce n’est aucunement le sujet principal. Non, ces individus, vivant dans une boîte plus noire, étaient les plus humains. Les plus vivants. Effaçant clairement l’existence de tous les autres. Parce que bon, eux, ne servaient à rien. A part apparaître à la télévision voire même sur les sites internet, histoire de montrer que la vie est belle. Qu’être parfait augmente la longévité. Bah voyons. De surcroît, cette catégorie d’humain, vaut qu’ils ne savent pas mentir. Qu’il est possible, pour une personne lambda, de savoir lorsque l’un de ses camarades compte le trahir. Parce que, quoi qu’il arrive, cela se sent. Ils créent une distance. Commencent à dire ce qu’ils pensent. Un peu trop souvent peut être. A comploter. Détester. Ces hommes et ces femmes, composaient pour la plupart d’entre eux de défaut. Malgré tout, ils tentaient inlassablement -sans comprendre qu’ils sont beaucoup plus importants que les humains formatés- de ressembler à l’autre catégorie. De devenir parfaits sur tous les points. C’était devenu pathétique. Le pire dans l’histoire, était que la nouvelle génération commençait de plus en plus tôt. Voilà pourquoi c’était mieux d’appartenir aux plus vieux d’entre eux. Au moins, il y avait peu de chance de se retrouvait touché par ce fléau. Se taire pour ne rien jamais dire. Au moins, les dirigeants pouvaient faire leur travail tranquillement. Ce n’était qu’un lavage de cerveau en masse. Et ca se sentait. Voyons, les habitants de Dena allaient véritablement tous devenir ainsi. Des petits moutons suivant le berger ? Quoi que non, en y pensant bien, les doutes s’installaient peu à peu. Avec le temps, la catégorie parfaite commençait à disparaître. Pour le plus grand plaisir de ceux qui tentaient d’y résister depuis très longtemps. C’en devenait presque fatiguant. Après tout n’était peut être que spéculation. Tout cela ne se passait peut être uniquement dans sa tète. Mais Seven Louarn commençait sérieusement à se demander si sa place se trouvait à Dena.

Après tout, il aimait particulièrement dire tout ce qu’il pensait. Que ce soit en bien ou en mal.  Pour taquiner ou a contrario d’une façon totalement sérieuse. Avec le sourire ou pas. C’était une très vielle habitude de ne jamais mentir. Le brun n’aimait pas mentir. Non pas qu’il se retenait de le faire de temps à autre, mais jamais par plaisir. Quand il était plus jeune – véritablement plus jeune- il mentait pour faire accuser ses frères à sa place. Après tout, c’était leur punition pour en avoir profité qu’il soit le plus jeune. Jusqu’à ce qu’il finisse par se faire avoir par ses parents. Ah, le commandant se souvenait encore de sa punition. Une semaine à nettoyer les sous vêtements et vêtements de ses frères et sœurs ainsi que leurs chambres. C’était horrible. Il lui fallait des heures pour ne serait-ce que faire celle du plus vieux. En y pensant, le chevalier ne pu retenir un frisson lui parcourir l’échine. C’était la dernière fois qu’il mentait pour ne pas protéger quelqu’un, ou bien lui faire du mal. Alors, ce n’était pas aujourd’hui, à quatre vingt cinq ans, que l’homme allait commencer à garder sa langue dans sa poche. Même si cela déplaisait à la plupart des individus qu’ils croisaient dans sa vie. Comme  Alistair, mais lui, c’était beaucoup plus pour s’amuser qu’autre chose. Les réactions de son supérieur valaient toujours le détour. Encore plus lorsqu’il était fatigué. Ah, il adorait ça. Et là, il pouvait toujours essayer avec la personne qu’il se devait de protéger. Histoire de voir jusqu’où l’homme aux cheveux couleur chocolat pouvait aller avant de l’énerver. Ce n’était qu’une question de temps avant de le découvrir. Louarn en était certain.

Ainsi, le second chevalier le plus important, avait pourtant traîné des pieds au tout début. Une mission qui ne l’intéressait pas. Avec des individus qu’il ne connaissait pas non plus. Certainement des bleus particulièrement ennuyeux. Et un homme qu’il devait escorter. Lohendra et les incapables de la défense. Ca résumait plutôt bien la chose. Ah, le brun n’était pas de mauvaise humeur. Enfin plus trop. Mais le Commandant en voudrait certainement longtemps à Alistair pour avoir mis en l’air sa journée de congé. Enfin, ce n’était pas vraiment une journée de congé, plus quelque chose qu’il avait lui-même choisi. Mais Alistair en subirait quand même les conséquences si Seven devait se balader jusque cette mystérieuse île. Derrière cette mystérieuse porte sans avoir quelque chose d’intéressant à se mettre sous la dent, il n’allait pas s’en remettre. C’était donc de manière très fainéante et de mauvaise foi qu’il avait rejoint son petit protégé. Cette simple pensée le fit sourire. C’était amusant. Si au moins cela pouvait être une femme. Quoi que non, le petit dernier de la famille Karvella savait pertinemment que c’était un homme. James quelque chose. S’il avait été courageux, il aurait  fait des recherches pour au moins connaître son visage. Sauf que c’était du travail en plus et que Louarn était particulièrement fainéant. Rien de plus.

Arrivant bon dernier devant la porte, le brun au visage de jeune adulte trouva plus intéressant que regarder les autres hommes de bas en haut, puis de haut en bas pour s’en faire une petite idée. Si les chevaliers semblaient être lambda, ce n’était pas le cas de ce James. Des vêtements plutôt chics. Une tenue droite. Ah, de tous les enquiquineurs qu’Ali aurait pu lui mettre sur le dos pour le punir d’on ne sait quel plaisanterie de sa part, c’était un petit noble qu’il avait choisi. Voyons, Seven savait souvent voir les choses du bon côté. Si du mauvais, il ne voyait qu’un fils de riche ou alors un gamin devenu plus riche qu’il ne l’aurait cru grâce à sa belle gueule ou un mariage, ennuyeux à en pleurer. Il voyait, de son contraire, un bourge coincé de tous les côtés, qu’il pouvait s’amuser à enquiquiner pendant ce long voyage. Tout de suite, cela devenait beaucoup plus intéressant qu’à la minute où il l’avait vu. Mais bon Seven serait déjà au courant de tout cela s’il avait pris la peine de faire des recherches. Sauf que c’était le Commandant des chevaliers. Trop lui en demandait équivaut à ne rien obtenir. Ce fut donc dans un sourire que le brun aux yeux verts se présenta. Affirmant ce qu’il pensait réellement. Autrement dit que cette mission n’était qu’une vaine mascarade. Une perte de temps. Tout ce qu’il pouvait trouver pour décrire cette mission décadente. Ajoutant que lui n’avait aucunement choisi de se retrouver dedans. Tout comme les petits chevaliers les accompagnants. Soudainement, un sourire bien plus taquin se dessina sur les lèvres de Seven quand il se mit enfin à réfléchir. Et si c’était ce conseiller en face de lui, qui avait eu l’idée de cette mission ? Allait-il s’énerver ? Ne rien dire ou tout dire ?

Aucune réaction. Louarn soupira avant de donner encore une fois tout un tas de directives dès qu’ils se retrouvèrent tous, petite ribambelle de centre de loisirs en uniforme, devant le temple. Blabla. Blabla et blabla.  En somme, les chevaliers se trouvaient avec les érudits pour leur faire le tour du propriétaire et des toiles d’araignées pendant que James et lui iraient s’amuser avec les cranes un peu. Ah, si Louarn de son second prénom contrôlait un peu mieux son pouvoir, il les ferait tous revenir pour leur parler et découvrir leurs vies. Sauf qu’une minute c’était bien trop court et qu’il ne pouvait pas prendre le risque de tuer un chevalier. Voire même pire, le conseiller. Là, Alistair lui en voudrait réellement. Se faire tirer les oreilles pendant des heures serait le minimum pour avoir faire n’importe quoi. Resserrant alors ses gants comme une protection et son totem autour de son poignet, il tenta de se ressaisir. Ce qu’il fit aussitôt. En soupirant extrêmement fort. Parce qu’il trouvait Ruthel d’un ennui mortel. Oui, il en voulait à son supérieur. Tellement. Si fort. Cet imbécile heureux d’ancêtre allait en prendre plein les oreilles quand il rentrerait de mission. Ah ca c’était certain. Il allait payer cette journée d’horaire voire même cette semaine. Une douce punition. Jusqu’à ce que le beau brun obtienne enfin une réaction après une énième phrase sur l’inutilité de la mission. Effectivement, James venait de lui avouer que ce n’était pas à Seven de décider de son intérêt pour la mission et un truc sur la balade à deux. L’homme se retourna alors face à son partenaire de visite du plus vieux musé inconnu du Monde.

« Depuis le temps que j’attendais une réaction ! Combien de fois devrais-je dire que cette mission est d’une nullité profonde pour que vous disiez quelque chose ? Mais je serais tout ouïe d’entendre tous les détails de votre intérêt. »

Oui, ce n’était qu’un pic parmi tant d’autre. Seven ne laisserait pas le morceau à l’autre animal. Ca c’était sûr et certain. Voyant pourtant que ce dernier n’était pas décidé à suivre sa proposition et passer le premier, le brun ouvrit la marche. Entrant dans le Temple le premier, son regard se promena sur les murs. S’attendant à trouver les restes d’une civilisation qu’ils n’étaient pas en mesure de connaître. Des dessins sur les murs. Des marques d’anciens rites sataniques. Mais rien. Juste des murs avec des torches. Des cailloux. Des pierres et encore des petits cailloux. Seven était un gosse et dès le moment où quelque chose ne l’intéressait pas dès le début, il y avait peu de chance qu’il ne fasse pas preuve de mauvaise foi. Traînant alors des pieds comme un gamin de dix ans, malgré un début plus motivé, il avança sans grande motivation. Jusqu’à ce qu’il entende James murmurer quelque chose à ses côtés. Voyons dont, qu’est ce qui lui prenait à lui ? La fatigue ? Le désespoir d’une mission toujours et encore inutile et ennuyeuse ? Une envie mortelle de s’attaquer au chef des Chevaliers en rentrant ? Parce qu’il était certain qu’ils allaient entrer. Au pire, quelques os de souris pourraient les empêcher, mais rien d’autre. Regarder son camarade du coin de l’œil, le Commandant ne pu s’empêcher d’ajouter quelque chose. Comme toujours dirait-on.

« Cette ambiance vous rendrait fou Ruthel ? On peut toujours rentrer si c’est comme ça. Ca ne me dérange aucunement. »

Loin de là même. Sur le coup, le septième enfant était même près à lui promettre de ne plus le taquiner s’ils pouvaient tous rentrer dans les secondes suivantes. S’approchant des murs, le brun posa une main gantée sur l’un d’entre eux. Rien, même pas un petit passage secret. Quoi que. L’homme sentit de l’air passer entre deux pierres. Peut-être qu’en les bougeant un peu, il pourrait obtenir un résultat probant. Alors qu’il allait tenter l’expérience pour le pire ou le meilleur. Mais quelque chose le fit se figer. Un frisson, non pas de froid, mais une sensation. Il y avait quelque chose ou quelqu’un non loin d’eux. Théoriquement, il n’était pas devin. Ne ressentait pas la présence des gens. Mais avec l’habitude de ses frères qui l’attaquaient souvent dans le noir lorsqu’il était plus jeune, le brun était toujours aux aguets. Le moindre bruit. Sensation et il sortait sa lame comme il venait de le faire. Serrant la garde tellement fort qu’il s’en fit blanchir les phalanges. Une satanée habitude qui lui avait sauvé la vie plus d’une fois. Et si le Commandant le sentait particulièrement mal c’était parce qu’il était habitué à fréquenter la mort et là, ce n’était pas un petit ange aux fesses à l’air qui les approchait.

Un bruit sur son côté gauche lui fit tourner la tête de son mur. Un homme se dressait fièrement. Des vêtements particulièrement beaux et fait avec des tissus de très bonne qualité. Une aura impressionnante et très présente dans la salle. Si Seven était une femme, il l’aurait trouvé particulièrement beau. Même en étant un homme soit dit en passant. Cet étranger avait une présence qui ne passait pas inaperçu. Fait étrange lorsque l’on se promène dans un Temple rempli à quatre vingt dix neuf pourcent de poussière et d’il ne savait quoi. Reculant d’un pas pour être certain, Seven Louarn Karvella préférait avoir une certaine distance et une vision de l’espace. Histoire de voir si d’autres personnes se cachaient dans les recoins. Après tout, cette petite souris était plutôt silencieuse, il se pouvait clairement que d’autres en fasse autant. Après tout, les deux hauts placés n’étaient plus à Dena depuis longtemps.  Sait-on jamais ce qui pouvait leur arriver. Mais principalement qui ils pouvaient rencontrer. Enfin Seven réagit à une question. Qui ils étaient ? Oh, arrêt sur image, dans un premier temps, on se présente avant de poser ce genre de question et dans un second, ce ton hautain déplu fortement aux Commandant qui serra une fois de plus son arme. Dit dont, pour qui se prenait-il ? Alors qu’il allait rajouter quelque chose, Ruthel pris la parole le premier. Tien, Louarn avait bien failli l’oublier. Si ce n’était pas déjà fait. Lui donnant clairement l’ordre de ne pas intervenir. Oula, deux ordres. Deux tons qu’il n’aimait pas. Seven allait craquer. Ranger néanmoins son arme dans son fourreau, il concentra son intention sur le nouveau venu.

Jusqu’aux autres paroles de James. Ce qui fit éclater de rire le second plus haut gradé des chevaliers. Ahahah, c’était quoi ce melon ? Se pliant en deux, les bras contre le ventre, Louarn eu beaucoup de difficultés à se calmer. C’était fort ça. Allait-il devoir supporter un combat de riches et faire l’arbitre ? S’ils se parlaient comme cela, il n’était clairement pas contre. Reprenant doucement son souffle, l’homme de quatre vingt cinq ans serra une nouvelle fois son totem autours de son poignet, cherchant sur quoi il pourrait l’utiliser. Ses yeux se baladèrent assez rapidement et trouvèrent un point d’ancrage. Un ou deux squelettes. Certes, le brun ne savait pas ce qu’ils faisaient là, mais si l’autre riche prenait mal la remarque de son camarade, cela pourrait être utile. Paix aux humains qui perdrait la vie en échange. Pourtant, Seven savait qu’il y avait des chances pour que l’autre homme prenne particulièrement mal la remarque de James. Reprenant une posture plus droite, le Commandant devait calmer le jeu quelques secondes, même s’il avait bien ri, juste le temps de trouver un moyen de découvrir qui se trouvait être cette personne et ce qu’elle faisait par ici. Le danger potentiel et tout et tout. Mais aussi pour montrer qu’il s’en battait totalement le coquillard des remarques de James. S’approchant alors du conseiller de Lohendra, Seven posa sa main sur son épaule, son éternel sourire décontracté sur ses lèvres. Prononçant alors quelques mots à l’égard de l’étranger.

