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MessageSujet: » This way of being... Which fucking kind of human are you ?   » This way of being... Which fucking kind of human are you ? Icon_minitimeDim 28 Avr - 20:56



» Don't think too hard, you deafens me. «

Stupides Wakanda.
Voilà, ça, c’était dit. Non mais sérieusement, c’était quoi leur problème ? Pourquoi est-ce qu’ils ne pouvaient pas se débrouiller pour trouver leurs totems ? Non pas que j’en ai quelque chose à faire, ne vous abusez pas, seulement que ça m’épargnerait de devoir me mêler de ce qui ne me regarde à priori pas le moins du monde. Mais en même temps, vous me diriez qu’en tant que Chevalier, et surtout en tant que capitaine de Carda, j’avais tout intérêt à montrer l’exemple. Maintenant que je me force à me rappeler une certaine période de ma vie, j’avoue ne jamais avoir fait quelque chose pour trouver mon totem ; mais je ne l’avais pas non plus rejeté, du moins, je pense. Ça c’était fait naturellement. L’aurai-je cherché, atteint un certain âge ? Je pense bien que oui, car la folie n’était pas dans mon programme. On avait beau vivre plutôt longtemps ici, je n’avais pas envie de passer plus de la moitié de ma vie à errer. Et pourquoi est-ce que j’étais Chevalier d’ailleurs ? Parce que je trouvais cela pas trop mal et parce que, somme toutes, j’étais doué pour me battre et uniquement pour cela. Avec mon ouïe surdéveloppée, je sais me montrer utile lorsqu’il faut espionner ou infiltrer. N’empêche, les Wakanda m’irritent à un tel point que je serai bien en peine de vous décrire mon humeur en ce moment même.

Il y avait une réunion hier sur la capitale, alors bien sûr, j’ai dû effectuer le déplacement. L’agitation de la ville ne me déplait pas forcément – ne me déplait pas du tout au fait – alors bien sûr, je n’ai pas rechigné. Sauf que voilà, j’avais pris la décision de rester encore quelques jours ici, histoire de me détendre un peu. En me réveillant ce matin, seul dans mon lit – la chasse n’a pas eue lieu hier soir, j’étais trop épuisé par cette foutue réunion assommante – j’avais l’intention d’aller voir une jolie blonde. Mais je n’avais pas l’intention, pour autant, d’être de service. Cela étant, le bruit qui régnait à l’extérieur m’avait amené à sortir à moitié vêtu, à peine réveillé. Une bagarre. Je l’apprêtais à revenir sur mes pas – les histoires d’adolescents, je n’en avais vraiment rien à faire – lorsque j’entendis des injures. Sauf que voilà, il a fallu mentionner le mot « totem » et « Wakanda » alors, même si je n’étais réellement pas le genre de personnes à avoir le sens des priorités, je daignais prêter une oreille plus attentive à ce qui se tramait. Je ne compris pas tout – je ne compris presque rien en vrai – mais je savais qu’un Wakanda se faisait maltraité pour être ce qu’il est. En soupirant, je m’approchais en éloignant les gêneurs d’un geste brusque de la main avant de m’interposer et d’envoyer valser mon poing dans la figure de l’autre débile qui aurait pu prendre le Wakanda à part pour lui faire sa fête. Il se releva et s’apprêta à me rendre le coup lorsque je me présentai comme étant le capitaine de Carda, me craquant le cou en portant sur lui un regard las. Il déglutit et s’excusa platement, mais je m’éloignais déjà. Mais bien sûr, il a fallu un mot de trop. L’imbécile avait commis l’erreur de m’insulter, ignorant tout de mon pouvoir. Il avait beau avoir à peine chuchoté, je l’entendis plus que clairement.
Depuis tout petit, j’étais assez rapide en plus d’être efficace en combat.
Je fis volte-face, l’attrapai par le col, l’envoyai contre un mur et allai lui attraper la tête pour la lui cogner violemment contre le sol, faisant glisser ma main jusqu’à son cou en y enfonçant férocement mes doigts. Je m’accroupis et lui demanda d’une voix mielleuse de répéter ce qu’il venait de dire. Et ce ne fut que là que je me rendis compte que j’avais commis l’erreur de me présenter en tant que Chevalier. Je ne pourrai donc pas dire que je n’étais pas en service, hein ? Déjà que même en n’étant pas en service, un Chevalier est quand même en service. Cherchez pas.
Merde.
Fait chier.
Stupide villageois Kwanita. Imbécile de Wakanda.
Je le relâche en maugréant, me doutant bien qu’il irait répéter cette petite altercation à qui veut bien l’entendre. En revenant vers la petite auberge où je logeais, j’entendis sans nul mal que certains étaient d’accord avec moi tandis que d’autres m’avaient trouvé un peu trop impulsif ; pourtant, aucun n’osait dire réellement le fond de sa pensée, ayant sans doute compris mon pouvoir – ou pas pure précaution, qui sait.