« Je vous prie d’excuser mon compagnon. Il se complaît à croire qu’il est un noble et donne des ordres à qui veut bien l’écouter. Ca ne tourne pas très rond chez lui. L’âge vous savez, ca n’aide pas beaucoup. »

Et d’une pierre de coups. Dans un premier temps, le dernier enfant calmait le jeu entre les deux hommes, parce que bon, deux nobles c’était plus ou moins susceptible et le brun savait que ses côtes ne survivraient pas à une seconde crise de rire en les voyant se défier à coup de gants en plein visage. Mais aussi parce qu’il se permettait de faire passer James pour un fou, et ça, se moquer de lui, ca n’avait pas de prix. Espérant tout de même que le conseiller comprenne qu’il avait été particulièrement bête en se croyant encore à Dena avec tous ses subordonnés à ses pieds. Retirant sa main de l’épaule de l’autre homme pour les fourrer dans ses poches de veste, Louarn se permit d’approcher de l’autre riche. Histoire de parler un peu. Discrètement, mais aussi de s’approcher des deux ou trois os trainant dans le coin. Avec de la chance, les individus vivants sur cette île ne possédaient pas de totem et seraient surpris de ce petit tour de passe-passe. Assez pour récupérer les autres Chevaliers et les érudits au passage. Sinon, Seven serait heureux de croiser le fer avec quelqu’un. Ca faisait un bon bout de temps qu’il rouillait dans son bureau. Un peu d’exercice ne lui ferait certainement pas de mal. Oh, avec tout ça, il allait oublier de répondre à cet homme impertinent.

« Oh j’y pense. Il a tout de même raison, j’aimerais que vous décliniez votre identité, ainsi que celle de vos petits compagnons. Puis que vous partiez vous amuser je ne sais où à faire je ne sais quoi. Nous aimerions bien continuer notre petite visite, oh combien instructive,  si vous le permettez, sans vous. Un homme qui me donne des ordres, c’est largement suffisant. »

Surtout que Seven détestait les ordres. Et cela lui démangeait clairement de n’en faire qu’à sa tête. Ce qu’il comptait bien faire de toute façon. Son sourire toujours sur le visage, il se retourna vers James. Bon, le conseiller avait-il décidé d’être un minimum silencieux et de ne pas refaire de gaffe ? Pour le moment, le brun ne comprenait pas pourquoi, Alistair n’avait pas pris sa mission à son compte. En même temps, il était largement plus amène à contenir la bêtise très voyante du conseiller que Seven ne pouvait le faire. Mettre ces deux là dans le même panier, ce n’était pas une très bonne idée. Se mettant à la hauteur de l’inconnu, Louarn planta ses prunelles émeraude dans celles de son vis-à-vis. Sans aucune lueur de défis, mais lui faisant clairement comprendre, qu’il ne fallait mieux pas lui donner d’autres ordres. Et non plus d’attaquer, puisqu’il pourrait très bien se défendre comme le prouvait son arme. Ce n’était pas une décoration après tout. Passant une de ses mains gantées dans ses cheveux couleur chocolat, Seven repoussa ces derniers en arrière. Tout en prenant une nouvelle fois la parole.

« Alors, qu’est ce qui vous retient de vous présenter ? Si vous continuez, James va encore vous faire une remarque désagréable et cette fois ci, je serais certainement de son côté. Vous ne voulez pas qu’il soit plus imposant et grossier que vous n’est ce pas ? »

Ne reculant aucunement, même après s'être permis d'insulter un inconnu sur une terre qui n'était pas la sienne. Gardant les pieds bien ancrés dans le sol, Seven se permit de détailler une nouvelle fois l’homme. Ah, il ne les aimait pas trop ceux qui possédaient plus de charisme que lui. Mais bon, étant derrière la grande porte, il y avait peu de chances qu’il apparaisse sur son territoire. Autrement dit, tout Dena. En tout cas, ses vêtements étaient particulièrement luxueux. Faisant se demander à Seven s’ils n’étaient pas tombés, sans le vouloir, sur quelqu’un de bien plus important que les deux hauts placés ne voulant pas le croire. En attendant, seule la réaction de l’homme lui donnerait la réponse. Et ca, Seven en jubilait d’impatience.
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Roi de Heka
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MessageSujet: Re: Ruthel escorté par le commandant des chevaliers...une bonne idée ?   Ruthel escorté par le commandant des chevaliers...une bonne idée ? Icon_minitimeMer 6 Nov - 21:43

Il est vrai que l'endroit ne seyait guère à la présence du monarque. Un temple, perdu en pleine cambrousse, avec visiblement peu d'escorte. Mais tout de même, son apparition n'était pourtant pas peu remarquable. Il était bien habillé, le regard droit et possédait une présence d'esprit capable de clouer le bec de n'importe qui. Enfin, ça c'était en apparence. Officieusement, cette présence n'était pas suffisante pour rabattre le caquet de ces deux insolents. Lynsk n'avait tout d'abord pas bougé alors que cet autre homme aux cheveux blancs s'était approché de lui. Au contraire, il s'était plutôt contenté de l'observer, le regard hautain et les bras croisés. Non, personne n'était en mesure de l'effrayer. Il attendait donc patiemment la chute de l'histoire. Oh et quel dénouement. S'il s'y était attendu, à celle-là, il aurait pris soin de laisser ses nerfs dans la salle d'à côté.

Non mais quel toupet de s'exprimer ainsi. Pour qui se prenait-il, ce misérable roturier du fin fond de sa campagne. Le roi avait beau ne pas trop bouger de son palais, il en restait pour autant un homme averti des classes de noblesse. Et cet homme ne lui revenait pas en tête. Ni même d'ailleurs son... second ? Il n'avait pas parlé pour le moment, mais à voir l'attitude que son maître prenait, il était à penser que cet homme aux cheveux chocolat était aussi mal élevé. Qu'importe, dans l'immédiat, il fallait corriger cet affront le plus vite possible. Mais Lynsk, à défaut d'être un roi honnête, juste et loyal, était un homme de patience, et qui se maîtrisait extrêmement bien. Ce n'était pas à lui de s'outrer pour pareille parole, cela aurait été accorder un quelconque intérêt à cette microfaune inutile. Il serra légèrement les mâchoires pour ne pas prendre la parole.

Puis, ce fut au tour de cet autre homme de prendre la parole. Cette phrase tout à fait ponctuelle permit au roi de se rendre au fait d'une unique évidence. Quelque chose ne tournait vraiment pas rond chez eux. Il tenta d'y déceler une quelconque marque d'ivresse ou même de folie, mais ces deux curieux personnages semblaient tout à fait maître d'eux mêmes. Allons bon, souhaitaient-ils vraiment en arriver à finir en prison ? Quelque part, le monarque se désola de ces attitudes. Et d'autre part, la curiosité lui monta à la tête. Ce blondinet platiné était donc noble ? Ou bien était-ce ironique ? Il ne parvenait guère à démêler le vrai du faux. L'homme marqua un temps d'arrêt puis poursuivit quelques secondes plus tard, vérifiant pour lors leur totale ignorance de sa personne. Toute mauvaise pensée éloignée – ou presque – le roi décida de s'attarder sur les détails importants. De toute façon, tout le reste n'était que pur baratin sans intérêt.

S'il s'était d'abord fait quelque peu courtois, l'homme aux cheveux bruns termina sur une mauvaise touche, ce qui eut enfin le don de faire réagir les deux lieutenants et le commandant présent en arrière plan, cachés derrière l'une des nombreuses pierres. Offusqués à tel point que la fumée aurait pu leur sortir des oreilles, le commandant prit la parole, s'exprimant avec hargne et vigueur.

-Comment osez-vous vous exprimer de la sorte devant Son Altesse Royale ! Que Kel'Chin punisse cet affront !
-Vous mériteriez de finir vos jours en prison, misérables !
Renchérit un second.

Le deuxième lieutenant, quant à lui, préféra couper court les dialogues et tira l'épée de son fourreau avant de se diriger furieusement vers les deux personnages. Mais la situation, bien que soudaine, n'échappa pas une seconde au contrôle du souverain. D'un geste de la main, il intima l'arrêt brutal des opérations. Les trois hommes se stoppèrent et restèrent en retrait, jetant des éclairs aux deux intrus. Lynsk, pour le moment tout du moins, n'en avait pas encore terminé. Un homme vivant était préférable à un homme mort. Et s'il ne parlait pas, il y avait de nombreux moyens de résoudre ce léger détail. Doucement, le monarque croisa de nouveau les bras et adressa, de sa posture toujours droite, une nouvelle interrogation.

-Bien. Maintenant que mes présentations sont faites, puis-je espérer recevoir les vôtres ?

Son ton ne sonnait pas comme une offre. C'était un commandement habilement camouflé. Ces personnages l'intriguaient au plus haut point, et il n'était pas donné tous les jours de perturber Sa Majesté. Qu'importe, sa phrase n'avait rien d'anodine. Ils n'avaient strictement rien à lui répliquer, et même si le cas échéant cela venait à paraître, Lynsk couperait court à ces jérémiades enfantines.
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MessageSujet: Re: Ruthel escorté par le commandant des chevaliers...une bonne idée ?   Ruthel escorté par le commandant des chevaliers...une bonne idée ? Icon_minitimeDim 17 Nov - 14:31

James en était certain. Cette journée était la pire de toute sa noble existence. Escorté par le second d’Alistair depuis la traversé du portail, il avait maudit son ami une bonne centaine de fois pour lui avoir collé un tel homme dans les pattes… Il se moquait complètement des titres du Duc et à chaque fois le conseiller ouvrait la bouche le commandant ouvrait à son tour la sienne pour énerver le chef de la section Wakanda. Ils étaient donc arrivés au temple et y avaient pénétré tout en échangeant des paroles provoquantes avant de finir par se taire et observé les lieux dans lequel ils se situaient. Le conseiller en avait conclu, grâce aux multiples torches allumées qu’ils n’étaient pas seul dans ce temple. Il en eu la certitude lorsque qu’un inconnu richement vêtu leurs fit fasse.

S’ensuivie ensuite une scène assez prise de tête pour le conseiller… L’inconnu n’ayant pas l’air très polit, il s’était rapproché de lui pour le remettre à sa place. Seulement…le Duc de Carda oublia qu’il n’était plus à Dena… chose que le commandant Seven, lui, n’oublia pas :

« Je vous prie d’excuser mon compagnon. Il se complaît à croire qu’il est un noble et donne des ordres à qui veut bien l’écouter. Ca ne tourne pas très rond chez lui. L’âge vous savez, ça n’aide pas beaucoup. »

Oui. Vous avez bien lu ce que vous avez lu. Il venait ouvertement de bafouer l’honneur de James et de la traiter de vieux…  Non mais sérieusement, Seven n’avait pas vu l’âge de son général pour critiquer celui de James de la sorte ? Il était tout de même le plus jeune des conseillers et avec le stock de potion que contenait son bureau il n’était pas prêt de paraître vieux aux yeux des autres. Enfin bref, le conseiller n’eut pas le temps de répliquer que le chevalier poursuivit sur sa lancé :

« Oh j’y pense. Il a tout de même raison, j’aimerais que vous décliniez votre identité, ainsi que celle de vos petits compagnons. Puis que vous partiez vous amuser je ne sais où à faire je ne sais quoi. Nous aimerions bien continuer notre petite visite, oh combien instructive,  si vous le permettez, sans vous. Un homme qui me donne des ordres, c’est largement suffisant. »

Cette fois-ci un sourire naquit sur les lèvres du conseiller. Le commandant des chevaliers avait un culot à tout épreuve c’était un fait. Mais la remarque du Lohendra vint à bout de la patience des hommes se tenant derrière l’inconnu.

-Comment osez-vous vous exprimer de la sorte devant Son Altesse Royale ! Que Kel'Chin punisse cet affront !
-Vous mériteriez de finir vos jours en prison, misérables ! Renchérit un second.

En moins de temps qu’il n’en faut pour y penser, James venait d’analyser la situation comme à son habitude. Il connaissait maintenant le degré de noblesse de l’homme lui faisant face. Un roi. Il avait tiré le gros lot sur ce coup là. James, face à cette révélation, avait conservé son sourire. Il en fallait beaucoup pour le surprendre. Bien qu’il ne fut pas surprit il n’en resta cependant pas tracasser. Que faisait le roi de cet autre monde dans un temple à l’abandon au milieu de nulle part ? Et est-ce que le Kel’Chin mentionné un peu plus tôt était leur divinité ? En cas de soucis comment allaient-ils faire s’échapper les érudits qui attendaient dehors ?

Il choisit de s’occuper du problème du moment présent. En effet, l’un des hommes, probablement un garde de l’armée royale ou autre chose du genre, venait de prendre les armes et s’apprêtait à les attaquer. D’un geste rapide et précis le pistolet de James fut braqué sur lui en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Il n’avait pas l’intention de tirer car maintenant qu’il savait que l’inconnu était roi il n’allait pas prendre le risque de se retrouver avec toute une armée aux fesses. En parlant du roi, ce dernier stoppa ses gardes d’un simple geste de la main. Il les recroisa ensuite avant de prendre la parole sans s’occuper de l’arme que pointait toujours le conseiller :

-Bien. Maintenant que mes présentations sont faites, puis-je espérer recevoir les vôtres ?

James remisa son totem dans l’une des poches de son manteau. Ce roi avait une patiente à toute épreuve et une emprise sur ses gardes des plus incroyables. Le conseiller ne savait pas s’il devait révéler son identité au souverain car cela pouvait être risqué de lui révéler certaines informations. Il choisit cependant de la faire car deux des trois autres conseillers prendrait surement sa défense si quelque chose devait arriver. De plus il mourrait d’envie de voir la tête de Lloyd quand il annoncerait au conseil sa rencontre avec le Roi de l’autre monde.

-Bien que vos présentations n’aient pas été faites pas votre personne mais par l’intermédiaire de l’un de vos chiens de gardes je consens à vous révéler mon identité mais vous demanderais de me donner votre nom après car je ne suis pas du genre à vous appeler « Votre Majesté » et mon ami ici présent non plus en vue de son problème avec l’autorité…

Il marqua une courte pause en lançant un regard complice à Seven. Il reprit néanmoins en plantant des yeux rouges dans ceux de son interlocuteur :

-Je me nomme James Ruthel. Duc de Carda, conseiller de Lohendra et chef de la section Wakanda. Mon compagnon ici présent n’est autre que le commandant des chevaliers de Lohendra.

Le roi n’avait sans doute rien compris à la présentation de James mais c’était le but. Si le roi recherchait des informations il allait devoir les demander et le conseiller lui en poserait à son tour pour en apprendre le plus possible sur ce monde dont il ne connaissait pas grand-chose à l’heure actuelle.

James se tourna vers Seven avant de lui lancer d’un ton qui l’eu voulut marquer par l’ironie :

-Alors ? Toujours aussi convaincu de l’inutilité de notre petite excursion ?

HRP:
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MessageSujet: Re: Ruthel escorté par le commandant des chevaliers...une bonne idée ?   Ruthel escorté par le commandant des chevaliers...une bonne idée ? Icon_minitimeMar 24 Déc - 17:49

Ne jamais avoir honte était un principe, une qualité de vie, que peu d’individus possédaient. Après tout, il était quasiment impossible de faire abstraction de la plupart des sentiments. Non, même tout simplement d’un sentiment. Quoi qu’il arrive, le cerveau ne pourra jamais totalement contrôler un corps. Un sentiment ou voire même un ressentiment. Il fallait s’y faire, le corps décidait parfois tout seul de toutes les réactions. Jamais, l’humain en lui-même ne pourra tout contrôler en général. Les sentiments sont les réactions les plus puissantes qu’il soit possible de connaître dans toute une vie. Ce sont eux qui la dirigent, en lui donnant les meilleurs moments comme les pires. Toutes les sensations improbables. Le plus amusant dans toute cette histoire, étant que la façon de les ressentir tendait à ne jamais être la même quelque soit la personne. Effectivement, là où une telle personne peut se sentir très mal à cause d’un sentiment quelconque dans une situation définie, une autre, peut se sentir particulièrement bien et cela devant la même situation. C’est une sorte de magie. Personne n’est pareil. Les sentiments ne sont pas pareils. L’évolution des sensations est une fantastique histoire à comprendre et parfois même écrire. Mais parmi ces multiples sensations, la honte doit être la plus incontrôlable de toutes. Apparaissant n’importe quand, n’importe où, cela en devenait même parfois énormément frustrant. Pendant un rendez vous galant ou bien alors lors d’un discours, en plein milieu. Par conséquent, il existe de diverses techniques pour s’en sortir. Comme s’entraîner à parler devant son miroir des heures et des heures passants. Ou alors, en tentant malgré tout – puisque cela semble impossible- de s’adapter à toutes les situations possibles et les discussions inimaginables. Eviter de parler aux personnes de son entourage qui sont susceptibles de créer les moments les plus honteux de nos vies. Sauf, que cela ne fonctionne jamais. Alors, il ne reste qu’une seule solution, s’y habituer pour commencer à maîtriser chacune de ses réactions en société. Ce qui était loin d’être véritablement facile. A contrario, le Commandant de l’ordre Chevaleresque n’avait jamais considéré la honte comme un blocage dans sa vie. Tout du moins, il n’en avait jamais vraiment fait attention. Arrivé à un certain âge principalement. Parce qu’au début, ce n’était pas foncièrement facile. Ses frères se moquaient de lui en permanence. Ses sœurs s’amusaient à lui rappeler qu’il était mignon pour le moment, mais plus tard, il ne serait peut être pas aussi beau voire pas du tout. Et cela, devant tous les invités possibles et inimaginables ainsi que pendant les repas de famille. Sans oublier, bien évidemment, tous les accidents ou défauts que le petit dernier pourrait bien avoir eu durant son enfance. Désormais, il ne réagissait même plus, ou se contentait tout simplement de sourire. Sa propre famille avait été le meilleur des soins pour lutter contre ce fléau international, et cela, sans même dépenser d’argent. Plutôt utile en quelques sortes ces petites pestes brunes ou blondes de sœurs. Parce que c’étaient elles les pires dans l’histoire. Par conséquent, pour réussir à mettre Seven Louarn Karvella dans un état de honte que ce soit partiel ou total, il fallait beaucoup de courage. Parce qu’il maîtrisait parfaitement son côté « je m’en foutiste » et qu’il fallait réellement s’accrocher pour ne serait-ce faire qu’une seule et unique tentative. Par contre, le brun aux yeux verts ne se gênait aucunement pour mettre toute personne croisant sa route dans l’embarras. C’était un jeu plutôt amusant, qui prenait beaucoup de temps et de tactique. Il adorait tout particulièrement voir les individus autours de lui se mettre à rougir violemment parce qu’il avait dit quelque chose de déplacer. Ou de non politiquement correct. C’était une sorte de tentation, il n’y pouvait plus rien. Puis de toute façon, qu’y pouvait-il si les autres personnes ne prenaient jamais les choses comme lui. Ah, il aimait bien être taquin avec Alistair pour voir comment il allait réagir. Mais lui n’avait jamais honte, peut être qu’avec de l’âge, parce que selon le septième enfant, c’était plus de la colère retenue. Mais après, ce n’était que son humble avis. Parce que bon, ce n’était pas très facile d’entrer dans la tête du vieux Général pour essayé de comprendre ce qu’il voulait véritablement dire. Puis, même si Seven possédait un tel pouvoir que d’avoir la capacité d’entrer dans la tête des individus, il ne le ferait aucunement. Il fallait être un peu masochiste que de vouloir entrer dans la tête du plus haut gradé chez les chevaliers. Ou juste fou. Oui voilà, fou. Mise à part Ali, Seven arrivait quasiment à faire naître ne serait-ce qu’une pointe de honte chez la plupart des chevaliers.

Sauf que là, c’était diffèrent. Parce que c’était lui, Commandant Karvella, qui avait eu soudainement honte. Non pas que quelqu’un ait dit quelque chose de spécial. Qu’il se soit retrouvé soudainement nu devant tous les chevaliers réunis pendant une réunion en croyant qu’il s’agissait d’un vulgaire rêve. Non, bien au contraire, il avait fait naître cette honte en se trouvant simplement dans un lieu. Effectivement, Seven avait honte, parce qu’il n’avait rien vu arriver de tout ce qui était en train de se jouer devant ses yeux. Honte de ne pas avoir senti la présence d’une ou plusieurs personnes en entrant dans le temple. Non pas le sentir parce qu’il en avait la capacité, mais parce que les torches allumées auraient du lui mettre la puce à l’oreille. Tout au contraire, il avait simplement pensé que ce n’était qu’une habitude pour les visiteurs. Après tout, ce n’était pas rare de laissait les temples ou bien les lieux plus ou moins sacrés ouverts et ayant assez de lumières pour que les étrangers puisse s’y reposer ou bien le visiter seuls. Sauf que non. Ils n’étaient plus du tout à Dena et ils devaient par conséquent se mettre à penser différemment. Arriver à comprendre ce qui rythmait la vie des citoyens par ici, pour ainsi lui-même copier leur style. En évitant d’utiliser leurs pouvoirs s’y possible. Du moins lui. Sinon, il pourrait tuer n’importe qui. C’était un facteur trop dangereux à prendre en compte. Seven le savait, il n’était pas là pour tuer, ni même pour récolter des informations – bien qu’il allait très certainement le faire- mais protéger un conseiller de Lohendra. Rien de plus. La mission démarrait plutôt mal, puisqu’il n’était même pas capable de faire attention à son environnement. Louarn le savait pertinemment, il devait se ressaisir. Sinon, il devrait bientôt sortir sa lame de son fourreau. Et ce n’était pas pour admirer sa beauté. Bien au contraire.

C’est donc pour cela que le chevalier tenta de se concentrer un peu plus sur la situation se présentant devant lui. Le constat fut plutôt rapide. Cette mission était tout simplement une bonne blague. Oui, rien de plus. L’homme aux cheveux couleur chocolat se retrouvait allié avec un homme qu’il ne connaissait pas, qui avait l’air de surcroît un peu trop sûr de lui et qui, n’avait pas l’air d’avoir lu le dossier du Commandant, sinon, il aurait certainement connu le fait qu’il ne fallait mieux pas donner d’ordre à Seven. Tout comme il avait tenté de le faire plusieurs fois déjà. Au grand déplaisir du brun. Sans compter sur tous les autres chevaliers de garnisons différentes ainsi que les érudits, dont il avait réussi à se débarrasser fort heureusement. Si le dernier des Karvella possédait un caractère jovial la plupart du temps, mais il ne supportait pas pendant qu’il travaillait d’avoir des dizaines de personnes dans les jambes. Mais ce n’était pas tout, sinon, ce serait bien évidemment trop facile pour une mission dans un pays ou une ville, un monde peut être, étranger. Il avait fallu qu’il tombe sur des gardes – du moins ce qu’il pensait être des gardes- et un noble. A cause de ses vêtements qui semblaient presque aussi luxueux que ceux que portaient en permanence le roi de Dena. Ah Seven avait toujours rêvé de les porter, ne serait-ce qu’une fois. Non pour savoir ce que cela faisait d’être riche – très riche en fait- mais plus pour le pouvoir de séduction que ca devait avoir auprès des femmes. Le roi était un véritable cachotier en fait.

Mais ce n’était pas le pire dans tout ça. Non, bien évidemment, il avait fallu que James soit un homme ayant la langue un peu trop pendue et surtout, possédant un très mauvais caractère. Même Alistair à côté de lui semblait être un enfant de cœur de part son caractère. Si Seven avait pu comprendre qu’il ne fallait mieux pas être trop impoli de suite envers le noble ou les autres personnes présentes, mais surtout le riche. Ou tout du moins, tenter de le faire délicatement passer pour le plus parfait des idiots. C’est ainsi, que Louarn, de son second prénom se contenta de faire passer les étrangers, mais aussi James pour de parfait imbéciles en une seule tirade. Ce n’était pas forcément contre son compagnon qu’il en avait. Mais c’était un peu sa punition pour se croire au dessus de lui. En attendant, ses yeux verts se posèrent sur les autres individus en cherchant à capter chacune de leurs réactions. Ecoutant chaque mot pour pouvoir tout comprendre convenablement. Après cela, il agirait comme Commandant de la Chevalerie de Dena. Donnant des autres et comme Seven Karvella en écoutant aucunement ceux des autres. Dans peu de temps, il aurait aussi certainement besoin de se battre, alors, du coin de l’œil, il chercha une quelconque arme sur James. Ce qu’il trouva bien vite. Une arme à feu apparemment. Tien dont. Seven avait horreur de celles-ci, parce qu’elles faisaient trop de bruit peut être. Tout aussi lentement, il chercha sur les autres individus des armes. Et malheureusement, la réponse fut positive. Hum, ce n’était pas vraiment bon tout ça. Alors, machinalement, il commença a serrer son totem autours de son poignet. Avec un peu de chance, il devait bien rester des restes de quelque chose ou de quelqu’un et la surprise ferait diversion. Avec un peu de chance seulement. Retenant difficilement un sourire, le brun se concentra de nouveau sur la conversation ou tout du moins, l’évolution de cette dernière.

Mais ce n’était pas sans importance. En effet, si l’homme de quatre vingt cinq ans se concentra, c’était surtout parce que sa phrase avait fait l’effet d’une bombe et que cela l’amusait particulièrement. C’est donc dans un sourire, que le brun écouta convenablement les phrases prononcés par les hommes cachés derrière le noble. Quelques petites informations en ressortir, comme par exemple un nom étrange « Kel’chin » ou il ne savait quoi. Non mais, l’homme qui lui avait donné un tel nom avait-il trop bu ce jour là ou était ce seulement un élan d’inventivité ? Un rire moqueur franchit alors la barrière des lèvres de Seven. Il ne pouvait pas résister, c’était tellement étrange comme prénom, surtout dit sur un ton de colère et en même temps de retenu comme il venait de l’entendre. Alors qu’il essayait de se contrôler pour ne pas trop craquer, il pu entendre qu’il devait finir en prison pour cet affront auprès du roi. Oh le roi ? Alors ce noble était derrière ce portail, l’équivalent de leur roi. Allons bon, aucune ressemblance, surtout niveau caractère. Seven ne savait pas trop si le roi Shin avait mauvais caractère, mais celui-ci pouvait tuer uniquement avec le regard. Ce qui donnait encore plus envie au brun de pousser le bouchon plus loin. Histoire de bien rire une bonne fois pour toute. Alors, sans pouvoir se retenir, le dernier de la famille Karvella lança une petite pique. Question d’habitude.

« Le roi dites vous ? Pardonnez ma mauvaise foi, mais j’ai un peu de mal à le croire. Parce que ce château est un peu défraichi. »

Bien évidemment, Seven se doutait, non savait pertinemment que ce n’était pas un château et que personne ne pouvait vivre dans ces ruines. Mais cela leur apprendra à le prendre pour un imbécile heureux et penser uniquement à lui donner des ordres. Un coup d’œil du côté de James rendit la scène assez intéressante aussi. Le brun vit alors le conseiller de Lohendra sourire, peut être pour la première fois depuis leur rencontre. C’était un peu une habitude que Seven avait pris, les individus ne riaient que très peu à ses moqueries, contrairement à lui qui en prenait un malin plaisir. Alors bon, lui aussi allait finir par dire quelque chose n’est ce pas ? Non pas que le chevalier aimait se faire piquer la vedette, mais il aimait bien réagir en fonction des répliques de son compagnon de mission. Mais apparemment, ce dernier n’eut pas le temps d’ouvrir sa bouche, ou plutôt son arme trop bruyante fut sortie bien avant en réponse à la provocation de l’un des gardes du « roi ». Ah, non, ça ce n’était pas véritablement une bonne idée de la part de son compagnon. Seven bien que non mauvais à l’épée, ne se sentait pas véritablement pour le fait de commencer à se battre dans un espace si réduit. Surtout quand il est possible de savoir que son Totem risquait de ne pas vraiment lui servir dans une telle situation. Fermant les yeux tout en se massant l’arête du nez, Louarn chercha une solution rapide et précise. Il commença par parler plantant son regard dans celui du roi en guise de défit. Le reste n’était que des sbires et donc clairement pas intéressants.