Je pris une douche avant d’enfiler une chemise blanche et un simple jean, mettant mon amulette – un collier en or – autour de mon cou avant de faire passer une main dans mes cheveux blonds encore mouillés en soupirant. Avec un peu de chance, les seuls qui seraient au courant seront des Chevaliers de seconde catégorie. Je l’espérais fermement.
N’empêche, il avait suffi de cela pour me mettre de bien mauvaise humeur. Ce fut donc d’un pas bien lourd que je me mis à arpenter les rues de la capitale, laissant mes yeux traîner sur les corps dénudés des jeunes femmes maintenant que le soleil pointait le bout de son nez – je n’étais même plus d’humeur à aller draguer. J’avais une petite préférence pour la gente féminine, certes, mais les hommes ne me déplaisez pas. Sauf qu’on voyait rarement des torses nus par ici si ce n’étaient des adolescents qui ne retenaient mon attention que lorsqu’ils se battaient. Ça me rappelait ma propre adolescence. Cette époque où je me battais. Ce groupe avec qui j’ai traîné. Cette nuit et… Amy.
Ma vision se brouilla alors je m’arrêtai, m’appuyant contre un pan de mur. Soudain, même le plus léger des bruits me parut tel un cri strident me transperçant l’âme, me sciant l’esprit. Cela faisait bien longtemps – trop longtemps d’ailleurs – que je n’avais pas perdu de la sorte le contrôle sur mon pouvoir et que mes tympans se retrouvaient écrasés par une multitude de sons que je n’arrivais même plus à distinguer. Réflexe humain et totalement stupide : je venais de plaquer mes deux paumes de mains contre mes oreilles. En relâchant le mur sur lequel je m’étais appuyé, je tombai à genoux. Plus les passants curieux s’approchaient en murmurant, moins je m’en sortais.
Elle était belle, Amy. Elle était très jolie, vraiment. Elle avait une belle chevelure rousse et ses yeux étincelaient d’enthousiasme et de malice. Amy. Amy. Amy… Je l’ai laissé mourir, je m’en souviens.
Je rouvris subitement les yeux – quand est-ce que les avais-je clos au juste ? – et me relevai en m’adossant au mur, soupirant. Mon ouïe demeurait plus développée qu’à la normale, mais je savais le jour où je vis mon totem que plus jamais je n’entendrai normalement ; bref, j’avais retrouvé mon normal à moi depuis presque vingt ans déjà. La normalité hein. Je n’y croyais même pas. Qu’importe, je me sentais mieux. Mais, une chose était certaine, j’étais plus que d’une mauvaise humeur ; j’étais d’humeur massacrante.

Je m’éloignais de la foule, évitai les regards ; je m’éloignais du bruit, éviter de commettre l’erreur d’écraser mon poing sur un passant. Mes pas me menèrent à un endroit que je ne connaissais que de l’extérieur ; la cathédrale. Habituellement, je l’aurai simplement contourné. Mais habituellement, je n’aurai pas abusé de mon statut sur un Kwanita. Habituellement, je serai chez moi, dans mon village calme dans lequel j’avais une certaine renommée et où les gens avaient d’avantage appris à me craindre qu’à me respecter pour mon statut de capitaine. Habituellement, je ne me serai jamais laissé submerger par l’émotion, par le vide qu’avait laissé en moi la mort d’Amy ; jamais je n’aurai perdu le contrôle de mon pouvoir, habituellement – et encore heureux qu’il n’y avait pas de fennecs ici, mes tympans n’auraient pas résisté. Alors voilà, aujourd’hui, rien n’était habituel, alors je pénétrai l’imposante bâtisse sans hésitation.