« J’ai horreur des armes à feu, pas vous ? Ca fait véritablement trop de bruit à mon goût. Une épée n’est-elle pas beaucoup plus belle et silencieuse ? »

Le Commandant de la Chevalerie cherchait avec temps bien de mal de détourner la conversation et de faire descendre l’animosité présente dans l’atmosphère. Ainsi Seven s’appuya sur son arme tout en abaissant d’une de ses mains celle de James. Un sourire sur les lèvres au passage. Ca ne servirait à rien de faire un bain de sang pour le moment de toute façon. Le second d’Alistair n’avait pas beaucoup grandit depuis son plus jeune âge, mais il savait être diplomate quand il le fallait et cela même s’il n’était pas un noble. Sa mère lui avait assez rappelé à lui et au reste de la fratrie que les mots et la patience valaient souvent mieux que de se frapper dessus. Même si la seconde solution était un très bon défouloir. En même temps, venant d’une ancienne diplomate, il ne fallait véritablement pas s’attendre à une déclaration de guerre imminente. Cette situation se trouvait être plus celle de son père. Néanmoins, le Commandait restait sur ses gardes, parce qu’il n’y avait aucune chance qu’il se laisse toucher, frapper voire même tuer dans un pays qui n’était pas le sien et encore moins par les chiens du roi. Aucune chance. Gardant toujours sur son visage son éternel sourire, il tourna légèrement son regard vers James. En même temps, il venait peut être de l’arrêter dans l’une de ses démonstrations de force. Ce qui pouvait être une forte mauvaise idée. Pour autant, il tenta de faire comprendre silencieusement à son compagnon, qui ne l’empêcherait pas de se défendre ou d’attaquer si la situation devenait difficile.

Ce qui n’allait pas tarder puisque le roi ouvrit majestueusement la bouche pour leur demander qui ils étaient après qu’ils aient appris son importance. Arrêt sur image, ils connaissaient juste son statut et non son nom et son prénom ainsi que tout le reste. Genre acte de naissance. Seven arqua tout de même le sourcil. Cela ressemblait étrangement à un ordre. Un ordre déguisé, mais un ordre malgré tout. Comme ça, il pouvait toujours se brosser avec sa question en espérant avoir une réponse. Du moins, c’est ce que le Karvella pouvait penser, parce que James semblait en avoir décidé autrement. Ce qui poussa le septième enfant à le maudire. Tellement. Enormément. Cet enfoiré parlait encore et toujours et de surcroît, il se moquait de lui. Bah voyons, c’était le pompon ça. Fermant les yeux une nouvelle fois, le brun se massa doucement les tempes. Depuis quand avait-il pris autant de tiques nerveux de vieille personne du genre, comme Alistair ? Ah, il se sentait soudainement très mal. La situation ne lui plaisait guère et lui donnait envie d’étrangler autant James que le roi et tous ses sbires. Les ramener et les étrangler encore une fois. La seule chose que Seven n’entendit pas à propos de lui et de son compagnon fut sa propre identité. A défaut d’avoir tout dit sur leur situation et rajoutant en même temps qu’ils savaient se battre. Même si le brun doutait du fait que le roi ait compris un traitre beau de la longue tirade du conseiller de Lohendra. Pourtant, pour la première fois depuis longtemps, Louarn n’avait aucune idée de quoi dire. Tiens dont, c’était presque gênant. Ah, trouvé.

« Mais si, mon compagnon bien trop bavard pour un conseiller vous a dit tellement de chose sur nous. Ce n’est pas pour autant que je compte en faire autant. Si vous souhaitez donc obtenir plus d’informations, je souhaite, non, je vous demande expressément vos noms et prénoms. Si c’est plutôt intéressant de savoir que vous êtes le roi, ce n’est pas fameux. Alors, êtes-vous d’accord. Une information contre une autre ? »

A-t-il était déjà stipulé que Seven ne suivait en général aucune ordre de part son « problème avec l’autorité » mais que de surcroit, il ne supportait pas que quelqu’un ose le contredire. Et le roi, bien qu’étant le roi, allait l’apprendre à ses dépens. S’il n’était pas enclin à jouer le même jeu que les deux Deniens, il allait devoir s’asseoir sur toutes ces questions et pouvait toujours y croire pour que l’homme ne vienne à changer d’avis. Même sous la torture. Pourtant, Louarn sortit soudainement de ses pensées face à la dernière phrase de son compagnon d’infortune. Un nouveau sourire se dessina sur les lèvres de l’originaire de Carda. Oh, il avait tout à fait raison le noble, sans s’en rendre compte, le Commandait s’amusait véritablement. Réajustant son arme à sa ceinture ainsi que son Totem à son poignet, le brun se retourna vers le blond.

« Allons mon ami, ce serait mentir que de dire que je m’ennuie. Je trouvais ça plutôt bête de n’avoir qu’une seule autorité à défier aujourd’hui. Ou tout du moins, une autorité qui ne soit pas au niveau du Général. N’es tu pas d’accord ? »

Seven se retourna une nouvelle fois vers le roi et ce qu’il pensait désormais être ses conseillers, ou protecteurs, voire quoi que ce soit, un air victorieux sur le visage, une lueur de défi dans les yeux. Mais aussi une certaine sureté se dégageant de lui. Le roi pouvait-il seulement imaginer la personne face à laquelle il venait de tomber ? Avec un peu de chance, les deux membres de Dena finiraient par gagner la partie. Frappant alors amicalement dans le dos de James tel un camarade, il lui confia quelque chose.

« Crois tu sincèrement que cet homme qui se dit le roi, peut réussir à tenir très longtemps face à nous deux ? J’ai quelques petits doutes face à ses capacités vois tu. »

Non, le Karvella n’était ni méchant gratuitement, ni un suicidaire. Mais il voulait tenter quelque chose pour une fois et le tout avec le sourire s’il vous plait. Oui, Seven voulait voir combien de temps le roi allait pouvoir garder cet air hautain sur le visage que le Commandant détestait déjà énormément ainsi que le silence. Même si cela pouvait s’avérer dangereux pour lui ainsi que pour le conseiller de Lohendra, il se devait d’essayer. Parce que si ce n’était pas le roi qui parlait et donner des informations, ce sera certainement les hommes qui l’accompagne. Et mine de rien, toute information était bonne à prendre dans un monde inconnu.


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MessageSujet: Re: Ruthel escorté par le commandant des chevaliers...une bonne idée ?   Ruthel escorté par le commandant des chevaliers...une bonne idée ? Icon_minitimeLun 27 Jan - 18:40

[HRP= Ne vous en faites pas, c'est parfait !]

La discussion ne menait à rien. Quelque part dans l'esprit du souverain, il se doutait que l'unique solution était la prison ferme. Mais voilà, cette folie pure mêlée à une curieuse maîtrise de soi l'avait intrigué au plus haut point. Il n'avait pas affaire à ce genre de personnages tous les jours. En vérité, ce fait n'arrivait même jamais. Les bras toujours croisés, Lynsk observait ces deux hommes d'un regard qui se voulait détaché et pourtant droit. Si un prémices de combat aurait pu avoir eu lieu, cela était dorénavant bien lointain à présent. Ces deux inconnus connaissaient à présent son grade, et parallèlement la soumission qu'il leur devait. De cette façon, le monarque s'attendait bien entendu à recevoir les plus plates excuses de ces misérables. Mais son regard ne put entièrement cacher la surprise lorsque le brun se mit à douter de ses propos. Quelles preuves y avait-il à donner ? Il avait la carrure tout comme l'esprit, les habits et sa garde. Quelle preuve pouvait-il offrir de plus ? Son palais peut-être ? Allons bon, s'ils avaient la chance de l'apercevoir, c'est que la prison leur pendrait au nez. Et tout bien réfléchi, c'était ce qui risquait de se passer. Certes, il conçut tout à fait que l'endroit choisi n'était pas le plus significatif de sa présence. Mais il y avait une explication. Restait-il encore à vouloir la leur donner.

Le blond platiné se lança alors dans un long monologue. De tout ce baratin, le roi ne nota que quelques informations. Alors, il lui suffisait de donner son nom pour recevoir tout un lot d'informations ? C'était un échange ? Qui était cet homme pour oser lui proposer un marché pareil ? Ces hommes avaient un problème avec l'autorité, ça oui. Mais ici, cela ne durerai pas bien longtemps. En l'espace de trois échanges vocaux, ils devaient bien avoir transgressé deux ou trois lois. S'il le voulait, Lynsk aurait tôt fait de les tuer sur-le-champ. Mais encore une fois, sa curiosité le poussa à chercher davantage. Il garda le silence, persuadé d'obtenir des informations sans avoir à lever le petit doigt. Le blond platiné semblait avoir al langue bien pendue. Le laisser parler était la meilleure solution.

Et évidemment, le monarque ne se trompa pas dans son raisonnement. Quelques minutes à peine plus tard, l'homme déclina alors son identité. Effectivement, à l'entente de ses titres, il devait posséder du sang noble. Mais pour le roi, c'était un charabia incompréhensible. Il avait beau connaître Heka dans son immensité, il n'avait jamais eu vent de Carda, du conseil du Lohendra et d'un commandant autre que le sien. Ses sourcils se froncèrent et il comprit presque instantanément la chose :

-Vous ne venez pas d'ici...

Aussi pitoyable que cela pouvait être, le roi s'était mis en tête qu'une autre... île, ou monde existait. Ah, si ces deux hommes étaient réellement fous, ils l'auraient bien dupés. Mais Lynsk ne pensait pas cela. Non, il trouvait même que sa supposition tenait la route. Cela pouvait expliquer beaucoup de choses, à commencer par leurs manières de lui parler. S'il venait de cet autre part, il était normal qu'ils ne lui apportent aucun intérêt particulier. Une autre question s'échappa alors de sa bouche juste après l'explication du brun.

-Avez-vous un roi dans votre... ?

Lynsk ne parvenait pas à s'exprimer correctement. Cette idée lui paraissait totalement impossible, basé sur une mythologie qu'il ne comprenait pas. Il avait étudié l'histoire de Heka depuis ses premiers jours et jamais au grand jamais l'on avait remarqué de comportements étranges ou autre. Pourtant, ces deux hommes face à lui, habillés d'une drôle de manière, lui semblaient totalement étrangers. De nouveau ce fameux brun, visiblement le commandant, proposa un échange d'informations. Oh, sa personne en elle-même ne l'intéressait pas plus que ça. Un commandant certes, Lynsk en possédait un juste derrière lui prêt à étriper ces deux hommes à son claquement de doigts. Alors il se fichait pas mal de cette identité, ou même de son prénom. Tout ce qu'il constatait, c'était que ces hommes venaient d'autre part. et ça, c'était intéressant. Néanmoins, afin de ne pas paraître trop malpoli, il tourna son regard vers le brun et décroisa les bras pour indiquer la femme blonde aux cheveux attachés. Affichant un léger sourire, il ajouta :

-Je serai ravi de tester vos capacités par rapport aux nôtres. Voici mon commandant des armées. Si l'envie vous vient n'hésitez pas à croiser le fer avec elle.

À cette parole, la concernée fit tourner son épée dans sa main et fixa intensément l'homme brun du même grade qu'elle. Enfin qu'importe, le roi changeait de sujet trop facilement à son goût. Ah, cet échange d'informations. Venons-en, le roi avait autre chose à proposer.

-Quant à cet échange commun d'informations, je ne le pratique pas. Ce sont des réponses ou la prison. Vous me direz, vous aurez tout le temps de découvrir notre fabuleux pays en y logeant à perpétuité.

Son ton avait beau se faire un minimum ironique, son visage restait impassible, bloqué dans un masque de marbre qui ne laissait filtrer aucune autre émotion que celle voulue. C'était à eux de s'exprimer correctement, à présent.
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James Ruthel
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MessageSujet: Re: Ruthel escorté par le commandant des chevaliers...une bonne idée ?   Ruthel escorté par le commandant des chevaliers...une bonne idée ? Icon_minitimeMar 25 Fév - 16:17

Le conseiller commençait à cerner, tant bien que mal, le drôle de personnage qu’était le commandant Louarn. Cette tête brulée était cent…non mille fois pire que James. Comment diable Alistair faisait-il pour supporter Louarn et James dans la même journée ? Il fallait avoir des nerfs d’acier c’était un fait. Le noble avait beaucoup de mal à faire évoluer, de façon favorable,  la situation dans laquelle ils s’étaient fourré. Les trois protagonistes se faisant face possédaient tous un caractère bien trempé ce qui n’aidait en rien les affaires du Duc. James avait bien tenté de faire ami-ami avec Louarn allant même jusqu’à le laisser le tutoyer et rentrer dans son jeu jusqu’à lui parler comme un ami mais le commandant avait l’air d’aimer aller à l’encontre des autorités. Chose qui se fit ressentir dans sa réponse aux dernières paroles ironique du conseiller :

-Allons mon ami, ce serait mentir que de dire que je m’ennuie. Je trouvais ça plutôt bête de n’avoir qu’une seule autorité à défier aujourd’hui. Ou tout du moins, une autorité qui ne soit pas au niveau du Général. N’es tu pas d’accord ?

Pour toute réponse le blond platiné soupira. Il commençait à ne plus trouver la situation si intéressante que ça. D’intéressante elle n’était pas loin de passer à désespérante. Mais pendant que les membres de Lohendra jouaient à leur petit jeu de provocation, le roi commençait à cogiter sérieusement. Pour en arriver à la conclusion suivante :

-Vous ne venez pas d'ici...

Intérieurement James était satisfait. Il avait quand même fallu pas mal de temps au roi pour comprendre la situation dans laquelle il se trouvait. Très bien pendant qu’il se remettait de ses émotions ça laissait le temps aux représentants de Lohendra de réfléchir chacun de leur côté et de faire le point. Tout en réfléchissant à une stratégie le conseiller fut déranger par une question de sa Majesté :

-Avez-vous un roi dans votre... ?

Oh, il ne finissait pas sa phrase. N’arrivait-il plus à s’exprimer du fait de sa surprise passé suite aux révélations de James ? Le conseiller  n’en savait fichtrement rien mais se régalait du spectacle. Au niveau des informations c’était les Deniens les plus riches. Ils savaient comment passer d’un monde à l’autre et avait même déjà commencé à analyser ce nouveau monde. Par contre du point de vue de force les Lohendras ne savaient pas trop où se placer. Dans la situation actuel il ne fallait pas se voiler la face : Ils étaient dans la merde. Non qu’ils ne puissent pas se défendre à deux contres ces types, James et Seven devaient avant tout penser à la sécurité des personnes qui les attendaient à la sortie. Ce qui changeait complètement la donne en fait. Le roi décroisa alors les bras pour désigner l’un des étrangers présent derrière lui :

-Je serai ravi de tester vos capacités par rapport aux nôtres. Voici mon commandant des armées. Si l'envie vous vient n'hésitez pas à croiser le fer avec elle.

La commandante des armées n’était pas méchante à regarder et James aurait bien fait de cette femme l’une de ses aventures d’un soir mais l’heure n’était pas aux rapports charnels. Le conseiller allait s’adresser à Seven mais il fut pris de court par le roi qui ajouta d’un ton qui ne laissait pas place aux négociations :

-Quant à cet échange commun d'informations, je ne le pratique pas. Ce sont des réponses ou la prison. Vous me direz, vous aurez tout le temps de découvrir notre fabuleux pays en y logeant à perpétuité.

Un silence pesant laissa place aux paroles du roi. Il ne procèderait pas à l’échange d’informations ? Pire ! Il exigeait que les Deniens lui livrent des informations sous peine de les mettre en prison à perpétuité. Le chef de la section Wakanda bouillait intérieurement. Il imaginait déjà ce roi de pacotille de faire écarteler dans les déserts bordant Carda sans que personne n’en sache rien. Après quelques secondes pesantes à baigner dans le silence James reprit la parole d’une voix sèche mais étrangement calme :

-J’ai besoin de parler à mon ami.

Il tourna les talons et passa son bras autour des épaules de Louarn avant de lui parler à voix basse :

-Bon. Te dire que je ne suis pas énervé serait mentir. Pour la proposition de l’autre bouffon, en ce qui concerne la prison à perpétuité, il peut toujours aller se faire voir. Il va falloir qu’on réfléchisse ensemble à la meilleure façon de tirer profit de cette situation, Seven. En ce qui concerne le duel avec le commandant  adverse fait comme bon te semble comme d’habitude. Cependant, j’admets qui si tu pouvais la ridiculiser en combat singulier nous pourrions peut-être arriver à résonner ce fou de roi. Qu’en penses-tu ?

HRP:
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MessageSujet: Re: Ruthel escorté par le commandant des chevaliers...une bonne idée ?   Ruthel escorté par le commandant des chevaliers...une bonne idée ? Icon_minitimeDim 23 Mar - 13:19

A quatre vingt cinq ans, Seven avait fait des actes véritablement bêtes dans sa vie. Des actes dont il n’arrivait plus véritablement à souvenir au vue de leur trop grand nombre. En même temps, il se fallait d’avouer qu’il n’avait jamais été le plus sage voire même le plus sérieux de toute sa fratrie. Si ses frères avaient pourtant bien préparé leurs parents, ce n’était pas encore assez lorsque le dernier de la fratrie devint assez grand pour faire ses propres bêtises tout seul. Le brun se souvenait encore des nombreuses fois où ses parents avaient été convoqués par le directeur de son école parce qu’il était trop turbulent ou bien s’était arrangé pour faire une nouvelle «  farce » à son professeur tous les deux jours. Les punaises et la glue sur la chaise juste avant que le vieux aux cheveux blancs ne rentre de sa pause café était souvent son jeu favori. Mais alors remplacer les animaux morts pour les dissections par des vrais, ça fallait toujours son pesant de cacahuète à voir. Les filles courraient partout pour ne pas que les grenouilles ne leur saute dessus et parfois pour les mecs, ce n’était pas fameux non plus. Bien évidemment, après des coups comme ces derniers, plus personne ne cherchait le coupable lorsqu’une bêtise était faite. Même quand ce n’était pas lui. L’une des plus grosses fut certainement d’avoir manqué de peu d’être en plus du dernier de la fratrie, le plus jeune papa. Non mais, que lui avait-il pris de trop boire et de coucher avec la fille qui lui tourner autours depuis des semaines déjà ? Il avait tout juste eu le temps d’éviter de se faire frapper par Jared, le plus vieux de ses frères, mais n’avait pas loupé la gifle de sa mère. Elle était belle la diplomate à ce moment là. Heureusement pour lui, il avait évité la catastrophe de très peu et s’était même promis de devenir raisonnable.  Promesse, qu’il n’avait tenu qu’environs trois heures bien évidemment, puis que déjà il avait trouvé quelque chose d’intéressant à faire. La plupart des voisins de la famille Karvella – et pour ne pas mentir, psychologue à leurs heures perdues- se damnaient à dire que le dernier gosse de la famille faisait tout ça uniquement pour se rendre intéressant et ne pas juste être «  le dernier ». Non, ce n’était clairement pas ça.

Le fait est, que Seven était Seven et que même tout petit, il parlait toujours trop vite et ne réfléchissait souvent qu’après. Non, il n’était pas simple d’esprit, ni même triplement idiot, puisqu’il trouvait toujours une façon ou une autre de s’en sortir. Juste qu’il était impulsif. S’il avait trop bu ce soir là, c’était uniquement parce que quelqu’un l’avait mis au défi de la faire. Ni une ni deux, Louarn de son second prénom avait répondu qu’il tiendrait le défi avait de se rendre compte que c’était complètement idiot comme réaction. Avec le temps, il avait toujours continué à faire ce genre de connerie mal tombée, mais beaucoup moins souvent parce qu’avec son grade, il ne pouvait se permettre de mettre en danger la vie des autres chevaliers. S’il avait fait de nombreux gestes inconsidérés, jamais il ne s’en était véritablement voulu, parce que c’était uniquement sa vie, Seven Louarn Karvella qui était en jeu et non celles des autres individus. Il avait beau se moquer d’eux souvent, leur donner des ordres sans queue ni tête les rares fois où il était énervé ou bien chercher à contester toute autorité naissante dans un rayon de cent kilomètres à la ronde, ca ne voulait pas dire qu’il se fichait des ordres individus. Puis bon, il existait peut être parmi ses gosses un peu trop prétentieux son futur successeur, alors autant le garder en vie le plus longtemps possible pour éviter d’avoir Alistair sur son dos pendant des années à cause d’une misérable erreur de sa part. Juste parce qu’il ce serait emporté, voilà tout. Puis, il avait vécu sa vie et ce comme il le voulait, c’était donc lui-même qui avait décidé de se tempérer de temps à autre.

De temps à autre uniquement

Parce que pour le moment, Seven se disait qu’il s’était retrouvé dans l’une des pires situations depuis bien des années. En dehors du fait où il avait versé un jour d’ennui, une potion de transformation dans la fontaine à eau du domaine des chevaliers. En même temps, ça avait été un bon moment de rire lorsqu’il avait vu la plupart des chevaliers se transformer lentement mais sûrement en femmes les uns après les autres. Surtout que la plupart d’entre eux partaient en mission quelques heures plus tard. A partir de ce moment, le commandant de l’ordre chevaleresque avait du rester enfermer chez lui pendant un long moment le temps que les tensions des moins amusés ou des victimes ne retombent. Mais là, il ne savait véritablement pas comment il pouvait s’en sortir. Quoi qu’il dise, quoi qu’il décide de faire, il serait toujours face à ce noble, apparemment le roi de ce pays étrange et de sa garde rapprochée peut être même trop rapproché soit dit en passant. Oui, Louarn Karvella ne savait pas du tout comment son compagnon et lui-même allaient réussir à s’en sortir. Mentir ne servait à rien, détendre l’atmosphère non plus, puisqu’aucun d’entre eux ne semblaient avoir le sens de l’humour, ni même dire la vérité. Ah, il en voudrait certainement au Général pour l’avoir mis dans une telle situation sans qu’il ne puisse se préparer au préalable.

En attendant, il fallait véritablement trouver une solution et ce le plus rapidement possible. Ainsi, les deux Denniens s’étaient retrouvés face à une situation bien plus gênante encore. Aucun des deux, n’arrivaient à se mettre d’accord et trouver un moyen de s’en sortir. Chacun y aller de son petit commentaire, tentant de reprendre le dessus sur ce roi bien trop sûr de lui. Et ce, au point de se retrouver bloquer dans la situation. Si le Commandant se permettait de se moquer des étrangers en face de lui, il gardait pourtant jalousement toutes les informations sur Dena, parce qu’après tout, ils étaient tous deux en terre hostile et il fallait mieux garder quelques informations pour soi même. Juste au cas où. Sauf que non, le blond juste à ses côtés et potentiellement conseiller des Wakanda apparemment, parlait, parlait encore et toujours. C’était plutôt gênant comme situation, puisque Seven n’avait aucune idée de comment l’arrêter, mais surtout une partie de lui n’en avait pas du tout envie. C’était bien plus amusant après tout de le laisser s’embourber tout seul jusqu’au cou et de le regarder se débattre pour en sortir. Le brun était une personne gentille, mais son expérience lui criait clairement d’être prudent et de ne donner les informations qu’une par une pour éviter des questions trop embarrassantes mais surtout de ne pas pouvoir faire le moindre échange si cela devenait possible et surtout presque obligatoire pour leur survie. Parce que mine de rien, c’était bien de se défendre, mais ils n’étaient que deux face à beaucoup de gardes et devaient de surcroît protéger les quelques érudites en dehors du temple. Ah, les choses se corsaient sérieusement et pourtant, étrangement Seven trouvait ça très excitant. Alors, il attendit patiemment que James se taise pour proposer quant à lui un échange d’informations. Et mine de rien, Ruthel n’avait pas encore tout dit et ils ne savaient toujours rien sur cette mystérieuse île ou ville ou toute appellation possible et inimaginable. Passant une main dans ses cheveux pour repousser une longue mèche, le dernier de la tribu Karvella attendit la réponse du roi.

Réponse qui vint un peu trop vite au goût du Commandant. Celui-ci garda néanmoins un silence religieux mais bougeant d’une jambe à l’autre tout en écoutant les paroles du dit roi. Paroles, qui n’avaient rien avoir avec la question du brun.  Un bout de phrase qui leur demandait s’ils n’étaient pas d’ici. Bonne déduction l’ami, tu iras loin avec ça. Puis une autre lui demandant s’il y avait un roi sur leur terre. Bien évidemment, que croyait-il ? Enfin non, ce n’était pas véritablement évident, puisqu’ils auraient pu vivre sous le joug d’un collège de personne, un genre de démocratie. Bien que le Commandant croyait dur comme fer que les habitants de Dena ne se plaignaient pas très souvent de leur roi. Après tout, celui-ci était bon et plutôt humble quant à ses sujets. Rien que pour cela, c’était plutôt plaisant. En attendant, la phrase du roi ne fut encore une fois non terminée, ce qui fit s’afficher un sourire moqueur sur le visage de Louarn. Allons bon, que se passait-il ? Avait-il un souci avec les mots ? Perdait-il ses moyens ? Le brun eu bien des difficultés à se retenir de rire devant un tel massacre de la langue et des discussions. Gardant pourtant son calme, il se retourna vers James, son éternel sourire plaqué sur ses lèvres. A son âge, personne ne pourrait ou aurait la capacité de changer ses mauvaises habitudes. Seven désigna alors le fameux riche ou roi accessoirement d’un mouvement de tête.

« Je crois qu’il a un petit problème pour capter le réseau ».

Néanmoins, l’homme aux cheveux couleur chocolat ne se permis pas de rire pas une seule fois. Parce que d’abord, James n’avait pas un seul moment répondu à ses phrases ni même à celles du roi, mais aussi parce que l’homme qui imposait le respect reprit la parole. Mais n’allait-il jamais se taire cet homme, le pire fut même tous les gardes à ses côtés qui acquiesçaient à chacune de ses paroles.  Seven n’avait jamais compris ce besoin presque maladifs de certains individus de devoir avoir une autorité au dessus d’eux. De les suivre partout et d’être d’accord avec eux quoi qu’il arrive. Au contraire, le brun cherchait toujours à défier, parce qu’il ne voulait être lié à personne. C’était même pour cela qu’il n’avait que des relations d’une soirée et ne s’était jamais marié. En même temps, à quatre vingt cinq ans il avait encore le temps, mais c’était ainsi, pour ne pas avoir à être soudainement complètement gaga d’une personne. Seven n’avait jamais eu besoin de lien de subordination et même face à quelqu’un de plus influent que lui, il n’y aura aucun changement. Ainsi, même si la fibre du combat, l’âme du Chevalier en lui était prêt à aller se battre contre la blondinette derrière le roi, femme ou non il ne ferait aucune distinction. Sauf que c’était montrer à ce gamin un peu trop sûr de lui qu’il suivait ses désirs ainsi que ses ordres. Relevant la tête, le Commandant plia les jambes pour poser l’une de ses mains sur le sol et ce sans donner la moindre explication, sans un unique mot. Son petit jeu ne dura qu’une ou deux petites secondes, puis il se releva pour planter son regard émeraude dans celui de son vis-à-vis pendant que ce dernier lui disait qu’il était contre l’échange d’information et qu’ils allaient rester sur cette terre qui n’était pas la leur en prison pendant un long voire très long moment. Soupirant, Seven passa sa main derrière sa nuque et prit un air faussement désolé.

« Voyons, c’est assez fâcheux comme situation. »

Cependant, l’homme aux cheveux couleur chocolat ne pu rien dire d’autre puisqu’il se fit embarquer après le passage d’un ange par James et ce sans qu’il ne puisse s’expliquer à la suite d’un «  je dois parler à mon ami ». Tiens dont, de casse pied chronique, il était devenu soudainement un ami ? Une situation qui ne déplu pas vraiment au dernier des Karvella. S’il était contre les liens de subordination il était pour ceux d’amitié et James ferai un compagnon particulièrement précieux pour lutter contre la mauvaise foi d’Alistair. Ah, oui, il était un peu comme la personne qui pensait et s’amusait comme lui qu’il n’avait pas encore trouvé. Un léger sourire prit alors sa place sur ses lèvres pendant qu’il se baissait pour écouter ce que le blond platine avait à raconter. Un petit rire sortit de ses lèvres entrouvertes à la fin de la phrase. Il tourna alors la tête vers le dirigeant de la section Wakanda tout en finissant de penser à ses paroles.

« Je ne suis pas trop partant pour finir enfermé je dois dire. Puis, j’suis certain que l’ancêtre serait bien content de se débarrasser de nous pendant quelques temps et prendrait justement bien son temps avant de demander un échange. Histoire de pouvoir se reposer. »

Bien évidemment, par ancêtre il fallait entendre «  Alistair » parce que Seven pouvait parier n’importe quoi que ce vieil homme serait bien heureux d’avoir quelques jours de repos sans son Commandant et James Ruthel dans les jambes pour le défier et l’enquiquiner toutes les quatre minutes environs. Il tapota alors amicalement dans le dos de James et se releva pour faire de nouveau face au roi et à sa garde, un sourire étrangement moqueur mais sûr de lui sur le visage pendant qu’il serrait de nouveau son attache à cheveux et accessoirement totem autours de son poignet. Il prenait un risque en faisant ce qu’il avait fait et allait faire mais c’était une solution comme une autre d’imposer le respect face à cet homme. Le Commandant reprit alors la parole envers James mais assez fort pour que tout le monde l’entende.

« Regarde comment travaille le Commandant de la Chevalerie mon ami ».

Seven Louarn Karvella tendit alors sa main gantée – parce que oui, il n’avait pas besoin d’enlever ses gants pour utiliser son totem- vers la jeune femme blonde derrière laquelle se trouvait déjà un squelette reconstitué fraichement grâce au pouvoir du Commandant lorsqu’il avait touché le sol quelques minutes plus tôt. Voilà, cela apprendra à ce gamin trop prétentieux qu’il n’est pas bon de se croire au dessus de tout et encore plus, lorsque l’on ose donner des ordres et défier le Commandant Karvella.