C’est un peu comme je m’y attendais, au fond. Rien de bien étonnant. Du moins, pas à mon goût. Un enfant se plairait bien à aller voir de plus près les vitraux teintés de couleurs chatoyantes, je n’en doute pas un instant. Mais un enfant détesterait le silence saint mais morbide régnant dans cet endroit. Sauf que voilà, je cherche ce silence, ce calme ; un endroit où mon ouïe développée me serait inutile – totalement. J’avançais d’un pas et notai le bruit. Agacé, je continuais tout de même d’avancer jusqu’à m’asseoir sur le banc de gauche du premier rang. Enfin, « asseoir » c’est trop dire ; disons surtout que je me suis jeté dessus et que j’écartai mes bras en les appuyant contre le banc ; une position éloquente qui signifiait bien mon désintérêt total de la religion, du Créateur ou de je ne sais quoi encore. Dieu ? J’y penserai, oui. Mais pas aujourd’hui.
Je ne veux pas même m’écouter penser.
Je focalisai mon attention sur une statuette de je ne sais qui en face de moi, mais cela ne m’empêcha pas de percevoir un bruit. Effectivement, j’avais réussi à me concentrer assez longtemps pour cesser de me servir de mon pouvoir, mais lorsque la porte grinça, comme n’importe qui, j’entendis. Alors, une nouvelle fois, je maudis cette journée. Je maudis mon impuissance lorsque j’ai pensé à Amy. Je maudis ce qui m’avait amené à penser à elle, soit la balade que je m’étais permise. Je maudis ceux m’ayant poussé à, justement, me balader. Je maudis ce Kwanita – il devait en être un vu comment il s’était pris au sans-totem – qui me poussa à le frapper plus fort que prévu. Je maudis ce Wakanda qui n’avait pas trouvé son fichu totem. Quand je pense qu’hier, avant de m’endormir, je m’imaginais passer une longue et torride journée avec une jolie blonde que j’avais aperçue dans une boutique à quelques mètres de là.
De tout ce que je maudissais, les Wakanda me paraissaient les plus faciles à blâmer. Et alors que quelqu’un s’approchait inexorablement de moi, je grommelai d’une voix glaciale, assez fort pour qu’un écho retentisse et m’assourdisse ; j’avais définitivement perdu toute ma concentration et revoilà mon ouïe surdéveloppée qui ne me quittait plus.
Ah oui, ce que j'avais dis.

– Stupides Wakanda ! Tous les mêmes, incapables de se défendre… Bordel !



EDIT D'ANDY : Oui je squatte. Juste pour dire que la première personne venant de toi. I'm a disturbed. Very very disturbed xD.
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MessageSujet: Re: » This way of being... Which fucking kind of human are you ?   » This way of being... Which fucking kind of human are you ? Icon_minitimeVen 3 Mai - 9:37

Le monde est imparfait, inégale. Pourquoi certains naissent avec la certitude de trouver leur totem, et d'autres non? Pourquoi certains sont voués à être traités comme des faibles toute leur vie, et d'autres respectés-voir craints- par leur entourage, non pas pour ce qu'ils sont, mais pour ce qu'ils ont. Ce sont deux des innombrables questions qui restent en suspend dans ta tête. Même si toi, tu préfères voir l'acquisition d'un totem comme une simple malédiction. Oui, c'est ça. Quelque chose auquel on s'attache, auquel on se lie. Et devoir, le restant de ses jours, rester en contacte avec cette chose quelle qu'elle soit. Après tout, certains corps rejettes violemment le totem qui leur était normalement attribué, n'est-ce pas une preuve suffisante de la nature négative des totems? Mais toi, tu es pur, n'est-ce pas? Immaculé, complètement libre de tes mouvements. Ou presque... Lohendra est un épine dans le pied de cette douce Liberté, une épine qu'il faut retirer au plus vite, pour ne pas que la plaie s'infecte. Si seulement les autres avaient le même point de vu que toi... tout serait tellement plus simple. Tu n'aurais nul besoin de te cacher, de nier ta nature wakanda. Oui... tout serait plus simple. Mais ce n'est malheureusement pas le cas.

Tu soupires, apportant la tasse de thé à tes lèvres. La matinée est déjà bien avancée, et les rues sont déjà grouillantes. Les cris des quelques marchants, ventant leurs produits, passent même au travers de tes fenêtres. Tu repenses à tes recherches. Tu n'avances plus. Tout ce que tu essaies tombe à l'eau, tu as besoin de sortir. Prendre l'air. T'aérer un peu l'esprit ne peu que tu faire du bien, de toute façon. Tu te lèves donc, laissant sur la table la tasse de thé à moitié pleine. La porte de ton appartement grince lorsque tu l'ouvres. Ce matin, tu ne te rendras pas à ton laboratoire, ni à la bibliothèque, ni à aucun lieu de travail. Tu vas juste marcher dans les rues, espérant avoir une révélation en observant les gens.