« Non pas que je sois contre le fait de montrer que je suis bien plus doué que votre Commandante mais je pense que si l’un d’entre vous fait un seul pas, je donne l’ordre à mon compagnon derrière elle de la tuer. As-tu compris squelette dont j’ignore encore l’identité ? »

Le tas d’os qui s’était formé discrètement derrière le groupe de fidèles du roi bougea la tête pour montrer qu’il avait bien compris. Louarn n’était pas contre un combat, mais il fallait inverser le rapport de force en montrant que les Denniens possédaient peut être quelque chose que les individus de ce côté ne possèdent peut être pas. En attendant, le brun restait plutôt fier de lui non pas pour ce tourde magie, mais surtout parce que son entraînement payé et que désormais, il arrivait à contrôler des cadavres sans vraiment les toucher directement. Suffit-il qu’il existe une partie d’eux assez prêts de lui et surtout de son totem. Néanmoins, il ne savait toujours pas la durée maximum avant que la renaissance devienne définitive et que quelqu’un meurt en échange. C’était quitte ou double et il espérait que le roi finisse par capituler pour qu’il aille désactiver son petit tour de magie. Un regard sur sa montre lui indiqua que sa faisait déjà plus de vingt cinq secondes. Ca commençait à devenir urgent.

« Alors, est ce que l’on revoie cette histoire d’échange d’information ou non ? Il va falloir se décider messiers, dames ».

Allons, il pouvait le faire. Seven le savait, il lui fallait juste une motivation pour réussir à dépasser la minute avant de faire repartir un mort vers sa véritable destinée. Une motivation qu’il ne trouvait jamais lors de ses entraînements. Là c’était sa vie ou pire celles de son compagnon et des personnes qu’ils devaient protéger qui étaient en jeu s’il n’arrivait pas à se surpasser.  Heureusement pour lui que le lieu était ancien et qu’il était évident que des personnes étaient mortes ou tout simplement enterrés ici bas. Sinon, son totem ne lui aurait véritablement servi à rien. Sa main droite se serra fortement dans son gant blanc. La situation ne jouait vraiment pas en leur faveur et encore pire si ces inconnus avaient la même capacité que les habitants de Dena. S’ils possédaient des Totems eux aussi. Mais ce serait une chance comme une autre de le découvrir. Désormais, il fallait jouer serrer.


Dernière édition par Seven Louarn Karvella le Dim 27 Avr - 14:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ruthel escorté par le commandant des chevaliers...une bonne idée ?   Ruthel escorté par le commandant des chevaliers...une bonne idée ? Icon_minitimeDim 27 Avr - 13:58

Le roi avait une patience à toute épreuve. Il fallait savoir prendre son temps quand on dirigeait tout un pays. Mais aussi faire preuve de fermeté. C'est ce qu'il tâchait de faire actuellement. Mais il fallait avouer que tout ne se passait pas comme il le désirait. Il voulait en terminer au plus vite et mettre ces deux zigoto en prison une bonne fois pour toute. Leur manque de bonnes manières irritait notre monarque au plus haut point, sans pour autant le désarçonner. Il s'y était fait bien assez vite. Malgré tout, la patience commença à lui manquer. Quel intérêt y avait-il à parler avec deux visibles tête de mules ? Aucun. Il n'avait qu'à lancer sa garde rapprochée ou s'en charger lui-même si cela prenait trop de temps. Mais il ne voulait pas perdre d'hommes, ce qui était assez rare. Alors, il tentait de marchander à sa façon, c'est à dire en ne laissant pas le choix à la partie adverse.

Néanmoins, lorsque le décoloré demanda de gaspiller son précieux temps pour discuter avec son ami, le roi se pinça la lèvre. La veine d'énervement n'apparaissait pas encore sur sa tempe, mais cela ne saurait tarder. Lynsk hésitait à les faire taire, mais la curiosité le poussait à éviter le massacre. Pourtant il lui suffisait d'un mouvement pour déclencher son pouvoir. Les deux hommes firent dos aux hommes. Il avait du toupet, il fallait l'avouer. Ces deux hommes avaient une certaine confiance en eux. Ils effectuaient de drôle d'actions, comme par exemple le brun qui avait posé une main à terre sans explication. S'ils tramaient quelque chose, il fallait déjouer leur plan le plus rapidement avant de se faire prendre au dépourvu.

Lorsque les deux énergumènes se retournèrent vers lui, l'un avait un sourire moqueur et l'autre une émotion à peine visible. Effrontés. Le commandant parut sur le point de montrer une de ses capacités. L'espace d'un instant, Lynsk crut qu'il allait finalement se battre contre le sien. Mais ce ne fut pas le cas. Une légère surprise se lut sur le visage du monarque lorsqu'il aperçut derrière lui un tas d'os se mouvoir en un être. Le moment de surprise passa bien vite dans les yeux de notre roi. Au lieu de ça, il plissa les yeux d'intérêt. Oh, c'était une belle information que voilà. Ils possédaient donc des pouvoirs. Mais ignoraient si cela était réciproque. Ce qui leur donnait un avantage. Mais Lynsk n'était pas du genre à feindre l'émerveillement. Au lieu de ça, lorsque le brun eut fini sa phrase, il poursuivit en applaudissant, même si l'on sentait une certaine indifférence.

-Très impressionnant. Mais si un squelette était capable de tuer mon commandant, j'avoue que je me sentirais soulagé de la savoir morte – son regard se durcit – Je ne m'entoure pas d'incapables.

Ceci dit, Lynsk tourna un regard vers son commandant puis vers ses seconds. Ces tout derniers semblaient perdus. Ils étaient somme toute des incapables. Seule elle et lui restaient impassibles. Le commandant savait parfaitement qu'au moindre mouvement derrière elle, elle déclencherai son pouvoir. Après tout, que pouvait faire un squelette face à un colosse de six mètres ? Bon, ça risquait d'endommager un peu la grotte, mais Lynsk n'avait rien à craindre. Mais tout à coup, notre homme eut envie de faire à son tour un tour de magie. Le commandant adverse proposa de revoir cet échange. Pour le roi, c'était tout vu. Ils finiraient au cachot. Mais pas de suite. S'il pouvait tirer un avantage dans ce pseudo désavantage, c'était une bonne chose. Lorsqu'on se sentait plus fort, on laissait tomber des informations plus facilement. Ce qui en somme était le but ultime de notre monarque. D'un autre côté, il voulait faire taire le clapet un peu trop ouvert de ces deux hommes. Il inspira doucement, tout à fait calme et décroisa les bras tout en retirant son gant. Dans l'assemblée, il y eut un déclic. Les gens de Heka se statufièrent, sauf le commandant qui tomba à genoux, une main à terre et s'empressa de dire d'un air solennel :

-Majesté. Vous ne devriez pas.

Surpris d'entendre la voix féminine de son second, Lynsk tourna la tête vers elle. Elle avait la tête baissée. Et ne prononçait plus un seul mot à présent. Il mettrait son plan à exécution plus tard. Plus tard. Remettant son gant, il recroisa les bras et soupira péniblement. Il allait devoir supporter le caquet odieux de ces deux hommes encore pendant un peu de temps. Alors, il demanda d'une voix froide :

-Je vous écoute. Dites-moi donc ce que vous désirez savoir.

Bon, son plan avait à moitié foiré, mais c'était à la libre interprétation des jeunes hommes. Il ne risquait pas grand chose à échanger des informations si ces deux hommes ne sortaient plus jamais de Heka. Avec un peu de chance, il découvrirait même comment ces hommes étaient parvenus à entrer dans Heka. Et qui disait entrée disait aussi sortie vers un autre pays. C'était une très bonne chose.
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MessageSujet: Re: Ruthel escorté par le commandant des chevaliers...une bonne idée ?   Ruthel escorté par le commandant des chevaliers...une bonne idée ? Icon_minitimeSam 3 Mai - 20:11

Les gamineries de James étaient à l’origine de nombreux conflits au sein du conseil de Lohendra. Il avait beau faire partie de la haute noblesse il n’avait jamais perdu son âme d’enfant. Peut-être s’était-il forgé ce caractère pour surmonter la stricte éducation qu’il avait reçu dans son enfance, qui sait ? Le conseiller n’était donc par conséquent presque jamais sérieux sauf en cas de grave crise touchant Lohendra. C’était aussi pour cela qu’il n’avait pas vraiment prêté attention aux enjeux qu’avait pris sa mission lors de sa rencontre avec le Roi. Mais cette fois-ci il devait le redevenir, l’avenir de la nation en dépendait. Quand le chef de la Section Wakanda devenait sérieux il y avait VRAIMENT de quoi s’inquiéter. Ses capacités d’analyse hors norme lui avaient valu sa place de conseiller alors il allait prouver ici et maintenant que c’était mérité. C’est en étant particulièrement énervé et irrité qu’il tourna le dos au Roi pour s’entretenir avec Seven. Il avait décidé de le traiter comme son égal et même de le qualifier d’ami alors que d’habitude il aimait toujours prendre les gens de haut. Mais pas le commandant. Ce dernier avait un caractère beaucoup plus fort que James et se prendre la tête dans une situation aussi sérieuse n’était pas envisageable. Louarn sembla cette fois-ci être d’accord avec James.

-Je ne suis pas trop partant pour finir enfermé je dois dire. Puis, j’suis certain que l’ancêtre serait bien content de se débarrasser de nous pendant quelques temps et prendrait justement bien son temps avant de demander un échange. Histoire de pouvoir se reposer.

Le conseiller fixa sérieusement le commandant et ne sourit même pas à la remarque qui l’aurait fait bien rire en d’autre circonstance. Il était devenu sérieux. La situation allait donc grandement évoluer.

-Regarde comment travaille le Commandant de la Chevalerie mon ami.

Oh oui, le noble allait se régaler du spectacle.  Le commandant en question venait tout juste de reconstitué un squelette placé stratégiquement derrière la commandante adverse. Niveau effet de surprise Lohendra avait le dessus sur ce coup. James analysa tout ce qui était en train de se dérouler sous ses yeux de façon minutieuse. Le roi, l’espace d’un instant, avait paru être surpris ce qui n’était pas le cas de ses soldats qui ne s’étaient toujours pas remis de l’apparition du mort-vivant. Il ne se préoccupait déjà plus de ces incapables. Seul les faits et gestes du Roi et de sa commandante l’importait. Cette dernière n’avait toujours pas bougée et semblait impassible.

-Très impressionnant. Mais si un squelette était capable de tuer mon commandant, j'avoue que je me sentirais soulagé de la savoir morte – son regard se durcit – Je ne m'entoure pas d'incapables.

Comme pour répondre à la provocation, le regard du Duc se durcit également. Oh oui, cette femme était loin d’être une incapable. Elle se débarrasserait surement du squelette dans les minutes qui allaient suivre. Le Roi sembla alors mal prendre le fait que ses hommes ne soit pas tous aussi implacable que leurs supérieur. Seulement, avec ces quelques gestes et réaction le conseiller venait d’emmagasiner plusieurs informations intéressantes. Même si Seven venait de dévoiler son pouvoir à l’ennemie ce n’était pas en vains. La courte réaction du Roi et le fait que la commandante n’ait toujours pas réagit prouvait que les habitants de ce monde étaient habitué à la magie et donc qu’ils l’employaient sans aucun doute. Restait maintenant à savoir s’ils avaient également besoin de totem pour utiliser cette dernière. Le Roi venait de décroiser les bras. Le regard de James se fit encore plus pénétrant pour voir s’il y avait quelque chose à craindre de la part du monarque. Et il y avait en effet quelque chose à craindre. Quand le Roi retira son gant, la commandante qui était resté impassible jusqu’à maintenant, mit un genou à terre tandis que l’assemblé derrière elle semblait s’être geler.

-Majesté. Vous ne devriez pas.

Le Roi sembla surpris de voir sa commandante agir ainsi. Quelque chose n’allait pas. Ce Roi n’avait rien en commun avec ce bon vieux Shin. Non, le roi qu’il avait en face de lui semblait être tout puissant. Le conseiller venait d’avoir un déclic. Bien qu’il ne connaissait pas encore très bien les différents styles vestimentaires de Heka, James était en train de se demander si l’habit porté par le Roi ne ressemblait pas à une tenue portée lors d’un rituel ou autre cérémonie religieuse. Si on ajoutait à cela le fait que la commandante semblait lui voué une fidèle obéissance.... Le régime politique de cet enfer devait être une monarchie absolue de droit divin ou quelque chose s’y apparentant. Il prendrait le temps d’y repenser plus tard mais il commençait à mieux cerner cet étrange pays.

-Je vous écoute. Dites-moi donc ce que vous désirez savoir.

Il venait de s’exprimer d’une voix glaciale ne laissant en aucun cas les Lohendra penser qu’il était possible de faire copain-copain avec lui. L’intervention du second d’Alistair venait donc de débloquer la situation en leur faveur, du moins, en apparence. Le geste précédemment effectué par le Roi laissait à penser qu’il possédait lui aussi un pouvoir bien spécifique mais pour que sa propre commandante intervienne il devait être très particulier et donc à redouter. Il voulait tout à coup procéder à un échange d’information ? Non. James pensait plutôt que ce dernier attendait d’entendre les questions pour savoir quels étaient les centres d’intérêts des Deniens. La partie s’était d’ores et déjà resserrée. Si le régime de ce pays était en effet une monarchie absolue Dena était dans la merde la plus total. Contrairement à Dena, cet étrange territoire regorgeait de créature en tout genre ce qui signifiait que l’armée d’ici était sans doute beaucoup plus formée à rencontrer une menace que les chevaliers de Lohendra qui faisait plus office de police. Si une guerre entre les deux nations venait à éclater ils seraient perdant car contrairement à ce côté-ci du portail Dena regorgeait de richesse en tout genre. Pour l’instant les Lohendras avaient l’avantage car ils savaient où se situait le portail contrairement à Lynsk et son armée. La priorité actuelle était de conserver cet avantage et empêcher que le Roi ne s’en prenne aux érudits et chevaliers se trouvant à l’extérieur du temple. Il devait par conséquent gagner un peu de temps. Se reconcentrant sur cette histoire d’échange d’information, James eut envie de poser une question qui le tracassait au plus haut point. Les épées avaient annoncé une guerre et ce portail était apparu. Seulement voilà, le noble n’était pas vraiment du genre croyant et cette histoire devait être creusée. Dans toute l’histoire de Dena jamais un portail n’était apparu et pourtant de part et d’autre du portail les habitants parlaient la même langue. Si les habitants de ce nouveau monde utilisaient eux aussi un totem alors il se pourrait bien que les deux nations est un tout autre lien. Tout ceci pouvait prouver l’existence d’une entité supérieure ou autre mais là n’était pas la question. En parlant de question il allait en poser une.

-Est-ce que le monde sur laquelle vous régnez est entouré d’un vaste océan ?

Cette question paraissait être innocente mais si la réponse était oui, alors il se pourrait bien que cette nouvelle terre soit la copie conforme de Dena ! Il se pourrait même que le portail soit un portail temporel les faisant voyager dans le futur. Toute cette histoire paraissait invraisemblable mais pas impossible. Profitant de la diversion qu’il venait de créer Ruthel chuchota quelque parole afin que seul Karvella puisse l’entendre.

-Seven, pendant que vous procéderez à l’échange d’information girait rejoindre nos hommes à l’extérieur pour leurs ordonné de fuir par le portail. Nous retrouverons notre chemin et nous pouvons très bien nous en sortir seul mais nous ne pouvons en aucun cas risquer la vie d’innocent. Je sais que vous n’acceptez pas vraiment les ordres mais la situation actuelle est critique. Alistair vous a envoyé ici pour être mon garde du corps non ? Eh bien moi j’ai été envoyé ici pour protéger les personnes que nous avons emmenées avec nous ! Je ne permettrais en aucun cas que l’un d’entre eux soit tué suite à une de mes erreurs personnelles. Je vous rejoindrais ici après m’être assuré de leur départ. Si vous me suivez faîtes-moi le savoir par un quelconque signe il ne faut pas attirer leur attention pour le moment.

Si Louarn acceptait d’aller dans le même sens que James alors Lohendra ne risquait pas grand-chose. Ils étaient les plus riches en informations pour le moment et si la réponse du Roi était positive alors peut-être allaient-ils enfin y voir plus claire…ou bien s’enfoncer encore plus dans l’obscurité de l’incertitude. Une autre question torturait également l’esprit du conseiller à l’heure actuelle. Si ni les dirigeants de ce monde ni Lohendra n’avait fait apparaître se portail. Alors qui étais-ce ? Ou alors quoi…
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MessageSujet: Re: Ruthel escorté par le commandant des chevaliers...une bonne idée ?   Ruthel escorté par le commandant des chevaliers...une bonne idée ? Icon_minitimeSam 14 Juin - 17:07

Le commandant de la chevalerie était las. Soudainement las. Las de se trouver dans le même endroit inconnu depuis plus d’une heure déjà. Las d’être en mission alors qu’il ne l’avait pas demandé. Parce que parfois oui, l’homme aux cheveux couleur chocolat s’arrangeait pour obtenir certaines missions. Soit parce qu’il s’ennuyait ferme et donc voulait sortir un peu de son bureau, soit parce qu’il savait qu’il pouvait rencontrer une jolie jeune femme. Ca, c’était parce qu’il lisait un peu trop de livres et commençait à croire que sauver la vie d’une personne de sexe féminin pouvait jouer en sa faveur. C’était sans compter sur le petit ami, fiancé ou encore mari qui existait déjà. Ah ces sales bêtes. Mais, Seven était aussi las de cette discussion qui semblait sans fin à cause des fortes de têtes de chaque côté. Parce qu’il fallait l’avouer, si le dernier de la famille Karvella était une tête de mule et pouvait ne pas lâcher prise pendant un long moment, il savait aussi reconnaître quand une situation se trouvait être désespérée. Ce qui ne semblait pas être le cas de son compagnon d’infortune. Ni même du prétendu roi dans le cas adverse. Sauf que lui, était véritablement décidé à tourner les talons et s’en aller comme si la conversation n’avait jamais eu lieu. Malgré son âge déjà avancé, Louarn était du genre à avoir des réactions de gosse, que ce soit lorsqu’il reçoit un ordre comme par exemple en se renfermant sur lui-même et restant dans son coin. Et cela, tout au contraire de son caractère jovial. Mais aussi, parce qu’il était capable de faire abstraction d’une situation donnée pour ne penser qu’à lui-même. Et là, il voulait partir pour rentrer sur Dena, Peut-être parce qu’il sentait plutôt mal la situation. Très mal même et que sans véritablement vouloir le montrer, ce n’était pas en leur faveur cette histoire. Après tout, la personne en face d’eux était un roi et ne devenait pas roi le premier homme avec le pouvoir de faire pousser les pâquerettes. Si bien évidemment, les habitants de ce nouveau monde possédaient des pouvoirs.  Ce qui n’était ni confirmé ni infirmé. Après tout, qu’est ce qui au fond pouvait rendre différent les citoyens de Dena et de ses nombreuses villes des citoyens de ce nouveau monde dont Seven ne connaissait encore rien ? D’après ce qu’il avait pu voir depuis le début ces personnes possédaient bien deux jambes, un tronc, deux bras, une tête avec tout ce qui allait avec. Tout comme eux. Alors qu’est ce qui pouvait bien les rendre différents ? Pourquoi avoir séparé les Deniens de ces hommes et ces femmes en deux mondes peut être complémentaires, mais incapables de se rencontrer jusqu’à aujourd’hui ? C’était un secret apparemment bien gardé.

Mais aussi, pourquoi soudainement, du jour au lendemain, les portes étaient apparues. Permettant aux habitants de Dena de passer du côté de ce nouveau monde et certainement l’inverse aussi ? Il devait y avoir quelque chose de caché depuis bien longtemps et soudainement chamboulé pour que les choses changent aussi soudainement. Au fond, ce n’était pas tant les secrets et la découverte d’un tout nouvel endroit qui intéressait le Commandant des chevaliers, mais plutôt tout le mystère qui entours la découverte pour les deux clans de l’existence de l’autre. Il se sentait comme un enfant le jour de noël en attendant d’ouvrir les cadeaux. Ce n’était pas tant le jouet ou l’objet qui se trouvait à l’intérieur du paquet plutôt que toute l’agitation en attendant le moment fatidique. Ca avait toujours été comme cela pour ses plus grandes expériences. L’excitation de la période avant l’excitation du moment fatidique était pour lui la plus importante. Le papier cadeau avant le présent en somme. Alors oui, l’homme aux cheveux couleur chocolat pouvait dire qu’il n’était pas contre de découvrir la façon de vivre, de penser, les mœurs et la religion de ce nouveau monde, mais il trépignait de découvrir pourquoi leurs deux mondes pouvaient désormais communiquer. En attendant, le chevalier devait prendre son mal en patience et commencer par découvrir pourquoi le roi était dans ce lieu sordide et ancien avec autant de protection. Même si c’était le roi et qu’en général les gardes ne laissaient pas une telle personnalité sortir toute seule, c’était un peu exagéré tout de même. Découvrir si cet homme était véritablement le roi soit dit en passant, même s’il n’avait pas véritablement de doute sur le sujet. Les habitants d’ici avaient-ils les mêmes pouvoirs que ceux de Dena ? Avaient-ils seulement des pouvoirs ? Le dernier de la famille Karvella voulait savoir comment leur société était organisé, même s’il pouvait avouer à toute personne voulant l’écouter, que ce serait bizarre pour lui de découvrir que tout était identique à Dena. Ah oui, toute cette aventure l’excitait sous un angle, mais l’ennuyait profondément sous un autre. Surtout parce que le brun recevait des ordres de la part d’un homme qu’il ne connaissait pas et surtout n’était pas en bonne posture pour se défendre. Tout comme James. Lui qui devait autant défendre sa vie que celle des Erudits à l’extérieur. Peut-être étaient-ils déjà arrêtés par les hommes du roi. Quoi que non. Ils auraient envoyés quelqu’un donner l’alerte quant à la présence non loin du temps d’individus étrangers à leur activité.

Sauf qu’il n’y avait rien eu de bien conséquent. Personne en uniforme ou armure voire quoi que ce soit n’était venu pour crier au danger. Ou bien juste venir vérifier que le roi en personne ne soit pas en danger. Donc, les Erudits que le second d’Alistair devait indirectement protégés n’étaient pour le moment pas encore en danger ou à découvert. Ou alors, ils avaient été bien plus intelligents que les deux membres de Lohendra et s’étaient mis à couvert au moindre bruit suspect en attendant que quelqu’un vienne les chercher. Si c’était le cas, ce serait certainement le pire scénario. Dans le meilleur, il n’y avait aucun garde de ce nouveau monde à l’extérieur de la vielle bâtisse et les Deniens étaient trop occupés ailleurs pour penser à y entrer. C’était le meilleur scénario mais aussi le plus improbable. Avec son expérience et son âge, Seven savait pertinemment que les choses ne se passaient jamais comme elles devaient se passer. C’était problématique et cela pouvait aussi devenir très dangereux pour les autres voyageurs. Une seule solution lui vint alors à l’esprit. Mettre fin à la situation actuelle et rejoindre la porte pour rentrer à Dena le plus rapidement possible avant de la refermer pour que jamais les hommes de ce nouveau monde ne puissent la passer. Certes, c’était se cacher de la nouveauté, de découvertes que pouvaient leur offrir le nouveau monde. Mais au fond, ce n’était pas un souci pour le Commandant des chevaliers, parce que les traits du caractère qu’il voyait chez le roi ne lui donnait pas envie de connaître ses citoyens.

Néanmoins, le plus important restait de mettre fin à cette désagréable situation. Seven se pinça une nouvelle fois l’arête du nez. Rien, rien n’y faisait. Le roi ne voulait rien entendre. James ne voulait rien entendre non plus et le Karvella n’était plus trop enclin à garder son calme. Encore moins à discuter. Après tout, les discussions se renvoyaient l’une et l’autre inlassablement dans le vide. Quand le fameux roi parlait, ses paroles se répercutaient sans grande importance sur les deux hommes de caractères qu’étaient James et Seven. Et de l’autre côté, c’était un peu la même chose. Ils essayaient de trouver des solutions, de négocier, d’éviter que la situation n’envenime – du moins du côté de l’homme aux cheveux couleur chocolat- mais cela allait de mal en pis. Pour Seven, le nombre de solution diminuait de minute en minute et surtout son calme. Le Commandant ne tenait plus en place, il se sentait soudainement l’envie de sauter sur place, de sortir son arme et de véritablement croiser le fer comme le désirait l’homme face à lui. Que ce soit dans un premier temps avec le menu fretin puis avec le grand patron lui-même s’il fallait. James ? Oh, il pouvait l’oublier s’il le fallait. C’était hors de question que ce dernier ne vienne prendre sa place et surtout s’engager dans un combat avec le roi. Noble ou pas noble. Fierté ou pas fierté, le dernier de la fratrie Karvella était un égoïste et ne pense essentiellement qu’à sa petite personne. Puis le temps était compté.

Ce fut pour cela qu’il écouta plutôt calmement ce que James avait à lui dire tout en tournant le dos au roi. Autant l’enquiquiner un peu plus celui-là, peut-être que les deux membres de Lohendra en apprendraient plus en énervant le monarque de ce nouveau monde. Pour se calmer un peu, le chevalier ajouta même sur le ton de la rigolade qu’il était pour le fait de faire quelque chose pour ne pas terminer en prison parce qu’il savait qu’Alistair serait heureux de prendre son temps pour venir les délivrer, histoire d’être au calme quelques minutes. Ah, ça Louarn en était certain. C’était un peu de sa faute aussi, il avait cas se tenir à carreau de temps à autre, faire son travail lorsqu’il le devait et arrêter de dire au Général qu’il était vieux et devait désormais lui laisser la place. Au fond, Seven avait beaucoup de respect pour son supérieur, plus qu’il ne voulait bien le montrer. Du respect, parce qu’il en fallait du courage pour supporter tous les idiots en dessous de lui, pour diriger la chevalerie d’une main ferme et maintenir l’ordre tout en gardant un minimum de vitalité. Le Commandant ne se voyait pas encore à la place d’Ali et n’arrivait pas à projeter à cette place dans l’avenir. Ils avaient encore le temps avant d’y penser dans tous les cas. En attendant, le combattant devait penser à d’autres choses. Comme celle de sortir du temple en vie par exemple. Juste comme exemple bien évidemment. Et c’est ce qu’il fit. Juste en touchant le sol, déclenchant la renaissance d’un squelette. Ce n’était pas ce qu’il préférait faire renaitre. Parce que ce n’était pas foncièrement vigoureux et resistant. Mais c’était la seule chose qu’il avait sous la main. Alors, le brun désigna son œuvre du doigt à James, faussement fier de lui. Heureusement qu’il était doué à l’épée et au combat au corps à corps, parce que son pouvoir n’était pas pratique dans ce genre de situation. Surtout avec l’unique minute dont il disposait. En même temps, comment pouvait-il développer ses capacités grâce à l’entraînement ? Même si Seven Louarn était égocentrique, il n’était pas prêt à faire des morts juste pour que le temps d’utilisation de son Totem n’augmente d’une minute ou deux. C’était bien trop dangereux.

Mais ce n’était pas la question. En faisant ce geste le Commandant venait de déclarer directement l’existence de capacités spéciales de la part des étrangers qu’ils étaient. Mais aussi vouloir jouer sur la surprise des individus face à lui. Ses yeux passèrent du roi à ses subordonnés. Si les derniers n’étaient pas encore remis de leur surprise, le roi reprit conscience plus rapidement et frappa dans ses mains. Ce qui énerva fortement le septième enfant, se traduisant par un «  tch » mauvais de sa part. Cet homme le mettait hors de lui. Cependant, Seven tenta de garder son calme. Donner satisfaction à ce prétentieux de roi ne lui plaisait pas du tout. Sa main gantée attrapa fermement le pommeau de son épée. Oh, bien évidemment que le brun se doutait qu’un Commandant ne devrait pas se faire battre par un vulgaire squelette. Son pouvoir lui permettait surtout de jouer sur le nombre, la surprise mais aussi obtenir des informations de la part des victimes elle-même. Comme l’emplacement de l’arme, le nom de l’agresseur, assassin, tout ce qui pourrait faire la différence lors d’une enquête. Ce qui normalement ne lui aurait pas permit d’être le second d’Alistair. Non. Lui aussi savait se battre, analyser une situation et discuter. Un mouvement du poignet fit sortir la lame de son fourreau. Son corps bougeait tout seul en fonction de ses instincts les plus primaires. Et ses instincts lui disaient que le manque de réaction ne voulait dire qu’une seule chose.  Les habitants d’ici possédaient des pouvoirs. Sinon, ils auraient réagit plus fermement à la reformation d’un mort et le roi aurait pû être étonné.