Dehors, certains de tes voisins te saluent, salut que tu leur rends en souriant. Ce sourire que l'on te reconnait bien, un sourire au semblant doux et sincère. Oui, au semblant seulement. Tu continues de marcher dans la rue pendant une bonne dizaines de minutes. Tes pas t'ont mené dans les quartiers voisins à l'église. Un bruit court dans les rues. Rues qui sont aussi plus animée de ce côté de la ville. Tu essaies d'obtenir des informations sur ce qu'il s'est passé. Tu questionnes certaines personnes, espérant acquérir les informations que tu souhaites. Cependant, chacun raconte sa version des faits, et chaque version semble incohérente avec la suivante et la précédente. Pourtant, elles sont toutes en accord avec une chose; le capitaine de Carda traine dans les quartiers de Blaoria. Et il semble plutôt de mauvaise humeur. Les rumeurs te conduisent à l'église. Il y serait entré il y a de cela à peine quelques minutes.

Ton sourire s'étire un peu plus. Voilà une journée qui promet d'être pour le moins distrayante.

La porte de l'église grince. Il semble n'y avoir personne. Sauf lui, bien entendu. Tu t'approches de lui, lentement. Tes pas résonnent dans le bâtiment religieux. Il semble t'ignorer, et ne se gêne pas pour grogner contre les wakandas. Cette phrase à peine compréhensible te fais tilter. Ainsi donc est sa façon de penser. De toute façon, il ne faut pas s'attendre à mieux de la part d'un chevalier, qu'importe son grade. Tu finis par t'assoir à quelques mètres de l'individu, sur le même banc.

« Vous êtes un peu dur avec les wakandas, capitaine. »
Tu tournes la tête vers lui, toujours le sourire aux lèvres. Tu crois reconnaître devant toi l'un des ivrognes de la dernière fois. Oui, tu en es sûr, il s'agit de la même personne. Tu rirais presque intérieurement; elle est belle la chevalierie.
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MessageSujet: Re: » This way of being... Which fucking kind of human are you ?   » This way of being... Which fucking kind of human are you ? Icon_minitimeDim 5 Mai - 17:43



» Don’t be so serious ; you really can be sexy.«

Du bruit. Il fait beaucoup trop de bruit. Je suis venu ici pour espérer du calme, de la sérénité ainsi que de la quiétude ; ce que vous voulez excepté le bruit et son champ lexical. Alors bien sûr, quand il rentre dans l'enceinte de l'église, ça m'agace. Je dis "il" parce que depuis le temps, j'ai appris à utiliser ma capacité à ouïr plus que parfaitement bien ; je reconnais sans peine les gracieux pas d'une demoiselle à ceux, plus lourds et moins souples d'un homme. Je vous l'ai dis, je garde une préférence pour la gente féminine car elle se laisse dominer plus facilement ; je ne suis nullement macho, j'aime juste dominer, avoir les rênes en main, avoir cette impression de gérer et de diriger quelque chose, de ne pas juste suivre le rythme. En tant que capitaine de Carda, j'ai bien souvent l'occasion de diriger. Mais croyez-moi, tonner des ordres n'est rien comparé à ce que l'on peut ressentir lorsqu'on est au-dessus d'une femme, lorsqu'on la chevauche et qu'elle jouit sous notre expertise. Mais bref, voulez-vous ?
Pourquoi faisait-il tant de bruit, bordel ? Ça m'énervait. Mais je ne fis rien de fâcheux, rien qui ne pourrait attirer un peu plus l'attention sur moi ; j'en avais fait déjà assez comme ça aujourd'hui. Et puis, au fond de moi, je sais que ce n'est pas sa faute. Pas que du moins. Déjà que l'endroit est désert et silencieux ; le moindre pas attirerait l'attention de n'importe quel humain normal. Et en plus de quoi, il a fallu que je ne sois pas n'importe quel humain normal ; j'avais une ouïe surdéveloppée et le bruit était plus que décuplé. Alors voilà, alors qu'il prit place sur le même banc que moi, bien que plus loin, j'étais déjà complètement assourdi. Et agacé.
La journée allait être longue.

Il me parle. Pourquoi ? Je redresse ma tête et porte mon regard sur lui. Un bref instant, je le scrute sans gêne et de l'étonnement voile mon visage. J'ai l'étrange impression de l'avoir déjà vu. Je le connais. J'en suis presque certain. Mais où l'ai-je vu ? Lui ai-je fais la conversation ? Dans tous les cas, je ne pense pas m'être entendu à merveille avec lui. Mais je ne suis sûr de rien. Bien vite, mon étonnement perd sa place sur mon visage pour se muer en amusement apparent. Pourquoi de l'amusement ? Simplement parce que c'est ce genre d'expression qui est mienne en temps normal. Alors, avec mon sourire puéril accroché sur mes lèvres, je continue de fixer cet homme, de la tête aux pieds cette fois-ci. Quel âge peut-il bien avoir ? Difficile à dire ici, sur Dena. Tout ce dont je peux être certain, c'est qu'il a atteint la vingtaine, soit l'âge adulte. Trente ou cinquante ans, je n'en sais strictement rien ; et je n'en ai vraiment rien à faire.