« Ah, j’aurai tellement apprécié que la brillance de tous tes bijoux ne  démontre qu’un vulgaire roi de pacotille et des seconds tout aussi bêtes les uns des autres. Je vais donc envisager de te prendre véritablement au sérieux. »

Deux choses étaient à retenir dans cette tirade. La première étant le tutoiement de Seven. Normalement, il respectait les individus qu’il considérait comme des supérieurs. Mais là, il ne respectait pas du tout cet homme. Roi ou pas roi, ce n’était qu’un vantard et il pouvait clairement s’énerver contre le Commandant, il n’en avait cure. Bien au contraire, la situation n’en serait que bien plus amusante. La seconde chose à retenir était qu’il avait menti. Chose que l’homme ne faisait que très rarement, puisqu’il détestait cela. Mais, il fallait faire réagir le monarque. Qu’il dévoile son pouvoir, ceux de ses seconds et aussi son véritable caractère. Cette façon de restait stoïque commençait à lui donner mal à la tête. Soupirant, il allait vraiment montrer au reste de l’assistance qu’il prenait les choses au sérieux. Mais aussi parce qu’il n’avait plus le choix. La minute allait se terminer et quelqu’un allait mourir. Ce serait fâcheux que son partenaire de mission ou bien l’une des Erudits à l’extérieur ne meure soudainement.   Tendant la main vers le squelette, Seven lui fit signe de l’approcher avant de la toucher de nouveau. Rapidement, le tas d’os retomba au sol. Plus aucun souffle de vie n’était en lui. Deux solutions. Soit ses ennemis allaient comprendre que son pouvoir avait une limite très encombrante, soit, ils vont simplement croire que le Commandant allait enfin prendre les choses comme elles devraient être prises.  Sérieusement. Pour cela, le brun termina de sortir son épée de son entrave. C’était quitte ou double. Il n’avait pas envie de se battre, mais il devait en donner l’impression. Le Seven souriant avait laissé place au Commandant impitoyable qu’il était lorsqu’il prenait les armes.

Faisant tourner son arme dans sa main droite, le chevalier regarda le roi tout en arquant un sourcil, un air satisfait sur le visage. Ce dernier dépliait les bras et retirait un de ses gants. Tout comme lui. C’était typique des individus avec des pouvoirs ayant comme contrainte un contact physique avec les ennemis. Sauf, que ce n’était pas toujours le cas. Tout comme lui. Il mettait des gants uniquement pour la classe, parce qu’il devait le vouloir pour réveiller un ancien vivant, et il pouvait toucher les véritables vivants sans trop de contraintes. De plus, le roi n’avait pas fait un seul pas vers eux, alors les contactes ne devaient pas être véritablement obligatoires pour l’utilisation de sa capacité. Ah, il pouvait avoir n’importe quel pouvoir ce prétentieux. C’était problématique. Le membre de Lohendra se pinça la lèvre inférieure. Il devait impérativement trouver une solution. Puisqu’apparemment, l’idée de l’échange n’avait pas été retenue. Il fallait faire autre chose. Ses yeux roulèrent quand même jusqu’à la seule femme du groupe lorsqu’elle prit la parole. Mais pourquoi ? Pourquoi empêchait-elle le roi d’utiliser son pouvoir ? La main du Commandant se referma un peu plus sur son arme. Ah l’imbécile. Qu’elle se lève et vienne se battre au lieu d’empêcher les autres de le faire. Au moins, il pourrait la faire taire et se concentrer sur le plus important. Après tout, Seven Louarn Karvella avait toujours détestait le genre de personne qui voulait être dans un groupe de combattants, mais se contentait de parler et d’empêcher les autres de prendre les armes. Un rire nerveux franchit la barrière de ses lèvres, pour se transformer en un fou rire.

« Mais non, mais non. Ce n’est pas vous qui aviez envie de prendre les armes toute à l’heure ? Alors pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? »

Le chevalier était dans la provocation et n’arrivait plus à en sortir. Il avait pratiquement oublié l’existence de James à ses côtés, mais savait qu’inconsciemment il attirait l’attention des ennemis sur sa propre personne pour que ce dernier ait le temps de réfléchir et de trouver une solution à cette situation désormais catastrophique. Le dernier de la fratrie Karvella avait déjà fait cela de nombreuses fois auparavant. Plus dans sa jeunesse que dans sa vie de chevalier soit dit en passant. Combien de fois avait-il fait une bêtise avec un ou plusieurs de ses frères avant d’attirer l’attention sur lui pour que ces derniers puissent s’enfuir tout en trouvant une solution pour qu’il puisse à son tour partir. C’était souvent du donnant donnant. Mais en même temps, il ne fallait pas croire que le brun ne faisait rien mise à part parler. Non, il cherchait en même temps des solutions. Même si la seule qui lui venait était de battre la commandante et de s’en prendre au roi. Si seulement, un miracle pouvait se produire. Juste un tout petit.

Miracle qui vint de suite. Seven cru soudainement tomber les fesses au sol. Non, mais. Il venait bien d’entendre que le roi acceptait l’échange d’information ? Le Commandant se doutait que ce n’était pas une signature tacite de traité de paix. Mais ce n’était pas non plus une déclaration de guerre. Le Kervalla se mit alors encore une fois à réfléchir. Fallait-il accepter cette situation ? Se taire ? Se battre ?  Donner des informations ? Normalement, le Commandant devait penser au bien de Dena en premier lieu et à ce que ferait Alistair à sa place . Sauf qu’il n’y arrivait pas encore. Bougeant légèrement d’une jambe à l’autre, Louarn tourna la tête vers James. Il n’était pas tout seul sur le coup. Sa mission première était de protéger le conseiller, même s’il était contre ce principe. Alors, ils devaient prendre les décisions à deux. Gardant son épée en main, le chevalier attendait patiemment que son compagnon donne une réponse. Il allait se taire pour une fois et attendre que les choses se fassent. Il serait la brute sans cerveau juste quelques minutes. Un sourire se dessina sur ses lèvres en entendant la première question du conseiller.  Non mais, c’était quoi ça ? Se faisait-il passer pour un idiot avant de poser des questions plus sérieuses ou avait-il autre chose derrière la tête. Jusqu’à ce qu’il tende l’oreille pour écouter quelque chose qui n’était prononcé uniquement pour lui. Ah, oui, James avait raison. Il fallait renvoyer le plus vite possible les érudits jusque Dena sans en perdre un seul. C’était la décision que venait de prendre le conseiller. Un signe c’était ça ? Le Commandant n’avait pas l’habitude de communiquer silencieusement. Il était un bruyant et l’avait toujours été de toute façon. Fermant les yeux, l’homme aux cheveux couleur chocolat fit marcher ses neurones quelques secondes. Il fallait faire vite. Histoire de mettre le plus de personnes à l’abri. Après tout, James tout comme lui étaient de part leurs grades, deux combats certainement très forts, seuls, ils pourraient véritablement s’en sortir.

Au lieu d’hocher la tête comme toute personne normalement constituée, le membre de la chevalerie tourna son épée deux fois dans sa main droite avant de la planter dans le sol. Il enleva par la suite le gant de sa main gauche pour dénouer l’attache à cheveux autours de son poignet. Une chose qui ne payait pas de mine selon les autres, mais très importante pour lui. Son Totem. Ce qui lui permettait d’utiliser son pouvoir. Le chevalier attacha son totem autours de la garde de son épée. Ce n’était pas une technique pour permettre de réveiller tous les morts autours de lui. Bien au contraire. C’était une façon de dire à James qu’il acceptait de faire ce qu’il venait de lui demander, mais aussi de montrer au roi – son principal ennemi- qu’il acceptait l’échange d’information. Reculant de quelques pas. Il délaissa son arme et son totem. C’était risqué. Mais il fallait montrer pattes blanches.

« Ceci est une preuve de confiance. Une question de notre côté, une question de la votre. Si l’un d’entre nous considère que la question posée par l’autre peut être dangereuse pour le bien du pays, il est évidemment que la réponse n’est pas obligatoire. Mais pour corser le jeu. Le joker du refus de réponse, ne peut être utilisé qu’une seule fois. Je suis donc disposé à entendre votre réponse et écouter votre question. »

Seven Louarn Karvella était finalement plus calme que précédemment. Ils allaient jouer très serré puisqu’il savait que l’échange d’information n’était qu’une solution de replie autant pour Dena que pour la tête directrice de ce nouveau monde. De plus, si le Commandant n’était pas du genre à mentir, il ne savait rien du trait de caractère du roi, qui pouvait très bien lui raconter n’importe quoi lors de ses réponses. Ah, la situation était plutôt compliquée. Surtout, que le chevalier ne savait toujours pas si James avait compris qu’il acceptait de suivre sa demande et surtout, s’il allait arriver à mettre le maximum des érudits de leur côté à l’abri. Même si mettre, toutes les personnes les accompagnants en lieu sûr serait véritablement parfait. Au pire, même si le conseiller ne revenait pas de Dena, Seven arriverait bien à s’en sortir seul. Avec beaucoup de chance. Non. Énormément de chance.
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MessageSujet: Re: Ruthel escorté par le commandant des chevaliers...une bonne idée ?   Ruthel escorté par le commandant des chevaliers...une bonne idée ? Icon_minitimeMer 9 Juil - 20:49

Sans doute le roi aurait-il dû faire preuve d'un peu plus d'étonnement lorsque le fameux squelette avait fait son apparition. En observant de suite les regards de ses deux opposants, il remarqua après un petit temps de réflexion que son plan n'avait pas fonctionné. Effectivement, eux aussi possédaient une magie qui leur était propre. C'était donc une information précieuse pour les deux partis. Partagé entre l'amusement et une prémisse d'impatience, Lynsk ne put s'empêcher d'applaudir aux faits de ce jeune commandant. Bien, bien. C'était plutôt impressionnant. Mais ça n'allait pas pour autant faire avancer les choses. En tout cas, jusqu'à ce que subitement la tension ne remonte. Le brun retira son épée de son fourreau et le tas d'os ne tarda pas à reprendre sa forme originelle, éclaté sur le sol. Eh bien, eh bien. Y'avait-il une limite de temps ? Ou bien était-ce faite exprès ? Honnêtement, le monarque se fichait de ce pouvoir. Tout ce qui l'intéressait, c'était le regard que lui lançait ce fameux commandant. Ah, voilà que les choses prenaient un tout autre tournant. Un sourire naquit sur le bord de sa lèvre, tandis que sa propre commandante imita les gestes de son ennemi et se plaça aux côtés du monarque, de façon à le protéger. De la phrase qui avait précédé, Lynsk n'en gardait pas un grand souvenir. Un tutoiement, certes. Si ç'avait été un habitant de Heka, il serait mort. Mais celui-là valait bien plus le coup vivant. C'était une mine à information dont l'Akhtai se ferait un plaisir d'épuiser jusqu'à satiété. Mais pas pour le moment.

Toujours est-il qu'au final, après quelques démonstrations de force, Lynsk se décida à accepter l'échange d'informations. Parce que, pour le moment tout du moins, ces hommes pouvaient espérer s'en sortir. Ce qui, d'une autre façon, permettait un échange plus facile et « serein ». C'était la technique la plus pratique et rapide qui soit. Ils n'auraient pas de raison de refuser cette humble demande. Et de toute évidence, tout se passa comme il l'avait décrété. Le brun fit tourner son épée et détacha un... bracelet autour de son poignet qu'il mit sur la garde de son épée tout en la plantant dans le sol. Lynsk plissa les yeux. Fonctionnaient-ils par hasard de la même façon qu'eux ? Avec des totems ? Étaient-ils également privés de leur pouvoir lorsqu'ils ne l'avaient plus sur eux ? Très intéressant. Le roi s'empressa de détacher son regard du minuscule objet lorsque le platiné se mit à lui poser la première question. Et quelle question ce fut. Une île entourée d'un vaste océan ? Non mais de quel peuple venaient ces personnes pour poser pareille question ? S'intéressait-on en premier lieu à la géographie des lieux ? À moins que... sa question était plutôt précise. Non pas évasive, elle attendait une réponse fermée. Un oui, ou un non. Ce qui laissait présager qu'une similitude devait régner chez eux, ou quelque chose du même genre. Peut-être n'étaient-ils pas aussi seuls qu'il le croyait ? Qu'importe, la question offrait quelques informations supplémentaires. Restait-il encore à croire en l'honnêteté du roi de Heka. Et ça...

-Non. Nous avons quelques grands lacs, mais pas d'océan.

Et ça, c'était comme parier au loto et gagner le grand prix. Et puis, le monarque était doué pour mentir. Extrêmement doué. Il ne cillait pas, ne rougissait pas, n'agissait pas différemment. Il maîtrisait avec brio le mensonge et l'usait bien trop souvent. Si l'un d'entre eux découvrait malgré tout la supercherie, il y avait de grandes chances que ce soit avec l'aide de leurs pouvoirs, et cela permettrait également de vérifier que les pouvoirs de cet autre monde affecte aussi bien le physique que le psychique. C'était tout à son avantage d'être démasqué comme de rester le même homme. Quant à ses seconds derrière lui, Lynsk ne craignait pas grand chose. Pour appartenir à l'Akhtai, il fallait savoir faire face aux plus gros mensonges. Qu'importe, c'était à lui de poser sa question à présent. Et tant qu'à faire, il n'irait pas par quatre chemins, il était urgent de découvrir la façon de penser et de vivre de leurs opposants, à commencer par la hiérarchie du pays, bien entendu.

-Comment s'organise les prises de décision dans votre pays ? Par là j'entends que vous avez un roi, mais il doit bien y avoir une autre organisation, non ?

Le monarque y allait au culot. Il ignorait totalement si ces jeunes gens possédaient un roi, mais en affirmant ce fait il se permettait une double réponse en cas de négation. Cela permettait également de préciser la question et d'éviter les hors sujets. Et enfin, cela lui donnerait une idée de l'organisation générale du pays. Lui fonctionnait en monarchie. Tuer le roi signifiait faire tomber le régime en place. Tout reposait sur ses épaules, l'Akhtai ne possédait pas un si grand pouvoir que ça et la religion le maintenait constamment dans son état de royauté absolu. Enfin, pour faire tomber le régime, il fallait le tuer. Et ça, ce n'était pas chose facile lorsqu'on était aussi bien accompagné. Son cousin agissait dans l'ombre pour le protéger, et il fallait dans ce cas faire face à un totem de phénix. D'ailleurs, les animaux mythiques existaient-ils dans leur pays également ? C'était une question intéressante. Bref. Il avait posé sa question, à présent il en attendait la réponse. Si les hommes refusaient d'y répondre, il serait forcé de mettre fin au drapeau blanc et hisserait bien haut les couleurs d'Heka.
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Ruthel escorté par le commandant des chevaliers...une bonne idée ?

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Ruthel escorté par le commandant des chevaliers...une bonne idée ? 1406414697-part