Il prend la défense des Wakanda ou je rêve ? Voilà, mon hypothèse se confirme : même si je l'ai déjà vu – je ne sais même plus où ou quand et il va falloir que je m'en souvienne – il est limite impossible que je l'ai apprécié. Oh et puis, de quoi il se mêle ? À ce que je sache, ce n'étais pas à lui que je causais. Ouais ouais, je parlais tout seul comme un fou. Comme le fou que je suis aujourd'hui. Comme le fou qui a frappé un peu trop fort sur un imbécile de Wakanda. Comme le fou qui a repensé à Amy. Comme le fou qui a perdu le contrôle du pouvoir que lui procure son totem. Comme le fou installé sur ce banc d'église, non pas pour se repentir d'un quelconque pêché, mais pour espérer du silence.
Un silence tellement prisé. Un silence venant d'être brisé par ce stupide être. Serait-ce possible qu'il soit un Wakanda ? À cette idée, un sourire malsain prend place sur mes lèvres. Je le saurai tôt ou tard. Même si tout compte fait, de cela aussi, je n'en ai rien à faire.
Pourquoi est-il là au fait ? Qu'est ce qu'il fout dans une église par une journée pareille ? Il a dû faire une connerie. Ou alors, il est là pour une raison particulière. Une raison qui m'échappe, dans ce cas, complètement.

Capitaine de Carda. Comment il sait ça au juste ? Dans ma ville natale, même les enfants savent qui je suis. En revanche, à part les Chevaliers et les membres de Lohendra, les civils des autres villes n'ont pas pour habitude de me reconnaitre. Sauf que pour le coup, vu que j'avais fais su grabuge ce matin et que les nouvelles vont bon train, ça ne m'étonne pas vraiment que cet homme sache qui je suis. Du coup, en portant mes yeux miel vers les siens, je soupire légèrement. Cette histoire aura fait plus de bruit que je ne le voulais ; j'allais être méchamment réprimandé, je le sentais.
Je dirige mes deux bras vers le haut et m'étire avant d'appuyer mon index et mon majeur droits sur mon menton pour ensuite faire craquer mon cou dans les deux sens. Suite à quoi, je ferme simplement les yeux en m'exprimant d'un ton railleur.

– Dur ? Moi je dis que je suis, au contraire, très clément. Après, pourquoi ne me diriez-vous pas ce que vous pensez d'eux ? Et des chevaliers aussi, tenez. On ne peut apprécier les deux, ce serait trop paradoxal.

Parce que voilà, j'avais l'impression qu'il ne m'appréciait pas. Se souvenait-il seulement de moi ? Si oui, avons-nous déjà eu cette conversation ? Au fond, je ne suis même pas certain de lui avoir réellement parler. Dans tous les cas, je n'éprouvais à son égard nulle sympathie. Le fait est qu'il m'avait appelé par mon grade et que cela voulait clairement dire qu'il me voyait comme l'un des premiers responsables de ce que peuvent faire les autres Chevaliers. Rien – strictement rien – n'indique qu'il a une dent contre les Chevaliers. Cela étant, il aurait tout aussi bien pu éviter de m'appeler par mon grade.
Ouais bon, tout n'est qu'excuse supplémentaire ; il ne m'inspire pas confiance, voilà tout.

Je me concentre et ferme les yeux. Ensuite, je fais fi du bruit de ma respiration pour me concentrer sur celle de mon interlocuteur. S'il s'avérait qu'il réponde à ma requête, peut-être noterai-je un changement dans son rythme cardiaque.
Je glisse min index jusqu'à ma chaîne en or et la serre fortement ; j'aimerai vraiment avoir mon fennec pour ne pas avoir besoin de puiser dans mes ressources.
Voilà. Le bruit de ses battements de cœur est amplifié à mes oreilles et les inonde désormais. Je suis trop distrait aujourd'hui ; autant d'efforts pour cela, ça me désole complètement. Lorsqu'il répondra, je resterai concentré sur sa respiration. Mais je ne pourrai ignorer ses mots – pas même en ayant une ouïe normale, alors vous imaginez bien que dans mon cas, c'est un peu plus impossible encore. Et c'est d'ailleurs bien dommage. Parce que de la bouche peuvent découler maints et maints mensonges tandis que le cœur ne vibre et ne palpite que de vérité. Et toute vérité est mensonge épuré par ce même cœur.
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